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15 octobre 2017

Isla Apothecary Immortelle Scar + Blemish Oil – La synergie cosmétique

J’ai rencontré une personne qui suit le blog depuis un petit moment et qui disait aimer le « côté bio » de la force qui régnait sur mes pages.

J’ai cette petite étiquette qui me colle au dard comme une pauvre gommette sur le bout du doigt, pourtant je n’ai jamais vraiment mis en avant mon côté nature, bobo, sans gaspi et nettoyeuse de carrelage au bicarbonate de soude.

J’aime juste savoir ce que je m’applique sur la bouille, et pour découvrir le fond des choses, BAH FAUT DECORTIQUER les compos, n’est-ce pas.

Et quand on passe par là, on observe deux catégories de gens : ceux qui regardent « ah tiens ça commence par AQUA donc c’est un bon produit » et ceux qui arrivent à prendre la mesure de la  big picture. De manière générale, les synergies de matières végétales sont souvent les plus beaux accords cosmétiques, d’où la nécessité de parfois ne pas s’arrêter sur un seul nom et baquer le reste, sous peine de passer à côté de belles surprises.

 

Une belle synergie

Quand on débute, on pense que tous les ingrédients sont des petits bonshommes qui toisent leurs camarades de compo du coin de l’oeil sans jamais se mélanger, qu’ils ont chacun un rôle mais que personne n’influe sur personne.

Grosse erreur, une synergie est une sorte de belle harmonie trouvée entre plusieurs ingrédients et qui peut potentiellement augmenter leur pouvoir (un peu comme la frange caramélisée de la gaufre de bruxelles, ça donne tout de suite une autre dimension à la dégustation), c’est une manière globale de penser un produit.

Je prends toujours l’exemple du silicone, parce que c’est le plus parlant, mais s’il est présent dans des produits ciblés « anti-acné », il permettra d’atténuer l’effet asséchant, et de ne pas se retrouver – trop vite- avec la couenne lézardée par la sécheresse – alors que tout seul, oui, il ne sert strictement à rien, pollue et est vendu plus cher que sa vraie valeur marchande au consommateur.  Donc essaie d’ouvrir les mirettes et ne t’arrête surtout pas à un élément qui te fait buguer, tu ne te rendras pas service ni à ta peau.

 

L’immortelle dans l’Isla blemish oil

En me baladant sur Love Lula, je vois passer un bête sérum à 5 ingrédients dans la fiole, de l’huile de tournesol (pour le toucher, la texture agréable), d’églantier (voir par-là ses supers effets), de l’huile essentielle d’immortelle ou Hélichryse italienne (la reine des bobos, décongestionnante et anti-inflammatoire), de romarin (tonique & purifiante) et de l’huile essentielle de zeste de citron (pour l’odeur et un chouilla éclaircir son petit épiderme).

Helianthus annuus (Sunflower) oil + Rosa canina (Rosehip) seed oil + Helichrysum italicum (Helichrysum) oil + Rosmarinus officinalis (Rosemary) leaf oil + Citrus limonium (Lemon) peel oil. Naturally occurring allergens in these essential oils: Citral, Geraniol, Limonene, Linalool.

 

L’huile essentielle d’immortelle est souvent passée sous mon radar parce que son prix crie l’endettement de mon portefeuille tout entier. Elle se vend parfois 30 euros la fiole de 3 à 5ml; me connaissant, c’est le type de flacon qui finit par me glisser des mains et se brise au ralenti sur le sol de ma salle de bain.
#teammaladroite

Et je préfère m’éviter ce genre de catastrophe de goumiche.

 

Avant de tester ce sérum pendant un certain moment, je me baladais avec une bouille post-opération plus que détestable, tu te demandes comment tout remettre à zéro sans agresser ni trop emmerder le terrain, honnêtement je ressemblais à une demoiselle d’Avignon de mon pote Picasso.

J’avais d’abord suivi un régime eau micellaire – rinçage à l’eau claire, suivi de ma petite crème Trevarno d’amour, parce que je n’avais plus vraiment de repères.

Mais j’ai commencé à y voir les limites quand la pustulette pré-automnale à débarqué avec ses guenilles.

Je me suis donc tartinée de l’Isla oil chaque soir, puis de temps en temps le matin histoire d’ajouter un petit glow avant d’appliquer le fond de teint.

 

J’ai remarqué le changement quand l’homme a constaté que ma peau allait beaucoup mieux après deux semaines. J’ai continué dans le doute, en me disant qu’on pouvait très bien mettre ça sur le compte du hasard, mais c’est allé en s’améliorant – les taches s’estompaient plus que bien, même les boutons étaient moins virulents.

A mon avis, le combo églantier et hélychrise est une petite tuerie en soi, je mettrais d’ailleurs carrément de côté l’huile de tournesol qui est plus une base neutre qu’autre chose, histoire d’amplifier les effets.

Parfois je boost même directement la pompe appliquée dans ma paume avec deux à trois gouttes de la rosehip oil de trilogy.

 

Il y a deux semaines, j’ai recommencé la loterie cosmétique, je n’avais plus vraiment de routine, le boulot a fini par avoir raison de mes petits moments doudoux, j’ai arrêté d’appliquer le sérum.

Et là ça n’a pas manqué, on est reparti pour la pustulette et les rougeurs.

 

Si tu veux te l’offrir ou à quelqu’un, sache que ce sérum est d’une belle qualité, mais qu’il doit être appliqué régulièrement sous peine de retomber dans l’ère blemishienne apocalyptique (avec son lot de cicatrices qui brillent comme un phare rouge en pleine nuit).

Bref, je suis sur une piste. Je pense investir dans l’HE d’immortelle.

Faudrait juste que je fasse plus confiance à mes mains et que rien ne glisse d’elles.

 

Des bisous les Caribous !
Isla Apothecary Immortelle Scar + Blemish Oil – environ 35 euros/30ml
Offert sur demande par Love Lula

Caribouland
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22 février 2017

Les savons et l’huile de palme

Je suis en proie à ce petit sentiment de haine qui parcoure mon cerveau quand je suis embêtée.

Depuis quelques temps, shopping en ligne ou pas, chaque petit détour en magasin se passe dans la douleur et le grognement parce que je n’arrive pas à trouver un savon solide pas trop cher (dont les autres ingrédients me plairaient) et sans huile de palme (oui, tout ça).

Tu vas me dire qu’il y a de plus gros problèmes dans la vie et que ça ne te concerne pas, tout en retournant croquer dans ta tartoune de Nutella. Sauf que si, ça te touche aussi.

Tu crois qu’ils utilisent quoi pour rendre ta pâte à tartiner si crémeuse ?

 

Le bon savon comme on les aime

Pour faire un savon de bonne qualité (le fameux conçu « à froid ») on a besoin :

D’une phase d’huile

Et de soude (et d’eau pour la diluer)

Oui oui, c’est tout !

 

On choisit d’abord sa formule grasse selon l’effet recherché, on liquéfie les beurres – si on a décidé d’en mettre dans la préparation, et ensuite, une fois que l’on a atteint une température d’environ 40°c, on mêle la soude aux grassouillettes en protégeant ses yeux et ses mains.

Le mélange va créer une réaction, la saponification, de laquelle des sodium something vont résulter (je ne sais pas les nommer autrement, ils peuvent à la fois être du sodium oleate quand c’est issu de l’huile d’olive, ou encore du sodium shea butterate pour le karité, ou cocoate pour la coco, etc.).

On retrouve également de la glycérine (apparaît quand la pâte devient savon) : dans la plupart des pains conventionnels, elle est presque ou totalement inexistante et en grande partie revendue à d’autres fins, cosmétiques ou pharmaceutiques essentiellement.

De manière générale, un savon industriel aura toujours plus ou moins tendance à assécher la peau – parce qu’il est parfois créé en excès de soude, qu’il y a un raffinage et que les huiles ne conservent pas du tout toutes leurs propriétés bénéfiques à une cuisson qui excède 100 degrés.

Donc si on a la couenne sensible, on privilégiera plutôt une version homemade.

Ca va c’est cool, tu suis jusque-là ?

 

L’huile de palme et le naturel dans tout ça

A la base, elle répond au doux nom de palm oil ou elaeis guineensis, qui devient ensuite du sodium palmate (oui, un sodium something) – après le procédé de saponification.

Elle est naturelle et massivement utilisée dans le secteur agro-alimentaire, avec une production qui a atteint les sommets en 2015 – plus de 60 millions de tonnes à disposition du marché mondial.

De ce total, plus ou moins 20% est utilisé dans le secteur cosmétique, avec un certain ratio se rapportant à la récolte issue de plantations qui respectent les normes d’agriculture biologique.

 

Cette huile :

  • est rouge quand elle est brute, et apporte beaucoup de bénéfices – riche en antioxydants grâce à sont taux de vitamine E et de carétinoïdes (  une partie transformé en Vitamine A dans le corps)
  • coûte peu cher, parce que son rendement est gigantesque par hectare
  • et est répandue dans une très grande partie des savons solides du marché

Seulement voilà, cet ingrédient qui arrive dans nos soins n’est plus exactement le même et peu comparable à la grassouillette presque rouge qui sortait du fruit du palmier à huile. On l’a épuré, chauffé, fait refroidir, clarifié, désodorisé, pour obtenir une matière grasse qui laisse la margarine solide et donne son moelleux au chips comme aux couques au chocolat.

Mais qui, cosmétiquement parlant ne sert plus à grand chose, à part à apporter de la dureté au bloc et à participer à un quart d’heure mousseux sous la douche.

 

Le savon à choisir 

Sa culture bio ou non importe (parce que cela permettra peut-être à de petits producteurs indonésiens ou malaisiens d’être traités avec plus de respect), mais dans l’absolu, je préfère ne pas acheter un pain qui en contient, parce que, typiquement, je ne suis pas sur place pour être vraiment sûre que tout est cultivé dans le meilleures conditions du monde.

La formule étant majoritairement décisive lors de mon achat, il m’arrive de retourner 100 blocs avant de trouver ce que je recherche.  Je vois trop souvent de l’huile de palme traditionnelle et non organic qui se retrouve dans des carrés parfumés, avec les broutilles de scandale qui vont avec : l’exemple du carré de savon naturel à la rose de Weleda est très parlant, avec cette grassouillette comme premier ingrédient, mais il y en a plein d’autres comme ça.

On trouve aussi de la graisse animale pour saupoudrer le tout parfois, oui oui, donc essayez d’ouvrir l’oeil ( le sodium something tallowate par exemple).

 

Si vous voulez sincèrement mieux consommer (ou en tout cas suivre mon raisonnement), soit achetez une version dont chaque élément est marqué d’une « origine = agriculture biologique », soit une qui exclue totalement l’huile de palme.

Le plus simple étant de se ruer sur un bon vieux savon saponifié à froid, parce qu’il est d’une douceur absolue et qu’au moins, les huiles utilisées dedans on un vrai pouvoir hydratant et émollient.

Il aurait juste été intéressant que la palm oil soit brute et sa culture moins dévastatrice sur l’environnement en fait, mais les industriels sont des foulamerde qui préfèrent me zigouiller mon temps libre dans les rayons.

 

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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26 janvier 2017

Coffee scrub & vanilla chai balm, ou la théorie du tapis de bain

ABOUT
The Body Shop Vanilla Chai beurre corporel
Joik Uplifting Body Scrub coffee & brown sugar


Quand je m’étais mise au brossage à sec (j’ai tenu 6-7 mois quand même, un gros effort de régularité de ma part, tu vois), j’avais remarqué que le glissage du jambon dans le legging extra-serré était bien plus aisé. Pas trop d’accros, pas de perte de bouts d’épiderme, je vivais une période glorieuse à ce niveau-là.

Et comme je n’avais plus trop d’aspect croco, je zappais souvent le graissage de ma divine escalope.

A la limite, une à deux fois par semaine quand l’été pointait le bout de son nez (pas le temps, il fait beau, de toute façon je vais m’enduire de filtres solaires jusqu’à la moelle), et un peu plus souvent quand les flocons tombaient du ciel (parce que les vêtements grattent, que ça irrite et que je me retrouve avec des gourmes de la taille de l’Islande si je laisse la terre en jachère).

Mais rien de très régulier.

Depuis que j’ai acheté un tapis de bain, il s’est passé quelque chose.

Je prends ma douche, je sors, je me sèche. Et la magie d’avoir un bout de moquette moelleux sous le panard induit un crémage de couenne dans mon cerveau. Me demande pas pourquoi. C’est devenu un automatisme.

Grand bien me fasse, parce que maintenant, ma personne est douce et veloutée, mais ça me fait surtout réfléchir sur le psychisme féminin : je ne me poserai plus de questions quand, frustrée parce que je ne trouve pas le sirop d’agave dans les étagères, je me mets à commander un tableau blanc aussi grand que moi sur internet.

Il fallait qu’un bout de tissu échoue sur le bord du bac de douche pour que je recommence à prendre soin de moi, c’est d’une logique. Mais au moins maintenant, je ne fais plus aussi souvent l’impasse sur mon baume.

Le gommage – Joik Uplifting cofee & brown sugar body scrub

OUI, tu peux/dois/devrais te gommer avant l’hydratation, avec n’importe quoi tant que la formule comporte :

  • des grains (le savon noir n’en a pas, je l’admets comme seule exception)
  • une phase grasse (et qu’elle soit d’origine naturelle ET entière de préférence, donc pas chimiquement modifiée)
  • un bon conservateur quand même, si c’est en pot – si c’est du homemade, utilise directement ta popote

J’ai choisi le Joik Coffee Scrub, mais j’aurais très bien pu vous conseiller Karmameju, ou encore Rituals (un chouilla de chimie mais teeeeellement sensuels).

Dans celui-ci il y a : Du café, du sucre, de l’huile d’olive et de l’huile de ricin. Ensuite, en moindre quantité, deux émulsifiants, un tensioactif (ça permet de mieux rincer), du beurre de cacao, de karité, et deux conservateurs.

ground coffee, sucrose, olea europea fruit oil, ricinus commuunis seed oil, ceteareth-15 (and) glyceryl stearate, stearic acid, theobroma cacao seed butter, butyrospermum parkii fruit butter, sodium benzoate (and) potassium sorbate;

Je l’ai encore utilisé quelques fois depuis le cliché, mais je trouve que le niveau ne descend pas si vite. On sent le café, les grains, un côté très sablé sans être agressif et avec juste ce qu’il faut d’huile pour la souplesse.

Rien que pour le plaisir de se gommer avec une texture brune qui donne l’impression d’en foutre partout, je l’adore – ah non, ce n’est vraiment pas un produit pour les personnes qui sont esthétiquement rebutées par la vision d’une eau brune qui s’écoule de leur corps.

Il a aussi l’avantage d’un prix raisonnable, d’une bonne composition et d’une origine scandinave (la forêt, le froid, les cerfs et les doudounes), donc oui, Joik crée d’excellentes bougies naturelles, mais la gamme skincare a l’air pas mal non plus.

Je l’utilise environ une fois par semaine, parfois juste sur les jambes, mais en majorité sur tout le corps, histoire de préparer la peau avant de l’hydrater (je vois pas pourquoi tu le ferais pour le visage, mais pas pour ton body) – mais dans l’absolu faudrait que je reprenne mon savon noir et le gant kessah, c’est ce qu’il y a de plus efficace pour retrouver un épiderme satiné.

La crème – The Body Shop beurre corporel Vanilla Chai

Bon, j’ai repris ma technique ancestrale du pré-quadrillage du corps en posant du baume un peu partout puis en étalant vite fait bien fait.

Il y a de l’économie de temps, on apprend à mieux estimer sa surface corporelle, et quand bien même y en aurait trop, les pieds et les mains raffolent des surplus.

Pour le moment, je ne fais pas du tout dans l’originalité, j’ai choisi un simple beurre corporel The Body Shop à la senteur Vanilla Chai (haha, « un bête beurre », c’est cela oui).

Dedans il y a : de l’eau, du beurre de karité (classique, très nourrissant), de la glycérine, de l’huile de soja. Ensuite, plic-ploc, des émollients, du beurre de cacao, d’huile de noix du brésil, du silicone, de l’huile de sésame, de babassu (va permettre un effet protecteur), du parfum, de la cire d’abeille, et enfin des conservateurs et de l’extrait de vanille, entre autres.

Aqua/Water/Eau, Butyrospermum Parkii Butter/Butyrospermum Parkii (Shea) Butter, Glycerin, Glycine Soja Oil/Glycine Soja (Soybean) Oil, Cetearyl Alcohol, Glyceryl Stearate, PEG-100 Stearate, C12-15 Alkyl Benzoate, Theobroma Cacao Seed Butter/Theobroma Cacao (Cocoa) Seed Butter, Ethylhexyl Palmitate, Bertholletia Excelsa Seed Oil, Dimethicone, Sesamum Indicum Seed Oil/Sesamum Indicum (Sesame) Seed Oil, Orbignya Oleifera Seed Oil, Parfum/Fragrance, Cera Alba/Beeswax/Cire d’abeille, Benzyl Salicylate, Caprylyl Glycol, Phenoxyethanol, Xanthan Gum, Disodium EDTA, Tocopherol, Sodium Hydroxide, Vanilla Planifolia Fruit Extract, Cinnamal, Citric Acid, Caramel, CI 15985/Yellow 6.

Les crèmes The Body Shop sont toutes sensiblement les mêmes, ont quasiment toutes la même formulation et à part pour quelques ingrédients et l’odeur, rien ne change des masses.

La seule différence réelle est au niveau des parfums : variés, gourmands, ils sont tellement addictifs qu’on en mangerait.

Celui-ci est une édition limitée sentie pendant le début des soldes d’hiver, l’affiche « 50% » s’étalait en grand devant ma bouille, c’était le moment de refaire des stocks. Pour finir je n’ai acheté qu’un exemplaire mais demain je vais aller m’en reprendre d’autres en mode razzia (le prix est encore descendu, c’est vraiment donné).

En gros, j’ai l’impression de sentir la vanille, d’être une crème fouettée, une gourmandise lactée, une boisson chaude. Un délice pour les papilles, ça embaume, ça parfume, les draps « sentent comme toi » le lendemain, il n’y a pas à dire, il laisse une trace. Un peu comme ce genre de cocon olfactif que je veux bien déposer sur moi dès que j’ai le moral dans les chaussettes.

Qui plus est, il est dans le top 3 de ces rares produits qui arrivent à garder ma peau souple SANS PLAQUES SECHES pendant au moins 24h, une petite tuerie en pot dont j’abuse sans me priver.

Je crois que j’aurais pu, à la place de vous évoquer deux soins, vous dire que toute ma routine du body a bien repris depuis que j’ai un vrai tapis de bain. Mais encore une fois, je ne suis pas sûre que tout le monde comprenne le raccourci (si oui, tu obtiens la gommette de caribou-dingue, bravo !).

Anyway, licorne dodue, t’attends quoi pour te graisser les patounes ?

Des bisous les Caribous !
Joik Uplifting coffee & body scrub, reçu, 16 euros sur Love Lula
Baume Corporel The Body Shop, édition limitée, acheté 12 euros, mais moins cher pour le moment

Caribouland
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4 mai 2015

Ce qu’on met comme espoir dans un produit de soin

marylin

C’est fou ce que les gens choisissent leurs produits selon ce qui est mis sur l’étiquette.

La catégorisation des cosmétiques est une petite mort de salle de bain, chaque pot déplacé dans les rayons, reposé aussi sec parce qu’en fait « il convient à une peau sèche et la mienne est normale ».

Et si c’était l’hiver ? BAH tu pourrais sûrement l’utiliser.

 

Comme ces crèmes contre l’acné qui ne contiennent en fait que des agents resurfaçants/stimulant la bonne forme des cellules (des acides de fruits, des brightening oils – huiles essentielles éclat, des BHA, du rétinol) qui ont POURTANT le fabuleux pouvoir d’un soin anti-âge – celui-ci n’ayant souvent pas assez d’actifs que pour freiner tes ridules en temps et en heure, sorry.

 

Je trouve qu’au-delà de l’importance de lire ce qu’il y a sur les étiquettes, il y a aussi l’urgence de pouvoir les comprendre. Pour, NON SEULEMENT, pouvoir se foutre des tranchées que les marques créent entre leurs soins, mais aussi pour élargir son horizon, se rendre compte que la moisson est bien plus heureuse quand on laboure plus profond, plus large et plus loin.

Ca s’appelle la curiosité cosmétique, et j’en fais tout un foin.

Rien qu’en se baladant en parfumerie on peut observer nombre de femmes repartir avec un pot qui ne répond pas à leurs attentes, juste parce que la personne en face n’était pas assez qualifiée/ ou trop attachée à sa prime de vente pour laisser passer un potentiel acheteur – naïf le consommateur.

Je connais, je passe encore par-là.

 

Par moments s’insinue l’impression de trainer dans un espace virtuel où la masse gobe des mouches sans savoir ce qu’elle va endurer. Un gargouillis, vomir, une chatouille dans l’estomac ?

Je préfèrerais que tout le monde soit dans une démarche constructive, se débatte, dise « rah que non je ne suis pas un client miroir, j’ai vraiment fait MON CHOIX », définisse son action comme une revendication nette, celle d’être un consommateur aguerri.

Je préfèrerais que tout le monde soit à la pointe des nouvelles technologies vendues sur les étalages, mais quid de la beauté du geste, de prendre un flacon, sentir le parfum d’une émulsion, l’étaler, et repartir avec sans se poser de questions utiles ?

 

Peu de gens décryptent, vont emmerder les vendeuses en leur soutirant des informations sur la composition quand elle n’est pas disponible sur un stand (on est pas tous surconnectés comme moi, s’entend) – je le fais parfois, c’est sadique, juste pour voir leur tête déconfite quand je n’obtiens pas ce que je veux et me transforme en Hulkette de la cosméto-pouet.

Je m’y oblige parce qu’acheter du skincare ou du maquillage c’est investir dans son image.

 

C’est comme ça que je m’observe : j’investis dans de l’eau, de la glycérine, et d’autres ingrédients. Je mise sur une texture, une couleur, un plaisir d’utilisation en sortant mon porte-feuille. Je pose mes billets sur un comptoir et repars avec mon du.

Quand je rentre chez moi, j’espère être contente, je me DOIS d’être convaincue – genre t’as vu le prix du bidule, faut que ça m’émerveille.

N’importe quelle cliente devrait obtenir le résultat affiché en gros sur les packagings. De l’hydratation quand c’est hydratant, du traitement quand c’est anti-taches, etc.

Rien que dans le domaine des soins spécifiques (entendre TRAITANTS), les marques s’emmêlent les spatules, et pour un habitant lambda, les formules riment avec grand merdier incompréhensible, d’où grandit la réflexion « mais vu que la madame de la pub elle avait l’air d’avoir un orgasme en se palpant la couenne, je veux la même drogue qu’elle ». Bah oui, pourquoi chercher plus loin.

 

Avant j’étais vraiment une nunuche de première ordre en cosmétique, qui ne se distinguait pas des autres, poussée par la masse – sans que cela soit une tare, sans le déclic, tu n’as pas le réflexe d’aller te planter sur une colline pour voir un bout d’horizon.

Y a comme ça plein de petits monts virtuels, avec des humains qui grimpent, puis se rejoignent sur l’une ou l’autre butte pour échanger.

« Ah toi t’as testé ça ? T’as aimé ? Pourquoi pas ? ».

Plein de grappes qui s’associent, se consultent, se font une opinion, et un jour j’y ai goûté.

 

Ca a le craquant du paradis, de la revanche du petit citoyen, de celui qui gagne en mordant le pain hors des pointillés. J’ai vraiment essayé d’être dans un courant un peu mainstream, parce que je reste quelqu’un doué d’empathie dans certains domaines (comme les malheurs épidermiques, va savoir, tes problèmes de peau m’intéressent), mais j’ai toujours pris la tangente.

La beauté brille dans mes yeux quand elle parle de technique, de volupté, de la noisette d’hydratant qui anéantit une journée exécrable.

 

Y a celles qui aiment la beauté quand elle est succincte, je l’aime aussi sans équivoque, la tache rose sur le fond noir, contraste des genres, mais je veux voir le point. Celui d’entrée et de sortie, l’envie mordante, la trajectoire, du tir à la cible.

Regarde, j’ai voulu viser ton coeur.

 

Je suis forcément moins concernée par le maquillage, parce que j’ai toujours soutenu qu’une base est plus importante que ce qui la couvre. MAIS, le réflexe commercial est le même dans les deux domaines : vous avez une peau qui paraît huileuse madame, tiens des produits anti-acné et puis une poudre matifiante, et le fond de teint qui bouche les pores, et hopla.

Et la cliente n’a pas de pelle.

Ne veux pas de pelle pour creuser, n’a pas le temps de relier deux tranchées, d’abattre les cloisons.

Qui le ferait pour elles quand même les marques sont dans une cohésion telle qu’elles imposent un schéma d’hydratation selon les âges – les performances (hydra-sport, faypaytay) – et rarement selon les besoins ?

 

Quoique cela change lentement, j’ai un gros a priori sur cette pression, qui coule aussi sur les blogs comme une cascade malsaine.

J’ai un putain de kayak, je rame à contre-courant comme une folle.

Même quand je fais de mon mieux pour convaincre quelqu’un qu’un soin va changer sa vie épidermique, je sais que de l’autre côté de la rive se trouve une personne qui a besoin de construire sa propre opinion, que je reste une personne qui ne fait pas partie du jeu d’autrui, et que mon avis compte autant qu’une brise de vent dans la perruque, ça passe par une oreille et souvent ressort par l’autre.

 

Dans ma vie de tous les jours, je mets un point d’honneur à démonter les murs de briques que les marques ont créé, les gens ont autant d’opinion sur le monde de la beauté que sur celui de la cuisine ou du bon vin, y a que l’empirisme du palais qui donne les saveurs d’un grand cru.

Et on a pas tous le même fond de bouche.

Mais accordez-vous ce plaisir d’être le roi des rayons, de donner du sens à votre parcours de shopping, quitte à préparer une liste précise avant de sortir de chez vous.

Si tu veux du pain multi-céréales, pourquoi t’es rentrée chez toi avec une baguette à mie blanche ?

 

Alors bien sûr, il reste des erreurs de calibrage, parce qu’on a mal lu l’INCI, ou qu’on pense qu’un seul ingrédient va nous porter préjudice (honnêtement, JE L’AI DEJA DIT, toute une formulation ne se réduit pas à un seul composant), qu’on subit la pression des journalistes beauté qui ne « jurent que par ce nouveau bijou de la cosméto qui va te transformer en Katy Perry right away ».

Le fond de bouche, mesdames, on est toutes différentes.

 

Il y a des mamans à la  peau mature qui arrêtent de prendre soin d’elles parce qu’elles ont mal vécu une séance makeup dans une grande enseigne, des jeunes filles qui suivent à la lettre le canvas anti-boutons « parce que la marque elle a dit que ». Même à l’école, tu dépassais dans la marge quand tu n’avais pas assez de place pour penser, pourquoi aujourd’hui, devrais-tu remettre tes fondamentaux entre les mains de gens plus qualifiés qui sont souvent juste là pour gagner en popularité ?

Loin de moi l’idée de dire que tout est à jeter, qu’il faut se borner à ne croire qu’en soi quand on fait un achat cosmétique.

Juste qu’un peu de self-esteem n’a jamais causé aucun mal, y a des avantages à s’imposer.

 

Tout ce fatras de mots pour dire qu’il ne faut pas perdre de vue que d’entrer dans une surface de bien-être, aux flacons dorés et substances merveilleuses ne vous contraint pas à l’achat immédiat. Que vous avez LE TEMPS de chercher ce dont vous avez besoin, et qu’une marque ne vaut jamais vraiment mieux qu’une autre, tous niveaux cosméto confondus.

Le vrai secret c’est de savoir quel ingrédient est le plus à même de vous combler, puis de voir quelle crème en contient.

Trouver le bon chemin.

Parce que c’est fou ce qu’on met comme espoir dans un produit de soin.

Caribouland
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9 juillet 2014

Les petits basiques beauté que j’aime

soin1.jpgLes achats massifs ne sont pas mon truc (même avec 1000 euros, je serai capable de ne m’acheter qu’un seul vêtement plutôt que plein de petites fringues), la démesure transformerait mes armoires en hall de stockage cosmétique et ce n’est pas l’idée que j’ai du consumérisme raisonnable.

Du coup, je la joue fine, j’accumule des basiques, c’est mon truc, mon trip, trouver des indémodables, ce genre de produits qui répondent à plein de problèmes et font leur job sans faillir.

Pareil pour le maquillage, dès que je sens que je n’arrive pas à vivre sans un blush ou un mascara, c’est foutu, il se passe un syndrome bien connu sous le nom de « je vais dormir mais je pense déjà à comment je vais me maquiller demain », petit sentiment de contentement qui persiste jusqu’au matin quand je m’assied enfin pour prendre soin de moi avant de m’habiller.

 

Je vous ai donc pondu une liste de produits que je pourrais conseiller les yeux fermés, pour leur grande tolérance et mon recul appréciable dessus.

WELCOUME to the Cocoon awards et enjoy !

 

Les soins

soin2.jpg

Le Philtre de beauté de Nominoë

Sûrement une des crèmes que j’adore le plus au monde, avis inchangé après avoir mangé plus de trois petits tubes. Elle hydrate parfaitement la peau, elle la laisse rebondie et pulpeuse comme les fesses d’une framboise dodue et son effet raffermissant est directement visible.

Ce que j’aime le plus dans ce soin c’est son effet douceur sur mon visage, comme de la soie (non je ne délire pas). Elle est plus adaptée aux entre-saisons, comme septembre ou au début du printemps, mais même en été j’y succombe, quand les jours jouent à me faire danser sous la pluie comme une marionnette.

 

L’ultrasimple de Lush

Utilisé pendant plus d’un an, et racheté illico.

Ce baume a une composition quasiment impeccable (juste deux parabens pour la conservation), et même si j’ai cherché d’autres produits du même genre à tester, j’ai fini par me réapprovisionner en boutique dès que j’ai eu fini le premier pot. Il démaquille parfaitement, ne coûte pas l’Amérique entière et laisse la peau douce et apaisée.

Pas de grand discours, il s’agit du meilleur démaquillant gras simplissime que je connaisse, même s’il est souvent décrié parce qu’il « ne se rince pas bien à l’eau chaude ». Il faut l’ôter avec un linge en coton bien humide et les résidus partent sans problème, un bon outil change tout.

 

Le Sérum Midnight recovery concentrate, le skin rescuer et l’ultra light daily defense de Kiehl’s

Ah oui, Kiehl’s quoi.

J’ai du me séparer de la première bouteille du midnight parce qu’après un an et demi d’utilisation, je n’avais siphonné qu’un tiers du flacon, et la date après ouverture était dépassée.

J’ai déjà entamé un deuxième flacon et je suis toujours aussi fan : c’est le sérum que je sors quand j’ai besoin d’un coup de boost, de revitaliser ma peau, quand elle est à la dérive et boutonneuse, ou sèche à cause du temps froid de l’hiver. L’odeur appelle le calme et le massage, je l’applique par pressions pour répartir l’huile puis je passe à mon soin de nuit. Un des meilleurs sérums à tout faire à la texture fine vraiment divine.

Le skin rescuer est une crème basique qui m’a duré plus de 8 mois en utilisation biquotidienne (au point qu’à la fin j’en avais ras-le-bol). Mais pour sa longévité et son très bon rapport qualité-prix, elle vaut vraiment le coup de pore (coup d’oeil, coupde pore, mouahahah), surtout qu’elle diminue vraiment les rougeurs diffuses quand la peau est un peu irritée.

Et pour finir leur solaire, la Ultra light DD, impeccable, elle a vraiment une texture incroyable pour une crème solaire et s’applique comme un charme. Rien à signaler, ni boutons ni taches dues au soleil, un excellent produit qui protège sans blanchir le teint.

 

Cicalfate lotion et crème et huile essentielle de niaouli

Après trois flacons de la lotion, on peut aisément dire qu’il s’agit de mon meilleur allié pour tuer les indésirables, surtout les boutons sous peau que j’avais en grappe l’an passé, mes kystes, qui mettaient trop de temps à partir si je ne faisais rien.

J’appliquais d’abord de l’huile essentielle de niaouli à l’aide d’un coton tige pour mieux cibler la pustule, puis je mettais une sclotch de lotion par-dessus. Son effet patch tenait toute la nuit et dès le lendemain j’y voyais un peu plus clair. La cicalfate en crème prenait ensuite le relais s’il restait une croûte et cicatrisait la zone en un temps record.

 

L’eau thermale Avène et le masque hydratant apaisant

Que dire. En brume le matin pour se rafraîchir, en surdose le soir quand j’avais des irritations cutanées, c’est ma lotion à tout faire qui m’a très souvent sauvé la vie. Combinée avec le masque hydratant apaisant, elle fait des merveilles : j’applique le soin en grosse couche, et je pshiiit l’eau d’Avène à intervalles réguliers tout en massant le produit.

Un combo qui fonctionne quand la météo joue au yo-yo avec ses températures.

 

Eau florale démaquillante au bleuet de Klorane et eau nettoyante cleanance d’Avène

J’en ai vidé des bidons, comme une grande malade, mais ces deux lotions démaquillantes sont des basiques impeccables dans leur genre : la Klorane pour enlever le maquillage le soir quand j’utilise ma clarisonic, elle ne laisse pas la peau collante, elle enlève tout sans broncher et ne coûte pas un rein. A noter que son packaging est très bien pensé pour ne pas perdre trop de produit (contrairement à la sébium de Bioderma).

Pour le matin, l’eau nettoyante cleanance d’Avène est un bon basique pour une routine sans eau du matin, surtout quand on a une peau réactive/sensible et mixte : elle n’a pas tellement de micelles, donc il ne faut pas compter sur elle pour décrasser votre peau. Elle tient plutôt le rôle d’une lotion fraîcheur qui réveille la peau sans l’agresser. TopTopTop!

 

L’huile de douche Eucerin

Je n’ai jamais fait de revue dessus, pourtant je l’ai utilisée pendant des mois et des mois, son bidon d’un litre très économique se vidant lentement. Même si j’adore l’huile de douche de nivea pour son parfum qui me rappelle les retours de plage en Sardaigne, la Eucerin respecte la peau, l’assouplit et la nettoie comme un charme, elle est cocoon.

 

Le maquillage

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Pot rouge en fresh melon et brow shaper de Bobbi Brown

Je suis amoureuse de ce blush. D’un amour infini qui va jusqu’au ciel, je l’utilise tous les jours depuis que je l’ai acheté, parce qu’il réveille instantanément mon teint et apporte une touche de « c’est le printemps, je pète la forme » sans en faire trop. Il s’applique au doigt (donc se suffit à lui-même), perdure toute la journée sans s’affadir et ne me donne pas de boutons.

Incroyablité de blushouille.
Quant au brow shaper, j’ai vraiment du mal à m’en passer depuis mon coup de coeur en boutique quand la vendeuse m’en a appliqué sur mes petits pwalus. Il dompte mes sourcils dodus en leur laissant leur côté « broussaille qui s’assume ». Sa plus grande qualité étant qu’il résiste à la pluie, la sueur et aux frottements légers, et qu’il ne fait pas de chutes pendant la journée. Love.

 

Le mascara Givenchy Noir Couture et le High Impact de Clinique

Au niveau des cils, je n’ai pas à me plaindre, ils sont longs et nombreux, donc je recherche souvent de quoi les séparer comme il faut sans que les paquets soient au rendez-vous (pas fan de l’effet twiggy sur moi, les cils collés ne me donnent l’air pas réveillée).

Du coup quand j’ai découvert le mascara noir couture, j’ai eu une révélation.

Un peu quitte ou double, certaines personnes ne l’aiment pas du tout quand d’autres l’adulent, je fais partie des conquis, même si j’utilise le plus souvent la boule à la fin de la brosse pour me maquiller (ce qui me fait penser que le Phenomen’eyes de la marque me conviendrait peut-être mieux).

Le High Impact de Clinique donne un peu le même genre de résultat, un air de « j’ai plein de cils » séparés un à un, mais avec un peu moins de volume, j’utilise donc plus souvent le Gyvenchy en soirée et l’autre de jour. Ce sont les deux seuls mascaras que j’ai qui ne deviennent pas pâteux aux fil des mois : la texture est pareille du début à la fin du tube, chose rare !

 

La cream foundation de Mud et l’expert face brush de Real Techniques

C’est l’alliance naturelle, un fond de teint crème fabuleux et bien réparti grâce au meilleur des pinceaux RT, l’expert face brush.

Il est doux, il sèche en deux secondes après le lavage et ne bouge pas d’un poil (ni n’en perd). On parle plus souvent du buffing brush de la marque, qui a eu droit à un grand moment de gloire sur le net, mais personnellement, vu la densité et sa coupe courte, l’expert face brush est parfait pour bien écraser la matière sur le visage et la répartir uniformément.
Je ne m’en sépare plus non plus de la cream foundation de Make-updesignory, elle a le bon taux de jaune dedans et est extrêmement chargée en pigments, donc a little goes a long way et elle annule la rougeur de mes cicatrices persistantes comme une reine.

 

Les outils de soin

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Le magic mitt de Jane Iredale

Depuis que je l’ai, il n’a pas bougé, il est resté fidèle à lui-même à part quelques peluches DANS le gant, mais on s’en balance les rouflaquettes, je l’adore.

Pour ceux qui n’auraient pas suivi, il s’agit d’un gant démaquillant, qui débarbouille, enlève toute trace de make-up et de résidus de sébum/sueur uniquement grâce à de l’eau chaude ou tiède.

Une petite révolution que je réservais aux jours de flemme et qui s’est finalement imposé deux fois par semaine de lui-même. Aucun regret, je le trouve efficace sans arracher l’épiderme, et malgré un matériau qui paraît fragile, je suis contente qu’il tienne la route, plusieurs mois après l’avoir acheté.

 

L’embout peau délicate clarisonic

Après être passée de l’embout pour peau sensible  à l’embout delicate, je ne voulais plus revenir en arrière, no way. Le nettoyage est doux, les poils sont bien plus serrés (et nombreux ?), et donnent une impression de massage plus intense (graou le palpage de la bajoue).

Je crois toujours aussi fermement au pouvoir intense et sans limite du nettoyage à la Clarisonic, et, après plusieurs mois, je ne l’utilise plus que 3 fois par semaine pour maintenir un terrain viable et bien poli sur mon visage, j’entretiens le jardin quoi.

 

Les muslins cloth de Liz Earle

Souvent, on me demande quel tissu utiliser avec un baume démaquillant qui ne s’émulsionne pas, et je rétorque sans faillir qu’un bête carré de coton suffit.

Dans mes tiroirs, les muslins cloth de Liz Earle sont toujours de la partie, et même s’il en existe d’autres sur le marché, tant que ceux-ci ne me lâchent pas, je ne vois pas l’intérêt d’aller voir ailleurs. Après un an et demi, pareil, la fabrique est quasiment intacte, sans tache incrustée, tout part au savon de marseille et un nettoyage en machine de temps en temps les entretient. C’est de la bonne.

 

Voilà.

Je reste une goumiche, j’ai mes favoris du moment, mais c’est surtout dans le temps que je vois si un produit vaut vraiment le coup et qu’il a droit au badge « sans lui, je meurs avec un poireau en travers de la gorge tellement je me morfonds, bleuaaargh ».

Une histoire qui ressemble à une boîte de chocolats Merci, dans laquelle j’aime plusieurs goûts, mais surtout le praliné, qui fond dans la bouche et m’emplit de bonheur.

 

Il ne faut parfois pas chercher très loin quand un produit convient et qu’on y revient, qu’on en use et en abuse jusqu’à racler le fond d’un pot, c’est qu’il y a une petite évidence qui se dégage dans l’air : on tient un basique qui remplit tous les critères.

Et on en demande pas plus, Mylène, vraiment pas.

 

Des bisous les Caribous !
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