Catégorie : Feel Good

12 septembre 2016

Quand Tigrou soigne tes maux

ABOUT
Baume du tigre rouge
Baume du tigre blanc
tiger-balm

Je sors rarement de chez moi sans un sac qui me fait franchement pencher vers la gauche, la besace doit facilement avoisiner le poids du derrière d’un éléphant obèse, mais j’ai des raisons solides pour justifier ma marche de ginguois.

La première : j’ai toujours du dentifrice et une brosse à dent. Parce qu’un chewing-gum ça va deux secondes pour l’effet frais (même si Freedent veut te faire croire à la liberté du chicot).

La deuxième : je fourre une culotte dans la poche zipée (celle des trucs intimes), parce qu’on ne sait jamais que je me retrouve trempée pour une raison ou une autre.

La troisième : j’ai trop de makeup pour mon visage, mais je prends toujours tout avec. Alors que je ne fais absolument aucune retouche en journée. Juste pour le plaisir.

La quatrième : j’embarque toujours une brosse à cheveux. Je hais le poil qui rebique.

La cinquième : je me pare d’une trousse de médocs d’enfer. Avec plein d’antalgiques, d’anti-douleurs, des cachets pour la gorge et de l’antihistaminique. Potentiellement, je n’ai besoin de ces choses qu’une fois tous les mois, mais j’anticipe. Et puis on croise souvent quelqu’un qui a un mal de crâne pas possible, alors autant jouer sa carte de pharmacie ambulante.

On peut rajouter par-dessus tout ce mic-mac le filofax, la bouffe, le porte-feuille, deux trousseau de clefs, des papiers qui volent, des machins qui devraient être à la poubelle, et parfois le Macbook Air.

En gros, si je choisis de partir avec un nouvel objet en plus de tout ce bazar, c’est qu’il vaut vraiment la peine.

 

Le baume du tigre

Parmi les soins qui paraissent tout de go sortir du cerveau de Mamy les bons tuyaux, il y a le baume du tigre.

J’ai du utiliser ce produit plusieurs fois sur ma vie sans jamais l’acheter. Mais en ayant commencé le sport en mai, puis enchaîné pas mal d’heures au boulot à me courber, nettoyer, porter des poids, mon petit physique de moineau a fini par accuser le coup.

En lançant de partout.

Un peu dans les jambes les lendemains d’entraînements, sous forme de torticolis quand j’avais dormi comme une étoile tordue, par le biais d’un faisceau de maux de tête latents qui refusaient de dégager.

J’ai fini par débarquer comme une fleur fanée dans ma pharmacie de quartier pour choper la version rouge, le TIGER RED.
Deux jours plus tard, j’avais aussi la blanche, le TIGER WHITE.

(D’ailleurs, ma pharmacienne a toujours un air bien euphorique quand je passe le pas de la porte, c’est le signe que je suis une trop bonne cliente et qu’il serait pas mal temps que je me calme)

tiger-balm-2

Les deux baumes sont magiques mais ne servent pas les mêmes besoins. D’où le combo (je me contente rarement d’un produit dans une gamme, Monagaga exagère).

 

LE ROUGE va surtout soulager tout ce qui est plutôt de l’ordre musculaire (quand c’est inflammatoire, qu’on se bloque une vertèbre, qu’on a la cheville en angle droit). Je m’en mettais joyeusement sur les épaules quand j’avais des tensions qui allaient dégénérer, sur les jambons quand la courbature commençait à installer son lit de camp, sur le bas du dos quand il avait trop casqué, en gros, dès que je voyais qu’une douleur allait me pourrir ma journée, je le dégainais.

Dedans il y a : du camphre (11%)(anti-inflammatoire, favorise la bonne circulation du sang), du menthol (10%)(pour l’effet antalgique immédiat), de l’huile essentielle de cajeput (7%)(tonifie, réduit la douleur également), de l’HE de menthe démentholisée (6%), de clou de girofle (5%), de cassia (a une action anesthésiante), le tout dans une base de paraffine.

 

LE BLANC (un peu moins connu) est de loin celui qui me servira le plus des deux dans les mois à venir même si je l’ai déjà bien entamé.

La majorité de son action est concentrée sur le visage et le système respiratoire : vu qu’il a une plus grosse dose de menthe, il se frictionne sur la poitrine en cas de grosse toux, sur le côté des narines pour déboucher sa trompe, et sur les piqûres de moustiques pour éviter la gratouille qui les accompagnent.

Il est également (et c’est là qu’il devient mon poto international) un excellent remède contre le mal de tête commun – pas la grosse crise migraineuse, dans ces cas-là, l’HE de menthe poivrée sera toujours plus efficace, surtout couplée à une bonne nuit de sommeil.

Plusieurs fois, je me suis retrouvée au boulot avec la caboche dans un petit étau de grand matin, et une petite dose massée sur les tempes m’a directement sauvé mes journées. C’est plus pratique à manier qu’une huile, ça se transporte facilement, et un pot de 20 grammes vous durera des mois.

Dedans il y a : de l’HE de menthe démentholisée (16%), de cajeput (13%), du camphre (11%), du menthol (8%), de l’HE de clou de girofle (1,5%), le tout dans une base de paraffine comme son frérot.

 

Les petites précautions

Comme pour n’importe quel « médicament naturel », on évite la surdose (il en faut TRES PEU pour un effet maximal), d’appliquer le tout trop près des muqueuses/yeux/zones d’irritation (complètement déconseillé), on se nettoie bien les mains après et on évite de porter des vêtements auxquels on tient (il est dit que ça peut décolorer, même si je n’ai rien observé de tel).

Aussi, les deux ont un effet chaud-froid et sentent très fort, donc si vous êtes une petit âme frêle et sensible, vous risquez d’avoir un mouvement de recul en ouvrant le pot.

 

En résumé, le blanc est plus souvent dans mes bagages que le rouge mais les deux valent vraiment la peine. Surtout qu’ils ne coûtent pas cher (7 euros les 20 grammes).  La gamme est étendue parce qu’ils ont des solutions sous forme d’huile, des baumes apaisants pour les maux de nuque, une version soft pour les enfants, des patchs, etc.

Et puis ça ne pèse pas lourd. Et ne prend presque pas de place.
Deux raisons supplémentaires pour que je les fourre dans le bordel de ma maison sur le dos sans regrets.

 

Des bisous les Caribous !
Achetés en pharmacie (attention aux contrefaçons)

Caribouland
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11 mai 2016

Après 6 mois de soins non naturels, comment va ma perruque ?

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Il y a un peu plus de 6 mois de cela, j’ai arrêté de me laver les cheveux avec des soins naturels. Comme ça.

Complètement jetée dans ma propre caboche, je voulais reprendre le chemin en sens inverse histoire de voir si ma touffe allait subir le grand désarroi du cheveux gras qui pique du nez à force de n’être en contact qu’avec des ingrédients non issus du cul d’une plante.

Pour bien commencer, j’ai du mettre de côté ce qui faisait mon bonheur jusque-là : la poudre de shikakai et son odeur de foin et le henné en priorité. Ainsi qu’une ou deux bouteilles de shampoings bio dont je ne me souviens même plus.

Exit mes teintures naturelles et mon wash-wash qui sent la campagne, retour à la case zéro du consommateur de base, celui qui va s’approvisionner au supermarché en rêvant d’avoir la même cascade brune que Nabila sur les épaules.

J’ai essentiellement gravité autour des marques Garnier, Elsève de l’Oréal et Dove, sachant qu’a priori leurs produits m’avaient déjà convenu par le passé (pas folle la loutre).

 

Premier constat : ça coûte plus cher parce qu’on en veut plus

Vous allez rire, mais acheter ses soins en supermarché m’a, au final, coûté plus cher que mes shampoings bios. Ces derniers s’utilisaient avec parcimonie et ne descendaient pas à une vitesse folle quand une bouteille d’Ultra-doux se siphonne facilement en deux petits mois. Et un exemplaire ne suffisait pas. Du coup j’ai récidivé dans les rayons toutes les trois courses. Pour varier. Vala.

Deuxième constat : ça sent bon

Y a rien à dire là-dessus, tout ce qui se trouve en GMS sent le propre, la fleur qui galope, la douceur d’un marshmallow, on en redemande tellement les cheveux s’imprègnent de l’odeur au-delà du lavage.

Troisième constat : les lianes sont douces et le wow effect est quasiment toujours immédiat

On a moins de chance de se retrouver avec une tignasse électrique et rêche avec ce genre de produits, ils apportent tous (ou quasiment) un lissage de la fibre et un effet badaboum directement visible au séchage. Vaut mieux prendre du non bio que du bio quand on veut avoir un résultat direct.

 

L’évolution des wash-wash

J’ai les cheveux compliqués, de base : la racine qui graisse un peu après 4-5 jours, les pointes qui font grise mine quand je ne les chouchoute pas assez avec des bains d’huile, en rajoutant sur la choucroute une dermite qui va et vient selon les saisons et une tendance à développer un cuir absolument dégueulasse une fois par mois, sous l’effet des hormones (apparemment y a que moi qui le voit, mais ça me dérange).

On peut dire que je suis un cas classique de donzelle aux cheveux mixtes et sensibles, je dois également porter une attention particulière à leur chute, j’ai eu des épisodes où j’avais quelques trous sur le crâne, peu esthétique quand on est une goumiche.

 

Dès le premiers mois, j’ai assez vite remarqué que je devais un peu plus souvent me laver la tête.

Quand je tenais presque une semaine auparavant, c’était vite devenu nécessaire de me shampouiner la caboche tous les 3 jours maximum, une réduction significative de l’espacement entre deux wash-wash que j’avais durement gagné avec mes cures naturelles.
Tous mes efforts partis à la poubelle.

Jusqu’à ce jour, ça n’a pas changé, j’en suis toujours à deux shampoings minimum par semaine.

 

Tout le long du test 

  • j’ai perdu pas mal de mes ondulations : c’est inévitable, plus on utilise des soins gorgés de polymères et silicones, plus la structure de la fibre se fige. Je n’avais pourtant pas une impression de lourdeur sur le crâne et dus dire au-revoir à mes précieuses bouclettes d’amour dès le deuxième mois
  • j’ai tendance à prendre bien plus de shampoing dans la paume : je ne sais pas à quoi c’est du, si le parfum joue un rôle addictif ou que j’ai perdu ma notion des quantités en passant du côté obscur de la force, mais j’ai bel et bien remarqué que je ne lésinais pas sur la quantité de produit que j’utilisais. Et promis, je n’essaie pas d’en gober dans ma bouche au passage
  • ma dermite est latente : je n’ai pas eu de crise à proprement parler, pourtant j’ai souvent eu cette impression d’avoir un syndrome précurseur en continu sans jamais passer le cap de « raaaaah, j’ai envie de m’arracher le scalp au coupe-ongles ». Un peu comme un éternuement qui reste ad vitam aeternam dans le naseau
  • j’ai eu des épisodes pelliculaires : et moi la pellicule, je la voyais rarement parader quand je me mitonnais ma petite mixture indienne. Par contre c’était très aléatoire, presque anecdotique, rien à voir avec un état pelliculaire persistant
  • les après-shampoings n’étaient pas forcément nécessaires, mais j’aimais bien me tartiner de masques. Sans, c’était doux, avec, c’était de la queue de lapinou
  • toutes les marques se valent plus ou moins au niveau du rendu : à mon sens, seul mon nez sniffant les flacons m’a vraiment guidée dans mes choix, je n’ai pas forcément trouvé qu’un shampoing volume ou un nutritif avaient un résultat fondamentalement différent (et puis c’est pas leur extrait de fruit minuscule en fin de compo qui va changer ton type capillaire en un passage sous l’eau)
  • mes cheveux n’ont pas été de pire en pire : malgré l’espacement entre les lavages qui s’est réduit, je n’ai pas forcément vu un changement radical au niveau du cheveu en lui-même. Ils sont toujours beaux, visuellement parlant, et pas abîmés sur les pointes (même en continuant à les lisser avec mon petit Remington)
  • ils n’ont pas fort poussé : et c’est là que le bât blesse, parce que j’ai la preuve visuelle que tout ce qui est naturel apporte réellement un plus au niveau de la pousse. Pourtant je suis sous traitement de vitamine B2 (une vitamine qui me permet d’endiguer les crises de migraines, avec comme effet secondaire des ongles fortifiés et une perruque d’enfer), mais l’accumulation de chimique au niveau de la racine a du avoir un impact d’une manière où d’une autre sur la croissance naturelle de ma précieuse touffe
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Très honnêtement, je m’attendais à une catastrophe capillaire incroyable.

Et finalement, je suis mi-figue mi-raisin, parce que, la pousse mise à part (bon d’accord, c’est un big deal), je n’ai pas forcément souffert du changement. Certes, on se lave les cheveux plus souvent, on s’expose donc davantage à des agents potentiellement agressifs, trop gainants, obstructifs,  on ne doit pas s’attendre à trouver le miracle dans la fontaine.

Mais je n’en suis pas à courir nue dans la rue en hurlant avoir perdu ma dignité capillaire pour toujours.

 

Sur plusieurs années consécutives, je suis certaine que l’impact sur la croissance m’aurait bien emmerdée, je n’ai déjà pas énormément de masse, si en plus ça se met à pousser à l’envers, je suis vernie.

J’avais un peu peur de perdre la brillance – mes cheveux reflètent bien la lumière naturellement (comme ceux de Barbie, oui), mais je n’ai pas perdu un carat de ma perruque diamant.

 

J’ai voulu me lancer dans ce test parce qu’il y a toujours autant de piaillements à propos des produits chimiques/naturels, et je voulais voir par moi-même si, sur un laps de temps raisonnable (6 mois), je pouvais déjà me rendre compte toute seule de l’impact de ces gelées moussantes sur mon crâne.

J’en reviens donc à mon opinion de départ : un peu de temps en temps, ça va, avec des alternatives bio qui n’assèchent pas et ont une bonne balance d’agents hydratants dans la formule. Mais encore et toujours conserver les après-shampoings et masques conventionnels quand je veux sentir des patounes de lapin frôler mon visage.

Je vous l’ai déjà dit, je ne suis pas formellement attachée à un camp ou l’autre, j’ai énormément besoin de cette notion plaisir, de rentrer chez moi et de buller sous la douche avec un produit qui sent bon / lave en une fois / continue à sentir la fleur sur la perruque. Que ce soit naturel ou pas, faut juste que ce soit efficace.

J’aurai toujours une bonne jambe du côté de la cosméto bio pour la simple et bonne raison que de me laver les cheveux est une institution GIGANTESQUE dans ma routine de soin et que je ne peux pas concevoir d’avoir le tif qui fait demi-tour dans son follicule pileux.

Je veux que ça fleurisse, que ça soit la jungle sur ma petite tête.

 

Y en aura sûrement pour dire que je n’avais qu’à lire les magazines féminins pour savoir que les soins de GMS sont une poisse pour le crâne, qu’ils le rendent gras, moche et sans vie.

Bah non, je te dis, moi j’ai juste constaté plus de lavages et moins de pousse. Comme quoi un peu d’empirisme, ça peut nous apprendre des choses utiles aussi.

Psssst ! Au cas où tu cherches un shampoing pas cher, l’Ultra-doux à l’Huile d’olive est top top top !

 

Des bisous les Caribous !
Tous les produits en photo ont été achetés par moi-même, olé.

Caribouland
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4 mai 2016

Un slip to sleep, ou l’orgie de la soie

About Slip Pure Silk Sleep Mask par SLIP
Plus d’infos sur la soie dans l’article sur la taie
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Mhandieu ce que je suis faible comme un bambou pourri.

J’ai eu le réflexe du hibou qui fond sur la souris tapie sur le sol, un clic sur un site web et mon attention a été titillée, chatouillée par un accessoire TEN-DAN-CEUH. J’ai regardé d’un peu plus près. J’ai prétexté que de toute manière, il était nécessaire que je le commande parce que je ne trouvais plus celui de chez Etam, et en dix minutes, j’étais perdue, la lèvre en sang à force de la mordre d’impatience, attendant patiemment que mon compte Paypal se charge.

Je voulais un slip to sleep. J’ai eu un slip to sleep.

 

Loin de moi l’idée d’égarer le lecteur comme une biche en pleine forêt, Slip est une marque de textiles en soie pour dormir (complètement superflu, mais la femme excelle pour s’inventer des besoins)(du genre « je n’ai plus de shampoing, je vais m’acheter des bottes »).

Je n’ai donc pas craqué pour une culotte à 40 boules, mais pour un masque pour les yeux, histoire de dormir tranquillou le matin – en faisant formellement abstraction du chien du dessous qui hurle, et du coupe-haie du voisin qui n’en a toujours pas fini de construire un Disneyland de la marguerite dans son jardin. Celui-là même qui guide sa femme sur la pelouse quand elle tond pour être sûr qu’elle reste bien en ligne droite avec la carriole.

La vie de retraité a ses joies.

 

Toujours est-il que, ce tintamarre mis à part, je n’ai pas de tenture sur le velux de ma chambre (excuse numéro 1). Il donne quasiment directement sur mon lit et de nuit comme de jour, je peux avoir le soleil montant comme la lune scintillante sur ma bouille. Ca passe en hiver, mais en été c’est un coup à se réveiller avec les poules et à se mettre à couiner comme un coq à 6h tapantes.

En excuse numéro 2, je me disais que ça donnerait bien avec ma taie en soie, que j’adore, qui me ravit, et dont je ne compte pas changer dans les années à venir (faudrait que je me trouve un prétexte pour m’en acheter une nouvelle « parce que tu sais, je n’aime pas attendre entre deux lavages même si ça sèche en 1h de temps »).

La dernière raison étant que je voulais m’offrir un cadeau. Comme ça – bazinga.

slipmask

Quand on reçoit le colis, on trouve une belle petite boîte dans laquelle dort le masque.

Si vous êtes du genre à espérer roupiller dans l’obscurité, je ne vous conseille pas la même couleur que la mienne, j’avais pris caramel pour le fun mais à y réfléchir, en noir ç’aurait été plus efficace au niveau de l’oblitération lumineuse. Mon modèle remplit quand même son rôle à 75% de ce point de vue là – info pratique à l’égard de l’acheteuse compulsive qui sommeille en toi.

 

Il est doux comme un agneau et ultra-confortable, j’ai juste mis quelques nuits avant de trouver une astuce magique pour qu’il ne tombe pas de mon visage en plein sommeil (les cheveux relevés par-dessus la bande à l’arrière du crâne, cette dernière bien calée derrière les zoreilles).

On a droit à du 22 mommes (un tissage de qualité supérieure à la moyenne de 19 mommes), le tout en pure soie de mûrier – intérieur comme extérieur, sans colorant toxique, et sans garantie que tous les modèles soient exactement les mêmes – handmade ?

 

A l’usage, je me sens comme Kim Kardashian – l’augmentation mammaire, fessière et labiale en moins. Il est épais et se place parfaitement sur les yeux, ne les gonflent pas (à moi les réveils de princesse sans le regard de grenouille), le tout sans accentuer la chaleur faciale naturelle – tu rigoles, mais c’est un must. La matière étant moins absorbante que le coton par exemple, on ne déshydrate pas la peau et on ne perd pas les soins qui coûtent un genou dans les mailles d’un tissu lambda.

Pour ceux qui demanderont, non je ne glisse pas de mon lit par la tête, je survis dans tout ce luxe. Et l’association avec mon coussin intensifie le plaisir d’envoyer mon minois fraîchement huilé dormir fissa après une longue journée.

Concernant le lavage, je vous recommande (comme la marque d’ailleurs) d’utiliser un produit au pH neutre : je l’ai nettoyé deux fois avec l’huile lavante xeracalm d’Avène à l’eau froide, et rien à signaler, il n’a pas bougé d’un iota. Il est simplement important de ne pas trop presser ou écraser le masque en voulant le rincer, histoire de respecter la soie au maximum.

 

Son seul défaut, s’il en est un (tu trouveras toujours une excuse valable dans ton monde) est qu’il coûte 40 euros, mais on est sur une fabrique d’excellent niveau. Donc, à moins de vivre dans un monde où l’on pense que tout devrait être à moitié prix H24, il faut reconnaître que ce doudou de la mirette a un très bon rapport finesse/prix/contentement de la goumiche.

 

Ce n’est pas utile, on peut vivre sans. Mais mon velux, le chien qui hurle, les voisins bruyants, tu comprends.

 

Des bisous les Caribous !
Acheté sur Net à Porter, 40 euros le masque

Caribouland
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15 mars 2016

La taie en soie, la beauté par le dodo

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Qu’on se le dise, je ne suis pas du matin. Je n’ai rien d’un gai oiseau sautant de marche en marche pour se percher sur l’arbre à café et boire son mug tranquillou en caressant son chihuahua d’une patte.

Au réveil, je suis un ours – poilu. Et ça fait des années que ça dure.

 

Sûr que lorsque je regarde les morning routines des youtubeuses (qui ne respirent pas le même air que moi), je me dis que que leur quotidien commence toujours du bon pied. Moi, j’ai pas encore trouvé lequel était le meilleur après plus de 28 ans d’existence.

C’est une question de philosophie, apparemment, d’état d’esprit, d’avoir envie d’être dans une impulsion positive en ouvrant les mirettes. Toute chose finit par s’apprendre, je suis juste longue à la détente.

 

J’habite dans une sorte de maison-appartement où mon premier sursaut de vie est rythmé par les aboiements du chien d’en bas. Chaque jour. Sans faillir.

Secundo, j’oublie parfois de m’acheter du café.

Tertio, me lever tôt pour sortir ma boule de poils (qui n’hurle pas, hallelujah) n’a pas le don de m’enchanter – mais j’assume. Faut bien qu’il se libère de ses fluides nocturnes.

 

Je ne vous parle même pas d’un manque d’entrain, je suis sur-motivée le matin. J’ai juste besoin d’espace, de calme, et d’une boisson chaude avant de prononcer un seul mot.

En gros, je devrais vivre dans un château, seule, avec une source naturellement tempérée à disposition. Ou dans un pub vide bâti sur la lande.

 

La taie en soie

Sachant que Mona (moi) dort en moyenne 7h par jour (quand elle a le temps) sur un coussin avec une taie en coton, quelle est la probabilité pour qu’elle se réveille avec des sillons de la largeur d’une fissure intercontinentale qui dureront jusqu’à midi, les doigts dans le kiki ?

98%.

Quasiment tous les matins, et ce, depuis des années, je me levais – énervée – avec une trace tatouée sur la bouille. Parfois sur la joue, souvent au niveau des yeux-tempes, ou bien calée dans les sillons naso-géniens.

AH MAIS QUELLE MARADE, le cotonnou s’auto-proclame roi de l’origami épidermique, il te plie le pore par-ci par-là, et tant pis s’il te donne l’air d’un accordéon en fin de vie. Quand je vous dis que j’avais des crevasses, on parle bien de la tranchée dans laquelle on peut cacher 6 soldats, des munitions et du ravitaillement pour quinze jours. Easy.

 

Petit blablablouh avec Peau d’anges, on discute de la taie en soie pendant que je divague et navigue entre mes neurones, m’imaginant comme une Gaby Solis fraîchement pondue par son lit, reine de la couenne souple et lisse grâce à de la literie de luxe.

Il doit forcément y avoir un truc magique derrière cette matière pour qu’on en parle, ça jasait jusqu’à la stratosphère des Kardashiantes, le tissu à 85 boules de sleep’n’beauty se répandant dans les chaumières comme un petit choléra.

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La matière 

la soie est tissée selon différents grades qui vous permettront de pouvoir choisir un tissu qui soit un bon compromis entre longévité et douceur.

En général, on vous conseillera le plus basique, d’épaisseur moyenne, le 19 mommes (unité de mesure du tissage). Plus élevé, on a droit à de la haute qualité, moins élevé, il est possible qu’il faille remplacer la taie plus souvent parce qu’elle s’abîmera plus vite (he oui, on ne peut pas tout avoir, Grégoire).

 

Les avantages reconnus

CARACTÉRISTIQUES DE LA soie

Résistante : Le fil de soie est aussi résistant qu’un fil d’acier de taille identique.

Chatoyante : La soie a d’élégants reflets nacrés. En effet, la structure prismatique multicouche de sa fibroïne réfléchit la lumière.

Douce pour la peau : La soie est constituée d’acides aminés doux pour la peau. On dit qu’elle prévient diverses affections cutanées. Certains produits de beauté sont fabriqués avec de la poudre de soie.

Absorbe l’humidité : Les acides aminés et les interstices de la fibre de soie absorbent la transpiration et en laissent échapper une quantité importante, ce qui vous maintient au frais et au sec en saison chaude.

Résiste à la chaleur : La soie est difficilement inflammable et, si toutefois elle prend feu, elle ne dégage aucun gaz toxique.

Protectrice : La soie absorbe les rayons ultra-violets ; elle protège donc la peau.

Antistatique : Étant donné que la soie contient des ions positifs et des ions négatifs et qu’elle absorbe l’humidité, elle ne génère pas facilement d’électricité statique, contrairement à d’autres tissus.

SOURCE

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Pendant deux bons mois, j’ai dormi sans arrêt avec cette taie, passant d’années de coton à la douceur de la soie.

La première nuit a été… surprenante. Je ne vous mentirai pas en disant qu’il s’agit d’une matière à laquelle on s’adapte plus qu’on ne l’adopte illico. Question d’habitude, j’ai eu des difficultés à COMPRENDRE l’adhérence avec ma peau, pourquoi je ne m’enfonçais pas dedans comme dans de la mousse mais surfais en surface.

Ce sentiment étrange laisse place, au fil des nuits, à un petit moment bonheur.

 

D’abord, on ne sue plus trop, ou du moins, on ne se réveille pas parce qu’on a le cou humide de transpiration.

Ne me regarde pas de travers, ça arrive à n’importe qui, même hors maladie; depuis que je suis petite, j’ai des périodes de festival geyzerien du pore, sans explication aucune. Je pense sincèrement que j’avais juste trop chaud pendant la nuit et que le simple changement de taie a réglé une partie du problème.
Ensuite, je dois dire que l’effet sur les cheveux est indéniable : si vous avez des boucles ou des ondulations, vous le verrez directement puisqu’on perd moins en définition sur ce genre de textile. La perruque n’est pas emmêlée comme une scoubidou ivre le matin, et je ne connais plus l’effet mousseux (bombe hiroshima à la racine qui ne soulève qu’une partie de la touffe, dans le genre « coucou je viens de me lever »).
Il paraît que sur les cheveux fins qui souffrent d’électricité statique, c’est tout aussi bénéfique 😉

 

Et le meilleur du meilleur OF DA MEILLEUR DE MEILLEUR DE SUPER PONEY PWALU – je n’ai plus de tranchées qui se dessinent au réveil.

Nada. Que dalle à cheval.

Ca a l’air de rien, une petite révolution pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup (t’as la chanson en tête, tu me hais, ça y est ? – CHANTE – il jouait du bougnou debout, et pour moi ça veut dire cougnou..). Je n’ai que 28 ans, mais bon dieu de bonsoir, la poisse du lundi matin quand tu dois te maquiller et que t’as un alphabet morse tatoué sur la face à faire disparaître en 10 minutes chrono.

Sous peine qu’on te gratifie d’un « t’as eu une panne d’oreiller, goumiche ? ».

Michel ne pourra plus se gratter le bout du nombril en te disant que la carte routière de France a atterri sur ton visage en pleine nuit, non non. La taie en soie, de ce point de vue là, c’est une révolution cosmétique.

Le teint est lisse, l’épiderme n’est plus froissé, on a la bouille plus reposée et fraîche, et rebondie aussi (si ton coussin ne boit plus tes crèmes, faut bien que ta peau s’y colle). Un vrai miracle, te dis-je.

 

Je sais que le point « et alors, acnéiquement parlant, c’est le panard ou l’enclume ? » va revenir dans les commentaires, je préfère prendre de l’avance :

  • je n’ai pas eu de crise de kystes ou quoi que ce soit depuis que je l’utilise, je ne sais pas si c’est une coïncidence, mais c’est clairement un mieux qui mérite d’être signalé
  • les rougeurs sur les joues sont bien moins fortes au réveil
  • mon minois se déshydrate peu, ou en tout cas, il a l’air de bien plus profiter de son cocktail de nuit
  • il brille moins (forcément, s’il est mieux hydraté…gné gné gné)

Le seul point « négatif » à signaler, c’est l’entretien. Je la mets à tremper dans l’évier avec un peu de savon de marseille, puis rinçage et quelques gouttes de vinaigre blanc (comme préconisé par la marque), et jusqu’à présent, ça se passe bien. Mais le wash wash a mano ne m’excite pas des masses.

Je pourrais la mettre en machine à 30°c en programme délicat, mais cette température n’existe pas sur le modèle que j’ai dans ma buanderie. Je suis vernie.

Je signale au passage qu’avec une taie en soie, on a moins de risque d’allergie (c’est même plutôt conseillé si on veut éviter les ennuis liés aux acariens). Sachant que je suis vite incommodée par la poussière, c’est toujours bon à prendre.

 

Je pense que cette taie est une de mes meilleures découvertes de cette année, je ne ressemble plus à du papier crépon au saut du lit et ce, pour la modique somme de 26,50 euros.

Certes, il s’agit d’un budget dodo, tout le monde ne peut pas investir une somme pareille dans un carré de soie (y a des tutos sur le net pour la fabriquer soi-même), mais quand on sait que le sommeil est d’or et la base d’une couenne en pleine forme, ça vaut son prix.

Après c’est sûr que si on commence à vouloir toute la panoplie pour sa couchette, on atteint le plafond financier et s’offre les yeux effarés du banquier. Personnellement, ça ne me choque pas de n’en avoir qu’un seul exemplaire, je n’ai pas l’hystérie maniaque d’une Bree Van De Kamp qui coule dans mes veines.

Je suis juste une cool à l’aise à la mine non fripée qui dort sur de la soie de mûrier.

 

Des bisous les Caribous !
Offerte par Peaux d’anges, 26,50 euros la taie

Caribouland
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1 septembre 2015

Le concours de la rentrée, un diffuseur alpha à gagner ! – TERMINE

diffuseur alpha

Oui oui, un concours. Et un chouette en plus.

Disons que je prends les devants, j’ai envie de vous éviter la déprime saisonnière, la langue qui pendouille, les yeux de cocker parce que le soleil sera déjà plus rare demain et que la synthèse de vitamine D est à la traîne.

Tu te dis « il faut que je me booste », tu t’endors en te répétant la même chose. Mais la base du bien-être c’est la zen-attitude avant même de se surdoser avec des vitamines (soigner le mal à la source, qu’ils disent).

Je vous avais parlé de mon nouveau doudou d’aromathérapie par ici, et Sebio a très gentiment proposé qu’on bidouille un concours pour faire gagner un diffuseur Alpha rouge de Pranarôm, avec une huile essentielle de bergamotier en prime, à l’un de mes Caribous des bois.

Pour participer, il suffit de remplir ce fabuleux formulaire, tout est expliqué dessus – AUCUNE réponse en commentaire de cet article ne sera validée.

Vous ne devez absolument pas me suivre sur mes réseaux, cela ne changera rien au moment du tirage (et puis c’est plus barbant qu’autre chose)(mais si tu as envie, TU PEUX évidemment, via l’instagram, le twitter ou le facebook du bloug)

Et vous avez une semaine pour tenter votre chance !

Des bisous les Caribous ! 
Gain offert par Sebio

 

LA GAGNANTE DU CONCOURS est DE NORMAN NATHALIE !!!! BRAVO !

Merci à tous pour vos mots d’amour… et pour la réponse à la question : le choix multiple était juste là pour la rigolade, un seul caribou dans ma troupe et c’est déjà la marrade. LOVE LOVE LOVE et pas de regrets pour les perdants, on continue l’aventure bloguesque comme avant !

Caribouland
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