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13 mai 2018

Ballot Flurin et son Gel Démaquillant

ABOUT 
@BALLOT-FLURIN GEL DEMAQUILLANT (HERE)

Je crois que je suis devenue une snob des démaquillants.

Dans le sens reine machin-machin qu’une simple tarte au sucre ne contente plus, la donzelle a besoin d’une couche de meringue à la framboise, des petits granulés multicolores par-dessus par milliers, et plus vite que ça.

En vrai, j’ai faim à l’heure où j’écris ces lignes, donc nooo comment.

 

J’ai une telle addiction au démaquillage que je possède une panoplie de soins pour m’aider à atteindre le nirvana de la peau clean qui crie « libérée, délivrée ! », j’ai même un gant qui démaquille juste à l’eau, je suis donc assez parée.

Pourtant j’ai un BESOIN réel de me démaquiller avec des textures différentes, de parfois choisir un lait, parfois une eau micellaire, souvent une huile (la DHC encore et toujours), je ne vois pas pourquoi le principe de garde-robe devrait se cantonner au placard.

On a le droit d’avoir le choix dans ses armoires et surtout de faire selon son humeur.

Quand je suis claquée, c’est la lotion au coton
Quand je veux BIEN décrasser, je dégaine le baume et le dézingue avec une petite muslin imbibée d’eau chaude
Quand je veux juste du confort et que je ne veux pas faire d’effort, la grassouillette qui devient lait

Et je ne me pose pas moult questions, ils attendent sagement dans ma salle de bains pour voir dans quel état j’aurai fini ma journée.

Et ces temps-ci, c’est la petite huilette qui gagne souvent le match.

 

Gel Démaquillant Ballot-Flurin

J’ai connu Ballot-Flurin via leur baume à lèvres sensass dégoté sur amazon, que j’ai pu utiliser pendant des mois jusqu’à le voir s’éclater sur le sol de la cuisine au boulot et le verre du pot brisé s’incruster dans la pâte. 

J’ai du tout jeter, impossible de prendre le risque de me tartiner les babines et de me couper par la même occasion. C’était un pur gâchis sans nom.

 

J’ai voulu tester ce gel parce qu’il était le trophée manquant sur mon étagère : oui j’ai du gras, oui j’ai du liquide, mais les matières gélifiées m’intriguent. Elles ont une texture un peu poisseuse, se rincent généralement bien, on aurait dit le parfait compromis.

Dedans il y a d’abord une communelle (en gros, un assemblage de plusieurs ingrédients qui viennent d’un même milieu, une synergie) composée d’eau + miel + cire d’abeille protectrice + de la propolis brute (réputée pour avoir une belle action anti-inflammatoire et réparatrice) + de la gelée royale (riche en vitamines et minéraux, elle va hydrater intensément) + du pollen (raffermit la peau et traite les peaux acnéiques). Puis encore du miel (nettoyant naturel 🙂 ), trois tensioactifs d’origine végétale, deux conservateurs et un régulateur de pH. 

Communelle d’Elixirs de la Ruche® (eau de source locale dynamisée, miel*, cire d’abeille ultrafine d’opercule*, propolis brute*, gelée royale fraîche*, pollen*),  Miel de l’Adour*,Lauryl glucoside, Cocamidopropyl betaine, Sodium lauroyl sarcosinate (tensioactifs doux d’origine végétale), Acide déhydroacétique, Alcool benzylique, Acide citrique.

Jusque-là ça va, sauf si rien que de lire la liste t’as donné une allergie saisonnière monstrueuse.

Il est peut-être inutile de le préciser mais si vous êtes de nature à être allergique aux produits de la ruche, n’utilisez pas ce produit, on est jamais trop prudent 😉

 

J’ai eu une période où j’ai pratiqué le nettoyage de minois au miel de manuka sans rien d’autre dans ma routine pendant une semaine entière. Les résultats étaient bons, j’avais une belle peau, un peu comme quand on ne l’emmerde pas avec le makeup et tout le tralala le dimanche, une bouffée d’air dans un pot doré.

J’avais vite abandonné le no care après le wash-wash, je suis une femme qui vit les choses à 100%, ma peau se prend du stress / des variations hormonales / des pleurs et des rires / du manque de sommeil / de la pollution. Je ne peux décemment pas vivre sans mes pots si je veux que mes petites bajoues ne volent pas au vent.

TOUT CA POUR DIRE que si j’avais vécu 7 jours juste avec ma petite touche d’honey pour me débarbouiller, ce gel démaquillant-ci devait passer comme crème.

 

Bah non.

La déception n’est pas dans le toucher, c’est même plutôt agréable et très mielleux sous les doigts, ça s’étale assez facilement, se masse gentiment, on rajoute un peu d’eau quand on en a marre et qu’on veut l’ôter.

  • c’est très pauvre en efficacité sur mes mirettes : et je ne porte que du mascara, je ne suis pas du genre à abuser
  • ils disent de s’en servir deux pompes : impossible, il en faut au moins 3 ou 4 pour être à l’aise
  • anti-dessèchement  : c’est mis en grand mais je suis plutôt d’avis de dire que ça gratte les mirettes et que ça tire quand c’est sec (et GRAND DIEU, je m’hydrate soir et matin à la truelle)
  • le pot est petit – vu ce que je dois m’en tartiner, le rapport qualité prix est un peu surfait

J’ai boutonné aussi, à chaque fois que je l’ai utilisé. Pas le petit bubon, mais le gros qui couine. Ce n’est pas la faute au produit en tant que tel et ça n’influe pas sur son efficacité (moyenne) mais ça vaut la peine d’être signalé.

Je mange du miel tous les jours, donc ça ne doit pas venir de là, les conservateurs je les tolères sans problème. Je vise plutôt le pollen ou la propolis, le premier me fait gonfler depuis 15 jours (y a pollen et pollen ceci étant dit, donc à voir d’où celui-ci vient), le deuxième je n’y ai jamais touché.

Dans le doute, j’éviterai ces deux composants à l’avenir pour me démaquiller, je veux pas finir bête de foire bubonesque.

 

Quoiqu’il en soit, si tu cherche un démaquillant doux, il y en a un que j’aimais bien chez Trevarno, que j’ai fini par regretter une fois la bouteille vide.

J’ai juste l’impression de toujours finir sur des résultats amers avec Ballot-Flurin, un peu comme deux amoureux qui ne cessent de se cogner en voulant s’embrasser.

Y a rien à en redire pourtant, mais on a beau essayer, quand ça matche pas, ça matche pas – autant tourner la page.

 

Des bisous les Caribous ! 
Offert par mademoiselle bio
@BALLOT-FLURIN GEL DEMAQUILLANT (HERE)

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15 octobre 2017

Isla Apothecary Immortelle Scar + Blemish Oil – La synergie cosmétique

J’ai rencontré une personne qui suit le blog depuis un petit moment et qui disait aimer le « côté bio » de la force qui régnait sur mes pages.

J’ai cette petite étiquette qui me colle au dard comme une pauvre gommette sur le bout du doigt, pourtant je n’ai jamais vraiment mis en avant mon côté nature, bobo, sans gaspi et nettoyeuse de carrelage au bicarbonate de soude.

J’aime juste savoir ce que je m’applique sur la bouille, et pour découvrir le fond des choses, BAH FAUT DECORTIQUER les compos, n’est-ce pas.

Et quand on passe par là, on observe deux catégories de gens : ceux qui regardent « ah tiens ça commence par AQUA donc c’est un bon produit » et ceux qui arrivent à prendre la mesure de la  big picture. De manière générale, les synergies de matières végétales sont souvent les plus beaux accords cosmétiques, d’où la nécessité de parfois ne pas s’arrêter sur un seul nom et baquer le reste, sous peine de passer à côté de belles surprises.

 

Une belle synergie

Quand on débute, on pense que tous les ingrédients sont des petits bonshommes qui toisent leurs camarades de compo du coin de l’oeil sans jamais se mélanger, qu’ils ont chacun un rôle mais que personne n’influe sur personne.

Grosse erreur, une synergie est une sorte de belle harmonie trouvée entre plusieurs ingrédients et qui peut potentiellement augmenter leur pouvoir (un peu comme la frange caramélisée de la gaufre de bruxelles, ça donne tout de suite une autre dimension à la dégustation), c’est une manière globale de penser un produit.

Je prends toujours l’exemple du silicone, parce que c’est le plus parlant, mais s’il est présent dans des produits ciblés « anti-acné », il permettra d’atténuer l’effet asséchant, et de ne pas se retrouver – trop vite- avec la couenne lézardée par la sécheresse – alors que tout seul, oui, il ne sert strictement à rien, pollue et est vendu plus cher que sa vraie valeur marchande au consommateur.  Donc essaie d’ouvrir les mirettes et ne t’arrête surtout pas à un élément qui te fait buguer, tu ne te rendras pas service ni à ta peau.

 

L’immortelle dans l’Isla blemish oil

En me baladant sur Love Lula, je vois passer un bête sérum à 5 ingrédients dans la fiole, de l’huile de tournesol (pour le toucher, la texture agréable), d’églantier (voir par-là ses supers effets), de l’huile essentielle d’immortelle ou Hélichryse italienne (la reine des bobos, décongestionnante et anti-inflammatoire), de romarin (tonique & purifiante) et de l’huile essentielle de zeste de citron (pour l’odeur et un chouilla éclaircir son petit épiderme).

Helianthus annuus (Sunflower) oil + Rosa canina (Rosehip) seed oil + Helichrysum italicum (Helichrysum) oil + Rosmarinus officinalis (Rosemary) leaf oil + Citrus limonium (Lemon) peel oil. Naturally occurring allergens in these essential oils: Citral, Geraniol, Limonene, Linalool.

 

L’huile essentielle d’immortelle est souvent passée sous mon radar parce que son prix crie l’endettement de mon portefeuille tout entier. Elle se vend parfois 30 euros la fiole de 3 à 5ml; me connaissant, c’est le type de flacon qui finit par me glisser des mains et se brise au ralenti sur le sol de ma salle de bain.
#teammaladroite

Et je préfère m’éviter ce genre de catastrophe de goumiche.

 

Avant de tester ce sérum pendant un certain moment, je me baladais avec une bouille post-opération plus que détestable, tu te demandes comment tout remettre à zéro sans agresser ni trop emmerder le terrain, honnêtement je ressemblais à une demoiselle d’Avignon de mon pote Picasso.

J’avais d’abord suivi un régime eau micellaire – rinçage à l’eau claire, suivi de ma petite crème Trevarno d’amour, parce que je n’avais plus vraiment de repères.

Mais j’ai commencé à y voir les limites quand la pustulette pré-automnale à débarqué avec ses guenilles.

Je me suis donc tartinée de l’Isla oil chaque soir, puis de temps en temps le matin histoire d’ajouter un petit glow avant d’appliquer le fond de teint.

 

J’ai remarqué le changement quand l’homme a constaté que ma peau allait beaucoup mieux après deux semaines. J’ai continué dans le doute, en me disant qu’on pouvait très bien mettre ça sur le compte du hasard, mais c’est allé en s’améliorant – les taches s’estompaient plus que bien, même les boutons étaient moins virulents.

A mon avis, le combo églantier et hélychrise est une petite tuerie en soi, je mettrais d’ailleurs carrément de côté l’huile de tournesol qui est plus une base neutre qu’autre chose, histoire d’amplifier les effets.

Parfois je boost même directement la pompe appliquée dans ma paume avec deux à trois gouttes de la rosehip oil de trilogy.

 

Il y a deux semaines, j’ai recommencé la loterie cosmétique, je n’avais plus vraiment de routine, le boulot a fini par avoir raison de mes petits moments doudoux, j’ai arrêté d’appliquer le sérum.

Et là ça n’a pas manqué, on est reparti pour la pustulette et les rougeurs.

 

Si tu veux te l’offrir ou à quelqu’un, sache que ce sérum est d’une belle qualité, mais qu’il doit être appliqué régulièrement sous peine de retomber dans l’ère blemishienne apocalyptique (avec son lot de cicatrices qui brillent comme un phare rouge en pleine nuit).

Bref, je suis sur une piste. Je pense investir dans l’HE d’immortelle.

Faudrait juste que je fasse plus confiance à mes mains et que rien ne glisse d’elles.

 

Des bisous les Caribous !
Isla Apothecary Immortelle Scar + Blemish Oil – environ 35 euros/30ml
Offert sur demande par Love Lula

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6 mai 2017

La peau qui repart de zéro

Ma peau a ses marronniers apparemment.

Chaque année c’est la même rengaine, je repasse en mode petite souris économe au printemps, pendant que mon minois bourgeonne pour bien me montrer qu’il en chie.
Et que la nouvelle saison ça ne lui inspire que boutonniauds – kystounays et pustules à tête pointue.

Fourte hein dis.

 

Je suis restée pendant plusieurs mois sur la case antibiotique et je vois qu’effectivement, pour ma part, le miracle a eu lieu avec la prise du cacheton, mais qu’en arrêtant, cendrillon a mué en laideron qui grogne râle et fait « gnagnagna » en pointant un doigt énervé vers ses boutons.

J’exagère, okaaaay, je suis juste revenue à un statu quo d’avant traitement, donc, en soi, j’ai plus perdu du temps – mon estomac – et un petit chouilla d’argent – qu’autre chose, mais au moins, je le clame, J’AI TENTE, MADAME !

 

Comment ça a été ?

J’ai donc pris du Tetralysal de janvier jusqu’à un bon fin mars sans vraiment espérer devenir une licorne au duvet lisse, je voulais juste la paix couennale.

 

Sur ces 3 gros mois :

  • mon bidou m’a clairement fait comprendre qu’il allait me mener la vie dure et que si j’avais envie de m’enfoncer un cachet dans le gosier, c’était mon problème, pas le sien – hello les nausées de compèt’, continues et indépendantes de ce que je pouvais manger (ou pas d’ailleurs)
  • du coup j’avais mal de tête – et je me plaignais sec comme une loque mal lavée
  • les intestins en ultra-vrac : sur un dessin, c’aurait mimé une boule de tricot très emmêlée. Sur les WC, c’était très compliqué.
  • la peau est super jolie, mais t’as vraiment pas envie de rire : faut savoir que, mon ventre et moi, c’est une relation psychologique de premier plan. S’il y a un chou dans la tarte aux fraises, la machine pète une durite et je suis de mauvaise humeur pendant toute ma phase d’éveil. Jusqu’au coucher. Hin hin.
  • Sur la fin, tu finis par « en oublier », par-ci par-là : parce que tu commences à avoir la nostalgie des bubons qui, soyons réalistes, me fichaient des douleurs infimes comparées aux crampes
  • les probiotiques que j’ai pris  n’ont pas vraiment aidé (je devais avoir les tuyaux complètement dégommés)

 

Le plan d’attaque a donc complètement changé depuis l’arrêt de ces dragées magiques.

J’accueille à nouveau une faune et une flore qui m’est totalement propre, ça s’envoie des jets de sébum et ça bouche des pores comme si aucun traitement n’était passé par là. REGARDE COMME JE SUIS HEUREUSE.

Paraît que ça doit parfois prendre deux ou trois essais pour tout éradiquer, mais je ne suis pas du tout d’avis de remonter dans le bateau. Et si je choisis les pustules plutôt que la peau lisse, c’est vraiment pour te montrer à quel point c’était une poisse d’avoir le bedon dans les chaussettes.

 

Savoir dire non

Je vais prendre le sujet dans son ensemble, donc en incluant n’importe quelle solution qu’un dermatologue vous aurait proposée pour en finir avec l’acné : si, à un moment où à un autre, après une bien longue période, vous voyez que les effets secondaires sont toujours aussi pénibles, que vous en venez à regretter l’ère des croûtes et des cicatrices, c’est qu’il faut peut-être un peu lever le pied.

Pourquoi pas peser les POUR et les CONTRE avec son propre ressenti, et arrêter si ça prend plus la tête que cela ne la rend belle.

Je ne dis pas de tout stopper et de ne plus rien tenter, je suis pas toubib. Juste qu’avec tous ces hommes en blouses blanches qui bidouillent des formules dans les labos, on n’a pas qu’une réponse A pour un cas particulier, donc pas de regrets si on laisse tomber un antibiotique qui nous rend la vie impossible, on pourra toujours en gober un autre plus doux ou plus belly-friendly.

Personnellement, j’étais arrivée à ma limite, j’en avais ras-la-patate-douce sur la fin de la deuxième boîte, au point où j’emmerdais l’homme en lui disant  hurlant que je refusais de me soumettre aux  deux dernières semaines de gélule. 

 

Tout remettre à zéro

Sachant que ce mois d’avril a été un mois de jachère pour mon corps comme mon compte en banque (j’ai eu mon permis, mais ça a son prix 😀 ) , j’ai très peu investi en soin dans ma salle de bain.

J’ai reçu une nouvelle eau micellaire de chez La Roche-Posay, qui tombait à pic parce que (celles qui me suivent depuis un moment le savent), à chaque fois que les bourgeons s’en donnent à coeur joie sur les arbres, moi je passe en mode diète dans ma routine avec une lotion démaquillante – un sproutch d’eau thermale – un sérum – une crème et basta.

Je crois aussi que ça a un peu à voir avec le changement de saison qui, par la porte ou par la fenêtre, va t’en faire voir de toutes les couleurs jusqu’en juin, du coup tu balises – on en parle de l’écharpe et la doudoune pour sortir le chien hier soir ?

 

DONC, cette eau micellaire Ultra, je la place au même niveau que ma Klorane à l’eau de bleuet niveau douceur, même si elle est bigrement plus efficace.

Je l’ai utilisée pendant deux bonnes semaines sans vraiment regarder la compo (je te dis, j’étais dans mon mois off, sans blog ni rien, j’avais perdu mes réflexes de chieuse).

Dedans, on a surtout de l’eau, deux PEG (tensioactifs), des émulsifiants, de la glycérine jetée plus loin et du parfum. Sans compter le BHT qui est un allergène reconnu.

water, peg-7 caprylic/capric glycerides, poloxamer 124, poloxamer 184, peg-6 caprylic/capric glycerides, glycerin, polysorbate 80, disodium EDTA, BHT, myrtrymonium bromide, parfum

 

Alors, je sais qu’on ne doit pas blâmer un clown pour son nez rouge, ça fait partie du packaging, mais JE TROUVE, maintenant que je connais un peu mieux la marque, que la composition a été torchée au dessous de bras et que, pour un produit de la gamme ULTRA (censée être réservée aux peaux les plus sensibles et allergiques), il y avait moyen de s’appliquer un chouilla plus. Juste une pitchenette.

J’aime beaucoup l’utiliser pourtant, apprécie ma schizophrénie cosmétique du « ta compo est limite mais je te vide quand même chaque jour ».

 

Personnellement, pas de réaction ni rien pour ma part. A part des boutons soudains même sous le nez, et les tempes, endroits « acne free » a priori.

Je sais qu’on rapporte parfois que les PEG seraient des générateurs de points noirs et pustules mais si ce sont bien les fautifs, la goumiche va te faire un update. Il est aussi possible que ce soit simplement une sorte de remise à niveau de ma bouille après traitement.

A part ça, si tu n’as aucun problème avec les compos chimiques et que les cotons sont tes amis, tu peux toujours l’essayer, elle démaquille vraiment bien.

Ensuite, un bon gros sproutch d’eau, j’éponge mon visage.

Puis je me tartine avec le sérum Trilogy – qui me ravit toujours autant – mêlé à la crème overnight replenishing cream de trevarno qui est sûrement ma plus belle découverte de ce début d’année.

Elle sent bon la lavande, elle rend la peau souple, elle se marie divinement bien avec mon huile d’églantier et ne coûte pas une blinde du tout par rapport à sa longévité; après 3 mois il m’en reste encore un bon tiers !

Niveau masque, je n’ai vraiment pas cherché loin, j’ai jonglé entre celui de Balm Balm et le Nominoë.

 

Je t’avoue que là j’attends juste un peu de passer par l’épreuve difficile du printemps, du froid mêlé au soleil, en continuant à mettre une bonne crème solaire le matin en allant à vélo au boulot (la anthelios XL fluide, parce qu’elle laisse la peau HYPER douce et la protège un max).

Et puis, tu sais quoi aussi ? Je vais pouvoir reprendre mes expériences avec les peelings, les acides de fruits, les trucs qui piquent et mangent les pomortes. Donc faudrait que j’arrête un peu de me plaindre, je peux enfin recommencer à jeter ma bouille dans les pots qui scalpent sans rien craindre (à part ma dinguerie).

Elle est pas belle la vie ?

 

Des bisous les Caribous !
Eau Micellaire Ultra – offerte par La Roche-Posay
(tu la trouves en para-pharmacie, easy peasy, 11e / 400ml)

Caribouland
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13 mars 2017

La routine soin bien zen

Je ne vais pas ENCORE te faire un dessin de la misère d’une peau sous traitement dermato, mais, histoire d’établir un référent pour ceux qui n’ont jamais connu ça, c’est comme de passer son temps à se faire picorer le minois par des moineaux en se prenant un vent frais de plein fouet.

Ni vu ni connu.

Depuis quelques mois, désert cutané oblige, je tourne avec des produits qui sont censés remettre sur pied les bouilles les plus sèches et ridées, à 29 ans, je pourrais presque mal le prendre.

Oui, bon, entre nous, je l’ai mal pris. Même si c’était le bon réflexe et que je ne regrette absolument rien.

 

First of all, petit topo dermato

J’ai été parader chez Dr. Couenne il y a une ou deux semaines, en lui montrant que « là et là, c’est impressionnant comme changement, mais que sur le menton, j’ai toujours deux boules de kystes qui s’amusent comme deux compères de blagounettes salaces ». Pas un pour dégager tant que l’autre campe sur ses positions, ça s’accroche à la couenne comme une moule à son rocher. Merde.

Elle m’a dit de continuer l’antibiotique pendant deux mois supplémentaires, « pour faire fondre ce qu’il reste, on va les avoir à force », parce que s’il n’y a pas de réaction du comité Peau, va falloir inciser dans le gras et ôter les deux rigolos.

Et on ne veut pas en arriver là, n’est-ce pas.

 

De loin, je suis assez contente, parce que j’ai bien moins à me plaindre – goumiche qui la boucle est une goumiche heureuse. Mais de près, j’ai encore des cicatrices en dormance là où Gros 1 et Gros 2 sont tapis. Ce qui, parfois, me donne encore l’impression d’avoir le menton rouge d’acné alors que ce ne sont que deux ridicules taches qui ne veulent pas dégager.

En ajoutant par-dessus le marché que j’ai l’estomac en compote à cause des cachetons, je suis mi-figue mi-raisin, alors que, très objectivement, c’est le jour et la nuit par rapport à début janvier.

 

La routine de soin pour pores en manque de tout

Je pense que n’importe quelle personne qui prend des antibios pour son acné sera d’accord avec moi : la couenne devient lunatique au possible, on dirait un gosse hyperactif incapable de se décider entre un tour de balançoire ou fabriquer une compote de tourbe.

Souvent, l’hystérie ressemble au désert puis vire gras, honnêtement, j’ai beau avoir de la connaissance couennale sous la sandale, ça ne m’a pas menée bien loin dans cette bataille-ci; j’ai bien mis deux semaines avant d’arriver à un combo valable.

En gros, et comme chaque fois que je nage dans la semoule, j’ai repris mes basiques et me suis imposé un classicisme cosmétique. 

 

Le nettoyant / démaquillant

Pour le démaquillage, je suis toujours bloquée sur le baume, raclant les bords du De Mamiel (j’ai du lui dire adieu il y a peu)(snif snurf), ou vidant celui de chez Liz Earle.

J’avais énormément besoin de douceur, donc je préférais rester sur des valeurs sûres et grasses en amont.

 

En revanche, j’ai du dire adieu au no cleanse du matin, à grands renforts de « non non non » qui n’ont rien changé.

Vu que je mets un gel antibio sur certaines zones avant de dormir, je suis obligée de passer ma bouille sous le robinet le lendemain – j’ai donc plutôt choisi l’option safe qui avait déjà très bien fonctionné sur moi : la crème lavante cleanance hydra d’Avène.

Ce produit en particulier a plus une connotation nostalgique qu’autre chose, il a toujours fait partie de mes routines anti-pustules.

Au lieu de l’appliquer sur peau mouillée, j’en masse une petit noisette un peu partout sur peau sèche, puis je rajoute de l’eau au fur et à mesure. J’ai l’impression que le résultat est meilleur et plus hydratant (même si pour un wash-wash pour face à problèmes, il est déjà très doux). De temps en temps, je ressors aussi ma Foreo Luna, pour défriper la toile et ajouter de la douceur au nettoyage; j’avais complètement oublié le côté agréable de ce genre d’engin, mais il est plus que bienvenu !

 

Le sérum

Mêlé à la crème, de toute façon, pour avoir une meilleure pénétration et ne pas me retrouver avec un épiderme huileux (sinon on se tape un minois qui ne veut rien boire juste parce que l’hydratant n’arrive pas à traverser la barrière grassouillette)(et crois-moi, tu veux du soulagement i-mmé-diat).

Le massage a été une étape ultra importante pour m’éviter la bouille d’un crocodile en fin de vie, j’assouplissais les zones les plus déshydratées en pétrissant ma couenne comme un boulanger travaille sa baguette (de pain); qui dit meilleure texture dit maquillage qui ressemble à quelque chose dès le matin – sinon impossible de mettre un blush poudre sans ressembler à Mémé La Folle, c’aurait fait des paquets monstrueux.

En sérum, j’ai d’abord siphonné le Repair & Renew d’Angela langford, synonyme de bain de jouvence pétillant, il a très probablement sauvé mes journées et mon humeur en adoucissant les plaques des joues et en réduisant l’inconfort. Mais depuis peu, je suis passée à la fameuse huile d’églantier de Trilogy (best seller, toussa), en espérant qu’elle agisse un peu plus précisément sur mes taches résiduelles – ça fera ENCORE l’objet d’un topic grassouillette, tiens, tu l’avais pas vue venir, celle-là.

La crème

De manière générale, si vous commencez un traitement trash de la nouille, je vous conseille de ne PAS vous diriger vers le 100% naturel bourré d’huiles essentielles si vous n’y comprenez rien.

Certes, certaines d’entre elles font des miracles et permettent de remettre sur pied une peau ravagée jusqu’à l’os, mais…ce n’est pas ce qu’il y a de plus safe si on n’a jamais été du côté vert de la force.

 

Il vaut mieux éviter :

  • toutes les substances très/trop actives
    HE, donc, mais aussi les peelings – j’ai utilisé mon revival masque d’amour alors que je savais pertinemment que j’avais la face un peu réticente; résultat des courses, j’ai passé deux jours à me tartiner du baume B5 cicaplast pour rattraper la misère sur les joues. FACEPALM
  • des ingrédients en tête de liste auxquels on a jamais touché: on est déjà sur un terrain glissant, pourquoi tenter le diable ?
  • du purifiant/le décapage : ça tombe peut-être sous le sens, mais ça fait double emploi
  • et enfin de chipoter ou de vouloir traiter PAR-DESSUS le traitement pour que « ça aille plus vite ». NON.

 

J’ai choisi une crème douce chez Trevarno avec des composants safes et non agressifs que j’avais déjà pu croiser lors d’autres tartinages, donc pas de surprise de ce côté-là.

Il y a 3 huiles essentielles en fin de liste, mais, de un, elles viennent après les conservateurs – donc la dose est limitée à 1/3 de larmichette maximum par pot, et de deux, elles ne font pas partie des plus irritantes.

 

Dedans il y a : de l’eau florale de lavande (apaisante olfactive et cicatrisante), du macérât de carotte (pour la bonne mine grâce à la vitamine A, reconnu comme revitalisant des couennes sèches), de la jojoba (normalisante), de l’huile de germe de blé (réparatrice, apporte un beau glow), de la cire d’abeille (protectrice), un émulsifiant naturel, du beurre de cacao (assouplissant profond), de l’extrait de pamplemousse (conservateur), de la vitamine E (conservateur number 2), de l’huile essentielle d’encens et de bois de rose  (réparatrices) et de cèdre atlantique (tonique et bénéfique dans les cas d’eczéma).

Organically Produced* Lavendula Angustifolia Flower Distillate* (Lavender Flower Water) Sesamum Indicum Daucus Carota* (Sesame with Carrot Oil) Simmondsia Chinensis* (Jojoba Oil) Triticum Vulgare* (Wheatgerm Oil) Cera Alba* (Beeswax) Emulsifying Wax (Vegetable based-used to combine Flower Water and oil) Theobroma Cacao* (Cocoa Butter) Citrus Grandis* (Grapefruit Seed Extract) Tocopherol (Vitamin E) Boswellia Thurifera Essential Oil (Frankincense) Octea Caudata Essential Oil (Rosewood) Cedrus Atlantica Essential Oil* (Cedarwood) (Constituents of Essential Oil: Linalol, Gerariol)

 

Le soin hydratant de chez Esse Skincare aux probiotiques m’a tellement laissée pantoise qu’il m’arrive d’utiliser celle de Trevarno également le matin. De loin, elle me fait penser à la crème essentielle de Trilogy, avec une texture plus agréable encore et une odeur de lavande à relaxer les patounes les plus tendues.

Malgré son onctuosité, elle n’engorge pas les pores pour un sou (oui parce que le côté « riche » me décourage parfois, par peur de me muer en point noir géant). Elle laisse la couenne douce et souple au réveil – ce qui n’était pas gagné d’avance et surtout, sa composition est TOP DE CHEZ TOP sans pour autant exagérer au niveau des actifs. Un bien belle formule, quoi !

Son prix peut paraître élevé, mais il vous en faut peu pour le visage et le cou, donc un très bon achat sur le long terme  🙂

 

C’est vraiment TOUT, et super simple. Je ne me suis pas foulée, ça se résume à un baume, un nettoyant, une crème régulière et deux sérums.

Le contour des yeux est un peu oublié dans ma routine, j’ai juste eu le réflexe de monter ma crème jusque-là plutôt que d’investir dans un énième tube minuscule qui ne m’aurait servi à rien. Ceci étant dit, je garde toujours celui de La Roche-Posay sous la main quand j’ai la paupière qui tire (on a de ces problèmes).

Pour les lèvres, je t’en parlais ici, ça n’a pas changé d’un iota. Et quand je dois passer un moment en balade dehors, je fais ultra-gaffe au soleil – pas envie de me débarrasser de boutons et de décrocher la timbale en me brûlant avec les UV, au besoin, j’applique le fluide ultra-léger visage Anthélios de LRP en bonne couche. The best.

 

Mon seul regret, pour le moment est de ne pas pouvoir faire mumuse avec les bidules qui me plaisent le plus au monde comme les acides, les antioxydants, le micro-needling, de l’éclaircissant, du fouettant qui me ferait hurler « vavavoum! »… C’est tout un pan cosmétique que je boude par obligation, pour ne pas empirer ma situation.

Mais, oh god, qui me titille tellement. J’en rêve parfois, la nuit.

 

Des bisous les Caribous !
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Caribouland
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9 janvier 2017

That pimple update et l’antibiotique

Je pense qu’un blog de skincare ne peut pas mieux commencer l’année.

Une Mona, qui arrive avec ses gros sabots de caribou et qui va te parler de sa pustule vagabonde dans un article, y a de quoi brancher tout le monde – un peu comme avec un bon souvenir de tartoune de foie gras engloutie au coin du feu, y a pas plus fédérateur comme topic.

Tout d’abord, j’avoue, je le concède, je mouline ma main et m’abaisse bien bas pour m’excuser d’avoir été si peu présente.

Il y a eu le boulot. Beaucoup de boulot.

Certes.

Mais aussi un vrai dégoût général quand, avec mes 29 ans qui allaient pointer le bout de leur nez, j’ai vu dans le miroir le reflet d’une peau DE-GO-MMEE.

C’est assez similaire à la prise de poids, il y a une phase où personne ne le voit, comme si rien ne se passait alors que tu te prends tranquilou des kilos dans les hanches.

Et un beau matin, ça fuse, on découvre enfin qu’il y avait un éléphant en tutu qui se baladait sous notre pif, la petite danseuse innocente. Tout le monde abuse du « t’as changé, t’es ravagée, c’est quoi ces pustules ? » – tu te demandes s’ils se sont passé le mot, parce que toi-même, tu n’avais rien vu venir.

 

Ces boutons sont le signe d’une peau qui me casse les poupounes à périodes régulières. Je ne parle pas de cycle de ragnagna, ou de « mhan dieu, ATTENDRE UN AN pour le retour de grey’s anatomy ? », nope, juste d’une sorte de récurrence aléatoire mais qui me tombe sur la gueule – littéralement – toutes les trois draches.

Je ne m’acharne jamais, je reste calme, je vise même des produits encore plus doux, je ne traite en local que quand le bouton est prêt à coopérer, je ne peux pas être plus impliquée que cela. Mais j’avais, il y a deux mois, atteint une limite cutanée presque perceptible et il fallait que j’agisse.

 

Un peu désespérée, j’avais booké un entretien en dermatologie, un vrai, avec une personne qui avait l’air compétente pour une fois. On a causé de triacnéal, de différin, de solution topique préparée en pharmacie et de ces kystes qui me bourrent dans le lard depuis que j’ai 18 balais.

Je lui ai glissé que 11 ans plus tard, la valse me faisait tourner la tête et j’avais besoin que tout s’arrête ou, qu’au moins, on essaie autre chose, en interne pourquoi pas.

Je m’étais toujours juré de ne pas toucher aux traitements antibiotiques contre l’acné – pas spécialement parce que c’était médicamenteux mais plus pour la représentation de mon échec dans une pilule à gober chaque jour.

C’est déjà assez pénible de se lever en espérant que le mont rouge ait désenflé, si en plus on a l’impression d’être malade et de devoir se soigner avec des cachetons, ça en rajoute une couche sur la marmelade. Mais j’ai capitulé, elle m’a prescrit du Tetralysal et le gel Treclinax sans sourciller, et je suis repartie du rendez-vous en traînant des pieds avec un sourire collé à la bouche (oui, j’avais une foule de sentiments contradictoires qui se bousculaient sous ma caboche).

 

Ceux qui verront la photo sans connaître mon cas se diront que j’exagère, que ce ne sont que quelques bubons insignifiants, qu’est-ce qu’elle a à baver sur les touches la dadame ?

La donzelle que je suis produit de l’acné kystique (modérée par rapport à certains cas quand même), de quoi se trimballer avec une espèce de menton à trois têtes quand certains specimens atteignent 2 cm de large sur autant de profondeur.

Ca met des plombes à se barrer à Hawaïobubon, ça ne veut rien entendre (plus têtu qu’un âne) et les gens n’osent même pas la blague du « tiens, t’as un téton sous les babines », parce qu’honnêtement c’est moche et qu’on ne se moque pas de Quasimodo quand on est bien élevé.

 

Cette année je suis la devise du qui ne tente rien n’a rien et on verra bien si ces bidules aplanissent mon visage sans trop de dommages collatéraux.

Quant à mes futurs choix cosmétiques – je préfère te prévenir – ils seront surtout axés « anti déshydratation intense et anti pelade » parce que je crains plus que tout les futurs matins parsemés de lambeaux d’épiderme, petits bouts de couenne perdus sur le coussin comme des méduses flottant en pleine mer.

Y a plus sexy comme réveil, tu sais, moi je veux juste une peau douce PARTOUT qui me fasse glapir « ha merveille », c’est le genre de rêve que je titille du bout du pied.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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