4 mai 2015

Ce qu’on met comme espoir dans un produit de soin

marylin

C’est fou ce que les gens choisissent leurs produits selon ce qui est mis sur l’étiquette.

La catégorisation des cosmétiques est une petite mort de salle de bain, chaque pot déplacé dans les rayons, reposé aussi sec parce qu’en fait « il convient à une peau sèche et la mienne est normale ».

Et si c’était l’hiver ? BAH tu pourrais sûrement l’utiliser.

 

Comme ces crèmes contre l’acné qui ne contiennent en fait que des agents resurfaçants/stimulant la bonne forme des cellules (des acides de fruits, des brightening oils – huiles essentielles éclat, des BHA, du rétinol) qui ont POURTANT le fabuleux pouvoir d’un soin anti-âge – celui-ci n’ayant souvent pas assez d’actifs que pour freiner tes ridules en temps et en heure, sorry.

 

Je trouve qu’au-delà de l’importance de lire ce qu’il y a sur les étiquettes, il y a aussi l’urgence de pouvoir les comprendre. Pour, NON SEULEMENT, pouvoir se foutre des tranchées que les marques créent entre leurs soins, mais aussi pour élargir son horizon, se rendre compte que la moisson est bien plus heureuse quand on laboure plus profond, plus large et plus loin.

Ca s’appelle la curiosité cosmétique, et j’en fais tout un foin.

Rien qu’en se baladant en parfumerie on peut observer nombre de femmes repartir avec un pot qui ne répond pas à leurs attentes, juste parce que la personne en face n’était pas assez qualifiée/ ou trop attachée à sa prime de vente pour laisser passer un potentiel acheteur – naïf le consommateur.

Je connais, je passe encore par-là.

 

Par moments s’insinue l’impression de trainer dans un espace virtuel où la masse gobe des mouches sans savoir ce qu’elle va endurer. Un gargouillis, vomir, une chatouille dans l’estomac ?

Je préfèrerais que tout le monde soit dans une démarche constructive, se débatte, dise « rah que non je ne suis pas un client miroir, j’ai vraiment fait MON CHOIX », définisse son action comme une revendication nette, celle d’être un consommateur aguerri.

Je préfèrerais que tout le monde soit à la pointe des nouvelles technologies vendues sur les étalages, mais quid de la beauté du geste, de prendre un flacon, sentir le parfum d’une émulsion, l’étaler, et repartir avec sans se poser de questions utiles ?

 

Peu de gens décryptent, vont emmerder les vendeuses en leur soutirant des informations sur la composition quand elle n’est pas disponible sur un stand (on est pas tous surconnectés comme moi, s’entend) – je le fais parfois, c’est sadique, juste pour voir leur tête déconfite quand je n’obtiens pas ce que je veux et me transforme en Hulkette de la cosméto-pouet.

Je m’y oblige parce qu’acheter du skincare ou du maquillage c’est investir dans son image.

 

C’est comme ça que je m’observe : j’investis dans de l’eau, de la glycérine, et d’autres ingrédients. Je mise sur une texture, une couleur, un plaisir d’utilisation en sortant mon porte-feuille. Je pose mes billets sur un comptoir et repars avec mon du.

Quand je rentre chez moi, j’espère être contente, je me DOIS d’être convaincue – genre t’as vu le prix du bidule, faut que ça m’émerveille.

N’importe quelle cliente devrait obtenir le résultat affiché en gros sur les packagings. De l’hydratation quand c’est hydratant, du traitement quand c’est anti-taches, etc.

Rien que dans le domaine des soins spécifiques (entendre TRAITANTS), les marques s’emmêlent les spatules, et pour un habitant lambda, les formules riment avec grand merdier incompréhensible, d’où grandit la réflexion « mais vu que la madame de la pub elle avait l’air d’avoir un orgasme en se palpant la couenne, je veux la même drogue qu’elle ». Bah oui, pourquoi chercher plus loin.

 

Avant j’étais vraiment une nunuche de première ordre en cosmétique, qui ne se distinguait pas des autres, poussée par la masse – sans que cela soit une tare, sans le déclic, tu n’as pas le réflexe d’aller te planter sur une colline pour voir un bout d’horizon.

Y a comme ça plein de petits monts virtuels, avec des humains qui grimpent, puis se rejoignent sur l’une ou l’autre butte pour échanger.

« Ah toi t’as testé ça ? T’as aimé ? Pourquoi pas ? ».

Plein de grappes qui s’associent, se consultent, se font une opinion, et un jour j’y ai goûté.

 

Ca a le craquant du paradis, de la revanche du petit citoyen, de celui qui gagne en mordant le pain hors des pointillés. J’ai vraiment essayé d’être dans un courant un peu mainstream, parce que je reste quelqu’un doué d’empathie dans certains domaines (comme les malheurs épidermiques, va savoir, tes problèmes de peau m’intéressent), mais j’ai toujours pris la tangente.

La beauté brille dans mes yeux quand elle parle de technique, de volupté, de la noisette d’hydratant qui anéantit une journée exécrable.

 

Y a celles qui aiment la beauté quand elle est succincte, je l’aime aussi sans équivoque, la tache rose sur le fond noir, contraste des genres, mais je veux voir le point. Celui d’entrée et de sortie, l’envie mordante, la trajectoire, du tir à la cible.

Regarde, j’ai voulu viser ton coeur.

 

Je suis forcément moins concernée par le maquillage, parce que j’ai toujours soutenu qu’une base est plus importante que ce qui la couvre. MAIS, le réflexe commercial est le même dans les deux domaines : vous avez une peau qui paraît huileuse madame, tiens des produits anti-acné et puis une poudre matifiante, et le fond de teint qui bouche les pores, et hopla.

Et la cliente n’a pas de pelle.

Ne veux pas de pelle pour creuser, n’a pas le temps de relier deux tranchées, d’abattre les cloisons.

Qui le ferait pour elles quand même les marques sont dans une cohésion telle qu’elles imposent un schéma d’hydratation selon les âges – les performances (hydra-sport, faypaytay) – et rarement selon les besoins ?

 

Quoique cela change lentement, j’ai un gros a priori sur cette pression, qui coule aussi sur les blogs comme une cascade malsaine.

J’ai un putain de kayak, je rame à contre-courant comme une folle.

Même quand je fais de mon mieux pour convaincre quelqu’un qu’un soin va changer sa vie épidermique, je sais que de l’autre côté de la rive se trouve une personne qui a besoin de construire sa propre opinion, que je reste une personne qui ne fait pas partie du jeu d’autrui, et que mon avis compte autant qu’une brise de vent dans la perruque, ça passe par une oreille et souvent ressort par l’autre.

 

Dans ma vie de tous les jours, je mets un point d’honneur à démonter les murs de briques que les marques ont créé, les gens ont autant d’opinion sur le monde de la beauté que sur celui de la cuisine ou du bon vin, y a que l’empirisme du palais qui donne les saveurs d’un grand cru.

Et on a pas tous le même fond de bouche.

Mais accordez-vous ce plaisir d’être le roi des rayons, de donner du sens à votre parcours de shopping, quitte à préparer une liste précise avant de sortir de chez vous.

Si tu veux du pain multi-céréales, pourquoi t’es rentrée chez toi avec une baguette à mie blanche ?

 

Alors bien sûr, il reste des erreurs de calibrage, parce qu’on a mal lu l’INCI, ou qu’on pense qu’un seul ingrédient va nous porter préjudice (honnêtement, JE L’AI DEJA DIT, toute une formulation ne se réduit pas à un seul composant), qu’on subit la pression des journalistes beauté qui ne « jurent que par ce nouveau bijou de la cosméto qui va te transformer en Katy Perry right away ».

Le fond de bouche, mesdames, on est toutes différentes.

 

Il y a des mamans à la  peau mature qui arrêtent de prendre soin d’elles parce qu’elles ont mal vécu une séance makeup dans une grande enseigne, des jeunes filles qui suivent à la lettre le canvas anti-boutons « parce que la marque elle a dit que ». Même à l’école, tu dépassais dans la marge quand tu n’avais pas assez de place pour penser, pourquoi aujourd’hui, devrais-tu remettre tes fondamentaux entre les mains de gens plus qualifiés qui sont souvent juste là pour gagner en popularité ?

Loin de moi l’idée de dire que tout est à jeter, qu’il faut se borner à ne croire qu’en soi quand on fait un achat cosmétique.

Juste qu’un peu de self-esteem n’a jamais causé aucun mal, y a des avantages à s’imposer.

 

Tout ce fatras de mots pour dire qu’il ne faut pas perdre de vue que d’entrer dans une surface de bien-être, aux flacons dorés et substances merveilleuses ne vous contraint pas à l’achat immédiat. Que vous avez LE TEMPS de chercher ce dont vous avez besoin, et qu’une marque ne vaut jamais vraiment mieux qu’une autre, tous niveaux cosméto confondus.

Le vrai secret c’est de savoir quel ingrédient est le plus à même de vous combler, puis de voir quelle crème en contient.

Trouver le bon chemin.

Parce que c’est fou ce qu’on met comme espoir dans un produit de soin.

Caribouland
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25 réponses à “Ce qu’on met comme espoir dans un produit de soin

  1. Julia

    Rah lalalala… Franchement, qu’est-ce que j’aimerais décrypter les étiquettes comme toi, et savoir les comprendre. Malheureusement je ne m’y suis jamais trop attardée, car je varie très peu mes produits et quand j’en achète un, je prends le temps de voir l’effet sur le long terme que ca m’apporte. Si y’a un petit plus, je garde, si je trouve mieux, je jarte. Ayant une peau assez réactive, mixte mais qui sèche très vite et fait des rougeurs et un teint brouillé si j’ai pas assez dormi, si j’ai pas assez hydraté, si j’ai mis un produit rempli de crasses, voilà…

    Je dirais que les produits que j’ai en ce moment se limitent à ça:
    – Ultrasimple (grâce à toi ça, honnêtement les rougeurs après le démaquillage ont foutu le camp)
    – Eau thermale Avène
    – Crème hydratante Tolériane de LRP
    – Une fois par semaine le masque « Balançoire » de Lush
    – L’huile détox de nuit au polyphénol de Caudalie

    Autant te dire que là j’ai simplifié ma routine à fond, parce que je n’ai pas réellement de boutons, sauf en période rouge ou y’en a un ou deux mini qui se pointent vite fait. J’essaye surtout de simplifier le truc à fond et d’hydrater un maximum. C’est un bon début, après tout ce que j’ai déjà testé, et maintenant que ma peau s’en sors assez bien (c’est-à-dire avec moins de rougeurs, plus douce, plus hydratée), je pense viser plus haut pour parfaire le truc. Parce que j’ai quand même souvent le teint brouillé, la peau fine, et j’aimerais maintenant la rendre parfaite. Mais comment savoir vers quoi se tourner d’abord? Je pense déjà rajouter un tonique et un sérum, parce que d’après ce que j’ai lu par-ci par-là, si on les choisit bien ils ont une action spécifique qui peut faire du bien. (Ben oui, j’ai 25 ans, il est temps de passer aux choses sérieuses là). J’ai arrêté le savon d’Alep qui, bien qu’il ait un meilleur effet à lui tout seul que ma mousse nettoyante Le petit olivier + tosowoong, il ne m’a pas satisfait sur le long terme. Ou peut-être était-ce l’eau miscellaire de LRP que j’utilisait juste avant qui était trop agressive? Bref, j’ai jarté le duo pour l’Ultrasimple.

    Enfin voilà, saurais-tu me dire vers quoi je pourrais me tourner et pour l’un et pour l’autre? (Tonique et sérum?)
    Je sais bien que tu écris tes articles en fonction de ta peau, mais de ce que j’ai testé avec ce que tu as parlé sur ton blog, ce fût toujours plus positif. donc vers quoi te dirigerais-tu en premier lieu pour avoir le teint moins brouillé? (Question à 1000, je sais…)

    Roh lala, des fois je me dis que ce serait sympa de faire un meeting pour te rencontrer, tout serait plus simple avec une copine Mona pour donner des conseils!
    Des bisous!

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    1. Mona Auteur

      Coucou, je t’aurais d’office proposé de prendre le chemin des peelings, même légers, mais on va arriver aux beaux jours et ce ne serait pas une bonne idée (surtout si tu n’as pas le réflexe crème solaire facile). Si tu aimes caudalie, j’avais adoré leur sérum C15 de la même gamme que ton huile détox, une vraie merveille pour hydrater.

      En tonique, tu peux tout simplement te diriger vers un hydrolat qui favorise le bon teint et respecte ta peau sensible, donc de rose, fleur d’oranger, bleuet, ça me semble déjà bien pour commencer 🙂 Mais n’introduis pas tout d’un coup, on y va petit à petit !

      Tu peux toujours faire un masque au miel de temps en temps, mais mon go-to masque quand j’avais des problèmes récurrents de teint brouillé c’était le rhassoul. Tu peux mélanger avec du lait plutôt qu’avec de l’eau, et surtout veiller à ce que la pose ne soit pas trop longue (vu ta peau sensible), 5minutes max je dirais, et surtout QUE LE MASQUE RESTE HUMIDE, sinon tu vas te retrouver avec des problèmes. Donc arme-toi d’un spray, et hop hop hop.

      En espérant que ça t’aide 🙂

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  2. Les Petits Bavardages de Magalie

    C’est aussi pour ça que j’aime beaucoup acheter sur internet : pas de pression, pas de stress, le temps de choisir sans qu’on ne m’impose rien et surtout de décortiquer la composition du produit.
    En même temps, si un jour ça devait m’arriver d’aller en boutique et qu’on essaie de me caser un produit miracle pour le visage, il sera très facile pour moi de répondre qu’avec ma peau intolérante et allergique qui ne supporte rien, je peux passer mon chemin …
    Quant au reste des produits, j’ai eu une sacrée prise de conscience qui me poussera, une fois mon stock terminé, à me diriger vers des choses bien plus clean. Que j’achèterai certainement sur le net, tranquillement 😀

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    1. Mona Auteur

      J’ai la barrière de la carte bancaire, je sais pas tout acheter sur le net, mais sûr que si je pouvais, je ferais comme toi 😀

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  3. Milla

    Omagade, toi et moi on est sur la même longueur d’ondes, ma petite (dit la fille qui mesure 1m55)…
    Je mets plus de temps à me décider à acheter un produit de beauté en décryptant, comparant, trifouillant… qu’un achat immobilier, c’est dire… Et ça me fait tellement rire (jaune, j’entends) les vendeuses en parfumerie/para et j’en passe, qui n’y connaissent pas une cacahuète…

    PS : Mona m’a tuer avec ça : « mais vu que la madame de la pub elle avait l’air d’avoir un orgasme en se palpant la couenne, je veux la même drogue qu’elle » je ne vais pas m’en remettre. Et je suis en extase devant ta plume, je suis fan de ta manière d’écrire 🙂

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    1. Mona Auteur

      (je mesure que 8 cm en plus, ça fait pas une latte entière, je suis aussi petiote :p)
      Merci pour ton commentaire ma joulie Milla 🙂

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  4. Marie

    J’aime beaucoup ton article, ton style d’écriture est très sympa ^^
    C’est toujours énervant de ne pas savoir exactement les bénéfices de chaque produit vu que chaque marque y va de sa composition personnelle. Et les vendeuses perso je les évite en général car je ne sais jamais si elles veulent me vendre le produit parce qu’il est bien pour moi ou parce qu’elle a X boites à écouler avant la fin de la semaine…
    Bref pas simple tout ça mais on s’en sort quand même 🙂

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    1. Mona Auteur

      Merci Marie 🙂
      Après il y a des vendeuses qui veulent vraiment bien faire, et celles-là faut les chouchouter !

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  5. Ma fine bouche

    Comme j’aime ta façon de penser. Il parfois difficile de convaincre les gens que j’ai une « jolie » peau (dixit mes amies, pas forcément moi) parce que je lui donne des produits qui lui conviennent, je bois beaucoup, dors et mange correctement. Effectivement, nous ne sommes pas tous égaux, mais je persiste à croire comme toi que tous les produits ne conviennent pas à tout le monde. Bien souvent le marketing a beaucoup plus d’impact que les paroles bienveillantes de quelqu’un de l’entourage. J’aime beaucoup ton style et ton enthousiasme. Hâte d’avoir le temps de traverser ton blog en long en large et en travers.

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    1. Mona Auteur

      Traverse le blog seulement, je te prépare un smoothie orange sanguine-fraise-rhubarbe pour la détente. 😀

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  6. Galathée

    Très bien écrit, comme toujours, et extrêmement intéressant.
    Qu’est-ce que ça peut m’agacer quand j’entends les conseils de vendeurs (en para ou autre) répondre à côté à mes questions, et m’envoyer du rêve sans chercher à connaître mes besoins ou analyser un minimum ma peau. Maintenant je ne demande plus rien, ça va plus vite, et j’épluche les quelques blogs dans lesquels j’ai confiance (dont le tien ^^). J’essaie de comprendre les compositions des produits mais franchement je rame encore ! Mais bon c’est quand beaucoup mieux qu’il y a 10 ans 😉

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    1. Mona Auteur

      Merci Galathée 🙂
      C’est vraiment pas facile de comprendre les compos, mais même en étant simplement sur internet, il y a des outils comme l’observatoire des cosmétiques ou Cosdna qui peuvent t’aider, en simplement rentrant la liste des ingrédients, tu as déjà une meilleure vue sur ce que tu consommes.

      Après, certains résultats doivent être interprétés, mais c’est pas mal quand on pagaie à contre-courant.

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  7. Amalia_Okia

    Coucou,
    J’ai rarement l’occasion de lire un article aussi réfléchi, qui a du sens et sert VRAIMENT à quelque chose. C’était comme une conversation avec toi, pour tout te dire, alors un grand MERCI ! 🙂 Mention spéciale pour le « mordre le pain hors des pointillés » c’était l’un de mes sourires de la journée.
    Poutou Caribou !

    Amalia_Okia
    http://conseil-dabeille.blogspot.fr/

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  8. Ehtiras

    que c’est beau, ça me donne envie de révolutionner le monde !
    je me rappelle de la seule et unique fois où j’ai demandé un conseil à une vendeuse , elle m’a sorti un truc tellement aberrant j’étais sur les fesses. C’est à ce moment là que je me suis dit que j’allais bien bosser les nomenclatures INCI, on n’est jamais mieux servis que par soi-même!

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    1. Mona Auteur

      Tu viens casser des flacons avec moi ?
      C’est con, parce que j’ai l’impression que certaines vendeuses sont surtout pas BIEN FORMEES, et passent pour des ignares juste parce qu’elles sont potiches sans savoir de quoi elles parlent. Dommage.

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  9. pixelles

    Wow !
    Je viens de découvrir ton blog et wow ! Tu veux être ma copine?
    Bon, je ne viens pas de le découvrir à l’instant, je l’ai découvert il y a quelques jours, le temps de lire 150 pages (il m’en reste une vingtaine !) et vraiment, super ! Bravo, Merci !

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    1. Mona Auteur

      Mais c’est pas vrai, FAUT PAS TOUT LIRE D’UN COUP, tu vas avoir le tournis, petit chat !
      De rien, merci à toi pour l’enthousiasme surtout, it made my day 🙂

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  10. Léo

    Moi je ne vais jamais voir les vendeuses, il n’y en a pas UNE qui a su me conseiller (on en parle, de celles qui te disent que tu as la l’eau grasse, alors que tu viens de passer du -20 de dehors, au +30 de leur magasin surbondé ? NON MADAME, ça c’est pas du gras, c’est de la sueur, parce qu’il fait chaud !). J’épluches les blog et les listes INCI, et en général ça me convient très bien.
    Petit déception récemment, les AHA : j’utilisais les cotons imbibés de first aid beauty pour commencer en douceur les lotions exfoliantes, et combinées au masque peeling de madara, je pense que le combo m’a trop affiné la peau ; je commençais à devenir rouge tomate après trop de pshiiit d’eau de rose. J’ai d’abord cru à une allergie, puis j’ai compris que ma peau réagissait à l’effet vasodilatateur de la rose… J’ai arrêté le masque (dernière utilisation, j’ai fini rouge tomate, et ça grattait à mort). J’attends un peu avant de reprendre les cotons imbibés un jour sur deux, mais je pense que je vais limiter les AHA aux masques et chercher d’autres ingrédients pour l’éclat ^^. Je lorgne sur le sérum à la vitamine C de caudalie, ou le nouveau de chez de novo…

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    1. Mona Auteur

      Le problème, c’est qu’elles sont difficiles à éviter parfois 😀 (haha, j’ai eu la même pour « rah madame, z’avez la peau bien grasse » en plein hiver à cause des variations de climatisation – elle aurait pu recevoir un coup de boule).

      Alors, tu tolérais déjà l’eau de rose avant ou pas ? Je sais que sur certaines peaux, ça ne passe pas, mais je n’ai pas encore trouvé la vraie raison :
      – le côté vasodilatateur n’est pas toujours mis en évidence, parce que sur des peaux couperosées elle fait aussi des merveilles
      – voir si le conservateur n’est pas le problème

      L’acide lactique du peeling madara est surtout hydratant, la molécule est trop grosse que pour t’affiner la peau en si peu de temps. C’est l’acide glycolique qui a cet effet-là rapidement. Donc à voir, bon courage pour retrouver le chemin de la peau non-rouge 😀

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      1. Léo

        Aha, oui, un coup de boule !

        Je supportais très bien la rose avant le peeling madara, et depuis que je l’ai arrêté tout est rentré dans l’ordre. J’avais pensé au conservateur (avant je prenais la sanaflore et là j’avais changé pour du florame), et ça m’a fait jeter la bouteille. Sauf que j’ai racheté l’eau de rose bio de monoprix qui contient les mêmes conservateurs, et là aucune réaction ! C’est peut-être une histoire de dosage, mais j’avais fait une recherche et les conservateurs florame étaient considérés comme non allergisants.

        Et l’acide glycolique, je l’avais bien supporté dans le masque ren… Je vais peut-être tenter de repasser aux gommages classiques à grain, pour voir. Ou alors tenter le peeling de joveda, il a l’air top aussi…

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