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30 mai 2017

Le tapis champ de fleurs

Que ceux qui font partie de la team « mal de dos » lèvent la patoune !

Jeune ou pas d’ailleurs, c’est une petite crasse qui peut toucher tout le monde, il suffit de marcher en forme d’équerre toute la journée, d’avoir la nuque qui tire sur le mauvais os, sans parler des gens qui ont des scolioses légères (comme moi) à importantes, le « tu n’as qu’à mieux te tenir pour éviter les tensions » ne résout pas toujours tout.

Crois-moi, que tu bosses assis, debout ou en diagonale, il y aura toujours ta morphologie pour tasser des vertèbres ou te donner une jambe plus courte que l’autre (bah oui, tant qu’on y est).

Sans parler des sacs de courses qu’on porte à un bras – pour plus de fun et de crispation, du gosse qui passe sa journée agrippé à la hanche de sa mère en hurlant « je veux des gervaaaaais », la chaise trop haute ou trop basse par rapport au bureau. Et le manque de sport.

On n’est pas sorti de l’auberge, Serge, mais on essaie de se soulager comme on peut.

 

Sportivement

Quand je m’étais plus ou moins engagée à m’entraîner de manière régulière, seule chez moi avec mes haltères et le poids de mon corps, j’étais arrivée à d’excellents résultats rien qu’avec un sacré renforcement des lombaires (bonjour les deadlifts, les rowing, les planches à te faire suer l’échine). De mois en mois, c’était le jour et la nuit, j’étais bluffée d’avoir réussi à me créer une telle sangle qu’elle me permettait de ne pas finir la journée avec un dos en bouillie à cause de positions folkloriques pendant mon boulot.

D’expérience, je SAIS qu’un body sportivement entretenu résiste mieux à tous les niveaux, mais j’ai un peu baissé les bras, puis j’ai du faire face à pas mal de changements qui m’ont conduite à finalement laisser ce sujet de côté.

J’en râle, j’ai même piqué la carte de fitness de ma soeur pour pouvoir m’y remettre, on y croit les caribous !

 

Je peux donc concevoir qu’en ayant plus ou moins mal on ne voie pas l’intérêt d’aller en plus de ça pousser de la fonte avec, pour seul résultat direct, des courbatures pendant 3 jours.

On en aura, certes, mais on décroche aussi au passage une meilleure posture et moins de douleurs musculaires au quotidien – promis.

De plus, si tu as envie d’élever le débat, des exercices simples de souplesse peuvent aider à étirer les muscles et une détente générale.

 

Psychologiquement

Faut me voir, quand je suis au bout du rouleau, je me déplace lentement en mode zombie, le moindre mouvement m’arrache un râle, j’arrive souvent à être claquée sans arriver à m’endormir. On me retrouve deux heures après mon retour à la maison, toujours dans mes habits de la journée, à regarder des vidéos youtube en pensant à la douche que je devais prendre en rentrant. Soi disant.

Souvent, quand on se met dans cet état, c’est aussi parce que, dans la caboche, il y a un trop plein, qu’on a aucun moyen d’évacuer proprement son stress (non, hurler comme une truie sur l’entourage ne fait pas partie des thérapies recommandées par Caribouland) ni qu’on ne sait par où commencer.

Et comme l’adage parle d’un esprit sain dans un corps sain, si tu rumines comme une vache turque, tu passes en mode gremlin voûté, alors que si tu voyais la vie en rose Barbie, tout de suite, ça pointe la poitrine vers le monde entier.

On est dans le bête principe du vase communiquant – si l’extérieur va mal, l’intérieur en pâtit, et vice versa. Il faut alors trouver un moyen de soulager l’un des deux pour aller mieux.

Le tapis champ de fleurs

Au détour d’un mail, alors que je mordais dans ma craquotte/gelée de groseille, je vois qu’on me propose de me la jouer maso et d’étaler mon divin corps sur des pétales piquants.

Moui – j’aime bien les trucs moelleux moi, plutôt.

 

Le tapis champ de fleurs aurait des vertus miraculeuses, soulagerait des petits maux jusqu’aux sciatiques – en voilà un argument – aiderait à se déstresser, s’endormir et rendrait heureux (si si, ça stimule la production de molécule du bonheur pendant que tu souffres en silence).

Bref, de loin ça a l’air d’être la représentation parfaite du guacamole : on ne se roulerait pas dedans même si ça nous fait du bien.

 

Je reçois le colis – la poste s’en fout que je sois là, la commande traîne sur le pas de la porte à la portée de tout bossu sans que personne ne s’inquiète dans mon quartier.

J’embarque la chose dans le salon, l’ouvre, mais n’ayant pas une confiance immédiate en le tapis, je le laisse à terre un moment.

En revenant du pendouillage de linge, je retrouve l’homme couché dessus en pleine transe de la piquouille, ça a l’air de lui plaire parce que quand je me pointe au-dessus de sa bouille pour le titiller, ça réagit pas des masses.

Il reste dessus pendant une vingtaine de minutes, la peau nue percée par les picots, et une fois sa séance de relaxation terminée, il se relève, le dos quadrillé de minuscules ronds rouges en me disant que ça lui a plutôt bien détendu la couenne.

 

Chaque fleur est composée de 25 pétales, sachant qu’il y en a 208, on arrive à une caresse de 5000 cure-dents sur le corps (certains, comme celui de Nature & Découvertes, peuvent monter jusqu’à 8000 points de pression – la vache !), autant te dire qu’à cette dose-là, on s’approche du délire du fakir et sa planche à clous.

Je n’ai pas spécialement le dos sensible de base (je peux me gratter l’omoplate comme une dingue avant de sentir quoi que ce soit), mais je m’en suis toujours servie avec un fin t-shirt.

D’abord parce que j’ai des centaines de grains de beauté de toutes tailles – FUN hein dis – et que l’idée d’un bouquet pointu qui les transperce ne m’excite pas des masses.

Ensuite parce que la moindre marque peut se transformer en bleu sur moi, et que je n’ai pas d’attirance spéciale pour un  pointillé en 3D sur l’arrière de ma personne.

 

Le feeling 

Quand on passe sa main sur une rose, ça peut potentiellement griffer/servir comme repousse-cuticule, on se demande d’ailleurs comment quelque chose qui, individuellement, peut t’arracher la peau, pourrait te rendre euphorique et te faire oublier tes douleurs.

La première fois que je m’en suis servie :

  • j’ai eu une sensation bizarre pendant les 5 première minutes : un peu comme de l’inconfort agréable, je sens quelques endroits où ça picote un peu plus
  • je me suis détendue au fur et à mesure
  • après, on ne sent plus les piques une par une mais comme un tout qui appuie partout
  • il ne faut surtout pas bouger – ça risque de créer de nouveaux points inconfortablement agréables si on a la gigote
  • j’ai fini par presque m’endormir dessus après 20mn

FACT : je n’ai pas le dos droit, je suis d’ailleurs assez cambrée, ce qui fait que, même couchée de tout mon long, j’ai un espace voûté dans le bas du dos, une zone qui ne touche absolument pas le sol. Pour régler le problème j’ai, dès la deuxième séance, relevé mes jambes sur une chaise pour être bien à plat sur le tapis.

J’en profite toujours pour brancher TaoMix, je vous en avais déjà parlé ici, c’est une application qui permet de créer ses ambiances perso de relaxation et de les sauvegarder. La version numéro 2 du software propose encore plus de sons et coûte dans les 2,50 euros si on achète le pack entier (j’avais reçu le code de téléchargement via la marque, mais je me serais payé l’update de toute façon, ça m’aide à travailler aussi).

Donc, je vous conseille de ne pas vous poser dans une zone de passage, de vous créer une sorte de bulle de zenitude autour de vous pour vraiment ne plus penser à rien – et si tu as grave envie d’écouter du death metal, fort bien, fais-toi plaisir.

 

Les bénéfices

Je ne saurai pas vous donner mon avis sur des cas particuliers et assez invalidants comme la sciatique, mais ce site répertorie déjà pas mal de bénéfices histoire que vous y voyiez plus clair.

Me concernant, le soulagement dorsal est secondaire, ce qui m’a bluffée dès le début c’était le niveau de relaxation. A mon avis, mon principal problème est le stress, et rien que de m’allonger dessus 20 minutes de temps en temps me permet déjà d’un peu plus lever le pied et de moins avoir l’impression d’être une boule de nerfs.

Est-ce que ça me rend heureuse ? Stone plutôt 😀 En fait, la « douleur » toute relative va créer une diversion, un afflux sanguin conséquent et un sentiment de bien-être assez important..

Est-ce que ça influe sur la qualité de mon sommeil ? Sur mon endormissement oui, si je me pose dessus une ou deux heures avant le dodo.

Est-ce que mon petit dos va mieux ? L’effet n’est pas vraiment permanent, parce que j’arrive toujours à m’énerver entre deux séances, donc le tapis doit bosser de presque zéro chaque fois, mais j’ai clairement moins mal – peut-être parce que je suis plus relax ?

 

Il y a d’autres façons moins académiques de s’en servir, avec par exemple un coussin sous la nuque et le tapis par-dessus pour qu’il stimule aussi la base de la caboche. Ou encore directement placé sur la chaise pendant les heures de travail afin de ne pas trop souffrir en fin de journée.

Bref, tu le poses et en disposes comme tu veux, du moment que tu ne t’amuses pas à remuer dessus : une fois que tu as choisi ta position, n’en bouge PLUS.

 

Si tu souffres du mal de dos de base ou de tensions toujours mal foutues et que tu n’as pas de voisin pour venir te masser l’omoplate, m’est avis que ce petit bout de tissu piquant pourrait bien te servir.

Je sais que, de loin, on dirait un instrument de torture – faut d’ailleurs faire gaffe en le transportant – mais, et je crois que c’est ce qui choque le plus, on finit par aimer la sensation d’avoir des milliers de picots plantés dans l’échine.

=> pour les intelligents qui se poseraient la question : oui, c’est différent d’une séance juste couchée à terre sans le tapis, il y a un gros plus avec le « massage » des fleurs, ça chauffe, stimule la circulation (tu m’étonnes, on te poignardes chaque millimètre carré de couenne), ça revigore quoi !

Franchement, je ne m’attendais pas à supporter cette carpette, mais je la garde bien précieusement sous le coude quand j’ai besoin d’un petite bouffée d’air et de me sentir plus légère. 

 

Un petit mot sur le prix avant de vous laisser creuser le sujet sur google, on peut aller de 40 à 120 euros, donc il y en a pour tous les budgets. 😉

 

Des bisous les Caribous !

En réassort – Tapis d’acupression Infinisense / #produitoffert
Aussi chez Nature & découvertes

Caribouland
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4 mai 2016

Un slip to sleep, ou l’orgie de la soie

About Slip Pure Silk Sleep Mask par SLIP
Plus d’infos sur la soie dans l’article sur la taie
slip0

Mhandieu ce que je suis faible comme un bambou pourri.

J’ai eu le réflexe du hibou qui fond sur la souris tapie sur le sol, un clic sur un site web et mon attention a été titillée, chatouillée par un accessoire TEN-DAN-CEUH. J’ai regardé d’un peu plus près. J’ai prétexté que de toute manière, il était nécessaire que je le commande parce que je ne trouvais plus celui de chez Etam, et en dix minutes, j’étais perdue, la lèvre en sang à force de la mordre d’impatience, attendant patiemment que mon compte Paypal se charge.

Je voulais un slip to sleep. J’ai eu un slip to sleep.

 

Loin de moi l’idée d’égarer le lecteur comme une biche en pleine forêt, Slip est une marque de textiles en soie pour dormir (complètement superflu, mais la femme excelle pour s’inventer des besoins)(du genre « je n’ai plus de shampoing, je vais m’acheter des bottes »).

Je n’ai donc pas craqué pour une culotte à 40 boules, mais pour un masque pour les yeux, histoire de dormir tranquillou le matin – en faisant formellement abstraction du chien du dessous qui hurle, et du coupe-haie du voisin qui n’en a toujours pas fini de construire un Disneyland de la marguerite dans son jardin. Celui-là même qui guide sa femme sur la pelouse quand elle tond pour être sûr qu’elle reste bien en ligne droite avec la carriole.

La vie de retraité a ses joies.

 

Toujours est-il que, ce tintamarre mis à part, je n’ai pas de tenture sur le velux de ma chambre (excuse numéro 1). Il donne quasiment directement sur mon lit et de nuit comme de jour, je peux avoir le soleil montant comme la lune scintillante sur ma bouille. Ca passe en hiver, mais en été c’est un coup à se réveiller avec les poules et à se mettre à couiner comme un coq à 6h tapantes.

En excuse numéro 2, je me disais que ça donnerait bien avec ma taie en soie, que j’adore, qui me ravit, et dont je ne compte pas changer dans les années à venir (faudrait que je me trouve un prétexte pour m’en acheter une nouvelle « parce que tu sais, je n’aime pas attendre entre deux lavages même si ça sèche en 1h de temps »).

La dernière raison étant que je voulais m’offrir un cadeau. Comme ça – bazinga.

slipmask

Quand on reçoit le colis, on trouve une belle petite boîte dans laquelle dort le masque.

Si vous êtes du genre à espérer roupiller dans l’obscurité, je ne vous conseille pas la même couleur que la mienne, j’avais pris caramel pour le fun mais à y réfléchir, en noir ç’aurait été plus efficace au niveau de l’oblitération lumineuse. Mon modèle remplit quand même son rôle à 75% de ce point de vue là – info pratique à l’égard de l’acheteuse compulsive qui sommeille en toi.

 

Il est doux comme un agneau et ultra-confortable, j’ai juste mis quelques nuits avant de trouver une astuce magique pour qu’il ne tombe pas de mon visage en plein sommeil (les cheveux relevés par-dessus la bande à l’arrière du crâne, cette dernière bien calée derrière les zoreilles).

On a droit à du 22 mommes (un tissage de qualité supérieure à la moyenne de 19 mommes), le tout en pure soie de mûrier – intérieur comme extérieur, sans colorant toxique, et sans garantie que tous les modèles soient exactement les mêmes – handmade ?

 

A l’usage, je me sens comme Kim Kardashian – l’augmentation mammaire, fessière et labiale en moins. Il est épais et se place parfaitement sur les yeux, ne les gonflent pas (à moi les réveils de princesse sans le regard de grenouille), le tout sans accentuer la chaleur faciale naturelle – tu rigoles, mais c’est un must. La matière étant moins absorbante que le coton par exemple, on ne déshydrate pas la peau et on ne perd pas les soins qui coûtent un genou dans les mailles d’un tissu lambda.

Pour ceux qui demanderont, non je ne glisse pas de mon lit par la tête, je survis dans tout ce luxe. Et l’association avec mon coussin intensifie le plaisir d’envoyer mon minois fraîchement huilé dormir fissa après une longue journée.

Concernant le lavage, je vous recommande (comme la marque d’ailleurs) d’utiliser un produit au pH neutre : je l’ai nettoyé deux fois avec l’huile lavante xeracalm d’Avène à l’eau froide, et rien à signaler, il n’a pas bougé d’un iota. Il est simplement important de ne pas trop presser ou écraser le masque en voulant le rincer, histoire de respecter la soie au maximum.

 

Son seul défaut, s’il en est un (tu trouveras toujours une excuse valable dans ton monde) est qu’il coûte 40 euros, mais on est sur une fabrique d’excellent niveau. Donc, à moins de vivre dans un monde où l’on pense que tout devrait être à moitié prix H24, il faut reconnaître que ce doudou de la mirette a un très bon rapport finesse/prix/contentement de la goumiche.

 

Ce n’est pas utile, on peut vivre sans. Mais mon velux, le chien qui hurle, les voisins bruyants, tu comprends.

 

Des bisous les Caribous !
Acheté sur Net à Porter, 40 euros le masque

Caribouland
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3 avril 2015

Quand ma peau a rencontré Karmameju

karmameju 1

Il y a des marques qui valent vraiment le coup d’oeil parce qu’elles mettent en avant l’esprit féminin, le bien-être et le cocooning d’un simple coup d’oeil.

Karmameju fait partie de mes coups de coeur récents, la tornade so fresh qui traîne sur un bord de commode.

 

La folie avait commencé par des packagings des plus attractifs (dans le genre fluo et teintes douces, l’accord parfait), puis le nez fourré dans les pots, j’ai fini par ne plus répondre de moi-même.

Dans le genre, Nominoë m’avait transcendée avec ses parfums de bonne brise bretonne, ici je retrouvais l’esprit d’un plaid, d’un thé et d’une bougie dans des flacons en verre (n’oublions pas mon passé de maladroite godiche) tous plus cute les uns que les autres.

Can’t help myself, après plusieurs mois à danser d’un pied sur l’autre, fallait que je teste.

 

La marque Karmameju (promis tu vas t’habituer au nom)

J’en ai déjà un peu parlé, mais je remets le paquet :

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Mette (c’est le prénom de la fondatrice de cette marque danoise) a créé toute une gamme de linge de bain et de soins qui répondent à la fois à des problèmes récurrents de la vie active – peau en rade – et une envie d’apporter un vrai moment aromatique avec des senteurs qui inspirent la relaxation, le calme et le bien-être.

En gros, de la bonne came pour faire plouf plouf-cream cream.

 

Les produits, s’y retrouver

Très simple, les gammes sont classées par catégorie :

La 01 qui regroupe les produits régénérants, donc plutôt conseillée pour les peaux sèches, qui ont besoin d’un coup de boost, d’un effet anti-âge et émollient. Les senteurs se rapprochent de la rose, des épices, etc.

La 02 qui regroupe les produits apaisants, parfait pour les peaux plus sensibles, les mamans et les bébés, et contiennent des huiles essentielles à moins d’1%

La 03 qui regroupe les produits énergisants, donc plutôt des agrumes, des odeurs toniques

 

Donc à moins d’être un minimal brain disease, tu ne devrais pas avoir trop de mal pour t’y retrouver. Tu suis les chiffres.

 

Les petits trésors

Jusqu’à présent, tous les produits que j’ai pu tester sont vraiment à la hauteur de mes attentes : ils font partie des mes routines détente, de ce que je dégaine quand j’ai un coup de pompe, envie de me chouchouter, de la douche au brossage à sec, je prends mon pied.

Buff Natural Body Brush
REVUE ICI

Luxe Balm 01
REVUE ICI

 

Nova Salt Body Scrub 02
350ml – 40 euros

scrub karmameju

Le seul gommage à grain que je tolérais jusqu’à présent était le Nominoë, parce qu’il avait une phase huileuse et des grains doux, le genre de scrub qui te laisse la peau comme de la soie avant même de sauter hors de la douche.

Ici, on est dans le même genre d’esprit, avec du sel de mer et de l’Himalaya pour le côté « je te ponce l’épiderme mais je le fais en restant chic », de l’huile de tournesol, d’argousier, d’argan et d’amande douce pour nourrir, du beurre de karité et de la cire d’abeille pour protéger la peau, de l’huile essentielle de mandarine rouge (mamma mia, ça rend heureux !), de petit grain bigarade (pour éliminer les tension, le côté relax), de menthe (oh so fresh), et de l’extrait de romarin (pour te déboucher le nez par la même occasion).

Sodium chloride, sodium chloride (himalayan crystal salt), helianthus annuus oil, butyrospernum parkii, prunus amygdalus dulcis oil, cera alba, mel, theobroma cacao, genus hippophae seed oil, argania spinosa oil, ºcitrus reticulata, ºcitrus aurantium spp amara, ºmentha spicata, rosemarinus officinalis (rosemary) leaf extract. ººlimonene, ººlinalool.
/ ºNatural essential oil / ººpotential allergens.

 

J’avais un peu peur de me retrouver avec un énième gommage agressif et sans grand intérêt, je me lance des fleurs quand je passe du dépit à la joie : il est GENIAL. D’abord parce que le pot est énorme, en verre, et que rien que pour la quantité, je voue un culte à la personne qui a décidé de nous vendre plus que les 200ml habituels (qui partent souvent TROP VITE, alors que j’ai un gabarit de moustique à la diète).

 

Ensuite, parce que malgré la TRES grosse dose de grains (y a pas à dire, tu ne dois pas les chercher dans le fond, y en a plus qu’assez), il y a tellement d’huiles et d’ingrédients émollients dans la composition que tu ne les sens pas passer comme du papier de verre.

Au rinçage, tout le sel part et reste la phase huileuse qui te permet un petit massage de derrière les fagots en te séchant.

Quant à l’odeur, rien que la mandarine émoustille les papilles, tu sens le fond de menthe qui rafraîchit l’esprit, et t’enveloppe pendant quelques heures après le wash-wash. Fan je vous dis.

 

Hope Body Oil 01
200ml – 40 euros

body oil karmameju

Ca se saura, moi et les huiles pour le corps, c’est une histoire d’amour faite pour durer. Une romance sûrement liée à mon culte pour le gras, ce qui rime avec baume, protège, adoucit, mime un plaid de peau, les grassouillettes sont mes amies.

J’ai bien vite choisi celle-ci dans les rayons de Kroonen & Brown, parce que ma couleur préférée sur l’étiquette, parce que NON MAIS T’AS SENTI LE PARFUM – ylang-ylang, rose et bois de santal – une texture qui s’étalait comme un charme sur les mains, m’en faut pas plus pour craquer.

Dedans il y a de l’huile de pépins de raisin (connue pour son toucher sec), d’amande douce (favori des peaux sèches), de sésame (riche en antioxydants, tu vas rajeunir de la couenne). Puis on passe aux huiles essentielles d’ylang ylang (euphorisante, très bon pour les nerfs quand t’as passé une journée à courir à gauche et à droite), de l’absolu de rose (pour le côté Pocahontas qui va cueillir des fleurs), du benjoin (pour le réconfort), de la mandarine (raaah oui, ENCORE !), du jasmin (mona va péter une durite), du vetiver (pour la note fraîche et vivifiante, et le boost de tonicité), du santal (pour l’odeur mais aussi le soin des peaux ridées, qui tirent la gueule), du patchouli (ami des jambes lourdes), du gingembre (hopla encore un aphrodisiaque), et de l’extrait de romarin.

Vitis vinifera oil, prunus amygdalus dulcis oil, sesamum indicum oil, ºcananga odorata, ºrosa centifolia, styrax benzoin, ºcitrus reticulata, ºjasminum grandiflorum, ºvetiveria zizanoides, ºsantalum album, ºpogostemon cablin, ºzingiber officinalis, rosmarinus officinalis leaf extract, ººlinalool, ººbenzyl benzoate, ººbenzyl salicylate, ººfarnesol, ººgeraniol, ººlimonene, ººcitral. / ºNatural pure essential oils, ººpotential allergens, ºººcertified organic ingredients.

 

Elle me fait un peu penser à la Lazy Cow de Cowshed, avec un côté plus doux et piquant à la fois. Comme dit plus haut, elle ne met pas des plombes à être bue par la peau et le flacon pompe m’oblige à la révérence.

En deux mois de temps, je suis quand même arrivée à siphonner la moitié du produit, la faute à ma manie de me raser avec de l’huile végétale sous la douche pour éviter les coupures et les irritations. Une mini-pompe sur jambe mouillée (ou n’importe quel endroit que je veux débarrasser de sa fourrure) et j’en oublie les lames du rasoir.

De loin, ça reste une très belle synergie, de près ça me repose quand j’ai passé mon temps à courir après les clients ou me suis mise en tête que 10 000 pas par jour est mon but journalier. Une vraie bonne grassouillette pour les adeptes des pieds en l’air en soirée (le retour veineux, tout ça), faut juste que je m’habitue à boire le thé la tête en bas.

 

Solace Face Moisturiser 02
49 euros – 50 ml

solace karmameju

Quand je l’avais commandée, je m’étais uniquement basée sur la liste d’ingrédients sur le papier – bien la première fois qu’une « dzin » pareille me prend, je suis généralement très exigeante en soin du visage, quitte à tester et re-tester le produit en magasin sans lâcher les baskets de la vendeuse.

A vouloir un échantillon, une goutte, de quoi ne pas sauter trop vite du plongeoir et découvrir une piscine vide, bonjour le plat.

Non, ici, je me suis prise pour Patrick, total coup de poker sans bluff et j’ai eu de la chance qu’elle me convienne.

 

Si je l’ai tant voulue, donc, c’est pour ses ingrédients qui inspirent le calme ultime d’une peau à la dérive : de la camomille (la touche « recette de grand-mère », apaise les peaux les plus réactives), de la glycérine (hydrate), pour la phase la plus importante, suivi d’un émulsifiant et un tensioactif.

Puis, de l’églantier (puissant cicatrisant), de l’huile de noyau d’abricot et de l’huile de coco estérifiée (émollient), de l’huile de baobab (soin des peaux sèches), du beurre de Mafura (anti-inflammatoire et réparateur), de l’huile de camelia ( nourrissante et protectrice), de l’alcool (à ce stade tu risques rien, conservateur), de l’hydrolat de camomille, de l’huile de son de riz (pour lutter contre l’excès de radicaux libres), de la protéine de riz (hydrate), extrait d’épicéa (lutte contre les signes visibles du stress), de l’acide hyaluronique et de l’aloe vera (allez hop, on repulpe tout ça), de l’avoine (lutte contre les rougeurs, parfaite pour les peaux sensibles), du maca (pour stimuler la synthèse de collagène), de la vitamine E (on dit jamais non, sûrement là pour conserver encore un peu mieux les ingrédients), de l’encens oliban (régénérant cellulaire), du néroli (couteau-suisse contre les rougeurs, la fatigue, le teint terne), de la lavande (relax jusqu’au bout), encore un peu d’huile essentielle de camomille, du benjoin (pour le réconfort, Médor), de la carotte (éclat du teint), du tilleul (tranquillisant), du santal (encore un revitalisant) et ENFIN de la mandarine rouge (mraaah).

Aqua/water, °°°chamomilla recutita flower/leaf/stem water, glycerin, cetearyl alcohol, polyglyceryl-3 dicitrate/stearate, rosa canina fruit oil, prunus armeniaca kernel oil, coco caprylate, glyceryl stearate se, adansonia digitata seed oil, trichilia emetica seed butter, °°°camellia japonica seed oil, avena sativa oil, °°°alcohol, °°°anthemis nobilis flower water, oryza sativa  starch, oryza sativa bran oil, hydrolyzed rice protein, xanthan gum, abies picea extract, potassium sorbate, hydrolyzed hyaluronic acid, aloe barbadensis leaf extract, lactobacillus ferment, avena sativa extract, lepidium meyenii root extract, vitamin e, °boswellia carteri gum oil, °citrus aurantium flower oil, °lavandula angustifolia flower oil, °anthemis nobilis  flower oil, styrax tonkinensis resin, °daucus carota seed oil, °tilia vulgaris flower oil,°santalum album (sandalwood) wood oil, °citrus reticulata (mandarin red) peel oil. °°limonene, °°linalool, °°geranol, °°benzyl benzoate, °°benzyl alcohol, °°farnesol. / °Natural pure essential oils, °°potential allergens, °°°certified organic.

 

On se croirait dans une recette de bouillabaisse, vu la liste à rallonge, mais pour une fois je ne vais pas me plaindre : tous les ingrédients sont naturels, dirigés vers un but bien précis : une peau qui sourit plutôt qu’elle ne fiche la trouille.

Au premier usage, j’ai été enveloppée par la plus parfaite des odeurs, plutôt inattendu dans une crème pour peau réactive (qu’on préfère sans fioritures) : je connais enfin le parfum du cocooning – pourtant il n’y a pas de fragrance de synthèse dans la composition, TU VOIS QUE CA EXISTE du naturel qui sent le bonheur.

 

Chaque soir est devenu une délivrance, plus on avançait dans le mois de février et mars, plus ma peau reprenait des forces. Je n’ai pas une seule fois souffert du froid, des giboulées, du vent, j’avais toujours mon petit tube blanc pour m’attendre sagement chez moi et me chouchouter comme une reine.

Certains soirs, je couple cette crème au midnight recovery concentrate histoire d’avoir LE MAX de rendu « bajoue tendue comme une framboise », et le matin je me réveille sans aucun soucis de plaque sèche ou de bidule impossible à maquiller tellement ça part en vrille.

 

Je trouve aussi intelligent que la formule ne soit pas REMPLIE d’huiles essentielles, la plupart des marques « organic » en mettent une pleine truelle dans les soins du minois alors que souvent, c’est plus pour remplir le tube qu’autre chose.

Aussi, avant de t’entendre hurler au scandale par rapport au prix, il y a 50ml dans le flacon, donc ça revient à 30 euros les 30ml, un prix moyen dans n’importe quelle parfumerie. Je ne l’utilise que le soir, bien qu’ayant tenté l’application bi-quotidienne, je lui trouve un côté doudou à réserver pour la routine du dodo.

 

Ni trop épaisse, ni trop fluide, c’est une vraie crème sous les doigts MAIS à impérativement chauffer au préalable (d’où un premier essai un peu chaotique) pour bien pouvoir l’étaler, se masser et détendre l’épiderme.

Une fois que ma couenne est aux anges, je mets mes mains en cloche devant mon visage et inspire lentement le parfum comme on clôt un chapitre avec un feu d’artifices.

Un petit bonheur cosmétique.

 

Je pourrais vous en parler en long et en large de Karmamachin, mais je suis déjà occupée à écrire dans les marges.

En résumé, je vous recommande cette marque à 1000%, parce qu’elle m’apporte autant un plaisir visuel que sensoriel, que ces produits sont bien pensés, qu’ils font spa sans le côté « hipster qui va prendre soin de ses cuticules, Gudule ».

Puis, vu la qualité de ce que j’ai déjà testé, je trouve les prix ni trop élevés ni sous-estimés, me faudra juste du temps avant de tout rafler dans les rayons.

Mais j’en ai fait un but personnel. Karmamonameju.

 

Des bisous les Caribous !

A trouver ou commander chez Kroonen & Brown à Bruxelles (j’ai reçu le luxe balm et le scrub, merci !)
Ou encore sur le site de la marque, les frais de port reviennent à 6,5 euros pour l’Europe.

Caribouland
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4 décembre 2014

La tête sous le sapin #parfumsdambiance

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Cette fois, Rituals n’a pas eu ma peau.

Pourtant, je voulais repartir avec leur nouvelle édition de Nowel, sur le papier tout avait l’air de sentir comme une haleine de Caribou, en revanche, en boutique, j’ai fait peur à la vendeuse (forcément, elle rangeait les bougies, j’attendais derrière elle depuis deux minutes, le temps qu’elle finisse son ramdam), et une fois le naseau collé à la cloche de sniffage, j’ai dit « ha que non non non », et je suis partie.

Pas sûre que le personnel du magasin me prenne pour quelqu’un de très droit dans ses moonboots.
Mais passons.

 

J’ai donc été naviguer dans les rayons de Nature & Découvertes, en couinant devant les tasses et autres objets en forme de renard kawai (classique, qui dit mois de Santa Claus, dit fox, hibou, marmotte gelée), râlant en vérifiant le prix d’un super plaid, et, en dix minutes de temps, j’avais les bras chargés de 50 euros de marchandise.

Fière comme une tortue un soir de baignade.

 

La recharge pour capilla

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Je n’ai pas lâché l’affaire du stuut à bâtonnets qu’on pose sur l’armoire et qu’on oublie pendant quelques semaines ; après celui au mumulilas (muguet + lilas) qui m’avait duré un bon moment, je comptais remettre le couvert avec une odeur de saison.

Quand j’ai senti le tester dans la boutique, un ouragan frais m’a prise, la tête sous les pins, le col qu’on remonte, ça me faisait penser à ce genre de parfum qu’on trouve dans une maison où le sapin attend qu’on allume enfin le feu après une journée sans chauffage.

Un délice hivernal.

Du coup j’ai pris la recharge de peur qu’on me la pique sous le nez, elle représentait vraiment tout ce que je voulais avoir comme paysage odorant en rentrant chez moi.

Une fois à la maison, j’ai rincé le petit pot blanc de ma première cuvée, l’ai rempli avec Sapin Blanc, et une fois les petites tiges bien placées, j’ai attendu que la magie opère (un peu à la manière du gosse qui attend que l’âne vienne -enfin- manger ses carottes).

 

Clairement, en comparaison avec le mumulilas, ici le parfum est bien plus « ample » : le premier soir, j’ai du fermer le pot avec le bouchon pour ne pas trop saturer l’air, et deux jours plus tard, on avait toujours l’impression de rentrer dans la maison du père nowel quand on franchissait la porte de ma chambre.

Vu que cette fin d’année s’annonçait SANS l’achat d’un christmas tree, je n’ai plus qu’à habiller la spirale de rotin avec des paillettes et des mini boules pour coller au thème.

En tout cas, au niveau olfactif, je suis aux anges !

 

La petite synergie inutile (ou presque)(pour le moment)

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J’étais VRAIMENT remplie de bonnes intentions l’autre jour : j’avais acheté le nettoyant pour la verrerie de mon diffuseur et une nouvelle synergie pour me fourrer encore plus au fond d’un plaid, totale continuité dans les idées.

Mais comme toujours, j’ai buté contre Maladresse, le globe s’est fendu en milles morceaux sur le bord de l’évier, et moi j’espérais voir apparaître un bouton » rewind » pour revenir quelques secondes en arrière et me souffler un « fais attention, tu portes un objet fragile entre les mains ».

 

J’ai donc, pour la deuxième fois en un an, cassé l’extérieur de mon aromaglobe. Au point où j’en suis, je pense instaurer une journée de pitié pour ma personne, et fabriquer un carton pour collecter de l’argent et m’acheter un appareil que je ne doive pas laver.
Jamais.

Un qui s’auto-nettoie, encore mieux.

 

Ne m’avouant pas vaincue, j’ai fini par mettre l’appareillage à ultrason dans un vase haut, et même si ça ne diffusait pas aussi bien, au moins, j’avais une idée de ce que cela pouvait donner une fois porté par la vapeur. La synergie sent surtout l’orange douce, la canelle et les clous de girofle, typiquement LE mélange réconfortant, qui te veux du bien et aide à la relaxation.

Dans l’absolu, elle se marie bien avec un canard à l’orange voir une sangria sirotée en plein mois de décembre sur un banc givré,  la bouteille d’Hiver Réconfortant restant dans la lignée de ces parfums « qui mettent tout le monde d’accord », sont gourmands et séduisants, à sortir de temps en temps sans en abuser.

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Je suis vraiment emballée par Sapin Blanc, au point qu’à chaque fois que je rentre dans mon cocon, j’ai un petit frétillement de la tête au pied, danse de la joie et chapeau rouge et blanc, pourvu qu’il neige, pourvu qu’on ait une vraie pleine immaculée à se mettre sous l’oeil pour mon anniversaire.

Il n’y a que les petites choses qui changent le quotidien, mais ce parfum-là est devenu mon petit trésor de ces derniers-jours.
Amour et cookies lactés, faudrait que je ressorte des guirlandes lumineuses colorées.

 

Des bisous les Caribous !
Synergie Hiver réconfortant, achetée 19,95 euros
Parfum recharge capilla (dispo avec tout le système aussi), acheté 9,95 euros 

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6 septembre 2014

Jasmine Dream et les emmerdeurs

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Dans la vie, il y a plein de moments qui m’incitent à rêver de cocooning, à lâcher les sacs dans l’entrée, me précipiter sur mon pouf habillé de plaids et m’y fourrer pendant quelques secondes.

Juste pour savourer le moment.

Ce matin, une vieille dame a réveillé cette envie en mon for intérieur.

Elle s’est imposée à la même caisse électronique que moi et avait l’air de me reprocher que la machine n’imprime pas plus vite le ticket, que je ne sois pas déjà partie, loin.

Comme si j’avais quelque chose à voir avec ça, comme si j’avais implicitement eu envie de l’emmerder.

Elle m’a titillé la grappe, j’aurais bien voulu voir son air avec deux asperges plantées dans les naseaux, madame la schnock ne bougeait pas d’un poil et lançait des regards furibonds qui ne m’inspiraient rien de bon, un mélange de diable de Tasmanie et d’un Mickey pris de coliques.

 

Ce genre de personnage peut donner envie de se lover dans une couverture moelleuse. Tout comme la banque hors service, l’employé municipal qui te regarde avec dégoût (et t’inspire un « bordel c’est quoi ce regard de vieux torchon trempé ? »), le bus qui a du retard (dans les deux sens), le gsm que tu vois tomber au ralenti, essayer une nouvelle sauce tomate qui fait foirer tout un plat, voilà.

 

Depuis des mois, je passais devant le magasin Rituals, et je soulevais les cloches pour sentir les parfums des bougies à l’entrée du magasin. Systématiquement, quand la boutique était un peu plus remplie que d’habitude et que les vendeuses s’occupaient des clients, je prenais mon temps pour envelopper mes narines d’un nuage de Jasmin, inspirer, expirer.

Jasmine Dream me rendait complètement zinzin, m’intriguait.

Cette bougie fait partie de ces achats qui mettent du temps à se finaliser.

Le prix ne m’arrête pas spécialement, ni l’enseigne, ni l’odeur, je reste scotchée sur la fragrance pendant des heures c’est dire l’attrait.

Non, je ne sais pas, je pense que de sauter le pas c’est comme d’avouer que oui, on était désespérée ce jour-là, jouette, ou carrément euphorique, un peu limite, psychiquement parlant.

 

Il fallait un déclic, une déclinaison de la madame ronchon de ce matin, j’avais tellement eu du mal à mettre la main sur mon Mac, qu’une fois l’ordi sous le bras et la boutique Rituals dans mon champ de vision, j’ai lancé un « Ha flûte » et je suis allée l’acheter. 

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Clairement et au fil de heures, cette bougie se consume lentement et se mue en plaid olfactif.

Du jasmin et de l’ylang-ylang, une atmosphère douce et chaleureuse, absolument addictive et qui ne s’impose pas trop(même en saturant la pièce on ne s’en lasse pas) et n’écoeure jamais.

A chaque fois que je l’allume, je vois le moment comme une récompense, un pied de nez à la schnock qui devra sûrement faire une panade verte et un steak froid à son mari, un doigt d’honneur à tous les emmerdeurs de première, les connards qui roulent dans le village en montant sur les trottoirs (et la route, c’est pour les piétons ?), les hypothétiques futurs employeurs qui répondent « merci, mais non, bonne continuation ».

 

Jasmine Dream est mon bouclier contre tout ça, la morosité, les râleries, les imprévus qui tombent mal, une gourmandise à portée de nez, mon auto-cadal, l’idée même du cocooning fondue dans la cire et qui relaxe à souhait.

Au moins maintenant que je l’ai, les vendeurs de chez Rituals ne se diront plus « tiens voilà la dingue pour son sniffage hebdomadaire », j’ai de quoi renifler à la maison, dans mon petit cocon.

Plaisir, plaisir is definitely in the air ! 

 

Des bisous les Caribous !
Acheté 17,50 euros les 290gr 

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