17 février 2016

Le dissolvant miraculeux par Bourjois

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Weird things happen.

Je ne porte pas toujours du vernis à ongles, j’ai des phases où je me peinturlure les boudins sans limite aucune en lançant des « oh tiens si je dessinais une étoile avec un cure-dent pour dissimuler la bulle sur mon pouce »- j’ai DE CES problèmes.

A force de patience, la langue coincée entre les dents, j’obtiens l’illustration d’un mini-Shrek qui se tape une cuite carabinée sur le bord de mes griffes.

Nice.

Parfois (souvent), je reste avec mes mains au naturel, parce que je ressens cette flemme internationale de retirer toute ma popote tous les trois jours, d’où la décrépitude ongulaire qui dure parfois une bonne semaine, le temps que je réalise que j’ai adopté le look de gothique à la ramasse sans l’avoir vu venir.

 

Toujours est-il qu’au niveau logistique je suis limitée pour ce genre d’activité.

Je ne me démaquille le visage qu’aux cotons réutilisables, je n’ai donc plus de jetables chez moi. J’ai vite pigé que ces bidules ne pouvaient décemment pas servir à retirer du polish, sinon tu penses bien que j’allais devoir dévaliser le rayon des Vanish Oxi-Action chaque trois pluies juste pour reblanchir la matière.

J’avais un os dans le bouillon, un problème cotonneux.

Je suis donc allée errer comme un joyeux kangourou dans les allées du supermarché. 

 

Je suis une fille simple face à un choix sans limite, quand je vois du rose je ne réponds plus de moi-même. D’où le pourquoi j’ai pris le dissolvant miraculeux de Bourjois sous mon aile.

Entendons-nous bien, de mon point de vue de nailista (noobie et complètement incompétente durant la pose), ce genre de produit brille sur l’étagère comme un graal qui attend patiemment son heure de gloire et que ça s’écaille sévère au bout des phalanges pour que je le dégaine.

 

J’ai retiré le capuchon, mis deux secondes à comprendre que – non, définitivement NON – le flacon ne devait pas se tenir penché. Sinon ça coule – first impression bonjour.

On le laisse à la verticale sur une table et on met, un à un, ses doigts dedans.

Puis on les ressort tout cleans en un instant. Qu’ils disent.

 

En réalité, ça se passe comme une séance porno où chaque boudin se balade dans un milieu moite et huileux en faisant des mouvements de va et vient trop suggestifs. Quand on vous dit que les cosmétiques parlent aux plus simples instincts des femmes, j’ai le sentiment qu’on est dans le vif du sujet, un doigt dans le trou en attendant qu’un miracle se passe.

Sur le site, il y a un astérisque qui pose question :

« Pourquoi Miraculeux ? Parce qu’il suffit désormais de plonger les ongles dans la mousse… Plus besoin de coton, après 1 seconde*, vous les sortez démaquillés ! » et renvoie à un fier « testé scientifiquement sur 30 personnes ». Ca sent l’orgasme collectif.

 

Très honnêtement, même quand la mousse était bien imbibée et prête pour son premier usage, j’ai quand même du explorer la zone un moment pour débarrasser mes zongles de la moindre trace de vernis. Et je ne parle pas de mes tentatives ratées de sapin de Nowel avec masse de paillettes pour coller à la saison.

Juste d’un bête nail polish avec un bien con top coat.

Je dois être mal foutue, avoir la kératine boudeuse, parce que je n’ai jamais pu déclarer « ayéééé je suis toute nettoyée des boudins » en moins de vingt secondes, sur moi ça fonctionne mais ça ne me fait pas gagner énormément de temps comparé à l’old fashion way.

 

Un bidule efficace, je l’admets, et sûrement un peu moins discutable au niveau déchets. Juste un chouilla mensonger parce qu’on a l’impression de chercher le point G dans un pot de dissolvant pendant plus de 30 secondes.

Ils auraient du l’appeler « le dissolvant graveleux » ou « comment prendre son pied devant le film du dimanche ni vu ni connu ».

 

Y a peut-être que moi que ça perturbe.

 

Des bisous les Caribous !

Dissolvant miraculeux Bourjois, environ 8 euros

Caribouland
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19 réponses à “Le dissolvant miraculeux par Bourjois

  1. Wizzz

    « En réalité, ça se passe comme une séance porno où chaque boudin se balade dans un milieu moite et huileux en faisant des mouvements de va et vient trop suggestifs. Quand on vous dit que les cosmétiques parlent aux plus simples instincts des femmes, j’ai le sentiment qu’on est dans le vif du sujet, un doigt dans le trou en attendant qu’un miracle se passe. »

    Elue meilleure phrase de bloug de l’année selon moi même: 2016 il va y avoir du level pour mieux faire!

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    1. Mona Auteur

      je boude essence (parce que je suis fan de Catrice, et les stands sont toujours côte à côte). Mais si t’en dis tant de bien, je vais aller voir ça 😀

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  2. Fanny

    Personnellement je prends les sous marques qui sont tout aussi bien et moins chères mais Sephora en ont un spécial paillettes qui du coup doit être plus costaud au cas où tu souhaiterai tester 😀

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  3. Marie74

    Lire ton article en sirotant un verre de vin devant la cheminée, je kiffe.
    Moi j adhère à la bête ok je fais pas dans le pailletage à outrance donc ça fait le job, bon quand c est rouge fatal, faut y aller franco sinon le doigt flotte dans le rose de partout. Et j ai la bête pour les pieds oui madame, parce que dans l autre c est une véritable boucherie… Pour le chrono, je confirme on bat pas les records du 100m. Bisous des montagnes

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  4. Léo

    Moi j’avais testé celui de sephora, très efficace mais il desèchait un peu les ongles :/
    J’utilise aussi des cotons lavables mais j’ai toujours un pack de cotons jetables justement pour le vernis ^^. J’avais aussi vu un DIY où tu enfonçais deux éponges dans un mot et tu les imbibais de ton dissolvant, faudrait peut-être que je teste.

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  5. Isil Elwing

    Pour ma part je n’aime pas ce type d’accessoire, je trouve que le produit se « salit » vite, je me retrouve avec le bout des doigts rouge de mon dernier peinturlurage alors que je venais juste enlever mon vernis transparent. Donc je reste sur le combo disques de coton – flacon de dissolvant.
    Par ailleurs, j’ai eu une vision troublante de ton doigt dans le pot de dissolvant, avec flou artistique et musique sirupeuse / langoureuse. Je suis traumatisée 😀

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  6. The Helalogy Blog

    Je pense que ça marche si tu t’es appliquée une couche de vernis à la vas-vite parce que t’avais trop honte de la croûte qui te fait office d’ongles. Sinon, avec une manucure politiquement correcte de 4 couches de ci et de ça, ça ne marche pas. Moi j’ai gardé le dispositif ingénieux de ce dissolvant vide et je vais voir si ça ne marche pas en l’imbibant d’un dissolvant à moins de 10 balles

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  7. Otsu

    j’avoue avoir cet engin et l’utilise rarement tout simplement car je le trouve trop cher pour ce que c’est. Par contre j’en ai toujours un sous la main au cas ou j’ai flingué un de mes ongles pendant mon nail art, je trempe le doigt récalcitrant dans le bidule le ressort propre et recommence depuis le début sans flinguer les autres ongles 😉
    Même pour les paillettes je préfére faire les papillotes, je trouve ça plus efficace.

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    1. Mona Auteur

      toi au moins, t’as la patience des papillotes, moi ça me gave à l’avance. Dès que j’applique la couche de paillette, je me mords la lèvre pour signifier le remords qui m’envahit.
      Les brillants c’est beau mais c’est casse-pieds.

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  8. Lulu

    Génial, ton article. ça m’avait m’avait manqué! Puis ta description de nasillards avec étoile/Shrek, ça vaut de l’or.
    Moi, ces dissolvants m’avaient grave niqué les ongles. Genre ongles jaunis etc. Du coup, j’ai repris les cotons jetables, et je me limite autant que je le peux (maid bon, faut pas rêver, j’en mets quand même deux à trois fois par mois min.).
    Bisous !

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