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5 septembre 2015

THE perfectly defined long-wear brow pencil de Bobbi Brown

brow pencil 4

OUAIS JE SAIS.

J’avais dit « jamais je ne succomberai à ce bordel, je ne veux pas repasser du côté crayon de la force, TU CHERCHES à me vendre de l’inutile, je te vois venir ».

J’ai la ténacité d’une huître, la dureté d’une morve, je ne résiste à rien.

La vendeuse et moi avions un peu débattu en boutique :
Moi – j’ai le brow shaper de bobbi brown.
Elle – moi j’ai le longwear brow pencil.
Moi – c’est mieux ?
Elle – c’est complémentaire.
Moi – dessine-moi des sourcils

Rien que l’objet est mignon, un côté goupillon (qu’on peut ôter pour le nettoyer) et de l’autre, une mine biseautée qui garde sa forme pendant toutes les utilisations.
Du pratique/esthétique de base.

 

Je venais de me faire épiler les sourcils au fil, donc autant dire que j’étais déjà une Cariboute de luxe avant qu’on ne me maquille. Elle a twisté le crayon pour avoir assez de matière, puis a commencé à tracer de faux poils de la tête à la queue du sourcil (m’est avis que si tu as le pubis dépeuplé, ça peut aussi marcher), en prenant bien soin de ne pas me transformer en cagole de service.

Comme prévu, il m’est revenu ce sentiment d’être un lapin qui tourne sur lui-même, j’oublie toujours d’où je viens quand on me présente un « tout nouveau produit qui transforme ton quotidien du p’tit dèj au coucher », j’étais comme un némo devant le miroir, à faire des bulles avec mes lèvres. L’épilation combinée à cette petit makeup touch me rendaient dingue, j’aurais bien esquissé des pas dans la boutique, mais je suis restée distinguée.

brow pencil 2

Il n’est jamais que le deuxième crayon que j’achète, mais loin devant les produits de makeup que j’ai déjà testé sur la zone :

  • il est longwear pour de vrai (peut-être pas autant que le brow shaper, mais ils n’ont pas le même usage non plus)
  • il dure longtemps : en 3 mois, j’ai utilisé presque la moitié du bitoniau, vu le prix (39 euros quand même, squeek avec moi), on retombe sur ses pattes – et j’en utilise une brouette quand je me prépare !
  • la couleur est fidèle à celle que j’avais dans la version gel à sourcils : un mahogany que je trouve peut-être un chouilla plus chaud, ou ce sont mes yeux qui divaguent
  • il est ultra pratique à emporter, on ne doit rien tailler, le machin est ready-to-use à chaque fois

Disons que, si je voulais être au top du top du sourçaillon, il faudrait que je fixe mon oeuvre avec un brow gel (teinté ou pas), mais que de manière générale, je ne suis pas fana de l’empilement des matières, surtout sur les poils, quels qu’ils soient.

J’ai eu une époque assez traumatisante de mascara coloré à s’étaler sur les mèches de cheveux, je ne veux pas en parler.

 

J’ai tout bêtement compris que ce qui me dérangeait dans mon premier crayon était sa mine qui pointait vers le ciel, comme sur un bête crayola, alors que le biseau, c’est un engagement pour l’éternité avec ce qui mime le mieux un pwalu. Tu traces, tu traces, tu observes le résultat dans la glace, rien de plus simple.

J’ai eu quelques ratés au début, la difficulté de gérer la pression de ma main m’a effectivement valu le look cagole, je me suis vite cachée de tous, dans le fin fond de chez moi.
Mais une fois que tu as compris qu’il vaut mieux étager les traits plutôt que d’en dessiner des gros où il y a des trous, tu es dans le bon.

 

Si vous hésitiez entre le brow shaper et le long-wear brow pencil, je dirais que le premier convient à des sourcils touffus mais sans tenue (avec le pwal qui rebique et rebiquette), alors que le second met plus en valeur l’intensité du regard, en comblant vraiment les trous sans se voir. Je réponds aux deux cas, mais en ce moment je suis influencée par ce style, la broussaille remplie, grassouillette, pleine de vie.

Qu’on me laisse dessiner des chenilles dodues au-dessus de mes yeux, c’est ma petit t-hair-happy (le dessin de l’hair qui rend happy)(thérapie)(roooh).

 

Des bisous les Caribous !
Acheté 39 euros chez Bobbi Brown (Cosmeticary) à Bruxelles

Caribouland
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28 mai 2015

La dose de rose

Rose

Il y a des gens qui m’appellent Rose. Parfois. Ca dépend des saisons, ça revient par touches par-ci par-là, on pense que j’ai la décence et l’élégance d’une fleur rouge qui s’épanouit contre une façade.

Que nenni.

Je renifle, je marche pas droit, j’ai la chance d’un pois chiche quand il s’agit de rentrer chez moi (entière), faut pas qu’on parle de ma tendance à être cash avec les personnes que je ne connais pas, j’envoie du steak à la figure, ça claque sur les murs et les gens COMPRENNENT nawak au schmilblik.

Je le fais pas exprès, j’ai juste ma logique.

Toujours est-il qu’avec mon élégance de Cendrillon, j’ai tout de même bien choisi le nom du blog. Parce que j’aime le rose. La rose. Tout ce qui attire le rose, se mange rose (barbapapa, marshmallows, malabar), se boit rose (des cocktails « aux fruits »), se déguste rose (des macarons), se porte rose (le soutif qui fait ressortir mon non-bronzage).

Y a toute une philosophie de base, elle prend son sens dans mon coeur, elle n’évoque pas la barbie, ni même le rayon furby sous substance hypnotique, je lui prête le pouvoir d’une romance exacerbée, un style sans limite.

J’aime la rose, tellement (puis chez le fleuriste, c’est la baccarat qui me pique).


hand & cime

CARE – Rosée des roses par Cîme & Hand Drink de Jane
Reçus par les marques

Chaque matin, je me lève (je me bouscule pas non, on est pas deux dans mon corps), je lance un râle d’hippopotame, puis me traîne au-dehors dans une balade infernale durant laquelle le chihuahua a totalement pris le dessus sur moi (faut dire que Marty pèse 5kg, mais c’est un pitbull. Un Chi-Pit. Manque plus que le O pour faire Chipito)(et le bouffer tout cru).

Une fois rentrée, je remonte dans ma chambre, direction la commode à soins, je mets mes lentilles, puis commence la danse du spray de Cîme : un hydrolat micellaire, ou une eau démaquillante à l’eau florale, que sais-je, ce produit rend instantanément joyeux. Ils ont fait fort vu que depuis l’ancien packaging (vert), on a carrément sorti celui qui est totalement en accord avec mon état d’esprit : du beau, du floral. Je suis pour, et j’en profite pour inspirer comme une droguée quand je l’asperge sur mon minois.

Quand je passe aux mains, c’est l’Hand Drink de Jane Iredale qui prolonge l’escapade : il coûte une blinde (29 euros didju), mais hydrate en légèreté, et me donne cette impression d’un bouquet au creux des patounes. Mioum.

 

ce soir ou jamais

SMELL – Ce soir ou Jamais d’Annick Goutal

C’est le petit échantillon que je sors instinctivement quand j’ai besoin de réconfort. Ca sent la rose, avec quelque chose de frais et fruité (comme une poire qui prend l’air), le genre d’odeur qui me balance de la nostalgie, la tête dans les fleurs, les pieds vers le ciel, elle m’impressionne.

Pourtant elle est loin de ce que j’aime, je suis plus attirée par ce qui est « cossu, fumé, ambré », des notes plus rudes que ce qu’offre cette eau de toilette. Mais j’y reviens. Sans faille.

Y a plus qu’à acheter la bouteille, Mireille.

PS : je vous aurais bien donné les notes mais Annick Goutal ne parle que de rose de turquie et graine d’ambrette, pour le reste, il faut se fier à son nez.

 

prettty pink

BLUSH – Pretty Pink de Bobbi Brown
Acheté 29 euros en boutique BB

C’est toujours un peu la découverte quand on passe d’un blush plutôt abricoté (mon chouchou de Copper Wind de chez Jane) à un vrai rose.

La vendeuse voulait un peu changer de ce que j’avais l’habitude de porter, était allée chercher Pretty Pink pour que je l’essaie, je m’attendais surtout à ressembler à une pré-pubère à qui il manquerait un tutu, mais j’ai fermé ma divine ventouse.

En me regardant dans le miroir, j’ai trouvé le rose parfait : le bel effet « grand air », celui qu’on se plaque sur les joues quand on a passé un très bon week-end à la campagne, mimé sans effort avec une poudre.

Je n’ai pas tiqué quand elle m’a dit le prix (29 euros), je connais la longévité des produits Bobbi Brown, donc ON INVESTIT sur du long terme, crois-moi.

Et depuis je l’utilise tous les jours, parce que, contrairement à une teinte plus « pêche », celle-ci me rend instantanément BELLE, il n’y a pas mieux mieux pour flatter ses bajoues.

 

Donc, fais-toi une faveur, achète un beau blush rose, quelle que soit la marque, ça rattrape n’importe quel teint gris/lendemain de fête/crise de stress imprimée sur l’épiderme. Promis.

Et puis si tu veux pousser le vice plus loin, je te conseille aussi la rosée des roses pour te rafraîchir le matin et d’aller snifer l’eau de toilette d’Annick, c’est le genre de parfum qui transporte les souvenirs au présent.

Avec le mordant d’une douceur au chocolat, c’est captivant.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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1 février 2015

Rachat, pas rachat

whyrepurchase

J’ai une petite liste de choses qui ne craignent pas le rachat : parce que je les aime, que je crois en ces petits bonheurs sous forme de café à emporter (Emmi Caffé latté light machiatto mon amour), de smoothie à un euro, de déo infaillible qui te sauve ta journée.

Mais en matière de soin, j’ai toujours du mal à rester fidèle sur la durée.

Un peu comme l’amour honteux, le petit sentiment qui traîne comme un « je t’aime mais c’est mieux si on ne se voit plus pendant quelques mois ».

Comme un gosse nourrit exclusivement au chocolat voudra tremper sa main dans un pot de confiture, on aime le changement parce qu’on change avec le temps.

 

Je me suis donc rendue compte de mon tempérament volage, ma difficulté à rester sage, quand bien même j’aurais aimé, adoré, récuré le pot jusqu’au fond, je vais (quasi) naturellement voir ailleurs quand un produit a rendu son dernier souffle.

C’est systématique.

Pour que je sois dans le rachat indispensable, il faut qu’il y ait un vrai besoin, une envie irrépressible – et ça m’arrive rarement.

 

Mon brow shaper (Dieu) a vécu 8 mois sans faillir, je ne pouvais plus me maquiller sans, même les jours de no make-up je me trainais deux chenilles au-dessus des yeux pour me rassurer, me baladant avec un paravent à mirettes sur le visage comme un paon fier de son plumage.

Une fois arrivée au bout du tube, je suis tombée en dépression (fallait voir le raclage des parois au petit matin). J’ai alors considéré mon addiction avec un sourcil levé, en m’achevant avec un « FAUT QUE J’AILLE CHEZ BOBBI ».

I know, je suis faible.

Pareil pour le high impact de Clinique, seul mascara qui me comble depuis des plombes (sèche pas dans le tube, cils naturellement boostés, prix décent).

Ou l’eau d’Avène pour l’apaisement (et son côté multi-usage).

Same pour l’eau micellaire au bleuet de Klorane et la mousse nettoyante Nominoë.

Et le must de tous, l’ultrasimple de Lush, un baume de dingue à petit prix qui me convient été comme hiver.

 

Je suppose que je suis trop curieuse pour n’être fidèle qu’à une marque, un type de produit, tout au long de ma vie (boring), le côté « ma grand-mère a utilisé le pot bleu de nivea pendant 50 ans » est de loin mon pire cauchemar.

Comme si pendant un demi-siècle, rien n’avait évolué, que tu n’avais eu aucune envie, aucun impératif en matière de soin.

 

Finalement, c’est peut-être ça qui m’attire tant : la nouveauté (le déballage du produit), découvrir une nouvelle philosophie cosmétique (comme chez Hauschka), un aspect du bien-être pas encore envisagé (et si je m’achetais une brosse pour stimuler mes cuissailles ?), et une réponse à un problème posé au temps T.

Je me sens comme une folle qui veut expérimenter toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, mais a quelques indémodables qui l’accompagnent quoiqu’il arrive.

Un peu schyzo du pinceau, mais rien de grave.

 

Du coup, quand on me pose la question : « pourquoi pas rachat ? », je préfère simplement répondre « parce que j’ai plus BESOIN de ça ».

Ce n’est pas tant de l’insatisfaction ces changements « intempestifs », juste un changement d’horizon.

Comme on part au sud quand il fait froid au nord, on migre selon les saisons comme les oiseaux le font.

L’argument laisse parfois l’interlocuteur bouche bée, c’est vrai quoi, pourquoi tu adores un produit et n’en achètes pas un stock ? Parce qu’on ne vit plus à l’époque des mammouths et autres bachi-bouzouks de trois mètres d’envergure, qu’on a le choix, et que la diversité nous a rendu rêveurs.

Je joue donc à l’hirondelle qui se taille pour voir si il y a encore mieux ailleurs et ça me grise. 1

Tellement.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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6 décembre 2014

Real Techniques

realtechniques5Y a deux mondes dans le milieu du maquillage : celles qui ont des pinceaux, celles qui n’en ont pas.
Celles qui jurent que c’est indispensable, celles qui disent que ça ne vaut pas les doigts.

Deux terrains, deux points de vue, et comme d’habitude, je suis sur la ligne médiane entre les clans, j’ai toujours juré qu’en travaillant la matière avec ses boudins chauds, on arrivait à un meilleur résultat.

 

Mais depuis ma rencontre avec l’expert face brush, en avril, plus question de me tartouiller le minois avec mes mimines (sauf quand j’utilisais mon dream tint de Jane iredale (une crème teintée)), ce pinceau avait un rendu de dingue, restituait tous les fonds de teint crème d’une manière lisse et impeccable, un vrai dingo de la cosméto que j’aurais bien voulu acheter en plusieurs exemplaires.

 

Puis, la marque a débarqué comme une merde sur un trottoir.

Au détour d’un rayon d’un Di, je me suis retrouvée le mois passé nez à nez avec une tête de gondole jaune/mauve et rose, et j’ai lâché un « putain » appuyé sans pouvoir me retenir.

Finalement, quelques semaines après, j’ai quand même complété ma trousse avec deux petits nouveaux.
Viens que je te montre ce qui vaut le coup d’oeil.

 

Mon dino : l’expert face brush 

realtechniques6.jpg

Il a fait partie de mes premiers coups de coeur dans le domaine : je l’avais acheté pour travailler la matière compliquée de mes premiers VRAIS produits pour le teint, et clairement, entre SANS ou AVEC lui, je choisis de vivre ma vie entière agrippée à son manche (phrase du domaine du make-up, merci).

 

Ce que j’adore

  • depuis que je l’ai il n’a pas bougé/perdu un poil/changé de matière : il est toujours aussi doux et efficace et ne craint aucun lavage
  • son effet wonder pore : quelle que soit la matière, il la lisse comme un dieu, roi de la peau sans défaut (ou presque) et tutti guili-guili
  • il étale très bien le produit tout en offrant une couvrance moyenne : même quand j’en mets peu (du stick bobbi brown par exemple), il arrive à étirer sans se surcharger, donc quoiqu’il arrive, on se retrouve avec la même dose de fond de teint à l’arrivée. Aucune perte !
  • son petit dôme rend le travail d’une poudre minérale très intéressant : pour le moment je l’utilise pour la finition quand je n’applique pas trop de fond de teint (faut quand même bien buffer, donc ne pas l’utiliser si on a déjà une bonne dose de make-up avant la dernière touche), et il convient : il patine aussi bien qu’un kabuki et, vu qu’il est très dense, il écrase très bien les pigments

 

Clairement, son domaine de prédilection est celui des fonds de teint plutôt épais, gras, j’avais tellement galéré pour trouver un outil impeccable pour fonctionner avec ma Mud Foundation, qu’une fois que j’ai constaté qu’il était mon sauveur, j’ai été la plus faible de ses admiratrices.

Au taquet.

 

Le stippling brush

realtecnhiques4.jpg
Acheté récemment, je voulais juste voir si j’étais complètement obnubilée par l’expert face brush ou si je pouvais faire un peu de place à un outil plus adapté à ma dream tint.

Honnêtement, j’adore l’appliquer au doigt, elle s’étale comme un charme et sans broncher, mais certains jours, quand je me réveille avec la tête en losange, je cherche ce petit plus qui change tout.

 

Je pense que le mien est devenu le stippling brush :

  • moins « hard » que son compère, le stippling a plutôt tendance à offrir un rendu ULTRA naturel (avec FDT crème ou liquide), en donnant l’illusion d’un teint impeccable
  • avec ma dream tint, il vit une histoire d’amour : pas facile de trouver un pinceau qui fonctionne bien avec une crème teintée (y a déjà pas beaucoup de pigments, faudrait pas que ça soit gâché inutilement !), mais, fait étonnant, comme la matière est fluide, je sens que les poils se saturent puis redonnent tout ce qu’ils ont en magasin. J’aime beaucoup ce genre de prouesse
  • il est un peu moins doux (parce que moins dense) que l’expert face brush
  • tout aussi maniable

 

J’aime beaucoup ce pinceau, qui est un peu plus tout-terrain que l’expert face brush mais apporte cette « natural touch » et léger effet airbrush que j’aime tellement, le rendu du dream tint est d’ailleurs encore plus joli avec ce pinceau qu’avec mes doigts de fée.

Puis, bon, il est…rose.

 

Un top et un flop

realtechniques9_Fotor_Collage.jpgQuand j’avais acheté la Miracle Complexion Sponge, je croyais au mouvement de foule qui hurlait « ouais, c’est génial, t’as pas vu mon épiderme de wafoudingue avec mon tapotement ». J’ai essayé, mouillée, à peine humide, sèche, même épic fail.
Next.

J’ai, à la suite d’un commentaire de Léo, tenté de l’utiliser uniquement pour le dessous de l’oeil, pour mieux appliquer mon correcteur. Bah, j’aime autant te dire qu’avec mes doigts je vais plus vite puis surtout je m’évite un obus orange en collision avec mon oeil de grand matin (rapport à ma maladresse génétiquement non modifiable).

Mais dans l’absolu, ça fonctionne bien pour cet usage, j’ai juste la flemme de rajouter un outil pour une si petite zone. 

 

Et puisque j’aime la contradiction, j’ai quand même pris un petit pwalu pour la paupière (very small area) : je ne voulais pas spécialement le shading brush, mais juste un pinceau pour les yeux qui puisse me permettre de bien estomper les fards.

Et là, grosse découverte aussi, vu que cette petite brush m’évite de voir passer le sentiment « héhé, cool ton style droopy avec ton smokey brun mal foutu à la lumière de l’aube », tap tap, elle prend bien les pigments, adoucit les zones trop chargées, et ne me fait en aucun cas regretter le maquillage au doigt.

Maintenant, faudrait que je m’en trouve un autre pour vraiment faire de l’estompage plus prononcé, et ce sera PER-FECT.

 

Revue dix ans après la pluie, revue qui s’enrichit de plusieurs mois de test pour certains pinceaux, mais si je ne devais vous en conseiller qu’un ce serait l’expert face brush et le stippling brush (comment ça, je ne sais pas compter ?)(je triche)(un peu). Vraiment, je ne vois pas mon beauty bag sans ces pinceaux, au même titre que le brow shaper de bobbi, si je pars sans, il faut que je fasse demi-tour.

Oui, à ce point-là.

 

Dans l’absolu, pour en revenir aux deux clans, si vous êtes une sans-pinceaux convaincue parce que vous pensez que la nature, donc les mimines, font toujours mieux le travail sans accessoire de maquillage, sautez quand même le pas : on peut passer à côté de très grands produits de teint quand on utilise les mauvais outils.
C’est du vécu.

It’s just a tip.

 

Des bisous les Caribous !
La marque est dispo dans tous les Di en belgique

Tous les produits ont été achetés en magasin ou sur feelunique

Caribouland
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21 novembre 2014

Une (beauty) makeup d’automne

unebeauty10.jpg

Si je ne devais citer que trois marques qui m’inspirent confiance et des produits de qualité (durée, résistance aux larmes, à l’échauffement, aux crises de rires), je choisirais sans hésiter Jane Iredale, Bobbi Brown et Une Beauty.

Jane, parce que c’est une histoire d’amour entre ses produits et ma peau, une histoire de colorimétrie parfaite, de maquillage que je peux appliquer les yeux fermés sans me retrouver avec une trace mal étalée en plein jour (clairement, la marque que je choisis quand je dois me peinturlurer le visage à l’aube sans lumière naturelle).

Bobbinette, parce que, lors des matins compliqués, le stick foundation et son correcteur me sauvent la mise quoiqu’il arrive (même quand j’ai le teint brouillé à la fin du mois, paf la matière étirée jusqu’aux oreilles et je retrouve mon visage bien aimé).

Puis Une Beauty.

 

Une natural beauty

Bon, ça se saura, je ne suis pas VRAIMENT une makeup addict : je mets du temps avant de trouver ce qui me plairait sur le papier, j’en ai rien à fiche des dupes et autres compromis à moitié prix :: je regarde la compo, les revues, et si tout reste dans un canevas classique et indémodable, tu me retrouves à la caisse.

unebeauty9

La poudre minérale légère de la marque avait déjà été un gros coup de coeur, pour sa tenue sur mon minois, la bonne teinte pour peau de bidet, et puis surtout son petit budget.

Je l’avais achetée en avril, elle s’est décomposée il y a un mois, et elle a fini comme toute mes poudres compactes qui se cassent la pipe, dans ma boîte vintage au couvercle indestructible.
Pof pof, le pinceau qui écrase les pigments, pof pof, on patine le tout sur les bajoues.

Et roule ma poulette de compète.

 

J’avais aussi testé un de leurs breezy cheeks, rien de foufou au niveau du panel de couleur, mais de quoi avoir sous la main un blush qui tient la route et surtout, ne déclenche pas de crise de boutons quand on est dans une période de guerre déclarée (la fameuse « touche-moi pas sinon je te fais des pustules, gudule »). Une petite touche de fraîcheur qui fait du bien, dans un boîtier qui contient plus de 3 grammes de produit, qui dirait non devant tant de générosité ?

J’ai donc encore été happée comme une débutante, à force d’errer dans les rayons du Di, de voir les « wouhou, viens m’acheter avec un autre poto de ma gamme, je suis à -25% ». Tout ce qui comporte un moins me fait courir à ma perte.

Pour ça que je ne fais jamais les soldes. Never. Ever.

Deux produits pour les yeux plus tard, une soirée sous le bras et une tenue impeccable, j’ai du admettre que même au niveau du makeup pour les mirettes, Une gérait son bouzin.

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Je cherchais depuis un petit moment un khôl brun (à défaut de trouver un liner brun qui ne sèche pas après trois utilisations) histoire d’avoir un crayon ready-to-go, facile à appliquer, et pas onéreux.

J’ai une échelle de valeur en cosmétiques, si un produit de ce genre excède 20 euros, j’ai vraiment du mal, ou alors il faut qu’il ait une couleur de dingue et me fasse danser la capouera.

En le swatchant et l’estompant, j’ai bien senti qu’on allait être amis : rien que sur le dos de ma main il s’accrochait comme une sangsue qui se modère, donc ni trop ni trop peu, histoire d’avoir le temps de le travailler un peu, et la tonalité était froide.

Puis j’ai vu les -25%.

Du coup j’ai acheté une palette dans la foulée, alors que je venais de finir de composer mon quad perso avec les fards de chez MUD (oui oui, je vous montrerai ça), donc achat inutile sur le moment, mais goumiche voulait accomplir son devoir de femme en mode shopping.

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J’ai pris la P07. J’ai longtemps hésité avec la P08, plus dans des tons rosés et bruns, puis je me suis dit qu’il me fallait quelque chose de plus basique : un beau gris clair et un brun, tous deux irisés, et un sfumato gris.

Les trois teintes ne sont pas disponibles séparément, mais si je ne devais en garder qu’une ce serait le browny, complètement « buildable » et couleur parfaite pour mirettes noisette (cookie sur cookie ça fait des chocapics).

unebeauty1-copie-1.jpg

Et depuis quelques semaines, je ne cherche pas les complications : fard clair sur la paupière, le petit browny dans le creux, le crayon en ras de cils et un peu de gris pour intensifier le bas et SFUMATER tout ça en douceur

Au niveau de la tenue, le crayon bat largement les ombres à paupières, vu qu’il faut que j’insiste bien avec mon baume pour le désintégrer, mais les fards tiennent quand même une bonne partie de la journée (même sans base, sur mes noeils).

unebeauty3.jpgJ’ai déjà essayé de m’amuser avec le sfumato gris seul, mais sans pinceaux (le mois prochain, je vais dévaliser les Real Techniques), c’est assez GALÈRE et comme vouloir chercher les poux dans une mer, une cause perdue d’avance.

 

Juste un petit bémol général, tant que j’y suis : autant j’adore les packagings de la marque autant je les hais par la même occasion. A la moindre chute, les matières en poudre se disloquent, et c’est parti pour aller chercher les bouts un peu partout sur le sol. Je te plains d’avance si tu as de la moquette chez toi, ou si ta maladresse mime la mienne.

Mais à part ça, rien à dire.

 

Beautiful makeup, beautiful mood, j’aime bien les marques qui font l’effort d’une compo safe et sont accessibles au grand public avec des prix raisonnables (bon, y a Bourjois derrière tout ça, donc pas d’étonnement). Pour les porteurs de lentilles, les ingrédients de la palette ou le crayon sont sans danger, donc aucun soucis de compatibilité !

Je sais pas vous, mais ça me donne envie d’aller boire un café latte et manger des macarons dorés.

 

Des bisous les Caribous !
Achetés : crayon Une K02 (khôl noirs absolus) & Palette yeux Universelle P07 
Le tout pour moins de 20 euros (bah oui, les 25% !)

Caribouland
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