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6 mai 2017

La peau qui repart de zéro

Ma peau a ses marronniers apparemment.

Chaque année c’est la même rengaine, je repasse en mode petite souris économe au printemps, pendant que mon minois bourgeonne pour bien me montrer qu’il en chie.
Et que la nouvelle saison ça ne lui inspire que boutonniauds – kystounays et pustules à tête pointue.

Fourte hein dis.

 

Je suis restée pendant plusieurs mois sur la case antibiotique et je vois qu’effectivement, pour ma part, le miracle a eu lieu avec la prise du cacheton, mais qu’en arrêtant, cendrillon a mué en laideron qui grogne râle et fait « gnagnagna » en pointant un doigt énervé vers ses boutons.

J’exagère, okaaaay, je suis juste revenue à un statu quo d’avant traitement, donc, en soi, j’ai plus perdu du temps – mon estomac – et un petit chouilla d’argent – qu’autre chose, mais au moins, je le clame, J’AI TENTE, MADAME !

 

Comment ça a été ?

J’ai donc pris du Tetralysal de janvier jusqu’à un bon fin mars sans vraiment espérer devenir une licorne au duvet lisse, je voulais juste la paix couennale.

 

Sur ces 3 gros mois :

  • mon bidou m’a clairement fait comprendre qu’il allait me mener la vie dure et que si j’avais envie de m’enfoncer un cachet dans le gosier, c’était mon problème, pas le sien – hello les nausées de compèt’, continues et indépendantes de ce que je pouvais manger (ou pas d’ailleurs)
  • du coup j’avais mal de tête – et je me plaignais sec comme une loque mal lavée
  • les intestins en ultra-vrac : sur un dessin, c’aurait mimé une boule de tricot très emmêlée. Sur les WC, c’était très compliqué.
  • la peau est super jolie, mais t’as vraiment pas envie de rire : faut savoir que, mon ventre et moi, c’est une relation psychologique de premier plan. S’il y a un chou dans la tarte aux fraises, la machine pète une durite et je suis de mauvaise humeur pendant toute ma phase d’éveil. Jusqu’au coucher. Hin hin.
  • Sur la fin, tu finis par « en oublier », par-ci par-là : parce que tu commences à avoir la nostalgie des bubons qui, soyons réalistes, me fichaient des douleurs infimes comparées aux crampes
  • les probiotiques que j’ai pris  n’ont pas vraiment aidé (je devais avoir les tuyaux complètement dégommés)

 

Le plan d’attaque a donc complètement changé depuis l’arrêt de ces dragées magiques.

J’accueille à nouveau une faune et une flore qui m’est totalement propre, ça s’envoie des jets de sébum et ça bouche des pores comme si aucun traitement n’était passé par là. REGARDE COMME JE SUIS HEUREUSE.

Paraît que ça doit parfois prendre deux ou trois essais pour tout éradiquer, mais je ne suis pas du tout d’avis de remonter dans le bateau. Et si je choisis les pustules plutôt que la peau lisse, c’est vraiment pour te montrer à quel point c’était une poisse d’avoir le bedon dans les chaussettes.

 

Savoir dire non

Je vais prendre le sujet dans son ensemble, donc en incluant n’importe quelle solution qu’un dermatologue vous aurait proposée pour en finir avec l’acné : si, à un moment où à un autre, après une bien longue période, vous voyez que les effets secondaires sont toujours aussi pénibles, que vous en venez à regretter l’ère des croûtes et des cicatrices, c’est qu’il faut peut-être un peu lever le pied.

Pourquoi pas peser les POUR et les CONTRE avec son propre ressenti, et arrêter si ça prend plus la tête que cela ne la rend belle.

Je ne dis pas de tout stopper et de ne plus rien tenter, je suis pas toubib. Juste qu’avec tous ces hommes en blouses blanches qui bidouillent des formules dans les labos, on n’a pas qu’une réponse A pour un cas particulier, donc pas de regrets si on laisse tomber un antibiotique qui nous rend la vie impossible, on pourra toujours en gober un autre plus doux ou plus belly-friendly.

Personnellement, j’étais arrivée à ma limite, j’en avais ras-la-patate-douce sur la fin de la deuxième boîte, au point où j’emmerdais l’homme en lui disant  hurlant que je refusais de me soumettre aux  deux dernières semaines de gélule. 

 

Tout remettre à zéro

Sachant que ce mois d’avril a été un mois de jachère pour mon corps comme mon compte en banque (j’ai eu mon permis, mais ça a son prix 😀 ) , j’ai très peu investi en soin dans ma salle de bain.

J’ai reçu une nouvelle eau micellaire de chez La Roche-Posay, qui tombait à pic parce que (celles qui me suivent depuis un moment le savent), à chaque fois que les bourgeons s’en donnent à coeur joie sur les arbres, moi je passe en mode diète dans ma routine avec une lotion démaquillante – un sproutch d’eau thermale – un sérum – une crème et basta.

Je crois aussi que ça a un peu à voir avec le changement de saison qui, par la porte ou par la fenêtre, va t’en faire voir de toutes les couleurs jusqu’en juin, du coup tu balises – on en parle de l’écharpe et la doudoune pour sortir le chien hier soir ?

 

DONC, cette eau micellaire Ultra, je la place au même niveau que ma Klorane à l’eau de bleuet niveau douceur, même si elle est bigrement plus efficace.

Je l’ai utilisée pendant deux bonnes semaines sans vraiment regarder la compo (je te dis, j’étais dans mon mois off, sans blog ni rien, j’avais perdu mes réflexes de chieuse).

Dedans, on a surtout de l’eau, deux PEG (tensioactifs), des émulsifiants, de la glycérine jetée plus loin et du parfum. Sans compter le BHT qui est un allergène reconnu.

water, peg-7 caprylic/capric glycerides, poloxamer 124, poloxamer 184, peg-6 caprylic/capric glycerides, glycerin, polysorbate 80, disodium EDTA, BHT, myrtrymonium bromide, parfum

 

Alors, je sais qu’on ne doit pas blâmer un clown pour son nez rouge, ça fait partie du packaging, mais JE TROUVE, maintenant que je connais un peu mieux la marque, que la composition a été torchée au dessous de bras et que, pour un produit de la gamme ULTRA (censée être réservée aux peaux les plus sensibles et allergiques), il y avait moyen de s’appliquer un chouilla plus. Juste une pitchenette.

J’aime beaucoup l’utiliser pourtant, apprécie ma schizophrénie cosmétique du « ta compo est limite mais je te vide quand même chaque jour ».

 

Personnellement, pas de réaction ni rien pour ma part. A part des boutons soudains même sous le nez, et les tempes, endroits « acne free » a priori.

Je sais qu’on rapporte parfois que les PEG seraient des générateurs de points noirs et pustules mais si ce sont bien les fautifs, la goumiche va te faire un update. Il est aussi possible que ce soit simplement une sorte de remise à niveau de ma bouille après traitement.

A part ça, si tu n’as aucun problème avec les compos chimiques et que les cotons sont tes amis, tu peux toujours l’essayer, elle démaquille vraiment bien.

Ensuite, un bon gros sproutch d’eau, j’éponge mon visage.

Puis je me tartine avec le sérum Trilogy – qui me ravit toujours autant – mêlé à la crème overnight replenishing cream de trevarno qui est sûrement ma plus belle découverte de ce début d’année.

Elle sent bon la lavande, elle rend la peau souple, elle se marie divinement bien avec mon huile d’églantier et ne coûte pas une blinde du tout par rapport à sa longévité; après 3 mois il m’en reste encore un bon tiers !

Niveau masque, je n’ai vraiment pas cherché loin, j’ai jonglé entre celui de Balm Balm et le Nominoë.

 

Je t’avoue que là j’attends juste un peu de passer par l’épreuve difficile du printemps, du froid mêlé au soleil, en continuant à mettre une bonne crème solaire le matin en allant à vélo au boulot (la anthelios XL fluide, parce qu’elle laisse la peau HYPER douce et la protège un max).

Et puis, tu sais quoi aussi ? Je vais pouvoir reprendre mes expériences avec les peelings, les acides de fruits, les trucs qui piquent et mangent les pomortes. Donc faudrait que j’arrête un peu de me plaindre, je peux enfin recommencer à jeter ma bouille dans les pots qui scalpent sans rien craindre (à part ma dinguerie).

Elle est pas belle la vie ?

 

Des bisous les Caribous !
Eau Micellaire Ultra – offerte par La Roche-Posay
(tu la trouves en para-pharmacie, easy peasy, 11e / 400ml)

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27 octobre 2016

Le cas de l’Effaclar Duo+, le zigouilleur de microkystes

ABOUT
Effaclar Duo + & Effaclar A.I. La Roche-Posay

effaclar

J’ai l’impression que c’est comme une méchante amie qui m’attend sur le pas de la porte. Au-dessus de sa tête pendouille une planche en bois qui grince et sur laquelle est gravé « automne », et mon menton se barde de bubons rien qu’en entrant chez elle.

Flûte et reflûte.

Les kystes tombent sur la mâchoire, le nez s’engorge, le front (du jamais vu, une grosse nouveauté) est miné de micro kystes – ces petits salopiauds que l’on voit en relief sous une certaine lumière, histoire d’être moche de jour comme de contre-jour.

En soi, je suis toujours préparée, je suis une rodée du bubon, j’ai les doigts qui se tendent pour éclater le comédon, faire couiner le point noir, désengorger le terrain.

Mais ce n’est pas parce que tu sais que tu auras droit à une torgnole que tu as forcément envie de t’en prendre une. Les boutons c’est comme un gnome qui hurle : tu tolères, une fois, deux fois, à la troisième, tu sévis.

Jusqu’à présent, je me contentais d’Avène (le cleanance expert que j’adule), d’Hyséac d’Uriage à une époque, d’excellent produits qui avaient chacun leurs limites mais qui arrivaient à endiguer sans problème des éruptions pré-hivernales sans rechute.

Quand j’ai reçu l’effaclar duo+, je m’attendais juste à un énième produit du même genre, rien de spécial, juste du bon basique dégommeur d’imperfections. Sauf que, dans le domaine « anti-acné » des pharmacies, c’est un peu plus compliqué que ça – à un acide près, tu passes d’un monde à un autre.

 

La bestiole

On annonce que le duo+ convient aux imperfections sévères et soignera sans laisser de traces rouges ou brunes.

Dedans, on trouve du Piroctone Olamine (un équivalent du zinc, il est purifiant et anti-bactérien). De la glycérine, du zinc PCA et du niacinamide pour bien hydrater et apaiser les rougeurs.

Quelques polymères, un silicone en tête de liste (déjà dit, mais je le répète : dans un soin anti-acné, c’est un allié qui va contre-carrer la sécheresse due à la purification – donc on s’en fiche de sa présence)

Et enfin, un acide plus que bienvenu, un LHA.

Petit Rappel sur les acides…

AHA – molécule d’acide relativement petites, elles pénètrent plus profondément la peau en cassant les liaisons intercellulaires de l’épiderme. Elles sont humectantes (elles attirent l’eau de l’environnement pour l’amener dans la peau, on observe d’ailleurs une meilleure hydratation au fur et à mesure des application, surtout avec le lactique). Mais c’est aussi le plus irritant
Reminder sur les AHA et leurs usages

BHA – molécule lipo-soluble, a une affinité certaine avec les comédons remplis de sébum, les points noirs, qu’elle dégorge en grignotant le surplus lipidique. Bien moins irritant que les AHA, mais aussi à visée purement désincrustante. Le plus connu est l’acide salycilique (issu du saule noir, mais aussi produit chimiquement) – qu’on classe dans cette catégorie par défaut

PHA – en général conseillés aux peaux plus matures, ce sont les poly-hdroxy-acids, ils grignotent plus en surface, et sont bien mieux tolérés par les peaux sensibles.

Le petit nouveau, le lipo-hydroxy-acid ou LHA

Une espèce de cousin des BHA, à ceci près qu’il est encore plus gras-friendly et grignote moins au passage – du coup moins irritant au fur et à mesure des applications, pas de desquamation et un effet anti-bactérien. On le voit souvent traîner dans les produit La Roche-Posay d’ailleurs (dans la gamme effaclar), et il va permettre de retrouver un teint uniforme tout en douceur.

 

J’ai commencé mon test dans une phase cutanée répugnante (j’exagère à peine), avec des vagues rouges qui envahissaient tout le pourtour de mes babines comme on encercle une proie facile. Je te dis pas la dégaine que je me trainais, une ado en plein bourgeonnement, la fête du slip dans tous les pores et un agacement à peine masqué quand on me demandait ma carte d’identité pour acheter du vin – j’ai, nom de dieu de rutuflu à pompons, 28 bêches, Frénégonde !

Je n’étais partie que deux semaines sous un temps relativement mitigé en août, donc pas de quoi dire « han mais patiente, ça va aller mieux d’ici trois semaines, le temps que ton épiderme s’affine à nouveau après le soleil ». Que nenni, je n’ai vu que de la grisaille durant mes vacances et la bataille a continué plus d’un mois après mon retour.

 

A la première application, j’ai eu l’impression de me tartiner une bête crème sur la bouille (un poil pas assez hydratante pour septembre), qui sentait vraiment bon, ne piquait pas, tout à fait le genre de texture qui me plaît dans un soin traitant.

Le lendemain, je vois un léger mieux sur les crasseux les plus rouges, du coup je continue sur ma lancée.

J + 1 semaine : pas encore de miracle, j’ai de nouveaux boutons qui arrivent quand d’autres partent

J + 1 semaine et demie : MHANDIEU, les microkystes du front ne sont plus, n’existent plus, j’ai la vague impression qu’on m’a fichu un nouveau front sur le haut du visage pendant la nuit (et pourtant, y en avait un paquet !)

J + 2 semaines : je me rends compte que le produit a une action ultra-ciblée sur les pores :: les points noirs dégagent déjà au pas de course, et les petits bubons à tête rouge commencent à partir (en même temps, je me trainais la chose depuis des semaines, je n’espérais pas trop que tout s’en aille en une lichette de crème)

 

J+ 4 semaines : le constat

Sachant que j’ai un gros passé (et présent, de temps en temps) d’acné kystique, quand un produit a une mention « imperfection sévères », je m’attends à ce qu’il se charge des cartaches. Ce qui n’est pas le cas.

La liste d’ingrédients étant TOUJOURS plus précise qu’un grand discours, on retrouve dans le tube des acteurs de surface plus que des balayeurs de grands fonds, donc, l’un dans l’autre, si tu sais lire une formule, tu sais directement dans quel schmilblick tu t’engages.

Spécifiquement, si tu as besoin :

  • de te débarrasser de microkystes en un rien de temps
  • de zigouiller des points noirs récalcitrants
  • et de virer des comédons de taille minuscule à petite

il gère.

D’ailleurs son acolyte, l’effaclar AI est plus que recommandé en combo pour avoir une action décuplée sur ceux qui ont décidé de s’installer sans demander ta permission (et pour dézinguer de manière plus rapide et permanente, la pâte SOS d’Uriage reste un must have de saison – surtout pour les missiles XXL).

 

J’ai beau avoir utilisé beaucoup de produits anti-acné de pharmacie, c’est la première que je trouve un soin aussi efficace sur l’effet grumeleux que BEAUCOUP cherchent à éradiquer en un rien de temps.

Et que dire de ma gracieuse contribution à la bonne vie des couennes de cette planète en partageant cette information !

 

J’aurais pu faire ma déçue, et grommeler que, bon, l’un dans l’autre, j’ai encore un kyste de la taille d’un ongle qui me nargue à l’heure où j’écris cet article.

Sauf que je n’ai plus rien d’autre sur le visage qui me donne l’air d’une gamine de 18 piges, les dernières cicatrices s’affadissent petit à petit, du coup j’ai remisé l’effaclar duo+ (quand ça va mieux, je ne m’acharne pas, non non), et je continue encore un peu mon démaquillage à l’eau micellaire.

Voir cet article si ta peau est en crise

 

Je sais que c’est pénible. Que dans les premiers mois de la rentrée on veut plus impressionner avec son humour que le diamètre de ses boutonniauds.

Il faut juste que tu te rappelles qu’on ne creuse pas avec un râteau quand on sait qu’une pelle est plus adaptée, sinon c’est une perte de temps et d’argent. Une fois que tu auras trouvé le soin qui contient la bonne molécule dedans selon ton problème, ce sera good.

Et tu pourras enfin parader comme un paon aux plumes lisses qui ne craint aucun lendemain – même si tu as abusé de chocolat hier.

 

Des bisous les Caribous !

Effaclar duo+ et AI, offerts par La Roche-Posay

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4 janvier 2016

Winter essentials

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Hi there !

Je décide de commencer l’année avec un article sur les indispensables de l’hiver, la fille qui te parle du froid quand le printemps a l’air de déjà s’installer au bout des branches (l’abeille dodue, je l’ai vue butiner comme une garce).

Et vraiment, jusqu’à présent, j’étais dans une phase de mi-saison, avec des soins que je switchais sans regarder au-dehors. Une crème plus riche de temps en temps, un passage au savon (oui, au savon) après le baume démaquillant. Il s’est passé un ou deux mois de freestyle harmonieux.

Si neige ne tombe, je fais dans le folklore de salle de bain. Tin tin.

 

Body care

Je n’ai pas eu de crise de gratouille monstrueuse depuis début novembre, mon corps reflète l’état du moment : si tu n’as pas besoin de te tartiner, ne te tartignole pas la couenne.

Au cas où, j’avais toujours le baume xeracalm A.D. sous la main, quand l’épilation des guiboles avait été trop intense – ce moment où tu slides le rasoir sans prêter attention aux coins, que tu te prends pour Schumie en plein grand prix, sauf que tu couines dans le virage. Petit trait sanguinolent sur le mollet, tu râles en babelant un charabia incompréhensible, ça donne une scène épique de goumiche au jambon irrité.

Concernant ce super balm d’Avène, je n’ai rien à redire, il s’étale très bien, se boit vite (pas par la bouche, ginette), et ne sent rien à part les ingrédients. Le best of the best des peaux sensibles qui ne veulent pas s’enquiquiner avec une formulation potentiellement agressive.

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Les mains ont eu droit à un switch généreux entre deux crèmes à l’odeur de dingo.

La love and light de Lush, une nouveauté 2015, avec de la jojoba, du karité, du néroli et de l’orange, ce genre d’handcream qu’on utilise quand on a marché trois fois dans la même merde au cours de la journée. Elle sent les agrumes, elle ne laisse pas les mimines poisseuses, en gros, si tu veux que les gens mangent tes paluches, c’est celle-ci qu’il te faut (par contre achète le petit format, il dure vraiment longtemps).

La nuxe, c’est la faute à mon entourage. Y a un zigoto qui en dégomme des tubes entiers pendant l’année, du coup j’ai fini par adorer son parfum cocoon et la glisser dans mon sac à chaque escapade en ville. J’en suis à mon second flacon, c’est rare que j’enchaîne dans cette catégorie.

 

Skin Care

Démaquillage //

La dose, j’ai misé sur la dose.

De bonheur, sans chagrin, pas d’oeil qui pique, les mirettes de panda et la couenne lisse.

Alors oui, depuis mon épisode chez le dermato, tout n’a pas été rose, j’ai eu des rechutes. Parce que je ne suis pas de celles qui arrivent à être régulières quand il s’agit de suivre un traitement barbant; je me suis fièrement battue – cheveux collés sur le front et bouche tordue; puis j’ai recommencé à être assidue, à me dire que oui, effectivement, pour plus d’efficacité, faudrait peut-être que je me bouge le booty et que je sois plus appliquée.

J’ai continué à utiliser le baume Trilogy en first step, je compte finir le bidule, one day, encore un de ces pots dont on ne voit jamais le bout. Mais j’arrive à un petit changement cosmétique, je suis dans une phase où le rinçage à la mousseline me barbe.

Le geste est agréable, tout part en un passage, mais il faut ensuite nettoyer le linge, le mettre à sécher, apparemment Mona ne veut plus s’embarrasser de ce genre de détail en 2016. A part pour les cotons lavables.

 

Donc un baume démaquillant, puis un passage au pain pour peaux intolérantes Avène. Je l’avais adoré pour le corps (la bonne balance longévité/prix dans un petit carré blanc), donc passé sur la bouille, on était dans le même genre de délire.

Ne me demande pas pourquoi, il y a des routines que tu suis par instinct, celle-ci en fait partie. Alors, OUI, il laisse cet effet un peu tight (très léger) sur le visage, mais au visu, dans le miroir, je n’avais aucune plaque sèche, donc je savais que c’était juste un effet « peau nette et propre » après son passage sous l’eau. Et pas un revirement vers le style momie.

 

Hydratation//

Je me la suis coulée douce.

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J’avais reçu pour test le sérum hydratant 2de Nature, marque bio belge que j’avais joyeusement remballée il y a un an, parce que, je cite, « je trouvais leurs produits trop chers au regard des ingrédients ». Je suis revenue sur ma position, ce sérum est un excellent basique pour les petites trentenaires (en devenir ou qui ont déjà 30 piges bien tassées).

Il a le bon côté hydratant qu’on recherche mais avec une phase grasse qui vous fera passer l’hiver sans encombres – la fameuse couche protectrice qui t’évites une escale à Peau-de-parmeggiano-land.

 

Dedans on trouve : de l’eau d’aloe vera (pas du jus, non, de l’eau, cicatrisante et hydratante), des cocoglycérides pour l’émollience, de la glycérine végétale pour booster encore un peu l’hydratation, de l’huile de Pracaxi (bonne pour régénérer la peau et améliorer sa texture générale), une cire à base d’un mix de jojoba/tournesol/mimosa pour la protection du minois, de l’huile de baobab (riche en acide oléique et linoléique, protectrice et régénérante), du beurre de cupuaçu (riche en antioxydant, très bon anti-âge), de l’huile d’inca inchi (bourrée d’omega 3, elle est très pénétrante et revitalisante), de l’acide hyaluronique (plumpyyy), du plancton marin (soit disant booster de samba cellulaire), entre autres.

Un produit à 98 % composé d’ingrédients d’origine naturelle (c’est pas du brut, mais la majorité du bidule est sous forme entière et non modifiée, donc un bon point), dont l’odeur me rappelle fortement celle de la crème hydratante essentielle de Trilogy.

Eau d’Aloe Vera, cocoglycerides, glycérine végétale, coco caprylate/caprate, cetearyl olivate, huile de Pracaxi, amidon de maïs, C10-18 Triglycerides, sorbitan olivate, cire naturelle à base de Mimosa/Jojoba/Tournesol, huile de Baobab, beurre de Cupuaçu, huile d’Inca Inchi, vitamine E, huile d’Olive, acide hyaluronique, extrait de graines de Jojoba, extraits de plancton marin, parfum naturel, gomme de xanthane (gélifiant naturel), carrageenan (épaississant à base d’algue), potassium sorbate*, dehydroacetic acid*, benzyl alcohol*, benzyl benzoate*, citral**, farnesol**, geraniol**, limonene**, linalool**

* conservateur agréé

Je l’utilisais parfois comme crème, après le démaquillage, en la réservant essentiellement à un usage nocturne pour m’éviter une tête de hibou au réveil. Il répond exactement aux promesses de la marque, mais ne suffira pas aux couennes qui sont du côté sec de la force – je ne parle pas de déshydratation passagère, pour ça elle gère.

Ensuite une couche de cleanance Hydra, et j’étais parée pour le plongeon coussin couette dodo.

 

Quand il me fallait plus, je dégainais le songe fleuri de Cattier.

Rien que le nom te donne envie de parader dans ton pyjama une pièce à tête de panda, de sortir tout ton stock de marshmallow pour te les enfiler un à un en couinant d’amour.

Cette crème de nuit est une tuerie.

Rien que la texture est un délice, un mélange entre une crème généreuse et un baume léger et fondant qui s’étale sans sourciller (le jour où une day cream sourcille, tu me phones).

La base est assez classique puis suivent l’huile de tournesol, des esters de jojoba (pour la doudouce), du beurre de karité (bombe de nutrition), une sorte de cire d’acacia/jojoba et tournesol (pour la protection cutanée), du squalane (hydratant), de l’huile de cassis (soulage les peaux sensibles, entretient la bonne hydratation de la peau), de l’extrait d’aloe vera (encore une petite touche hydratante), de l’huile  de tournesol (pour la texture), de l’extrait de romarin (tonifiant, antibactérien), entre autres.

Aqua, Caprylic/Capric Triglyceride, Glycerin, Helianthus Annus Hybrid Oil*, Jojoba Esters, Butyrospermum Parkii Butter*, Cetyl Alcohol, Glyceryl Stearate Citrate, Acacia Decurrens/Jojoba/Sunflower Seed Cera/Polygylceryl-3 Esters, Squalane, Polyglyceryl-3 Stearate, Cetearyl Alcohol, Cetearyl Glucoside, Hydrogenated Lecithin, Xanthan Gum, Ribes Nigrum Seed Oil*, Aloe Barbadensis Leaf Extract*, Helianthus Annuus Seed Oil*, Rosmarinus Officinalis Leaf Extract*, Bisabolol, Benzyl Alcohol, Sodium Benzoate, Tocopherol, Lactic Acid, Parfum, Geraniol, Limonene, Linalool.

Clairement, je suis incapable de l’utiliser tous les soirs, elle est trop riche pour ma peau (fallait bien lui trouver un défaut). A moins d’habiter dans une région au froid polaire, elle conviendra surtout en usage limité aux peaux mixtes, mais en abus sans frontières pour les peaux plus sèches.

 

Le matin, c’est la fête, je passe un petit coup d’eau nettoyante cleanance si besoin, puis je sors ma petite fiole jaune.

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Je vous avais déjà dit que Dr Hauschka faisait partie des marques que j’imagine être des sectes, avec des gourous qui se passent des pots de crèmes sous la table en chantant « ah ce qu’on va s’huiler la couenne ce swaaaaar ».

Hum.

J’ai fini par aimer l’idée.

Ils ont, dans leur gamme, un soin équilibrant censée « harmoniser les peaux grasses, et impures », on est sur un terrain bien grassouillet, avec une texture d’huile ni sèche, ni grasse. Un hybride.

CLAIREMENT, si tu n’aimes pas t’appliquer des sérums huileux, va regarder une vidéo de Norman, parce que mon discours va glisser sur tes mirettes.

Je ne suis pas DU TOUT de celles qui croient aux huiles foncièrement équilibrantes, j’ai toujours un peu eu l’entre-sourcils qui brille jusqu’au bout du naseau, parfaite rampe de lancement pour des poux qui voudraient se mettre au snowboard.

Donc, j’y suis allée avec des pincettes, une goutte, puis deux gouttes, maintenant j’en suis au stade de la lichette qui colore mon index en jaune. Ce sérum est typiquement une bonne affaire pour les peaux mixtes (les vraies, celles qui ne brillent qu’au centre), elle permet de réguler sans agresser à condition de bien nettoyer son visage quotidiennement (rajouter du gras sur du gras, ça empêche quoique ce soit d’accrocher, OKAY ?). Et surtout, il rattrape les pomortes dues à mon traitement anti-bubons.

En une application.

 

Dedans il y a une blinde d’ingrédients, mais on retiendra surtout l’extrait d’anthyllide qui permet de réguler/détoxifier/agir sur l’excès de radicaux libres. Suivent ensuite l’huile d’abricot (bonne pour le teint, doudouce cutanée), d’amande douce (adoucit l’épiderme), d’arachide (excellente pour les peaux sèches et abîmées), de l’extrait de carotte (boom la peau de bombasse) et de millepertuis (régulateur des petits bubons hormonaux), du calendula (pour calmer le feu du minois), du neem (purifiant et équilibrant), et de la jojoba (régulatrice de sébum), entre autres.

Liste d’ingrédients

Je l’aime. Parce qu’il y a 30ml et que ça durera vraiment une éternité (en un mois, j’ai même pas entamé 1/8 ème du flacon), qu’il donne un vrai coup de flash à la peau, avec un rendu de framboise aux grains tendus/dodus, gorgés d’eau. il régule assez bien (ne m’empêche pas rayonner, mais le sébum se pointe bien plus tard dans la journée). Et si j’ai des boutons occasionnels, il leur fait du bien en les dégageant gentiment à coups de batte de baseball.

Last but not least, sous la crème de jour ou mêlée à celle-ci (la cleanance hydra d’Avène, mon p’tit bébé d’amour), il crée un matelas épidermique parfait pour se maquiller, donc il ne faut pas attendre trois plombes avant de se tartiner de makeup.

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Pour finir, parce qu’un hiver sans masque n’a pas de sens, j’ai ressorti mes must have de la vie entière, à savoir mon masque hydratant apaisant d’Avène et le cool peel d’Environ.

Le premier, c’est le doudou-dis-donc des soirées où la peau a morflé, qu’elle ne tient plus droit, qu’elle est rouge et bleue, qu’elle dégage sur les pommettes, que toi-même, en ton for intérieur, tu ne sais plus quoi trouver pour la remotiver.

Le second, c’est mon booster d’éclat, ma fiole magique, mon masque secret pour avoir une superbe peau le lendemain – véridique, c’est le seul soin qui engendre des remarques du style « t’as l’air de bonne humeur aujourd’hui » ou encore « il y a quelque chose qui a changé, on dirait que t’es presque adorable ». Un trésor je vous dis.

 

A retenir

Matin : eau micellaire cleanance d’Avène / huile équilibrante Dr Hauschka / cleanance Hydra d’Avène
Soir : baume trilogy / savon peau intolérantes Avène / concentré anti-âge Seconde Nature / songe fleuri de Cattier ou cleanance hydra

ET basta tagada, un mix de douceur sur mes étagères. Tu vas commencer à voir que je suis dans la transition vingtaine trentaine, à traiter mes bubons tout en misant sur l’hydratation et un peu plus de nutrition. Ce n’est pas le temps qui veut ça, juste l’âge qui est ingrat.

Mais tant qu’on me prendra pour une gamine de moins de 18 ans, je me dis que les cosmétiques, c’est fantastique quand ça marche.

Ne pas boire. Ni fumer. Ni se droguer. Et avoir un excellent capital génétique aide aussi. UNE BONNE SANTE A TOUS MES CARIBOUS pour cette nouvelle année !

 

Des bisous les Caribous !
Huile Hauschkasonge fleuri Cattierconcentré anti-âge Seconde Nature, reçus par Sebio
Love and light de Lush, reçu par Lush
Pictures by Xavier Lejeune

Caribouland
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15 septembre 2015

Septembre, mois du bouton sur menton tendu

clean pore 1

D’où l’expression « être tendu du string », quand les gens sont tendus du menton, c’est qu’il y a une catastrophe à craindre, une avalanche de bubons qui crient comme des Minions et prennent d’assaut ton minois, bande de rapaces sans demi-mesure, salopards de Minimoys.

 

Pour l’instant ça va. Depuis que j’ai installé l’appli Clue, je suis à même de pouvoir prévoir :

  • quand je vais être aussi chiante que Gretta la Sorcière (syndrome pré-menstruel, on te vénère)
  • quand je vais avoir une poussée de kyste (généralement une semaine avant les règles, ce genre d’application vous permet donc de bien VISUALISER si vous avez une acné hormonale)

Mais il y a les à-côté, les zakouskis de l’épiderme, les petites douceurs qu’on t’offre sur un plateau de temps en temps, le teint brouillé de la rentrée qui se pointe sans crier gare parce que c’est le moment, c’est la saison, et que le retour de vacances rime très souvent  avec carnage.

Ce n’est pas un cas à hurler « j’ai de l’acné » dans la gouttière, quand on rarement des boutoniaux, il faut tenir la barre et voguer jusqu’à ce que tout cicatrise, il s’agit d’un passage à vide qui se gère.

On va essentiellement parler de traitements occasionnels – pour peaux qui vont bien en général, mais si vous voulez des conseils sur une routine quand on a une crise d’acné non saisonnière, c’est par ici.

 

Ce qu’il faut avoir sous la main quand on n’a jamais eu de boutons de sa vie

1° Au moins une lotion qui débouche le teint

A l’époque, on avait l’eau précieuse, qui fonctionne encore assez bien si on l’utilise de manière épisodique et qu’on a les pores bouchés (donc qu’on VOIT des point noirs et autres joyeusetés coincées dans la tuyauterie).

Mais les marques ont évolué, on trouve de l’acide glycolique dans la lotion Environ pour aplanir le terrain, la lotion astringente de Laroche Posay pour assainir – à ne pas utiliser trop souvent non plus, les hydrolats (hamamélis, rose, lavande, romarin à verbénone, menthe poivrée, sauge, géranium) pour booster naturellement la santé de la couenne et acidifier son pH.

Quand on a ce genre de produit chez soi, on ne s’expose qu’à peu de risques mais on profite surtout d’un soin qui resserre les pores et évite la surproduction de sébum, qui est un effet indésirable du changement de saison – avec la chute des cheveux et la mauvaise humeur pré-automnale.

 

2° Au moins un soin local pour traiter

clean pore 2

Un indispensable, sans lequel on se sent perdu dans un épiderme hors de contrôle. Les patch Yves Rocher ont de très bons retours et peuvent s’utiliser la nuit, sinon le gel control dont je parlais l’autre jour pour purifier sans croûte, le roll on SOS de Puressentiel, il y a les pâtes (celle de Payot, l’institution), la LOTION cicalfate d’Avène ou le nouveau pot d’Uriage (pâte SOS) qui permettent de bien couvrir et donc de créer un vase clos dans lequel le bouton n’a d’autre choix que de se racrapoter sur lui-même.

En solution naturelle, les huiles essentielles de lavande vraie (apaise/cicatrise), de niaouli (bouton hormonal), de tea tree (pustule externe, bouton blanc), de géranium rosat (désinfecte) sont de bons atouts, tout comme l’argile blanche pour créer un patch occlusif qui assèche la zone.

 

3° Au moins un masque purifiant

Qu’il soit doux, surtout. Dans tous ceux testés jusqu’à présent, je retiens le masque purifant d’Absolution pour sa légèreté et son action sur les pores, le mask of magnaminty de Lush (dont on va reparler) qui laisse la peau douce, celui de Caudalie aussi, ou encore l’adaptogène de chez Pranarom. Ceux-là vont vraiment aider à retrouver une bonne mine l’air de rien, sans agressivité, parce qu’une peau qui se met à bourgeonner est une couenne INFLAMMEE qu’il ne faut pas trop emmerder.

De la douceur on a dit.

On évite de trop en faire, une fois tous les trois jours est la fréquence parfaite, et on analyse bien sa peau : rien ne sert de purifier ce qui ne demande pas à l’être (bien que tous les masques cités au-dessus sont relativement skin-safe).

J’utilise aussi le masque glycolique de Caudalie quand la toile a besoin d’un coup de boost général.

clean pore 3

4° Au moins un soin traitant à mettre sous sa crème

On pourrait utiliser un soin comme hydratant mais par la porte ou par la fenêtre, je préfère rajouter une couche par après pour bien apporter la dose de gras+eau et donc, m’éviter un menton qui cicatrise mal par exemple, parce que je l’aurais mis à la diète.

Dans ce style-là, on trouve le cleanance expert d’Avène, le nouveau Hyséac soin global d’Uriage (pas encore assez de recul, mais il est excellent sur le court terme), le soin effaclar duo + de Laroche Posay, n’importe quel produit de parapharmacie qui est conditionné pour les peaux à points noirs/imperfections récalcitrantes, en privilégiant, comme pour le tonique, une base avec du zinc, de l’acide salycilique, des agents resurfaçants (AHA, BHA, LHA, PHA, tous ces bidules qui lissent le grain de peau). Et s’ils contiennent du silicone, c’est tant mieux, cela vous évitera d’endiguer une sécheresse soudaine par après, on oublie pas que dans un soin traitant, on ne peut pas « craindre » la présence de cet ingrédient, il participe au confort et tout en laissant gentiment les actifs agir et grignoter les salopiauds.

 

5° Ne pas faire dans la surcharge au niveau makeup

Dans la vie de tous les jours, comme lorsque je me retrouve à un event où je sais pertinemment qu’on va me scruter la couenne, je m’en bats le steak d’avoir les cicatrices apparentes – my couenne has a life.

Je me maquille, certes, mais je n’en rajoute pas en local, je suis une paresseuse du correcteur facial, moins j’en mets, mieux je me porte.

Si je veux être au top quand je sais pertinemment que j’arrive sur la fin du mois, je dégaine ma BB crème de chez Bobbi Brown, un tube magique qui unifie et illumine le teint sans AUCUN rendu cakey (forcément, c’est une cream teintée)(dans le même esprit, la dream tint de Jane Iredale est top !). Je poudre un peu par-dessus avec une pincée illuminatrice – la bien nommée diffused light de Hourglass. Et on arrive encore à me dire « Mona, quel teint » quand je me traîne des kystes sur le menton.

Attirer le regard sur autre chose, that’s the key.

clean pore 4

Pour finir, choisissez bien votre base lavante, il faut qu’elle soit une caresse pour la peau. On la reconnaît à sa richesse, plus elle est sensorielle, plus elle a des chances de combler vos attentes. Dans le genre, on trouve la cleansing lotion d’Environ, le nuage céleste de cattier, la mousse nettoyante nominoë, la crème nettoyante de Trilogy pour le nettoyage et le baume Ultrasimple de Lush, le cleanse & polish de Liz Earle ou l’eau florale démaquillante au bleuet de Klorane pour retirer le makeup. La Rosée des Roses de cîme et l’eau nettoyante de cleanance trouveront leur place en début de routine du matin pour rafraîchir sans se foutre une claque.

Si vous n’êtes pas encore comblé, je vous conseille l’ultime démaquillant de la mort qui tue quand tout va mal, le tolériane dermo-nettoyant de Laroche Posay, parce qu’il est frais, qu’il s’utilise avec ou sans cotons et convient aux peaux sensibles, un vrai bon basique.

Et normalement, avec cette panoplie, le Caribou qui sommeille en toi devrait se relever plus fier que jamais de cette bataille.
Dans la vallée, ho ho, de Dana, lalilala.

 

JE SAIS que le mois de septembre est une gueuze, j’ai complètement zappé de me racheter des compléments alimentaires anti-chute (mes cheveux se cassent la pipe), mais jusqu’à présent, au niveau du visage, j’arrive à passer entre les baobabs de pustulettes de rentrée sans trop de dégâts.

Si d’un coup, sans raison, vous avez l’impression de vous êtes pris la tête dans une toile de boutons, il ne reste plus qu’à dépoussiérer votre routine et garder des essentiels pour rester armée sous les coups de feu.

Et vous vaincrez ces misérables, foi de moi !

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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24 mai 2015

Viens, boutonneuse

cassandra bankson

« Ha, ce rude moment quand quelqu’un critique la peau de quelqu’un d’autre. Normal qu’autrui prenne la mouche, on touche à notre plus grand organe vivant, qui nous recouvre, nous protège, nous expose au monde comme un cochon de lait sur sa broche.

Mangez-moi.

Quand j’étais plus jeune, j’étais une boutonneuse, une vraie. Celle qu’on ne voulait pas crémer avant une exposition au soleil parce que « mon dos construisait des boutons aux rythme d’une usine à smartphone ». L’aspect grumeleux, tendance rouge et blanc, personne ne trouve ça sexy, pas de quoi en rajouter en lâchant un râle de souffrance parce que d’y toucher me faisait tout aussi mal.

 

Avec les années, l’acné a migré sur mon menton essentiellement, plus rien sur le front, plus rien sur le dos, même si les changements hormonaux y sont pour beaucoup, je le prends comme une victoire.

Pour ça que, lorsqu’on regarde quelqu’un qui a des chtars, j’aimerais qu’on essaie de se demander si cette personne n’a pas connu pire, et que le stade où elle en est aujourd’hui est peut-être sa grosse réussite.

 

Quand il s’agit de maladie de peau, je ne tolère aucune critique.
Juste des encouragements.

 

Comme lorsqu’on me dit que je me traîne des bubons sur le menton depuis un moment, moi de mon côté, je vois les milliers du dos, du front, du nez que je n’ai plus à gérer. Pourquoi pointer UN disgracieux récurrent, alors que je suis personnellement contente de ne plus être minée comme avant ?

 

C’est quoi le problème des gens ?

 

Mes kystes sont ce que j’ai de moins sévère après tout mon parcours. J’en ai moins qu’avant (je devais m’occuper de 4 ou 5 poches actives en même temps, là c’était un drame douloureux, crois-moi), j’ose espérer qu’ils finiront par partir définitivement avec le temps. Chaque accalmie dure plus ou moins 3 ou 4 mois, jusqu’au prochain écart, à la prochaine dose de stress qui remettra la locomotive dans le mauvais sens des rails.

Je tolère.

 

Mais qu’on ne vienne plus me dire que je suis chaque fois « en rechute », que tout ce que je fais c’est trop, que ça sert à rien, qu’on devrait surtout m’enfermer pour m’empêcher d’utiliser tout ça et « d’agresser ma peau ». Je la connais cette bitch, je l’ai étudié de long en large ce terrain, ces pores qui ne se refermeront plus sur le bout de mon nez, la tache au dessus de ma lèvre, les grains de beauté sur tout le continent, les joues lisses, le front lisse, y a rien à dire.

Juste bravo.

Et je t’emmerde »

 

Donc après cette introduction violente, écrite l’autre jour sous l’effet de la colère couplée à un manque de sommeil et un trop plein de nourriture dans le bidou (le jour où je voulais être un barbabapapa qui se transforme en dromadaire et stocke un second estomac dans une bosse), je me suis dit que je vous ferais un topo sur ce que j’utilise quand je suis en crise.

 

En général il me faut trois choses essentielles – et pour le reste je brode autour :

  • un nettoyant sans eau (soir & matin, le temps que guerre se finisse)
  • un traitement local (soir)
  • un traitement général (soir & matin)
  • une crème qui fait tout (surtout matin)

 

acné 2

Au niveau du nettoyage, le mieux reste le sans eau, parce qu’une peau inflammée subit plus les frottements qu’une peau en bonne forme.

Pour le soir, tu peux prendre des cotons lavables extra-doux ou simplement utiliser le produit directement sur le visage, le genre d’usage que je réserve au lait Dermo-Nettoyant Tolériane : une pompe dans les mains, puis je masse doucement sur la couenne (c’est aussi valable pour les peaux sensibles/sujettes aux rougeurs), et une fois que je sens que j’ai bien tout décollé, je vaporise de l’eau thermale Avène et passe un tissu du haut vers le bas pour tout enlever.

Après, comme il y a toujours des Caribous récalcitrants dans la troupe, vous pouvez toujours vous tourner vers le robinet mais : avec un gant qui fait tout comme le magic mitt pour démaquiller en un geste juste avec de l’eau et ne pas emmerder les pores, ou encore un baume si vous êtes aventurier, mais ça rime avec eau chaude + muslin cloth par la suite.

A tes risques & périls.

Le matin, je siphonne surtout l’eau micellaire cleanance ou la rosée des roses de Cîme, je reste dans un canevas de produits que je connais.

 

acné 3

Pour le traitement local, il faut faire preuve de bon sens : souvent les gens prennent de l’huile essentielle de tea tree, la mêle à de l’aloe vera, et hop, tartinons-nous le steak, alors qu’il n’y a que deux boutons dispersés sur la planète épidermique.

Le mieux, c’est d’avoir une HE comme le niaouli (pour traiter tout ce qui est hormonal), et une autre option chimique. Jusqu’à présent c’était le Triacnéal que j’utilisais, mais « manque de bol », la marque l’a viré de ses rayons pour le remplacer par le Triacnéal Expert.

 

La grande différence, c’est que si vous ne tolériez pas la première version, celle-ci devrait vous plaire : sur mon type de peau (mixte et chiante), il fonctionne très bien mais de manière plus progressive, en s’attaquant surtout aux gros misérables qui mettent trop de temps à dégager.

L’acide glycolique ne fait plus partie du tableau, mais on retrouve dedans :

  • le diolényl et le X-Pressin comme dans le soin Cleanance expert : le premier pour diminuer la prolifération de l’acné, et le second pour son action sur les pores et le grain de peau (apparemment comparable à de l’acide salicylique couplé à de l’acide glycolique, le tout dans une seule enzyme issue de la papaye, olé ! )
  • et le fameux Rétinaldéhyde (comme dans la première version) : moins hard que de la vitamine A (donc on risque moins d’irritation), elle boost la santé de la peau, permet une amélioration visuelle de tout ce qui est taches, manque de fermeté, ce qui pendouille et est brouillé en somme

Liste ingrédients

 

Je le classe dans le soin local mais comme cette crème a des effets similaires à une lotion exfoliante/lissante/hydratante, je ne vois pas de contre-indication majeure à l’utiliser sur tout le visage – contrairement au Triacnéal de base qui lui NE POUVAIT PAS s’étaler sur toute la couenne. NON. NO WAY.

Je l’utilise sur peau sèche le soir UNIQUEMENT, puis PAF l’hydratant et basta, pas besoin de plus pour traiter ma peau, il fait ce qu’il faut. A part un kyste qui est passé avec son gros cucul sur mon menton il y a trois semaines, je n’ai rien eu de conséquent depuis, donc je MAITRISE totalement la crise pré-estivale.

 

Kystounay a d’ailleurs clairement agonisé quand j’ai dégainé le Puressentiel SOS peau : la dame qui me l’avait fourré dans les mains en pharmacie connaissait le domaine des crapules, me conseillant d’appliquer le roll on puis d’attendre un peu et de mettre de l’argile par-dessus. LES GENS FINISSENT PAR DIRE DES CHOSES CENSEES.

Je sais que ça marche, vu que je mettais un peu le même genre de plan en oeuvre quand j’avais un gnome qui me poussait sur la mâchoire : une dose d’huile essentielle de niaouli puis de la cicalfate en lotion par dessus, et je n’en entendais plus parler au réveil. En tout cas, si vous cherchez un stick on-the-go, celui-ci est au taquet niveau efficacité.

Faut juste bien le secouer avant de l’utiliser, sinon il n’y a rien qui sort du bitoniau. 

 

On peut aussi miser sur des masques pour le traitement local, en prenant un purifiant et le mêlant à de l’huile essentielle de lavande – une goutte – ou encore à de l’huile végétale de chanvre pour le côté réparateur, on profite alors de l’argile et aussi de bienfaits du cul d’une plante (gardez juste en tête qu’il faut toujours faire un test préalable dans le creux du coude pour estimer la tolérance cutanée).

Jusqu’à présent, j’ai utilisé le masque adaptogène de Pranarom, pour son côté couteau suisse et parce qu’il est très agréable pendant la pose – c’est du kaolin mais ça ne sèche pas en plaques.

La base de la base serait quand même d’avoir un petit stock d’argile chez soi, ou de rhassoul, ce genre d’ingrédient est un indispensable de la popote home-made qui remet n’importe quel type de peau sur pied tant que la pâte reste humide (et pas en mode sol aride du désert).

 

acné 4

En traitement général et crème qui fait tout, j’ai deux petites bombes sous la main.

Le cleanance expert, toujours au rendez-vous, reste le soin doudouce traitant le plus pratique que j’ai pu tester : il dégomme et soigne sous le maquillage comme en fin de routine du soir, donc quand on a besoin d’une action continue, il est là POUR CA.

Je lui trouve aussi un côté matifiant sur moi, et vu que les beaux jours arrivent, j’attends le folklore « grain de peau de misère » avec impatience pour pouvoir lui mettre un petit coup dans le menton.

 

Comme crème à tout faire, j’en ai plusieurs, mais si je devais n’en choisir qu’une (pour le rendu peau douce et hydratation intense), ce serait celle d’Environ. Le fait d’avoir un bon basique hydratant va aider la peau à mieux cicatriser, être soulagée, ça crée une bonne balance avec un masque purifiant/anti acné, repulpe, donne une meilleure mine sans se fatiguer.

Concernant le super moisturiser +, il contient un émollient très utilisé en cosmétique traditionnelle, le C12-15 Alkyl Benzoate, comme base, avec une huile estérifiée. La suite est surtout un mélange d’ingrédients naturels (beurre de karité – cire d’abeille, du panthénol apaisant et réparateur, du squalane, de la lanolin, de l’huile de soja et une forme de vitamine C, de l’huile de tournesol et de l’extrait de romarin) avec de la chimie (un silicone jeté en plein milieu, un polymère, entre autres).

Au final, c’est comme mettre son visage dans un masque hydratant intense, mais sans la sensation de fraîcheur. Tout à fait le style de soin qui me rend heureuse quand je rentre d’une journée crevante, quand j’ai pris le vélo sous le soleil pour ensuite subir l’air-co au boulot et que mon minois s’est mis à ressembler à une omelette brouillée.

Dans les faits, il convient SURTOUT aux gens qui prennent l’avion où vivent dans des régions sèches et chaudes, parce qu’elle permet de vraiment renforcer les NMF, natural moisturizing factors de la peau, et donc de retenir l’eau plus longtemps dans la couenne.

Concernant son prix, aucune idée (je l’ai reçue), je pense qu’elle doit se vendre à 40 euros les 50ml (pas beaucoup plus que ça).

 

acné 5

Enfin, il ne faut pas négliger les soins complémentaires, même si j’ai des boutons, je prends le temps pour me faire des massages (en évitant quand même les zones très touchées). Ca me permet de garder un beau teint sous la misère, une toile éclatante, même minée, vaut mieux qu’un fatras de pores qui râlent.

J’utilise la crème Tsukika pour ce petit rituel, mais n’importe quel masque un peu épais fera l’affaire, du moment qu’il ne pénètre pas trop vite et qu’il sent bon, c’est le principal.

 

J’ai aussi un bon panel d’huiles fortifiantes pour le visage, mais le sérum qui m’accompagne sans faillir quand je suis en crise, c’est le midnight recovery concentrate de Kiehl’s. Amour et volupté depuis le premier jour, lavande dans le fond olfactif, je me baigne dans son flacon bleu en jetant 4 gouttes dans le creux de la main.

Il soigne, hydrate (oui oui, une grassouillette protège, donc retient l’eau dans la peau en renforçant le ciment intercellulaire, donc hydrate, cherche pas), il me rend heureuse et dure des plombes. Je l’aime.

 

Puis, comme dernier must have, je citerais mon eau thermale préférée, mais chaque source a ses spécificités, celle d’Avène étant celle que je tolère à fond les ballons.

Elle s’invite dans mes poses de masques (pour masser), dans mon sac quand je sors (pour me rafraîchir), elle me sert à bien goupiller ma routine sans eau (en pshiiit de rinçage), il me semble que dans n’importe quelle routine de soins, il faudrait intégrer un produit de ce genre.

Ne serait-ce que pour le geste, l’apaisement que ça procure, le petit frisson quand les gouttelettes tombent sur le minois.

 

Je pense que c’est à peu près tout, même si j’ai sûrement encore d’autres astuces sous le pied, il faut surtout garder à l’esprit qu’une peau avec de l’acné (la vraie), ou juste des crises passagères, c’est le même combat de fond.

On nettoie en douceur, on rince à l’eau thermale, on traite, on hydrate, et on cible en local : ça c’est le patchwork de base.

Ne pas tout appliquer en même temps, gérer ses menus cosmétiques selon ses besoins, puis surtout, se faire plaisir, parce qu’un défaut cutané n’autorise pas les autres à vous dénigrer. Ca arrive, ça se pointe, c’est hors de contrôle pendant 2-3 jours, il n’y pas de raison valable pour qu’on vous dise que vous n’êtes qu’une pouilleuse qui ne fait rien pour entretenir son jardin comme il faut.

T’y peux rien si ça pousse, c’est que la terre est fertile.

 

Des bisous les Caribous !

Les produits Avène – reçus par la marque
La crème Environ – aussi
Le reste : acheté chez Kroonen & Brown, ou en para

Caribouland
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