J’avoue, j’ai peu d’arguments négatifs contre Dove – par rapport à mon éthique, déjà, mais aussi parce que ça sent bon.
Mon tout premier déo venait de chez eux, c’était le bien nommé Original, j’adorais son odeur et son packaging bien clean, j’ai eu l’impression de voir mon adolescence commencer le jour où j’ai acheté mon propre spray. C’était le fameux début de ma goumichitude.
Ca marque au fer rouge comme le premier gloss que tu te payes toute seule, ton premier soutien-gorge, ton premier rasoir, ce sont des étapes qui te font réaliser que tu commences à agir « comme une grande », que tu n’es plus dans la cour des petits qui reniflent leur morve et se lancent des pâtés de terre.
Tu grandis, t’as même le droit de sauter piscine parce que t’as tes règles.
Je crois que n’importe qui, homme ou femme, se souvient plus ou moins du premier produit cosmétique rapporté à la maison. Parce que, même à l’époque, ça paraissait être un énorme investissement, une affirmation, un gosse qui achète un soin de confort devient, malgré lui, un nouveau consommateur lambda.
C’est un autre délire tout ça, tu te places délibérément dans la cible des grands rouleaux compresseurs des rois du soin, tu veux qu’on te tire dessus, qu’on t’enduise de crème jusque sous le panard.
Je comptais mes pièces comme un ripou, je n’avais pas le billet que les grands-parents glissent dans la poche, j’économisais toute seule pour pouvoir m’acheter ces petits extras rien que pour moi, ça prenait d’ailleurs toujours trois plombes.
Bref, Dove et moi, ça remonte à loin et mon avis a très peu varié sur eux depuis que je passe mon corps sous leurs savons et mes aisselles sous leurs déos.
Aussitôt reçue, aussitôt testée, leur nouvelle mousse de douche m’a bien ravie comme un petit canard heureux de barboter, oui oui, mais avec un MAIS.
Dedans il y a : de l’eau, un tensioactif tout doux et biodégradable, de la glycérine, un autre TA doux qui convient aux peaux sensibles, un tensioactif pour la mousse (aussi bien toléré), des agents émulsifiants (pour mélanger le tout), un conservateur, et un biocide (possiblement parfois responsable d’allergie de contact), entre autres.
water, sodium lauroyl glutamate, glycerin, cocamidopropyl betaine, sodium chloride, sodium lauroyl glycinate, lauric acid, parfum, polysorbate 20, sodium laurate, phenoxyethanol, PPG-9, citric acid, stearic acid, tretrasodium EDTA, iodopropynyl butylcarbamate
En soi, la composition est plutôt douce pour du bidule de supermarché, je trouve d’ailleurs qu’on n’est pas dans l’optique de faire croire au client que la mousse ne peut pas causer de mal parce que c’est inhérent à sa matière; elle est surtout peu riche en ingrédients difficiles à tolérer sur le long terme par l’épiderme.
J’ai vraiment aimé l’utiliser, j’ai d’ailleurs fini le flacon-pompe en un rien de temps. D’où le MAIS : il faudrait qu’ils nous le fassent avec plus de 100 utilisations (genre 1000), parce que c’est frustrant de voir la vitesse à laquelle ça se vide.
Imagine une fille comme moi qui rentre sous la douche, même s’il est écrit « mettez une pompe dans le creux de la main », tu penses bien que je vais m’en servir trois fois la dose juste pour avoir un nuage crémeux entre les doigts et délirer sur un monde de licornes à trois têtes.
Gaga-mine au pouvoir.
La longévité n’est pas son fort, c’est clair (un mini mois et demi ici), mais pour un nettoyant de grande surface il fait des efforts, et tient vraiment ses promesses concernant l’hydratation de la PEAU (d’ailleurs ça en rajoute des couches sur le site, la redondance doit faire partie de leur leitmotiv).
C’était donc bien sur la PEAU que je devais l’appliquer.
En tout cas, merci Dove, c’était doux comme un nuage.
Des bisous les Caribous !
#produitoffert – 4 euros en GMS
Coucou !
J’ai craqué pour celui à la poire et j’adore !!!!
C’est tout tout doux, un vrai moment de détente !
AH, je l’ai pas encore senti celui-là, je vais aller me l’acheter 😀