Tag Archives: baume

1 juillet 2019

Deux favoris chez Clarins

About
@clarinsofficial Instant concealer & Eclat Minute embellisseur lèvres

Il y a certaines marques que je contourne sans m’en rendre compte – grand écart, je change de trottoir, je refuse de les voir – alors que leurs produits sont sûrement valables et changent la vie d’une goumiche en mal de tartinage de poire.

Clarins n’a jamais gagné mon coeur jusqu’ici parce que j’avais eu une très mauvaise expérience en parfumerie avec un de leurs fond de teint. Qui était très bien, mais vu le conseil « expert » de la vendeuse, j’avais fièrement ouvert chez moi le pot pour me rendre compte que la couleur était carrément trop foncée et importable.

Impossible de retourner le flacon « parce que vous comprenez vous l’avez utilisé ». Et moi de répondre « oui mais vous comprenez, le conseil en magasin était pourri ».

Bref, j’étais à mes premières heures de recherche du fond de teint parfait, que j’ai depuis trouvé en le touche éclat d’YSL. 

Je n’avais donc rien contre Clarins, juste associé le mauvais conseil à cette marque pour ne plus jamais y revenir.

 

L’instant concealer

J’ai fini par craquer après un soir d’errance sur le web à lire des revues bardées de « ho » et de « haaa » sur leur concealer.

On en cause comme d’un produit qui réveille le regard d’un coup de baguette magique, qui reste toute la journée et au confort sans égal.

Quand tu débarques un peu et que tu n’as utilisé que des produits de drugstore pour effacer les nuits longues sous tes yeux, tu atterris dans un monde où les paillettes volent dans l’air et les licornes mangent des marguerites. 

 

Pour info, j’ai le CDY qui est très vite irritable, sec, inconfortable, et je dois plus faire attention qu’avant à ce que je me colle sur ou sous les mirettes, sinon ça commence à se frotter l’oeil à 18h et c’est parti pour toute la soirée.

J’ai donc de base toujours mon petit stick SVR palpébral que j’utilise au soir dès que les grosses périodes d’allergies reviennent. Et ça soulage un maximum. Tout ça pour dire que mon anticernes doit avoir un level de respect jamais atteint pour cette zone.

 

La première fois que j’ai testé l’instant concealer, je l’ai détesté. Bordel ça s’étale pas comme j’aime, c’est crémeux et en même temps liquide, ça laisse un fini shiny sous l’oeil et ça ne donne pas DU TOUT le même rendu que mes favoris.

Tu dois lui laisser quelques minutes pour que cela se fonde dans la peau, que le surplus soit absorbé et là, tu te retrouves avec un regard bien plus frais. 

Ses +++

♥ il est hyper agréable à porter, seconde peau, incroyablement léger
♥ il en faut peu pour avoir l’effet voulu, donc le tube dure facilement 3 ans
♥ la teinte est parfaite (j’ai la 01) même si elle serait encore mieux avec un peu plus de jaune dedans
♥ il a une assez bonne tenue 
♥ très lumineux, effet fresh instantané
♥ absolument aucune allergie ou intolérance pour ma part
♥ ne crease pas ni ne marque les plis

Ses – – – 
♠ j’aurais aimé plus de choix de teintes 
♠ il n’est pas des plus couvrants pour celles qui veulent vraiment CACHER la chenille mauve, mais je suis assez bénie pour la nature pour qu’il soit suffisant sur moi 

 

J’avoue, le prix et la durée de vie mis à part, c’est surtout le confort et la luminosité qui l’emportent sur ce produit. Il n’y a rien de plus désagréable d’avoir le dessous de l’oeil tendu – collant – ou sec en fin de journée.

Celui-ci on peut lui faire confiance les yeux fermés. 

 

L’embellisseur lèvres éclat minute

Tout le monde rêve de la bouche à croquer, celle un peu glossy, mais pas trop, un peu teintée, mais juste mordue. Le genre qui passe partout mais amène une vraie TOUCH en plus.

Pour vous dire à quel point j’aime ce produit, j’ai du en racheter un tube ce weekend parce que je ne parvenais plus à mettre la main dessus et que je l’utilise en day to day – au boulot, quand je sors, quand je veux me pimper la babine en deux secondes. 

Je ne suis absolument pas une fan de gloss, j’ai eu ma période dans les années 90 (avec le tube de mascara coloré qu’on se passait sur les mèches de cheveux), c’était des petits roll on avec des reflets immondes et un rendu décadent. Mais on était fan.

Depuis je m’étais calmée, j’avais viré baumes à lèvres colorés.

L’embellisseur lèvres est l’upgrade classe et portable de mes erreurs de goûts d’adolescente; il très agréable à porter, il a une odeur chaude et sucrée et est hyper simple à appliquer.


Ses +++

♥ j’adore la teinte (plum shimmer), c’est un léger prune rosé qui va absolument avec tout
♥ il est très confortable sur les lèvres et donne directement un rendu repuplé – brillant sans être too much
♥ il dure 100 ans malgré ses 12ml
♥ le prix n’est pas du tout indécent


Ses – – – 

♠ C’est le cauchemar de celles qui recherchent de la tenue, on est sur du sheer qui a une durée de vie sur les lèvres assez limitée
♠ l’embout mousse qui sert d’applicateur n’est pas ce qu’il y a de plus hygiénique

 

Je crois que j’aime surtout le geste, de le prendre, de le mettre, et ce feeling instantané de « c’est bon, je suis prête quoiqu’il arrive ».  Les fameux reflets 3D y sont aussi pour beaucoup dans le rendu pulpeux de la ventouse.

Ca fait plus de 8 mois que j’utilise ce petit tube et je ne m’en lasse toujours pas.

 

Clarins tu m’a donc eue, lentement mais sûrement, et j’ose le dire, ce sont deux petites merveilles de qualité que j’ai dans ma besace de makeup.
Si toi aussi tu recherches de la lumière et du peps pour cet été, y a déjà ces deux produits qui t’apporteront amour et volupté.

 

Des bisous les caribous !

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
17 février 2017

TriXera d’Avène, le concours !

J’ai déjà essayé d’aller voir ailleurs, mais honnêtement, Avène (comme La Roche-Posay dans certains cas) est sûrement une des rares marques de parapharmacie vers laquelle je me tourne systématiquement quand ma peau est irritée et complètement têtue de l’épiderme.

J’ai encore de temps en temps des épisodes de plaques sèches sur les cuisses (la faute aux balades à vélo), me grattant comme une folle furieuse pour faire passer l’irritation  (la douche froide aide mais t’avoueras qu’en hiver, faut du courage pour se la coltiner).

Et je ne connais qu’une seule manière de vraiment me soulager quand ça arrive : je pars m’enduire les jambons de Trixéra + comme si j’étais une tranche de bon pain prête à accueillir une lampée de Philadelphia. Ah oui, j’en ai déjà utilisé quelques litres de ce soin-là, je le connais par coeur…

J’avais, en outre, une franche préférence pour la formule la plus épaisse (ou encore le xeracalm dans un autre style), même si la crème m’accompagnait souvent en été quand la lucite se réveillait sur mes épaules et le haut du dos, sa texture étant plus fine.

 

Depuis peu, la gamme a subi un lifting, on trouve un lait et un baume, ainsi qu’un petit nouveau, le nettoyant nutri-fluide.

Il a une texture gel assez épaisse, je pense d’ailleurs que la version pompe est assez compliquée à gérer sous la douche quand on a des bras de moustique, il faut de fameux biceps pour arriver à pomper une bonne dose de produit.

Au niveau de sa base lavante, elle est vraiment douce et change un peu des listes d’ingrédients ultra-chimiques – on n’est pas dans le bio hein, ‘tention, mais c’est tout à fait le genre de produit qui rentre dans mon panier quotidien, hydratant, à la formulation soft et qui sent BON !

De loin, je préfère quand même l’huile lavante xeracalm, à laquelle j’ajouterais bien le parfum du nettoyant TriXera pour avoir le produit parfait. Mais je ne vais quand même pas tuer les formulateurs de chez Avène juste pour pouvoir utiliser leurs éprouvettes de test.

Si ?


Le concours Trixéra

Cela faisait TELLEMENT longtemps que je ne vous avais pas fait plaisir que j’ai profité de la réception des trois produits de la gamme pour aussi en demander pour vous.


Il y a 5 lots à gagner (OH YEAH), chacun comprenant 

1 baume Trixéra 200ml + 1 lait Trixéra 200ml + 1 nettoyant nutrifluide 100ml.

Concernant les conditions de participation – Important !

  • il faut résider en Belgique (SORRY LA FRANCE)
  • remplir le fabuleux formulaire qui suit – AUCUNE réponse en commentaire ne comptera comme participation au concours
  • Pas d’obligation de suivi sur mes réseaux, cela ne changera rien au moment du tirage (et puis c’est plus barbant qu’autre chose)(mais si tu as envie, TU PEUX me rejoindre évidemment, sur l’instagram, le twitter ou le facebook)

PS : les doublons de réponse seront supprimés

 

J’espère que cela vous fait plaisir en tout cas et surtout bonne merde à tous les belges qui participeront au concours !

Pour les françouillais, je ne vous oublie pas, vous êtes l’autre moitié de mon lectorat, et, de ce fait, tout aussi importants pour moi. Je vous préparerai du big cadeau pour l’anniversaire du blog en mars, promis promis promis, comme ça personne ne sera délaissé.

 

Pour en revenir au présent concours, il prendra fin le 28 février 2017 à 18h, avec les 5 gagnants annoncés dans la soirée sur la page facebook du bloug, suite à un tirage au sort – gardez un oeil ouvert là-bas.

Ca vous laisse une grosse semaine pour valider une réponse, donc ne perdez pas de temps pour remplir le questionnaire, 11 jours ça passe vite.

Je crois que j’ai tout dit, y a plus qu’à participer Cunégonde. Je vous envoie plein de bonnes ondes, et vous souhaite un bon début de week-end à tous.

 

Des bisous les Caribous !Caribouland

FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
30 janvier 2017

Havana curls, le baume des cheveux à la dérive

ABOUT
Dr Lüderitz Havana Curls / @mademoisellebio

Depuis mon papelard sur mes cheveux à la dérive, je ne suis toujours pas passée chez le coiffe-tif.

J’en cherche un bon, celui qui comprendra « un bête carré un peu plongeant, un peu foufou, qui frôle gaiment les épaules », mais tu la connais autant que moi cette quête de la perle rare : elle roule la perlasse, mais t’en as pas foule pour l’attraper.

Anyway, je me traîne depuis des mois avec une espèce de coiffure bizarbizar, un semblant de brun naturel descendant des racines et se poursuivant sur les longueurs en châtain roux clair (même pas un beau blond vénitien, la couleur est juste étrange). On dirait vraiment une artiste à la manque qui craint du boudin, mais tant que je n’aurai pas trouvé un coiffeur en or, je serai condamnée à vivre avec une queue d’écureuil.

 

Les problèmes persistants des perruques foutues en l’air par une décoloration sont leur tendance à très vite se fragiliser au niveau des pointes, crier « sécheresse » et être totalement indomptables – tu la vois la tignasse d’hystérique qui mêle électricité statique, racine qui râle et poil qui rebique ?

L’huile de camélia a permis de déjà me faire passer du statut filandreux à un peu plus de tenue. Mais le bas arrivait encore à s’emmêler comme des spaghettis. Il y a quelques semaines, en pré-séchage, j’ai commencé à me mettre le baume Havana Curls en prenant bien soin de faire un maximum dégorger mes cheveux avant histoire qu’il y ait une meilleure accroche de la crème sur la fibre.

Puis je dégainais le séchoir et j’inondais mes lianes d’air chaud.

 

Dedans il y a : de l’eau et de la glycérine (bien, on ne commence pas sur une base huileuse), de l’huile de coco (très pénétrante et revitalisant capillaire), du beurre de karité (riche et nourrissant), un émulsifiant naturel (pour que le gras et l’aqueux cohabitent bien), du beurre de mangue (évite les fourches tant que faire se peut), de l’huile d’avocat et d’olive (brillance, nutrition), de l’extrait d’aloe vera. Ensuite, on a un alcool gras comme émollient, de l’huile de jojoba, de l’allantoin et du panthenol (pour adoucir le tif), et enfin des touches d’huile de tournesol, de soie hydrolysée (lisse les lianes comme une reine), entre autres.

Aqua, Glycerin, Cocos Nucifera (Coconut) Oil, Butyrospermum Parkii (Shea) Butter, Methyl Glucose
Sesquistearate, Mangifera Indica (Mango) Seed Butter, Persea Gratissima (Avocado) Oil, Olea Europaea (Olive) Fruit Oil, Aloe Barbadensis Leaf Extract, Cetyl Alcohol, Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Allantoin, Panthenol, Fragrance (Essential Oils), Tocopherol, Benzyl Alcohol, Citric Acid, Rosmarinus Officinalis Leaf Extract, Benzoic Acid, Helianthus Annuus (Sunflower) Seed Oil, Sorbic Acid, Hydrolyzed Silk, Potassium Sorbate, Sodium Benzoate, Rosa Damascena Flower Oil, Citral, Eugenol, Geraniol, Linalool, Citronellol, Limonene

 

Ce petit soin est vraiment spécial : il en faut une lichette (voire moins encore) – ultra dur à doser la première fois, on est face à une texture à la fois épaisse et malléable, on se dit qu’on va finir avec le capillaire tellement lesté par les lipides qu’il perdra tout son volume.

Mais non.

Il est à mi-chemin entre le baume coiffant et l’huile de finition et peut à la fois s’utiliser sur cheveux essorés (ce que je fais), ou pour parfaire une coiffure en bout de route (i do that too). L’odeur est assez passe-partout, elle est un chouilla aromatique et légère et ne reste pas longtemps, donc même si vous n’aimez pas la fragrance, elle s’oublie après un moment.

 

Depuis que je l’utilise mes cheveux s’emmêlent encore moins (j’ai aussi toujours l’huile multi-usage d’elizabeth arden dans ma sacoche, celle qui sent le melon) et sont devenus encore un peu plus doux, malgré les dégâts subis il y a quelques mois.

Bon, je t’avoue qu’il y a deux jours, j’en ai quand même eu marre et j’ai coupé mes pointes un peu partout, parce que ça commençait à sérieusement me grimper sur le panard. Je ne savais même pas que je serais capable d’aérer mes tifs sans passer par le coiffeur ni l’hôpital (les ciseaux et moi, ce sont souvent des histoires de maladresse), mais j’y suis arrivée.

Du coup ce baume a encore plus de sens maintenant que j’ai un peu entretenu ma jungle, même si je sais que je bouche le trou qui cache la montagne. Mais au moins, je ressemble à quelque chose et je ne fais plus peur aux gosses dans la rue.

NB : il sera parfait pour les cheveux ondulés / afros / secs et fragilisés – et ne commandez surtout pas le pot de 150 ml à moins d’être du genre à manger les produits cosmétiques. Le modèle que j’ai est celui de 30ml, et je pense qu’il va me durer une bonne année !

 

Des bisous les Caribous !
Crème sans rinçage Havana Curls reçue par @mademoisellebioCaribouland

FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
26 janvier 2017

Coffee scrub & vanilla chai balm, ou la théorie du tapis de bain

ABOUT
The Body Shop Vanilla Chai beurre corporel
Joik Uplifting Body Scrub coffee & brown sugar


Quand je m’étais mise au brossage à sec (j’ai tenu 6-7 mois quand même, un gros effort de régularité de ma part, tu vois), j’avais remarqué que le glissage du jambon dans le legging extra-serré était bien plus aisé. Pas trop d’accros, pas de perte de bouts d’épiderme, je vivais une période glorieuse à ce niveau-là.

Et comme je n’avais plus trop d’aspect croco, je zappais souvent le graissage de ma divine escalope.

A la limite, une à deux fois par semaine quand l’été pointait le bout de son nez (pas le temps, il fait beau, de toute façon je vais m’enduire de filtres solaires jusqu’à la moelle), et un peu plus souvent quand les flocons tombaient du ciel (parce que les vêtements grattent, que ça irrite et que je me retrouve avec des gourmes de la taille de l’Islande si je laisse la terre en jachère).

Mais rien de très régulier.

Depuis que j’ai acheté un tapis de bain, il s’est passé quelque chose.

Je prends ma douche, je sors, je me sèche. Et la magie d’avoir un bout de moquette moelleux sous le panard induit un crémage de couenne dans mon cerveau. Me demande pas pourquoi. C’est devenu un automatisme.

Grand bien me fasse, parce que maintenant, ma personne est douce et veloutée, mais ça me fait surtout réfléchir sur le psychisme féminin : je ne me poserai plus de questions quand, frustrée parce que je ne trouve pas le sirop d’agave dans les étagères, je me mets à commander un tableau blanc aussi grand que moi sur internet.

Il fallait qu’un bout de tissu échoue sur le bord du bac de douche pour que je recommence à prendre soin de moi, c’est d’une logique. Mais au moins maintenant, je ne fais plus aussi souvent l’impasse sur mon baume.

Le gommage – Joik Uplifting cofee & brown sugar body scrub

OUI, tu peux/dois/devrais te gommer avant l’hydratation, avec n’importe quoi tant que la formule comporte :

  • des grains (le savon noir n’en a pas, je l’admets comme seule exception)
  • une phase grasse (et qu’elle soit d’origine naturelle ET entière de préférence, donc pas chimiquement modifiée)
  • un bon conservateur quand même, si c’est en pot – si c’est du homemade, utilise directement ta popote

J’ai choisi le Joik Coffee Scrub, mais j’aurais très bien pu vous conseiller Karmameju, ou encore Rituals (un chouilla de chimie mais teeeeellement sensuels).

Dans celui-ci il y a : Du café, du sucre, de l’huile d’olive et de l’huile de ricin. Ensuite, en moindre quantité, deux émulsifiants, un tensioactif (ça permet de mieux rincer), du beurre de cacao, de karité, et deux conservateurs.

ground coffee, sucrose, olea europea fruit oil, ricinus commuunis seed oil, ceteareth-15 (and) glyceryl stearate, stearic acid, theobroma cacao seed butter, butyrospermum parkii fruit butter, sodium benzoate (and) potassium sorbate;

Je l’ai encore utilisé quelques fois depuis le cliché, mais je trouve que le niveau ne descend pas si vite. On sent le café, les grains, un côté très sablé sans être agressif et avec juste ce qu’il faut d’huile pour la souplesse.

Rien que pour le plaisir de se gommer avec une texture brune qui donne l’impression d’en foutre partout, je l’adore – ah non, ce n’est vraiment pas un produit pour les personnes qui sont esthétiquement rebutées par la vision d’une eau brune qui s’écoule de leur corps.

Il a aussi l’avantage d’un prix raisonnable, d’une bonne composition et d’une origine scandinave (la forêt, le froid, les cerfs et les doudounes), donc oui, Joik crée d’excellentes bougies naturelles, mais la gamme skincare a l’air pas mal non plus.

Je l’utilise environ une fois par semaine, parfois juste sur les jambes, mais en majorité sur tout le corps, histoire de préparer la peau avant de l’hydrater (je vois pas pourquoi tu le ferais pour le visage, mais pas pour ton body) – mais dans l’absolu faudrait que je reprenne mon savon noir et le gant kessah, c’est ce qu’il y a de plus efficace pour retrouver un épiderme satiné.

La crème – The Body Shop beurre corporel Vanilla Chai

Bon, j’ai repris ma technique ancestrale du pré-quadrillage du corps en posant du baume un peu partout puis en étalant vite fait bien fait.

Il y a de l’économie de temps, on apprend à mieux estimer sa surface corporelle, et quand bien même y en aurait trop, les pieds et les mains raffolent des surplus.

Pour le moment, je ne fais pas du tout dans l’originalité, j’ai choisi un simple beurre corporel The Body Shop à la senteur Vanilla Chai (haha, « un bête beurre », c’est cela oui).

Dedans il y a : de l’eau, du beurre de karité (classique, très nourrissant), de la glycérine, de l’huile de soja. Ensuite, plic-ploc, des émollients, du beurre de cacao, d’huile de noix du brésil, du silicone, de l’huile de sésame, de babassu (va permettre un effet protecteur), du parfum, de la cire d’abeille, et enfin des conservateurs et de l’extrait de vanille, entre autres.

Aqua/Water/Eau, Butyrospermum Parkii Butter/Butyrospermum Parkii (Shea) Butter, Glycerin, Glycine Soja Oil/Glycine Soja (Soybean) Oil, Cetearyl Alcohol, Glyceryl Stearate, PEG-100 Stearate, C12-15 Alkyl Benzoate, Theobroma Cacao Seed Butter/Theobroma Cacao (Cocoa) Seed Butter, Ethylhexyl Palmitate, Bertholletia Excelsa Seed Oil, Dimethicone, Sesamum Indicum Seed Oil/Sesamum Indicum (Sesame) Seed Oil, Orbignya Oleifera Seed Oil, Parfum/Fragrance, Cera Alba/Beeswax/Cire d’abeille, Benzyl Salicylate, Caprylyl Glycol, Phenoxyethanol, Xanthan Gum, Disodium EDTA, Tocopherol, Sodium Hydroxide, Vanilla Planifolia Fruit Extract, Cinnamal, Citric Acid, Caramel, CI 15985/Yellow 6.

Les crèmes The Body Shop sont toutes sensiblement les mêmes, ont quasiment toutes la même formulation et à part pour quelques ingrédients et l’odeur, rien ne change des masses.

La seule différence réelle est au niveau des parfums : variés, gourmands, ils sont tellement addictifs qu’on en mangerait.

Celui-ci est une édition limitée sentie pendant le début des soldes d’hiver, l’affiche « 50% » s’étalait en grand devant ma bouille, c’était le moment de refaire des stocks. Pour finir je n’ai acheté qu’un exemplaire mais demain je vais aller m’en reprendre d’autres en mode razzia (le prix est encore descendu, c’est vraiment donné).

En gros, j’ai l’impression de sentir la vanille, d’être une crème fouettée, une gourmandise lactée, une boisson chaude. Un délice pour les papilles, ça embaume, ça parfume, les draps « sentent comme toi » le lendemain, il n’y a pas à dire, il laisse une trace. Un peu comme ce genre de cocon olfactif que je veux bien déposer sur moi dès que j’ai le moral dans les chaussettes.

Qui plus est, il est dans le top 3 de ces rares produits qui arrivent à garder ma peau souple SANS PLAQUES SECHES pendant au moins 24h, une petite tuerie en pot dont j’abuse sans me priver.

Je crois que j’aurais pu, à la place de vous évoquer deux soins, vous dire que toute ma routine du body a bien repris depuis que j’ai un vrai tapis de bain. Mais encore une fois, je ne suis pas sûre que tout le monde comprenne le raccourci (si oui, tu obtiens la gommette de caribou-dingue, bravo !).

Anyway, licorne dodue, t’attends quoi pour te graisser les patounes ?

Des bisous les Caribous !
Joik Uplifting coffee & body scrub, reçu, 16 euros sur Love Lula
Baume Corporel The Body Shop, édition limitée, acheté 12 euros, mais moins cher pour le momentCaribouland

FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
23 janvier 2017

Botanicals fresh care, ceci n’est pas une fleur

Le langage des marques – Tome 1
Tout ce qui change de nom n’est pas une révolution – Tome 2
Organix tu nous nix #lacontrerevue

Avoue quand même que devant le culot de certaines marques, tu te demandes parfois comment est-ce possible ? Comment les gens vont-ils gober telle campagne, acheter tel produit sans arrière-pensée, se demander s’ils font le bon choix ?

Dans la vie de tous les jours, il n’est clairement pas envisageable de tout analyser, ou de faire comme moi, le téléphone à la main, une analyse poussée de chaque produit (oui je regarde les avis clients quand je suis devant un dilemme, même quand le vendeur me talonne de près). J’ai le temps, donc je le prends, mais je dois aussi me mettre à ta place, avec ton job full time, tes gosses peut-être, le boss qui hurle, la facture qui t’attend sur le bureau, la frustration du dernier muffin acheté par la brune devant toi.

Tu deviens vive et à l’affût en te baladant dans les allées et, dans le rush, tu chopes un soin sur l’étagère du supermarché en ne lisant que l’intitulé (on le fait toutes), en te dépêchant d’aller vers la caisse avant de changer d’avis – pour pas qu’on te pique une chose de plus sur la journée – merde, t’as déjà beaucoup donné de ta personne.

Tu es un peu comme ces rapaces en plein vol, qui n’ont pas besoin d’un produit en particulier, juste « d’un bête shampoing », d’une « bête crème pour les mains », « un bidule qui marche vite fait », on va à l’essentiel en ne visant que le visuel, le nom qui nous parle et le prix.

Bienvenue dans le monde où vous succombez parce que vous étiez pressée – ah oui, t’inquiètes, je les collectionne aussi les achats cons.

 

Fresh Care Botanicals by L’Oréal

Botanicals, fresh, la petite fleur derrière l’étiquette, le produit « infusé à l’huile de cameline » qui te donne l’impression d’avoir touché le jackpot naturel, sans parabènes, sans silicones ni colorants (depuis quand le sans colorant est-il un argument de vente vital ?). Les nouveautés paradaient devant l’encart publicitaire, quand d’autres goumiches qui voulaient asseoir leur pouvoir d’achat se bousculaient derrière moi dans la boutique.

Hum.

Une nouvelle gamme était sortie du sol dans la droguerie, un peu comme la mousse investit l’interstice des dalles de la terrasse, on ne voyait que ça devant nos mirettes. L’ensemble m’évoquait de loin la marque Korres, avec des ingrédients d’origine naturelle, un packaging qui se la joue botaniste mais pas trop (d’autant plus frappant sur les autres soins de la gamme) et des couleurs chaudes et plaisantes – le brun de la terre, tu humes presque l’humus à plein pif.

On voyait des mots comme source-infusion-vinaigre, en rajoutant encore sur le côté clean et respectueux. Mais « madame, on a juste écrit ce qu’il n’y avait pas dedans, on ne se revendique pas organic haircare ».

Moui. J’ai mordu ma lèvre pour essayer de me décider un peu plus vite. Parce que, oui, je suis ressortie avec.

 

Quand j’ai un doute sur une gamme, je prends l’après-shampoing : plus facile de voir si c’est efficace qu’avec un nettoyant capillaire, l’effet est immédiat et sans concessions.

De ce point de vue-là, le conditioning balm à la cameline est vraiment bien – même si, à l’usage, je l’ai quand même un peu espacé, il est suffisant utilisé une fois par semaine.

Là où le bât blesse, c’est au niveau de la formulation : de loin, elle paraît tout à fait acceptable, mais de près, on peut vite déchanter – c’est encore le « trop beau pour être vrai, mais merci l’Oréal d’avoir fait un mini effort ».

 

Dedans il y a : de l’eau, un alcool gras (agent de texture dosé de 1 à 20% en général), de l’huile de soja pour le toucher doux, et du behentrimonium chloride (dosé à maximum 0,1%, irritant pour les muqueuses).

Je m’arrête volontairement au quatrième ingrédient parce que ce qui suit n’est que là pour servir un discours pseudo-vert de la part de la marque. La première place jusqu’à la troisième, ce sont les plus fournis, en pourcentage.

Après, ce ne sont que des petites gouttes huileuses glissées par-ci par-là – avec la coco, la nigelle, la cameline (ah, t’étais là ?); et le reste.

AQUA / WATER • CETEARYL ALCOHOL• GLYCINE SOJA OIL / SOYBEAN OIL • BEHENTRIMONIUMCHLORIDE • COCOS NUCIFERA OIL / COCONUT OIL •SODIUM HYDROXIDE • NIGELLA SATIVA SEED OIL •CAMELINA SATIVA SEED OIL • BENZOIC ACID •PENTAERYTHRITYL TETRA-DI-T-BUTYL HYDROXYHYDROCINNAMATE• LINALOOL • ISOPROPYL ALCOHOL• CAPRYLYL GLYCOL • HEXYL CINNAMAL • GLYCERIN• PARFUM / FRAGRANCE. (F.I.L. C192133/1)

 

Même genre de ritournelle avec le shampoing coriandre (pas testé) : de l’eau, SLS (sulfate de base), un tensioactif (naturel chez l’Oréal ? – dosé de 2 à 8%, atténue dans une certaine mesure l’effet des sulfates), un tensioactif chimique, et enfin le cocamide mea (issu de très loin de la coco, réputation pas terrible). Le reste est un bain de quat et polymère ( pour le toucher doux siliconesque) avec un bas de liste un chouilla d’huile de coriandre.

AQUA / WATER • SODIUMLAURETH SULFATE • COCO-BETAINE • LAURETH-5CARBOXYLIC ACID • COCAMIDE MEA • ISOPROPYLMYRISTATE • COCOS NUCIFERA OIL / COCONUT OIL •SODIUM CHLORIDE • SODIUM BENZOATE • SODIUMACETATE • SODIUM HYDROXIDE • PEG-60HYDROGENATED CASTOR OIL • POLYQUATERNIUM-10 •SALICYLIC ACID • LIMONENE • LINALOOL • BENZYLSALICYLATE • BENZYL ALCOHOL • ISOPROPYL ALCOHOL •GERANIOL • CORIANDRUM SATIVUM SEED OIL /CORIANDER SEED OIL • CETEARETH-60 MYRISTYL GLYCOL• CITRIC ACID • HEXYLENE GLYCOL • GLYCINE SOJA OIL /SOYBEAN OIL • PARFUM / FRAGRANCE

 

Je sais que je me fourvoie en pensant qu’on peut vraiment imaginer que d’une manière ou d’une autre, les grandes maisons cosmétiques du monde parviendront enfin à comprendre l’intérêt de créer une forte division naturelle voire bio dans leurs bureaux.

Le mieux serait en gardant le conventionnel, parce qu’il fonctionne et que la recherche coûte moins cher vu les années d’expertise, tout en doublant le tout d’une vraie couche de gazon, de gens embauchés pour nous parler de brise et d’eau fraîche qu’ils mettent effectivement dans leurs pots. Et pas des gens rigolos qui s’amusent dans un labo de chimie pour imaginer des formules « qui passent » mais en étant réellement borderline.

 

Botanicals Fresh Care est donc une économie de nature tout en vous donnant l’impression de respecter votre porte-monnaie et l’environnement.

M’est avis que la fougère sera contente de savoir que le packaging vous enjoint à « penser à couper l’eau pendant votre douche », un peu moins enjouée quand elle apprendra que la plupart des ingrédients disponibles dans ces nouveaux flacons ne sont pas ou difficilement biosphère-friendly (rien que les PEG et les sulfates sont déjà en cause).

 

Est-ce que tu dois pour autant tout jeter ou tout du moins les éviter ?

Même si je suggère ici de regarder une composition dans son ensemble et de ne pas cibler un ingrédient en particulier au moment de l’achat, il s’avère que dans certains cas, si la base n’est pas convenable ou peu valable (prix très élevé alors qu’on lit eau-silicone-émulsifiant-huile de coco esthérifiée par exemple) autant passer son chemin.

Une batterie de soin comme chez Botanicals Fresh Care vous vante chaque fois les bienfaits d’un ingrédient en particulier qui, en réalité, n’est qu’un poil de moustache parmi tant d’autres, parce que l’ENSEMBLE est pauvre en substances intéressantes.

S’il y avait eu, pour la version cameline, d’autres huiles de soin assouplissantes reconnues – brocolis, kukui, macadamia – et qu’elles avaient été plus fortement dosées, peut-être qu’on aurait enfin eu un véritable pas en avant de la part de L’Oréal. Mais bon.

 

Quant à les éviter ou les jeter, personnellement je n’en fais pas tout un cas, le tube est gentiment posé dans ma douche et je ne compte pas le décapiter pour venger les fous tous nus de la forêt.

Il fallait juste que je remette l’église au milieu du village, parce qu’elle avait franchement dévié vers Lolilol Ville et que même si les marques arrivent très souvent à vous donner envie, il est important que vous SACHIEZ ce que vous mettez sur votre corps.

J’aurais très bien pu prendre une autre gamme pour illustrer le sujet, mais le côté un peu marketing niais de chez Botanical Fresh Care étant moins clair que celui d’autres marques comme Yves Rocher (qui plaque partout sa petite feuille verte sans arrière-pensée), il m’a un peu plus interpellée.

Ceci étant dit, théoriquement, on est plus ou moins dans le même bateau, celui où on essaye sans vraiment se lancer plus avant. C’est dommage, parce que la goumiche, elle n’aime pas trop le flou.

Du coup elle ira voir ailleurs la prochaine fois.

 

Des bisous les Caribous !Caribouland

FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram