Il paraît que la pluie rend les gens nerveux.
Mais comme tous les belges sont plus ou moins nés dans une flaque, le fait de voir tomber de l’eau du ciel les laisse imperturbable.
J’ai toujours connu ça, les gros nuages, c’est sûrement les premiers mots qu’on apprend à l’école, ceux qu’on ressortira toute sa vie à chaque fois qu’un gros cumulus fait des siennes.
Il pleut souvent en novembre mais mai, cette année, fait de la résistance.
Parfois, pour passer l’ennui, les gens se choisissent une saison en laquelle ils croient : il y a ceux qui ne jurent, comme moi, que par l’hiver, les guirlandes, la neige poisseuse qui commence à fondre, la buée qui se forme quand on parle trop près d’une fenêtre, les écharpes et les cadeaux rouges et verts.
Et puis ceux qui préfèrent l’été, le soleil, la plage, se rouler dans l’herbe chaude et vivre en short.
Les saisons intermédiaires ne font que peu envie même si elles participent au charme des celles que les gens préfèrent en général.
Il y a deux jours, il y a eu un orage qui a fait trembler les fenêtres sur Bruxelles, j’étais enfouie sous ma couette et je comptais les secondes qui séparaient les éclairs du tonnerre tout en étant prise par un semi-sommeil, en priant pour que je ne finisse pas carbonisée aux côtés de mon chihuahua.
Puis les heures suivantes ont laissé des traînées de brume dans le ciel, comme pour signifier que le mauvais temps n’était jamais loin, qu’il faudra toujours rester sur ses gardes tant que la Miss Météo n’avait pas trop l’air sûre d’elle en présentant son bulletin du soir.
Chez moi, la pluie amène le thé, le café, les livres à lire, les grosses chaussettes, le nez rouge, le petit rhume, la non-envie du chien d’aller se dégourdir dehors, un ralentissement du mode de vie, un hiver bis.
J’ai besoin de lumière pourtant, d’énergie, du coup je me colle au simulateur d’aube, je le regarde comme on lève la tête vers le soleil, en fermant peu à peu les yeux pour profiter de sa chaleur.
C’est vrai que j’aime l’hiver mais le printemps me manque.
Fort fort fort.
Caribouland
Ma saison préférée est le printemps. Et il me manque terriblement aussi 🙁
Ce que je préfère, dans les saisons, c’est l’alternance. Donc l’immobilsme actuelle me broute, quoi ^^
Je n’aime pas l’hiver, le froid, la pluie, tout ça, fin j’ai réussi à apprendre à l’apprécier mieux, à l’apprivoiser, mais là trop c’est trop! Je commence à désespérer, à trouver ridicule de me trouver un bikini et de m’acheter une crème solaire tellement j’oublie qu’on est bientôt en été! Heureusement je vais partir une semaine à Rhodes avec mon papa en juillet, ça me motive rien que de le savoir et me remonte le moral =D Mais c’est la première année ou je serai autant de temps en Belgique, ça me fait tout bizarre… Surtout s’il n’y aura pas d’été ici (ne soyons pas pessimiste)!
Ma peau et mes cheveux me font également des misères avec ce temps, eux non plus ne sont pas contents! Donc stp petit soleil, reviens-nous vite!
Je vais me recharger en soleil avec le monoi, j’attend que mon papa me le ramène de chez Sephora (yn)!
Idem pour l’orage de mercredi (ou jeudi ?), j’ai bien flippé aussi (tout en dormant à moitié…)
Voilà, tu as résumé exactement ce que je ressens ces derniers jours….
Aah le simulateur d’aube, un truc dont je me suis toujours demandé si c’était vraiment efficace… En ce moment Monsieur et moi avons le moral dans les chaussettes et sommes fatigués sans rien faire, peut-être est-ce du au temps, au soleil qui tarde à s’installer. T’en penses quoi du tiens ? Tu ressens un bienfait en hiver grâce à ça ?
Merci 🙂 Je vais lire ça ti suite.