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17 février 2017

TriXera d’Avène, le concours !

J’ai déjà essayé d’aller voir ailleurs, mais honnêtement, Avène (comme La Roche-Posay dans certains cas) est sûrement une des rares marques de parapharmacie vers laquelle je me tourne systématiquement quand ma peau est irritée et complètement têtue de l’épiderme.

J’ai encore de temps en temps des épisodes de plaques sèches sur les cuisses (la faute aux balades à vélo), me grattant comme une folle furieuse pour faire passer l’irritation  (la douche froide aide mais t’avoueras qu’en hiver, faut du courage pour se la coltiner).

Et je ne connais qu’une seule manière de vraiment me soulager quand ça arrive : je pars m’enduire les jambons de Trixéra + comme si j’étais une tranche de bon pain prête à accueillir une lampée de Philadelphia. Ah oui, j’en ai déjà utilisé quelques litres de ce soin-là, je le connais par coeur…

J’avais, en outre, une franche préférence pour la formule la plus épaisse (ou encore le xeracalm dans un autre style), même si la crème m’accompagnait souvent en été quand la lucite se réveillait sur mes épaules et le haut du dos, sa texture étant plus fine.

 

Depuis peu, la gamme a subi un lifting, on trouve un lait et un baume, ainsi qu’un petit nouveau, le nettoyant nutri-fluide.

Il a une texture gel assez épaisse, je pense d’ailleurs que la version pompe est assez compliquée à gérer sous la douche quand on a des bras de moustique, il faut de fameux biceps pour arriver à pomper une bonne dose de produit.

Au niveau de sa base lavante, elle est vraiment douce et change un peu des listes d’ingrédients ultra-chimiques – on n’est pas dans le bio hein, ‘tention, mais c’est tout à fait le genre de produit qui rentre dans mon panier quotidien, hydratant, à la formulation soft et qui sent BON !

De loin, je préfère quand même l’huile lavante xeracalm, à laquelle j’ajouterais bien le parfum du nettoyant TriXera pour avoir le produit parfait. Mais je ne vais quand même pas tuer les formulateurs de chez Avène juste pour pouvoir utiliser leurs éprouvettes de test.

Si ?


Le concours Trixéra

Cela faisait TELLEMENT longtemps que je ne vous avais pas fait plaisir que j’ai profité de la réception des trois produits de la gamme pour aussi en demander pour vous.


Il y a 5 lots à gagner (OH YEAH), chacun comprenant 

1 baume Trixéra 200ml + 1 lait Trixéra 200ml + 1 nettoyant nutrifluide 100ml.

Concernant les conditions de participation – Important !

  • il faut résider en Belgique (SORRY LA FRANCE)
  • remplir le fabuleux formulaire qui suit – AUCUNE réponse en commentaire ne comptera comme participation au concours
  • Pas d’obligation de suivi sur mes réseaux, cela ne changera rien au moment du tirage (et puis c’est plus barbant qu’autre chose)(mais si tu as envie, TU PEUX me rejoindre évidemment, sur l’instagram, le twitter ou le facebook)

PS : les doublons de réponse seront supprimés

 

J’espère que cela vous fait plaisir en tout cas et surtout bonne merde à tous les belges qui participeront au concours !

Pour les françouillais, je ne vous oublie pas, vous êtes l’autre moitié de mon lectorat, et, de ce fait, tout aussi importants pour moi. Je vous préparerai du big cadeau pour l’anniversaire du blog en mars, promis promis promis, comme ça personne ne sera délaissé.

 

Pour en revenir au présent concours, il prendra fin le 28 février 2017 à 18h, avec les 5 gagnants annoncés dans la soirée sur la page facebook du bloug, suite à un tirage au sort – gardez un oeil ouvert là-bas.

Ca vous laisse une grosse semaine pour valider une réponse, donc ne perdez pas de temps pour remplir le questionnaire, 11 jours ça passe vite.

Je crois que j’ai tout dit, y a plus qu’à participer Cunégonde. Je vous envoie plein de bonnes ondes, et vous souhaite un bon début de week-end à tous.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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4 janvier 2016

Winter essentials

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Hi there !

Je décide de commencer l’année avec un article sur les indispensables de l’hiver, la fille qui te parle du froid quand le printemps a l’air de déjà s’installer au bout des branches (l’abeille dodue, je l’ai vue butiner comme une garce).

Et vraiment, jusqu’à présent, j’étais dans une phase de mi-saison, avec des soins que je switchais sans regarder au-dehors. Une crème plus riche de temps en temps, un passage au savon (oui, au savon) après le baume démaquillant. Il s’est passé un ou deux mois de freestyle harmonieux.

Si neige ne tombe, je fais dans le folklore de salle de bain. Tin tin.

 

Body care

Je n’ai pas eu de crise de gratouille monstrueuse depuis début novembre, mon corps reflète l’état du moment : si tu n’as pas besoin de te tartiner, ne te tartignole pas la couenne.

Au cas où, j’avais toujours le baume xeracalm A.D. sous la main, quand l’épilation des guiboles avait été trop intense – ce moment où tu slides le rasoir sans prêter attention aux coins, que tu te prends pour Schumie en plein grand prix, sauf que tu couines dans le virage. Petit trait sanguinolent sur le mollet, tu râles en babelant un charabia incompréhensible, ça donne une scène épique de goumiche au jambon irrité.

Concernant ce super balm d’Avène, je n’ai rien à redire, il s’étale très bien, se boit vite (pas par la bouche, ginette), et ne sent rien à part les ingrédients. Le best of the best des peaux sensibles qui ne veulent pas s’enquiquiner avec une formulation potentiellement agressive.

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Les mains ont eu droit à un switch généreux entre deux crèmes à l’odeur de dingo.

La love and light de Lush, une nouveauté 2015, avec de la jojoba, du karité, du néroli et de l’orange, ce genre d’handcream qu’on utilise quand on a marché trois fois dans la même merde au cours de la journée. Elle sent les agrumes, elle ne laisse pas les mimines poisseuses, en gros, si tu veux que les gens mangent tes paluches, c’est celle-ci qu’il te faut (par contre achète le petit format, il dure vraiment longtemps).

La nuxe, c’est la faute à mon entourage. Y a un zigoto qui en dégomme des tubes entiers pendant l’année, du coup j’ai fini par adorer son parfum cocoon et la glisser dans mon sac à chaque escapade en ville. J’en suis à mon second flacon, c’est rare que j’enchaîne dans cette catégorie.

 

Skin Care

Démaquillage //

La dose, j’ai misé sur la dose.

De bonheur, sans chagrin, pas d’oeil qui pique, les mirettes de panda et la couenne lisse.

Alors oui, depuis mon épisode chez le dermato, tout n’a pas été rose, j’ai eu des rechutes. Parce que je ne suis pas de celles qui arrivent à être régulières quand il s’agit de suivre un traitement barbant; je me suis fièrement battue – cheveux collés sur le front et bouche tordue; puis j’ai recommencé à être assidue, à me dire que oui, effectivement, pour plus d’efficacité, faudrait peut-être que je me bouge le booty et que je sois plus appliquée.

J’ai continué à utiliser le baume Trilogy en first step, je compte finir le bidule, one day, encore un de ces pots dont on ne voit jamais le bout. Mais j’arrive à un petit changement cosmétique, je suis dans une phase où le rinçage à la mousseline me barbe.

Le geste est agréable, tout part en un passage, mais il faut ensuite nettoyer le linge, le mettre à sécher, apparemment Mona ne veut plus s’embarrasser de ce genre de détail en 2016. A part pour les cotons lavables.

 

Donc un baume démaquillant, puis un passage au pain pour peaux intolérantes Avène. Je l’avais adoré pour le corps (la bonne balance longévité/prix dans un petit carré blanc), donc passé sur la bouille, on était dans le même genre de délire.

Ne me demande pas pourquoi, il y a des routines que tu suis par instinct, celle-ci en fait partie. Alors, OUI, il laisse cet effet un peu tight (très léger) sur le visage, mais au visu, dans le miroir, je n’avais aucune plaque sèche, donc je savais que c’était juste un effet « peau nette et propre » après son passage sous l’eau. Et pas un revirement vers le style momie.

 

Hydratation//

Je me la suis coulée douce.

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J’avais reçu pour test le sérum hydratant 2de Nature, marque bio belge que j’avais joyeusement remballée il y a un an, parce que, je cite, « je trouvais leurs produits trop chers au regard des ingrédients ». Je suis revenue sur ma position, ce sérum est un excellent basique pour les petites trentenaires (en devenir ou qui ont déjà 30 piges bien tassées).

Il a le bon côté hydratant qu’on recherche mais avec une phase grasse qui vous fera passer l’hiver sans encombres – la fameuse couche protectrice qui t’évites une escale à Peau-de-parmeggiano-land.

 

Dedans on trouve : de l’eau d’aloe vera (pas du jus, non, de l’eau, cicatrisante et hydratante), des cocoglycérides pour l’émollience, de la glycérine végétale pour booster encore un peu l’hydratation, de l’huile de Pracaxi (bonne pour régénérer la peau et améliorer sa texture générale), une cire à base d’un mix de jojoba/tournesol/mimosa pour la protection du minois, de l’huile de baobab (riche en acide oléique et linoléique, protectrice et régénérante), du beurre de cupuaçu (riche en antioxydant, très bon anti-âge), de l’huile d’inca inchi (bourrée d’omega 3, elle est très pénétrante et revitalisante), de l’acide hyaluronique (plumpyyy), du plancton marin (soit disant booster de samba cellulaire), entre autres.

Un produit à 98 % composé d’ingrédients d’origine naturelle (c’est pas du brut, mais la majorité du bidule est sous forme entière et non modifiée, donc un bon point), dont l’odeur me rappelle fortement celle de la crème hydratante essentielle de Trilogy.

Eau d’Aloe Vera, cocoglycerides, glycérine végétale, coco caprylate/caprate, cetearyl olivate, huile de Pracaxi, amidon de maïs, C10-18 Triglycerides, sorbitan olivate, cire naturelle à base de Mimosa/Jojoba/Tournesol, huile de Baobab, beurre de Cupuaçu, huile d’Inca Inchi, vitamine E, huile d’Olive, acide hyaluronique, extrait de graines de Jojoba, extraits de plancton marin, parfum naturel, gomme de xanthane (gélifiant naturel), carrageenan (épaississant à base d’algue), potassium sorbate*, dehydroacetic acid*, benzyl alcohol*, benzyl benzoate*, citral**, farnesol**, geraniol**, limonene**, linalool**

* conservateur agréé

Je l’utilisais parfois comme crème, après le démaquillage, en la réservant essentiellement à un usage nocturne pour m’éviter une tête de hibou au réveil. Il répond exactement aux promesses de la marque, mais ne suffira pas aux couennes qui sont du côté sec de la force – je ne parle pas de déshydratation passagère, pour ça elle gère.

Ensuite une couche de cleanance Hydra, et j’étais parée pour le plongeon coussin couette dodo.

 

Quand il me fallait plus, je dégainais le songe fleuri de Cattier.

Rien que le nom te donne envie de parader dans ton pyjama une pièce à tête de panda, de sortir tout ton stock de marshmallow pour te les enfiler un à un en couinant d’amour.

Cette crème de nuit est une tuerie.

Rien que la texture est un délice, un mélange entre une crème généreuse et un baume léger et fondant qui s’étale sans sourciller (le jour où une day cream sourcille, tu me phones).

La base est assez classique puis suivent l’huile de tournesol, des esters de jojoba (pour la doudouce), du beurre de karité (bombe de nutrition), une sorte de cire d’acacia/jojoba et tournesol (pour la protection cutanée), du squalane (hydratant), de l’huile de cassis (soulage les peaux sensibles, entretient la bonne hydratation de la peau), de l’extrait d’aloe vera (encore une petite touche hydratante), de l’huile  de tournesol (pour la texture), de l’extrait de romarin (tonifiant, antibactérien), entre autres.

Aqua, Caprylic/Capric Triglyceride, Glycerin, Helianthus Annus Hybrid Oil*, Jojoba Esters, Butyrospermum Parkii Butter*, Cetyl Alcohol, Glyceryl Stearate Citrate, Acacia Decurrens/Jojoba/Sunflower Seed Cera/Polygylceryl-3 Esters, Squalane, Polyglyceryl-3 Stearate, Cetearyl Alcohol, Cetearyl Glucoside, Hydrogenated Lecithin, Xanthan Gum, Ribes Nigrum Seed Oil*, Aloe Barbadensis Leaf Extract*, Helianthus Annuus Seed Oil*, Rosmarinus Officinalis Leaf Extract*, Bisabolol, Benzyl Alcohol, Sodium Benzoate, Tocopherol, Lactic Acid, Parfum, Geraniol, Limonene, Linalool.

Clairement, je suis incapable de l’utiliser tous les soirs, elle est trop riche pour ma peau (fallait bien lui trouver un défaut). A moins d’habiter dans une région au froid polaire, elle conviendra surtout en usage limité aux peaux mixtes, mais en abus sans frontières pour les peaux plus sèches.

 

Le matin, c’est la fête, je passe un petit coup d’eau nettoyante cleanance si besoin, puis je sors ma petite fiole jaune.

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Je vous avais déjà dit que Dr Hauschka faisait partie des marques que j’imagine être des sectes, avec des gourous qui se passent des pots de crèmes sous la table en chantant « ah ce qu’on va s’huiler la couenne ce swaaaaar ».

Hum.

J’ai fini par aimer l’idée.

Ils ont, dans leur gamme, un soin équilibrant censée « harmoniser les peaux grasses, et impures », on est sur un terrain bien grassouillet, avec une texture d’huile ni sèche, ni grasse. Un hybride.

CLAIREMENT, si tu n’aimes pas t’appliquer des sérums huileux, va regarder une vidéo de Norman, parce que mon discours va glisser sur tes mirettes.

Je ne suis pas DU TOUT de celles qui croient aux huiles foncièrement équilibrantes, j’ai toujours un peu eu l’entre-sourcils qui brille jusqu’au bout du naseau, parfaite rampe de lancement pour des poux qui voudraient se mettre au snowboard.

Donc, j’y suis allée avec des pincettes, une goutte, puis deux gouttes, maintenant j’en suis au stade de la lichette qui colore mon index en jaune. Ce sérum est typiquement une bonne affaire pour les peaux mixtes (les vraies, celles qui ne brillent qu’au centre), elle permet de réguler sans agresser à condition de bien nettoyer son visage quotidiennement (rajouter du gras sur du gras, ça empêche quoique ce soit d’accrocher, OKAY ?). Et surtout, il rattrape les pomortes dues à mon traitement anti-bubons.

En une application.

 

Dedans il y a une blinde d’ingrédients, mais on retiendra surtout l’extrait d’anthyllide qui permet de réguler/détoxifier/agir sur l’excès de radicaux libres. Suivent ensuite l’huile d’abricot (bonne pour le teint, doudouce cutanée), d’amande douce (adoucit l’épiderme), d’arachide (excellente pour les peaux sèches et abîmées), de l’extrait de carotte (boom la peau de bombasse) et de millepertuis (régulateur des petits bubons hormonaux), du calendula (pour calmer le feu du minois), du neem (purifiant et équilibrant), et de la jojoba (régulatrice de sébum), entre autres.

Liste d’ingrédients

Je l’aime. Parce qu’il y a 30ml et que ça durera vraiment une éternité (en un mois, j’ai même pas entamé 1/8 ème du flacon), qu’il donne un vrai coup de flash à la peau, avec un rendu de framboise aux grains tendus/dodus, gorgés d’eau. il régule assez bien (ne m’empêche pas rayonner, mais le sébum se pointe bien plus tard dans la journée). Et si j’ai des boutons occasionnels, il leur fait du bien en les dégageant gentiment à coups de batte de baseball.

Last but not least, sous la crème de jour ou mêlée à celle-ci (la cleanance hydra d’Avène, mon p’tit bébé d’amour), il crée un matelas épidermique parfait pour se maquiller, donc il ne faut pas attendre trois plombes avant de se tartiner de makeup.

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Pour finir, parce qu’un hiver sans masque n’a pas de sens, j’ai ressorti mes must have de la vie entière, à savoir mon masque hydratant apaisant d’Avène et le cool peel d’Environ.

Le premier, c’est le doudou-dis-donc des soirées où la peau a morflé, qu’elle ne tient plus droit, qu’elle est rouge et bleue, qu’elle dégage sur les pommettes, que toi-même, en ton for intérieur, tu ne sais plus quoi trouver pour la remotiver.

Le second, c’est mon booster d’éclat, ma fiole magique, mon masque secret pour avoir une superbe peau le lendemain – véridique, c’est le seul soin qui engendre des remarques du style « t’as l’air de bonne humeur aujourd’hui » ou encore « il y a quelque chose qui a changé, on dirait que t’es presque adorable ». Un trésor je vous dis.

 

A retenir

Matin : eau micellaire cleanance d’Avène / huile équilibrante Dr Hauschka / cleanance Hydra d’Avène
Soir : baume trilogy / savon peau intolérantes Avène / concentré anti-âge Seconde Nature / songe fleuri de Cattier ou cleanance hydra

ET basta tagada, un mix de douceur sur mes étagères. Tu vas commencer à voir que je suis dans la transition vingtaine trentaine, à traiter mes bubons tout en misant sur l’hydratation et un peu plus de nutrition. Ce n’est pas le temps qui veut ça, juste l’âge qui est ingrat.

Mais tant qu’on me prendra pour une gamine de moins de 18 ans, je me dis que les cosmétiques, c’est fantastique quand ça marche.

Ne pas boire. Ni fumer. Ni se droguer. Et avoir un excellent capital génétique aide aussi. UNE BONNE SANTE A TOUS MES CARIBOUS pour cette nouvelle année !

 

Des bisous les Caribous !
Huile Hauschkasonge fleuri Cattierconcentré anti-âge Seconde Nature, reçus par Sebio
Love and light de Lush, reçu par Lush
Pictures by Xavier Lejeune

Caribouland
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22 novembre 2015

Le cocooning d’une peau mixte sous traitement dermato

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Il a neigé.

J’ai levé la tête du mac hier, après un marathon d’épisodes de la dernière saison de Grey’s anatomy, et j’ai vu les plaques glacées sur mon velux.

NO WAY, chaussettes-pantoufles aux pieds (tout un concept du sexy-cosy, le sex-appeal en moins), j’ai trottiné pour voir ce qu’il se passait dehors.

A travers la fenêtre, j’ai observé les flocons danser dans le vent, cherchant la meilleure place pour se poser, les petits moutons blancs du ciel qui tapissent le sol d’une ouate qui va créer des problèmes.

 

Quand il commence à cailler, je souffre.

Pourtant je suis née en décembre, j’ai des caribous qui galopent dans mes veines, j’ai le sang chaud cacao crème fraîche, je devrais me délecter de la tendance givrée des arbres, tout ce que j’aime c’est m’engloutir le visage dans une masse moelleuse (les écharpes doudoux, y a que ça de vrai) et tracer mon chemin.

 

Depuis deux semaines, j’ai commencé un traitement anti-acné (un gel antibio + rétinoïdes, une bombe anti-buboniaux).

Le côté absurde de ces soins c’est qu’il vaut mieux les appliquer en hiver, quand le soleil s’est barré sous les tropiques, pour moins craindre le combo « coucou, marche entre les UV sinon tu vas te choper des taches de dalmatien ». Ca m’expose au risque de finir comme une lépreuse de seconde zone, la peau qui pèle jusqu’au derme au moindre coup de vent.

Sans parler du fait que le moindre écart transforme une séance maquillage en zone de guerre, à rattraper les amas de pigments par-ci, à retirer les pomortes par-là à la pince à épiler parce qu’on a TOTALEMENT la flemme de se démaquiller pour se plaquer un masque et attendre que le terrain s’aplanisse.

La goumiche en avait marre. La goumiche a agit.

 

Les crèmes nuit/jour

A l’époque où j’ai dégainé l’épiduo gel, j’avais du mal à doser le schmilblick et en une nuit top chrono, j’avais dessiné une plaque rouge sur mon menton en lançant des « ah aoutch ah ça pique! ».

Ceci est la conséquence directe d’une Mona qui, dans la salle de bains, se dit qu’elle va mettre plus qu’une noisette – pour que ça agisse un peu mieux/plus vite/plus fort.

Crois-moi, si le dermato dit d’en mettre très peu, tu n’exagères pas.

DSC_3127Bref, j’avais du aller à la pharmacie, supplier pour qu’on me donne une crème qui puisse contrer le désert installé sous ma bouche, et la gentille dame m’avait donné un échantillon de clean-ac, l’ancienne version du nouveau cleanance hydra.

J’ai regardé la composition des deux : à part le fait que dans l’hydra, on retrouve une pointe de glycérine et d’eau en plus en milieu et fin de liste, la formule est sensiblement la même.

On trouve de l’eau thermale Avène (apaisante), de l’huile de carthame (émolliente et fine, suivie d’autres ingrédients adoucissants), de la glycérine donc, un silicone et un polymère perdus en fin de compo (pour la texture), entre autres.

Avene Thermal Spring Water (Avene Aqua), Carthamus Tinctorius (Safflower) Seed oil (Carthamus Tinctorius Seed oil), Sucrose Stearate Caprylic/Capric Triglyceride, Myreth-3, Myristate, Peg-12, Butylene Glycol, Pentaerythrityl Tetracaprylate/Tetracaprate, Glycerin, Dimethicone, Cetyl Alcohol, Acrylates/C10-30 Alkyl Acrylate Crospolymer, Bht, Bisabolol, Caprylyl Glycol, Disodium EDTA, Fragrance (Parfum), Phenoxyethanol, Sodium Acetate, Sucrose Distearate, Triethanolamine, Water (Aqua), Xanthan Gum, Zinc, Gluconate 

 

Elle est vraiment basique, ultra apaisante et je la préfère de loin à l’hydrance légère au niveau de la texture. Je pourrais juste me contenter d’un hydrolat puis d’une huile végétale par-dessus pour contrer la sécheresse, mais l’eau d’Avène a un effet incomparable sur ma peau quand elle boude.

Je l’utilise essentiellement le matin, mais en mode d’attaque, on peut aussi s’en tartiner le naseau le soir, ça remet très vite la bouille sur pieds.

 

La crème de nuit, CA, c’est une découverte.

A la base, la gamme physiolift se vend comme « anti-âge, contre les rides installées et la perte de fermeté », quand la façade commence à craqueler et qu’on se situe entre l’âge moyen et l’âge mur.

J’ai 28 ans bientôt, je me fous des barrières, j’ai vu qu’il y avait du du rétinaldéhyde dans la popote (j’y réagis très bien, excellent anti-âge), de l’acide hyaluronique (pour plumper la surface), et un extrait d’algue brune (anti-oxydante puissante, cicatrisante et assouplissante cutanée). La base quant à elle est essentiellement composée de silicones et d’eau thermale Avène.

Liste ingrédients

 

Très honnêtement, au test du naseau, c’est une catastrophe. Elle a cette vieille odeur de produit un peu ranci, bien loin du parfum frais des produits cleanance que J’A-DORE.

Mais son effet est impeccable, c’est un fer à repasser les pores, le lendemain la peau est rebondie et sans trace de fatigue, donc j’imagine qu’appliquée sur une peau aux rides assez jeunes elle conviendra à la perfection.

Moi je l’utilise surtout pour son boost sur le teint et l’éclat qu’elle procure, parce qu’au niveau des sillons, je ne suis pas bardée, preuve en est qu’on me demande encore parfois ma carte d’identité à la caisse du supermarché quand je veux acheter du vin.

Je le prends un peu mal, mais je me soigne.

 

 

Le masque hydratant

Je crois que ce masque est sur ma wishlist depuis des plombes, introuvable en Belgique alors que le reste de la gamme à l’iris s’étale sur les étagères du Di en me narguant gentiment.

Je l’ai donc directement mis dans mon panier quand j’ai été chez Mademoiselle Bio lors d’un détour par Paris.

 

Il est impératif de s’hydrater la peau, même si on dit souvent que plaques sèches riment avec nutrition, la bonne dose d’eau permet de mieux cicatriser, tout ce qu’on recherche quand on passe par le rouleau compresseur d’un traitement anti-acné.

 

Dedans on trouve : de l’eau, de la glycérine (hydratante), de l’alcool (comme pour sa comparse, la crème à l’iris, ici il permet de disperser les actifs), de l’hydrolat d’hamamélis et de la jojoba (rééquilibrants cutanés, astringents), de l’huile d’amande douce (souplesse), de l’extrait de concombre (émollient), d’iris (hydratant foufou), entre autres.

Water (Aqua), Glycerin, Alcohol, Hamamelis Virginiana (Witch Hazel) Distillate, Prunus Amygdalus Dulcis (Sweet Almond) Oil, Glyceryl Stearate SE, Lysolecithin, Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Algin, Cucumis Sativus (Cucumber) Fruit Extract, Iris Germanica Root Extract, Betula Alba Bark Extract, Hectorite, Fragrance (Parfum)*,Limonene*, Linalool*, Citronellol*, Geraniol*, Citral*, Eugenol*.

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Je suis en admiration devant ce petit tube, parce qu’il est bio, simple, efficace, qu’il s’applique comme une crème et que malgré les 30ml, il ne se vide pas trop vite (il en faut peu pour satisfaire son minois).

Je le laisse souvent poser plus de 20 minutes puis je le rince bêtement à l’eau.

Il repulpe sans effort aucun et sans boucher les pores, et j’ai la couenne dodue comme une framboise pendant une bonne journée, donc pour 12 euros, il vaut largement le coup.

Y a pas grand chose d’autre à dire dessus.

 

L’huile/la crème huile

Là, on rentre dans la catégorie de la grassouillette, qui glisse comme un hot dog dans son pain sauce moutarde, du chargé en lipides et nutriments.

De base, je dirais qu’il faut au moins un sérum huileux et une crème de massage quand on a la peau déshydratée et sèche (oui c’est pas pareil).

Parce que le premier jouera le rôle d’un soin multi-usage dont on rajoutera une ou deux gouttes dans la crème de nuit ou qu’on fera slider sur les joues pour les tonifier après une bonne douche relaxante. Et la deuxième nous servira quand on veut passer plus de temps à se triturer l’escalope devant une bonne série.

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Je pense que Karmameju me veut du bien, parce que je n’ai, jusqu’à présent, jamais été déçue par leurs produits. Le sérum smoothe sent exactement la même odeur que leur calming cream 02, je me cite :

« Au premier usage, j’ai été enveloppée par la plus parfaite des odeurs, plutôt inattendu dans une crème pour peau réactive (qu’on préfère sans fioritures) : je connais enfin le parfum du cocooning – pourtant il n’y a pas de fragrance de synthèse dans la composition, TU VOIS QUE CA EXISTE du naturel qui sent le bonheur. »

Cette fragrance est sûrement la plus apaisante de tout ce que j’ai pu tester dans ma vie, sans qu’on ait du surdoser l’huile essentielle de lavande (pourtant reine dans le monde du skincare pour personnes stressées). Non, ici, c’est une sensation unique.

 

Dedans il y a : de l’huile d’amande douce, d’olive, de coco, de calendula et de la lavande (combo douceur et anti-rougeurs), de l’huile de grenade, de camélia et d’églantier (antioxydantes et régénérantes), d’argousier (améliore la circulation, répare les peaux endommagées), d’onagre (anti-âge), de l’extrait de romarin (purifiant, anti-bactérien), du géranium et du santal (astringents et cicatrisants), de la rose (éclat du teint), encens oliban (excellent sur les peaux sèches), de la camomille (encore un ingrédient calmant), de la callophyle (tonifiante, dégonfle les visages dont la lymphe dort), entre autres.

Prunus amygdalus dulcis (sweet almond) oil, olea europaea (extra virgin olive) oil, cocos nucifera (virgin coconut) oil, calendula officinalis (calendula) flower oil, ºlavandula angustifolia (lavender), punica granatum (pomegranate) seed oil, genus hippophae (sea buckthorn) seed oil, rosa canina (rosehip) fruit oil, camellia oleifera (camellia) oil, oenothera biennis (evening primrose) oil, rosmarinus officinalis (rosemary) leaf extract, ºcymbo- pogon martini (palmarosa), ºsantalum album (sandalwood), ºanthemis nobilis (chamomile), ºrosa centifolia (rose absolute), ºboswellia sacra (olibanum), ºpogostemon cablin (patchouli), callophyllum inophyllum (tamanu) oil, ºmatricaria chamomilla (chamomile blue). ººgeraniol, ººcitronellol, ººlimonene, ººcitral, ººlinalool, ººeugenol, ººfarnesol. /ºNatural essential oils, ººpotential allergens.

 

Ce soin coûte 60 euros, mais il y a 40ml de produit et rien qu’à voir tout ce qui le compose, on est face à une bombe naturelle.

Je l’utilise le plus souvent après le nettoyage, le soir, parce qu’il couvre la couenne d’un plaid réconfortant au possible, et que son parfum donne envie d’aller se coucher de bonne heure.

Deux-trois gouttes, pas plus, et je suis au nirvana cosmétique.

 

Quand j’ai envie de masser, alors là, c’est un tout autre programme.

J’avais reçu il y a quelques temps la nouvelle crème huile nectar de 8 fleurs de Darphin, marque dont je n’ai jamais testé aucun produit.

Parce que c’est de l’aromatique de parfumerie et que ce genre de catégorie m’interpelle assez peu (on est dans le même réseau que Sisley, Décléor, etc.). Bah dis, je mets tous mes a priori de côté, dans le style cocooning ultime par une texture grassouillette, c’est du haut niveau.

Je n’ai absolument aucune idée de ce qui compose réellement ce petit pot, j’ai eu beau chercher sur le net, pas moyen de mettre la main sur la liste d’ingrédients, j’ai juste trouvé ça :

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Source sur image

C’est le sleeping mask à la française, bien plus riche que ce que j’ai l’habitude d’utiliser, mais je ne sors ce genre de soin de ma besace qu’une fois par semaine en moyenne.

Il sent bon bon bon, je masse une petite noisette sur l’entièreté de ma bouille pendant 5 bonnes minutes, puis je reprends une lichette que j’étale sans faire pénétrer sur les zones qui sont plus sèches (menton, haut des pommettes, entre les sourcils), et je laisse poser pendant la soirée. Une fois que je vais dormir, j’enlève l’excédent s’il en reste.

Le lendemain, tu rends Cendrillon et Blanche Neige jalouses, c’est velouté sous les doigts, les traits sont reposés et surtout plus aucune zone de pomortes.

Un must – qui coûte une blinde (80 euros en moyenne), mais c’est bientôt les fêtes, du coup je tombe LIMITE à pic pour que tu rajoutes des petits goodies à ta wishlist.

 

Vwala.

Je ne fais pas dans la demi-mesure ce mois-ci, je me suis dit que quitte à suivre un traitement, autant que je me concentre sur du costaud pour bien équilibrer la balance.

La crème hydra, je vous la recommande fortement si vous cherchez une crème de base pour endiguer la sécheresse, le reste des produits, c’est comme la cherry on the cake, ils ne sont pas indispensables mais fortement recommandés.

Je passais juste par là.

Hin hin.

 

Des bisous les Caribous !

Sérum soothe 02 Karmameju reçu par Kroonen & Brown
Cleanance hydra achetée en parapharmacie, le baume Physiolift reçu par Avène
Weleda masque hydratant à l’iris, acheté chez mademoiselle bio
Crème huile nectar aux 8 fleurs Darphin, reçue

Caribouland
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24 juin 2015

Lusheries et menus de pampering

On peut avoir vécu une journée à se rouler par terre et se frapper le torse avec des mandibules de fourmis tueuse, on connaît tous une sortie de secours pour changer d’air.

Cela peut être une pharmacie où l’apprenti est mignon, le rayon chocolat chez Delhaize, le pavé large qui prend le soleil à l’arrêt de bus, la place où l’on s’arrête pour regarder des mignonneries à travers une vitrine de magasin, ces espaces de rêverie sont précieux. Ils empêchent de sombrer dans un scandale professionnel du style « non mais PAS POSSIBLE DE GERER GUDULE au boulot today, il m’a arnaquée sur le prix de l’agrafeuse », on relativise, et on investit les cases du bonheur.

Pour y rester, farouchement, sans céder d’un pouce.

lush 2

Il y a quelques semaines, je pensais qu’il fallait agir et me souvenir des bonnes choses, j’avais donc passé la porte de chez Lush après un remplacement de piercing assez douloureux – d’où le besoin de réconfort.

Et il paraît évident que la boutique subit la critique depuis un bout de temps.

Je reçois encore des commentaires de gens qui ont vu le reportage de France 5/ceux qui ne savent toujours pas ce que sont les parabens/ceux qui savent ce que c’est mais pense que je suis une sale menteuse de blogueuse bio mais en fait pas.

Ca reviendra comme un marronnier sur le blog, la petite ritournelle qui nous vient une fois l’an, jingle bells all the way, on a beau sonner les cloches, t’en as toujours un pour venir faire tinter son gong géant et rouspéter.

 

J’aimerais parfois comprendre QUEL EST le problème des énergumènes qui fouinent dans ma salle de bains. Je l’expose certes, je ponds des billets dessus, mais la moitié du temps, je me demande ce qu’il se passe, si l’opinion du commun des mortels veut m’imposer un canevas rédactionnel fade et banal.

Ceux qui me connaissent sauront que Mona n’en a rien à fiche qu’on lui dise quoi acheter – elle aime le conseil, pas l’obligation. J’ai mes boutiques plaisir, j’y cours, j’y vole, je me colle le nez dans les pots et m’enivre de parfums chimiques ou naturels. Je veux qu’on arrête de me mettre dans des cases, il y a des périodes où je ne suis guidée que par un besoin de réconfort, de recherche de moelleux.

Je regarde un peu les étiquettes, mais quand l’envie pressante d’un refuge s’impose, on va à l’essentiel.

 

J’achète des produits qui contiennent des parabens et des sulfates, mais m’est avis que certains pensent que je m’en badigeonne de généreuses truelles jusqu’à l’entre-fesses. Pour rappel, il y a des réglementations en Europe, c’est l’accumulation de certaines substances qui pose problème (et faut pousser bobonne pour atteindre le dosage critique), mais tant que j’ai la texture/le résultat/le prix qui sont au rendez-vous, je n’en ai rien à carrer (ou si peu).

Parce que j’ai déjà dit qu’une biche ne fait pas la forêt, et qu’il est difficile d’être catégorique dans le monde des cosmétiques.

On va pas se prendre pour plus chimiste qu’on ne l’est vraiment, parfois j’ai l’impression que le monde entier livre une guerre à un peuple qui n’a rien demandé. Au départ, la routine d’hygiène était surtout un moment de contemplation avec soi-même, un acte où l’on prenait effectivement SOIN DE SON CORPOREL, pourquoi critiquer mes achats s’ils me rendent euphorique ?

Bref, je suis encore allée bêler chez Lush, et je suis tombée sur du sans paraben – sans trier, juste en écoutant le vendeur. Donc…va boire un smoothie, and let me be happy.

 

Soap sans mousse

Première fois que je me sers d’un savon solide chez eux. J’avais déjà donné de la fibre capillaire en testant leurs shampoings en barre, et la curiosité m’a gagnée quand je suis allée au fond du magasin pour voir en vrai ce que je connaissais par coeur sur leur site.

La chose est vendue sous forme de meule qu’on découpe et pèse, le prix est fixé selon le poids, le parallèle avec un bon fromager du coin est tout trouvé et prends des allures cocasses quand on sort un « 239 grammes, ça ira » pour un nettoyant corps.

lush 1Je suis repartie avec deux morceaux dont le Love You Mom Soap, un petit mix de mimosa-jasmin-bergamote fourré dans un cube flashy presque fake.

Il mousse moyennement, mais dégage une odeur qui rend heureux soir et matin, que mon corps sente comme un bouquet de printemps me ravit. Le seul bémol, c’est le rinçage toboggan, ça glisse comme sur une patinoire (mais sans avoir le rendu clean & sec de savons trop décapants), la peau est bien lisse et souple sans les irritations.

Et malgré le manque de bulles, ça lave TRES bien.

Dedans il y a de l’eau et de la glycérine (hydratant), de l’huile de colza et de coco (émolliente), du parfum, de l’huile essentielle de bergamote (tonique, revivifiante), de l’absolue de mimosa (calme l’anxiété, bon antiseptique), de jasmin (relaxante, miam l’odeur !), entre autres. ET PAS DE PARABENS, T’ES CONTENT ?

Eau (Aqua), Glycérine (Glycerine), Huile de colza (Brassica napu), Huile de noix de coco (Cocos nucifera), Sorbitol (sorbitol), Parfum (parfum), Huile essentielle de bergamote (Citrus aurantium bergamia), Absolue de mimosa (Acacia decurrens), Absolue de jasmin (Jasminum grandiflorum), Dioxyde de titane (titanium dioxide), Chlorure de sodium (sodium chloride), Edta tétrasodique (Tetrasodium EDTA), Hydroxyde de sodium (sodium hydroxide), Benzoate de benzyle* (benzyl benzoate), Limonène* (limonene),Linalol* (linalool), Alcool cinnamylique (Cinnamyl Alcohol), Colorant 42053 (CI 42053),Colorant 14700 (CI 14700), Colorant 45350 (CI 45350), Colorant 17200 (CI 17200),Colorant 42090 (CI 42090)

Je ne sais pas si l’édition est limitée à cette saison, mais si tu vois la roue colorée dans le fond d’une boutique, va me sniffer c’te merveille, c’est une réussite.

 

Le gommage douceur

Comme expliqué dans mon article sur l’hydratation sous la douche, je recommande les biphasés, pour la simple et bonne raison qu’ils font tout en deux secondes. Pour les jours où je sépare gommage et l’étape de la crème, je préfère prendre celui d’Avène, parce qu’il a une petite odeur fleurie qui ne s’impose pas trop, il n’irrite absolument pas la couenne, et permet un usage plus régulier sur les zones sensibles qui risquent les poils incarnés (maillot – jambes – aisselles).

lush 3Les petites bibilles sont à base de polyethylene, un petit effort eut été apprécié concernant les particules gommantes (cet ingrédient est un super-polluant, c’est doux, mais ça craint), on trouve en grande quantité de l’eau d’Avène, les tensioactifs sont acceptables (le SLS est noyé dans la masse), et pour le reste, c’est de la chimie de base de pharmacie.
Liste Ingrédients

Toutes ces considérations mises à part, j’adore ce gommage (schyzo la meuf) : l’odeur est agréable, je peux même l’utiliser quand je sors d’une crise sans me dire « attention, tu joues avec le feu dans une prairie en plein cagnard », il m’en faut moins (bizarrement) qu’un huile/sucre et s’applique et se rince sans soucis.

Je l’ai aussi déjà utilisé sur le visage – sans avoir testé la version spécifique pour la face, mais rien à signaler d’étrange ou hors du commun, il gomme sans excès. A noter que même sur le corps, je l’utilise plus de 2 à 3 fois par semaine, c’est dire si le bidule passe bien.

Et oui, y a toujours du dry skin brushing derrière, je te dis pas la routine body de guerrière que je me tape.

 

La crème, des crèmes
cremes

I just cant get enough.

Tu vois quand tu es dans l’optique du « le monde est un trésor, je dois déterrer tous ses secrets »? He bien voilà, c’est moi au pays des mystères de l’Ouest, armée d’une pelle et d’un sac à dos, je veux TOUT tester dans le domaine du crémage de couenne.

En indémodable, j’ai toujours eu un gros bidon de cold cream d’Avène dans les parages, parce qu’été comme hiver, elle s’étale comme du nutella sur une tartine, pas besoin d’appeler à l’aide ou d’essayer d’enlever l’excédent, ma peau la boit sans craindre la soif plusieurs heures après.

C’est clairement ma crème basique qui ne sent rien et que j’utilise le plus souvent.

 

A côté de ça, il y a mon addiction pour les huiles corporelles et leurs dérivés. Parmi eux, la barre de massage, celle qui fond, se colle à la peau et l’enduit d’un fabuleux manteau de gras. Aux anges je suis quand ça m’arrive, j’ai failli serrer la vendeuse Lush dans mes bras quand elle a testé la cartache sur le dos de ma main, en deux passages sous l’eau, puis un tamponnage, ma mimine était douce comme de la soie.

Dedans il y a : du beurre de cacao bio issu du commerce équitable et du beurre de karité (bam bam boum la peau souple), des bananes fraîches bio issues du commerce équitable (très hydratante la banane, voir ici ), du lait d’avoine (par ici pour l’article), de l’avocat frais (pour hydrater un max), de l’huile de noix de coco extra vierge (encore un peu plus de nutrition), du parfum, de l’huile de jojoba bio (équilibre des peaux sèches), d’amande douce (pour son grand pouvoir restructurant), de l’huile essentielle de mandarine (tonifiante), de lavande (cicatrise et relaxe), de bois de santal (sert à tout, garantit un peau en pleine forme), de l’absolue de rose, de la résine d’encens, Limonène*, Linalol*

 

J’ai mis du temps avant de comprendre comment BIEN l’utiliser : en boutique elle l’avait passée sur ma peau humide, puis rinçage et séchage. En pratique, je te le dis, il vaut mieux la frotter sur le corps quand tu es SOUS la douche, que l’eau coule sur toi, et que la barre prend bien l’humidité.

Sinon elle s’étale moins bien, fond pas des masses, en gros c’est la ca-ca-ta-strophe et tu passes plus de temps à essayer de tirer du produit de la barre qu’à t’hydrater.

 

L’avantage, c’est que le King of Skin (ancien Iztrogoude) sent le beurre de cacao (mhanhanhan), hydrate la peau en mode costaud et rentre tout à fait dans le moule des hydratants pour feignasses. C’est sûrement , dans sa catégorie, un des soins les plus simples que j’ai pu utiliser.

Reste à voir si avec une autre barre de massage de la marque on obtient le même résultat (normalement oui, on est quasiment dans des compos similaires), parce que c’est DE LA BALLE comme méthode d’utilisation.

Je commence à avoir une grosse addiction pour le format solide : je trouve ça pratique, confortable à utiliser, plus facile à doser, à ranger, et une fois que le produit est fini, il n’y a rien à jeter à la poubelle. Je sais que le soucis est toujours celui du stockage, mais il suffit de collectionner les porte-savons, c’est encore ce qu’il y a de plus pratique pour conserver les barres sans les laisser fondre sur le bord d’une baignoire.

 

Ma routine sous la douche ressemble souvent à un florilège, je jongle comme un acrobate de cirque, me concocte de véritables menus pampering en alignant les étapes sur un meuble comme on s’apprête à suivre une piste en or. Rien que de voir la petite file de soins qui patiente me procure le même sentiment que de faire la queue à Disneyland pour mon attraction préférée : c’est le looping de fin qu’on apprécie le plus, mais l’attente augmente le plaisir général.

Faudrait voir comment je m’éclate, en mode « c’est de la balle », à savourer comme une fofolle le réconfort après l’effort, si je pouvais, je passerais mes journées à trempouiller dans l’eau chaude, un masque sur la trogne, les cheveux en chignon moche et les orteils qui flottent à la surface.

On est TELLEMENT bien quand on est relax, t’as vu.

 

Des bisous les Caribous !
Les produits Lush achetés en boutique Lush
Ceux d’Avène, reçus par la marque

Caribouland
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14 avril 2015

Les gels – sous la – douche

gel douche 2

Parfois, le matin, je n’ai pas le temps pour m’hydrater des gambettes aux clavicules.

Tu me diras « fort bien, y a pire dans la vie, goumiche, t’as qu’à boire un peu d’eau, te trimballer un pack de 5 litres d’Evian, tu rajeuniras en peu de temps et swingera comme le gosse dans la pub ».

Bien tenté André, mais ça marche pas comme ça chez moi.

 

Depuis que je pratique le dry skin body brushing, je me fais des papouilles à force de voir mon corps devenir de plus en plus soyeux et tonique. C’est mon passage obligé, celui qui rend l’instant douche encore plus agréable, me donne l’impression de vider mon corps des toxines (ayé, la hipster est de retour) en un passage sous le jet, la detox par la lymphe, les cellules sanguines agitées et fougueuses.

Tu te sens vivre, petit lémurien.

 

Mais se brosser la surface corporelle implique d’hydrater son body par après. En faisant l’impasse sur cette étape INDISPENSABLE, c’est comme poncer un meuble sans le cirer, on n’embellit rien, on s’enfonce dans le trou des pores vides qui ne tiennent plus en place et t’envoient des peaux mortes en l’air comme des milliers de confettis.

Mortel.

 

Je suis sincèrement convaincue que, comme pour un menu au restaurant, le premier plat définit le reste du dîner, un nettoyant peut donc transformer une misère en merveille, tout changer dans une routine de soin (face ou body, même combat).

Du coup, je mise sur la simplicité : y a du brossage en pré-douche, du gel sous la douche et de la crème ou de l’huile que je me colle sur l’épiderme encore humide.

Je me kiffe, je m’aime, la peau des autres peut souffrir, la mienne est souple, on dirait un cuir de luxe.

 

Bon, ça m’arrive de temps en temps de craquer pour des nettoyants plus chers que la moyenne (dont le Erbaviva, bel exemple), mais en général, je suis plutôt sédentaire quand il s’agit de gel douche.

Je vous avais déjà raconté que les SLS me bouffaient l’épiderme quand ils sont placés trop haut dans la composition, mais pour certaines marques, la balance est tellement bonne entre les agents hydratants et les tensioactifs que ça me ravit.

Je ne fais plus dans le petit débat « sulfates-pas sulfates », parce que de toute manière, je sais ce que j’achète, je sais quel est mon niveau de tolérance, je me connais.

gels petit marseillais & avènePour la marque Le Petit Marseillais, on va dire que l’amour dure depuis la nuit des temps, que j’ai toujours adoré leurs parfums, le petit prix, la petite dose de greenwashing qui colore le rebord de douche/du bain.

On entend les criquets qui frottent leurs genoux l’un contre l’autre quand on ferme les yeux et renifle un de leurs flacons. Ca sent bon.

 

J’avoue que celui-ci m’enchante de manière un peu démesurée compte tenu de sa texture (gel compact, je hais), son odeur (fleur de pommier, dans mon naseau ça sent plus la fleur de poirier, mais le pommes, les poires, les tartes aux fruits..), la dose massive de produit (j’ai des petites mains), le gel est même pas vraiment transparent (forcément y a de l’aloe vera dedans).

Mais une fois que tu l’étales, tu comprends, il se passe « la magie de l’instant », et tu cries « waw de la balle à 4 euros le bidule, faut que j’en parle à Mireille » – Mireille, c’est toi.

 

Dedans il y a de l’eau, un ALS, Cocamidopropyl pour atténuer l’effet du ALS, de la glycérine et du jus d’aloe vera (pour hydrater), de l’extrait de fleur de pommier (toujours pas compris son rôle exact, c’est exotique quand t’habites en appart’), un agent filmogène (on le trouve aussi dans les soins pour les cheveux, ça te coiffe la crinière), un alcool gras (bien), du sel (pour lier la popote), du sulfate d’ammonium (un genre de tensioactif, mais pas issu de l’acide laurique, du coup le flou), un autre agent conditionnant, un ingrédients épaississant, entre autres. Le parfum est le dernier ingrédient.

Aqua, ammonium lauryl sulfate, cocamidopropyl betaine, glycerin, aloe barbadensis leaf juice, pyrus malus flower extract, hydroxypropyl guar hydroxypropyltrimonium chloride, lauryl alcohol, sodium chloride, ammonium sulfate, polyquaternium-7, ammonium chloride, citric acid, sodium benzoate, sodium sulfite, parfum.

 

En deux coups de baguette, il nettoie et me met en joie, un vrai gel douche bonne humeur sans prétention (ça coûte moins cher qu’une thérapie).

gels 3Et puis j’ai reçu un nouveau nettoyant Avène, encore un gel (limite ça va me gaver), et je l’ai aimé tout autant.

Parce que, pareil, la matière glisse comme de la crème, il a une odeur fraîche « de pharmacie », lave très bien sans faire de mousse ou à peine – je ne suis pas à la recherche de la bulle perdue.

De toutes leurs formules de la marque déjà testées, ce nettoyant douceur vient juste après le nettoyant au cold cream, qui reste mon préféré de tous les temps chez Avène.

 

Au rinçage on sent que la peau est déjà souple – FAUT PAS REVER, il faut quand même passer par la case grassouillette pour le body pour être au summum de la glissade corporelle, mais rien ne tire même si tu essayes une position de yoga tendue du slip.

Oui, j’ai tenté. Pas réussi.

 

Dedans il y a de l’eau d’avène, puis de l’eau, un sulfate suivi de coco glucoside (pour le couper, le rendre moins agressif), de la glycérine et de l’inuline (super hydratant corporel), un tensioactif doux, plusieurs émollients, du parfum et du phenoxyethanol, entre autres.

Avene Thermal Spring water, water, SLS, coco-glucoside, glycérine, inulin, lauryl betaine, glyceryl oleate, caprylyl glycol, ceteareth-60 mirystil glycol, citric acid, fragrance, hydrogenated palm glycerides citrate, phenoxyethanol, sodium benzoate, sodium chloride, sodium hydroxyde, tocopherol.

 

Je l’utilise plutôt le soir pour le côté cocoon sans fioritures, et le Petit Marseillais le matin, pour la dose de peps quand je me noie sous le jet.

Je suis quand même comme un rond de flanc parce que je dois terminer le gel rêve de miel de nuxe. Dont l’odeur m’interroge  à chaque usage (miel étrange qui a un peu trop picolé), il en faut 4 pompes pour tout le corps, bonjour la non-économie, et pour du surgras, il est complètement inutile. Voire sans intérêt.

Pour le coup, c’est un VRAI bête nettoyant qui ne sert à rien.

 

Oui, je sais bitcher quand je veux, surtout quand j’ai mieux dans ma trousse de soin, mais là, honnêtement, tu peux passer ton chemin.

Quant aux deux autres, je te les recommande les yeux fermés au bord d’un ravin, ils sont top !

 

Des bisous les Caribous !

Gel douceur Avène reçu, 5 euros 200ml / Moins de 10 euros les 400ml
Le petit Marseillais Gel douche Hypoallergénique fleur de pommier, acheté 4 euros les 400ml

Caribouland
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