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7 décembre 2016

Winter makeup removers, et fondre pour de Mamiel

ABOUT
Liz Earle Cleanse & Polish
de Mamiel botaniques Restorative Cleansing Balm
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Je suis encore une fois naturellement repassée de l’huile au baume démaquillant.

Je vais d’ailleurs pleinement rejeter la faute sur le temps hivernal qui m’arrache l’épiderme chaque matin (tope-là si tu vas à véli-vélo au boulot), chaque soir je me lamente en passant la main sur mes pauvres joues, en chouinant entre deux « ouin ouin » que le carnage est total, que ça tire-ça brûle-j’ai mal. Mais j’ai trouvé la parade.

 

En général, dès que les températures frôlent l’indécence, je change complètement la manière de prendre soin de moi.

Il faut absolument oublier tout ce que l’on sait sur une routine, essayer de se concentrer sur l’agression extérieur (Froide La Putasse) et la contrer de la manière la plus simple possible.

 

Pour commencer, en journée je mets du costaud et surtout, je ne me nettoie pas le visage avant de le faire – une habitude bizarre mais qui fonctionne, cela permet à ma peau de garder un peu des bénéfices de la nuit + de profiter de sa protection naturelle + de celle que je lui apporte par-dessus en étalant un soin doudou. Si il y a un surplus de matière, « j’éponge » simplement en tapotant avec un mouchoir, et basta.

Ma crème hivernale, tu la connais déjà, c’est le fluide confort absolu à l’amande de Weleda qui, en plus d’avoir un nom complètement approprié, est imbattable pour soigner une peau mixte qui tiraille – à condition d’hydrater un peu dessous aussi avec un sérum hydratant ou…une lichette de crème gorgée d’eau tant qu’à faire, parce qu’elle est plus chargée en corps gras qu’en phase aqueuse.

 

Le soir, le délire atteint d’autres sommets étant donné mon addiction à tout ce qui enlève le maquillage.

Pour ne pas passer pour la troisième dingo du coin, je résumerai le délire comme suit :

  • soit j’ai la flemme, pas envie de passer du temps avec ma tête par-dessus le lavabo : c’est l’eau micellaire que je choisis, parce que ça va vite, c’est simple et sans prise de tête. Je rince à l’eau thermale, puis hop, je crème
  • soit je suis de bon humeur mais économe : alors je me rue sur mon cleanse & polish de Liz Earle – un peu comme pour le pot nivea qui traîne chez une personne lambda, tu trouveras toujours un cleanse & polish chez moi. Il sent bon le spa (l’eucalyptus, oui), est crémeux à souhait et laisse la peau très douce sans ce film persistant qui en dérange plus d’une
  • soit je suis vannée – exténuée – moralement raplapla et j’ai envie d’un remontant : là je me rue sur mon baume démaquillant
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Restorative Cleansing Balm par De Mamiel

Comment vous exprimer à quel point j’ai été ravie de recevoir ce produit-ci au pied de ma porte magique ? En gros, j’ai ressenti comme une forte envie d’exécuter la danse de la joie sur un pied, avec des arcs-en-ciel qui me seraient sorti par le bout des doigts. La joyance pure nature, Michel.

Pour info, De Mamiel me poursuit depuis quelques mois comme une ombre qui plane et s’insinue lentement dans mon ciboulot, en me murmurant doucement chaque nuit que j’ai besoin d’elle, qu’elle rendra ma vie plus belle et tout le toutim.

Il est désormais plus qu’évident maintenant que ce baume rend mes fins de journées fondantes et côtoie gaiement le cleanser 27, l’ultra simple et le Lulu & boo dans mon top 5 des cleansing balms qui me rendent le sourire instantanément.

Comme quoi, je n’ai pas fini d’être surprise.

 

Dedans il y a

De l’huile DE CAMELIA (rooooh, une bombe anti-âge, adoucissante au possible, PAR-FAITE pour cette saison), de mangue (nutrition cutanée intense), de tournesol, de la cire d’abeille, de la bourrache (revitalisante cutanée), de l’huile de kukui (extrêmement pénétrante, elle va réparer en profondeur), de moringa (soulage la sécheresse), de riz (adoucissante), de baobab (encore pour contrer l’aspect sec), du squalane végétal (pour aider à garder l’eau dans l’épiderme), de l’huile de marula (pour donner un coup de boost à l’éclat et la qualité de la couenne), du beurre de murumuru (voilà d’où vient le fondant ?), du beurre de cacao (protecteur), de la cire de rose (anti-âge), de l’huile de ricin – du bisabol et de l’HE de calendula (pour contrer l’inflammation et apaiser la peau), de l’extrait de carotte pour redonner vie au teint, l’HE de fragonia (histoire de rester zen et d’éviter les rougeurs), du géranium rosat pour cicatriser plus vite, HE d’eriocephalus (pour calmer l’anxiété), une variété de tea tree pour le côté antibactérien, du tea tree citronné (sédatif, calmant), de l’eucalyptus (qui fait du bien quand on inspire), entre autres.

Camellia oleifera seed oil*, Mangifera indica seed oil, Helianthus annuus seed oil*, Cera alba/beeswax*, Borago officinalis seed oil*, Aleurites moluccana (kukui) seed oil, Moringa oleifera seed oil, Oryza sativa bran oil, Adansonia digitata (baobab) seed oil*, Squalane, Sclerocarya birrea (marula) seed oil*, Astrocaryum murumuru (murumuru) seed butter, Theobroma cacao seed butter*, Polysorbate 20 (derived from coconut), Rosa damascena (rose) cera, Ricinus communis seed oil*, Bisabolol, Calendula officinalis flower oil*, Daucus carota sativaroot extract*, Agonis fragrans (fragonia) leaf oil, Pelargonium graveolens (rose geranium) leaf oil*, Eriocephalus punctulatus (cape chamomile) oil**, Melaleuca teretifolia (honey myrtle) leaf oil,  Leptospermum petersonii (rose myrtle) leaf oil, Eucalyptus radiata leaf oil*, Tocopherol . Geraniol˚, Linalol˚, Citronellol˚, Citral˚, Bespokely botaniques, created from flower and environmental essences, LightBringer Essences Alpine Meadow  (Self heal, Le jardin des alpes, Campanula rotundifolia (harebell), Aster alpinus (alpine aster), Parnassia palustris (grass of parnassus)) *Certified organic ˚Natural essential oil constituents

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J’ai du mal à utiliser ce baume nettoyant tous les jours. Il n’a pas tellement un côté addictif, le pot est petit, il renvoie à une notion de précieux et de conservation plus qu’à une débauche pendant le démaquillage.

Mais il est divin.

Il rime avec un bain quand on a les muscles tendus, avec un grand verre d’eau quand on est assoiffé, le moment où l’on s’assoit enfin en fin de journée et que tout se relâche, ou encore avec un massage de la nuque jouissif.

Il se suffit à lui-même, offre plus que du cocooning, il évoque à lui tout seul l’acte même de détente.

 

J’en prends toujours une noisette généreuse, la glisse au creux de mes paumes pour la laisser fondre un instant. Puis j’assouplis ma peau avec la matière, histoire d’en profiter pleinement, avant de placer une muslin imbibée d’eau chaude sur tout mon visage.

Breath in, breathe out, j’inspire profondément. On sent le frais, la nature légèrement acidulée s’introduire dans les narines, le tout évanoui en un coup de tissu chaud et humide qui essuie ma bouille. Je retire lentement les derniers résidus et sors de la douche avec le sentiment d’avoir vraiment pris soin de moi.

Juste avec un excellent démaquillant (même sur le mascara).

 

Tous les cosmétiques du monde devraient être comme le baume de Mamiel, une fenêtre ouverte sur le plaisir simple – cru -fondant et une invitation à lever le pied de temps à autre. Ils ont réussi à faire entrer un génie relaxant dans ce pot, une séance de hammam et des ingrédients qu’on voit peu dans la même formule.

Non vraiment, chapeau l’artiste, et merci pour le soulagement cutané, ça n’a pas de prix.

 

Des bisous les Caribous !
Baume nettoyant de Mamiel, offert par Mon Corner B (MERCI nom de dieu)
A partir de 50 euros / 50ml, à offrir ou s’offrir

Caribouland
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5 juillet 2016

Apprivoiser le cleansing milk

ABOUT
Juice Beauty Cleansing Milk
John Masters Organics Linden blossom face cream cleanser
lait 1-2

Les laits, ça craint du boudin à la sauce Mémé Sauciflard.

Parce que c’est froid, ça pique, ça ne ressemble à rien, on passe plus de temps à essayer de ne pas laisser couler une grosse slotch blanche à terre qu’à vraiment arriver à se démaquiller avec – en gros si tu n’as pas le diplôme des matières visqueuses, t’es foutue.

Et jusqu’à présent, on n’avait jamais entendu une quelconque goumiche crier en rue comme une poissonnière que c’était son graal, sa nouvelle raison de vivre, son ananas sur un lit de pierres précieuses. Tout bonnement parce qu’on était à l’ouest niveau usage du bidule.

Pour ça que les english de tous horizons ont pensé à nous, ni vuch nich connuch (ni vu ni connu, roooh) : le cleansing milk, chez eux, c’est un nettoyant, l’intelligence d’adaptation est clairement sans limite.

 

Bon, on va d’abord remettre les bases du wash-wash du minois à plat au cas où tu vis dans l’espace :

  • dans l’absolu il vaut mieux se démaquiller, puis enchaîner sur un nettoyage du visage
  • rien n’oblige d’utiliser deux matières différentes, certaines utilisent même un gel deux fois de suite (mais faut avoir l’épiderme accroché)
  • le mieux c’est de prendre un produit compact pour le démaquillage et un plus léger pour la seconde étape, le tout assez chargé en phase grasse pour ne pas dessécher la peau
  • un baume nettoyant va forcément démaquiller en même temps qu’il nettoie (surtout si on l’enlève comme il faut avec un muslin cloth)
  • il ne faut pas se formaliser sur les catégories d’une routine (comme dans le layering), le nettoyage du visage est souvent une question de feeling, si un seul passage suffit et que ta peau ne s’engorge pas au fur et à mesure du test, alors ne change rien

 

En gros, le lait nettoyant est, sur l’échelle des compagnons de lavabo, en troisième position derrière la crème nettoyante (plus compacte) et le baume nettoyant (plus riche).

C’est donc un excellent compromis pour celles qui ont la peau parmesan à cause des formules décapantes, qui souhaitent pouvoir rincer le visage sans trop de mal mais tout de même avoir cette petite impression d’hydratation en lançant des clins d’oeil entendus vers sa couenne pulpeuse dans le miroir, ou encore qui sont des flemmardes internationales mais boudent l’eau micellaire d’un air entendu.

 

Histoire de vous jeter dans le bain, je vais vous parler d’un nettoyant crème et d’un lait, pour que vous saisissiez bien la différence.

 

John Masters Organics – linden blossom face cream cleanser

JMO et moi c’était un shampoing à l’odeur de caramel, et depuis je n’avais plus rien testé de la marque, m’est avis que mon manque d’enthousiasme pour une gamme aux sous-tons bobo-hippie-chic-bouche-en-fleur-de-lotus a totalement influé sur mon choix.

Je suis plus dans la catégorie des adorateurs de packaging « ancienne pharmacie », dont on pourrait croire que la mixture a été étudiée par M’sieur Merlin en personne, touillée à la barbichette et testée sur crapaud.

Toujours est-il que j’ai choisi ce nettoyant en connaissance de cause, la composition étant vraiment bien :

Pour hydrater et cicatriser on trouve du jus d’aloe vera, de l’hydrolat de rose, de la glycérine, du sureau noir (pour les peaux sensibles) et de l’HE de rose.
Pour illuminer le teint et le booster, de la calophylle ( décongestionnante), du tilleul (antioxydant), du ginseng (énergisant), du romarin (purifiant) et de la mélisse (anti-taches).

Et encore d’autres choses incroyables, mais surtout une base lavante douce à base de coco seulement en 7ème position et deux huiles sensorielles et relipidantes comme celle de tournesol et de germe de blé (grosse pote des couennes dévitalisées).

Aloe barbadensis (aloe) vera leaf juice,* helianthus annuus (sunflower) seed oil,* rosa damascena (rose) flower water,* triticum vulgare (wheat) germ oil,* glycerin,* leuconostoc/radish root ferment filtrate, sucrose cocoate, lauryl glucoside, coco glucoside, coconut alcohol, lecithin, calophyllum inophyllum (foraha) oil,* sclerotium gum,* tilia cordata (linden) blossom extract,* panax ginseng (ginseng) extract,* sambucus nigra (elder) flower extract,* rosmarinus officinalis (rosemary) leaf extract,* cananga odorata (ylang ylang) flower oil,* rosa damascena (rose) flower oil,* melissa officinalis (melissa) flower extract, xanthan, citric acid, potassium sorbate

En général, toute dénomination mise à part (il y a des responsables marketing capables de te vendre un pudding quand ce n’est qu’un vague truc flasque), dès que vous voyez une huile assez haut placé, c’est qu’on est face à un cream cleanser, riche en matière grasse (en cosmétique, tu peux en abuser), ce qui lui donnera un pouvoir nettoyant moyennement élevé.

A l’usage, je le place plutôt le soir, en premier nettoyage (les yeux pré-démaquillés à l’eau micellaire si j’ai le regard chargé), suivi d’une mousse pour parfaire le débarbouillage.

En gros, une crème nettoyante est un mix de démaquillant nettoyant avec la touche de grassouillette hydratante qui va créer un film protecteur par-dessus ta couverture hydro-lipidique naturelle. De ce point de vue là, je pense que ce produit est un des meilleurs testés dans sa catégorie (odeur d’agrumes et couenne soyeuse), mais qu’il convient mieux en entre-saison qu’en période chaude, et aussi plus aux minois secs et sensibles, même si ça passe très bien sur moi (mais c’est parce que j’ai un visage compliqué).

Par contre, et JE VOUS JURE que je n’en ai pas bu des coups pendant mon sommeil, ce petit flacon se vide à une vitesse dingue. 

 

 

Le Juice Beauty Cleansing Milk

Le lait nettoyant, lui, se distingue plutôt par une base aqueuse avec des huiles végétales (si t’as bien choisi ton produit) qui arrivent un peu plus bas dans la compo.

On est donc devant une version light du nettoyant crème, une sorte de lotion lactée, assez fuyante entre les doigts mais qui possède quand même cette « touche » gnagnagnou qu’on aime tant, sans laisser une sensation de désert craquelé.

Dans celui-ci on trouve (UNE SUPER COMPO) : du jus de raisin (antioxydant), de groseille rouge (bonne pour le teint), du jus d’aloe vera (cicatrise), de la glycérine végétale (bam bam bam, hydratation au rendez-vous), la première huile de la recette (HV de coco fractionnée, mais huile végétale quand même, sans ses bénéfices ou si peu), plein d’huiles du cul de plante comme celle de carthame (texture fine), de tournesol, de sésame, d’amande douce (nutrition, souplesse), de raisin (désincrustante, régulatrice), du gluconolatone (le genre de master mind qui empêche la déperdition d’eau cutanée), et une flopée d’extraits verts comme celui de fleur de soucis et de camomille (pour contrer les inflammations), de tilleul (pareil, ça va chouchouter ta peau sensible), et de chanvre (pour le rééquilibrage de surface), des vitamines antioxydantes, du panthenol pour le soin et l’hydratation, et enfin de l’allantoine (au cas où t’avais pas encore la dose pour calmer les ardeurs de tes rougeurs), et quelques HE comme celles d’orange douce et de néroli (haaa quelle odeur), de camomille et de chanvre.

organic white grape juice, organic red raspberry juice, organic aloe juice, vegetable glycerin, caprylic/capric triglyceride, organic plant oils of organic safflower seed oil, organic sunflower seed oil, organic sesame seed oil, sweet almond oil, grape seed oil, cetearyl alcohol, gluconolactone, cetearyl glucoside, sorbitan stearate, sodium benzoate, botanical extracts of marigold flower extract, chamomile extract, linden flower extract, frankincense extract, Vitamin E, Vitamin C, Vitamin B5, xanthan gum, tetrasodium glutamate diacetate, allantoin, sodium hydroxide, organic sweet orange & sweet neroli, chamomile and organic frankincense pure essential oils

Bon déjà, ne t’effraye pas toute seule en grimpant sur un baobab et criant « vade retro satanas », les huiles essentielles,  on les sent pas du tout passer, et pourtant ma peau a beau avoir le cuir épais, elle est vraiment récalcitrante à certains ingrédients trop actifs (sauf pour les AHA, mais ça, c’est parce qu’elle est quand même intelligente et qu’elle accepte d’être traitée quand il le faut)(saloperie).

Lui, je l’utilise le matin.

Peut-être rapport à son odeur, à sa facilité de rinçage, je lui trouve vraiment un côté dynamisant qui n’a clairement pas sa place au soir. Sauf si tu fais la fête dans ton lit toute seule, alors tu l’utilises quand tu veux, ça ne me regarde pas.

Toujours est-il que j’en prends une pompe, je l’applique sur peau sèche, je massouille la surface, puis je rince gentiment à l’eau tiède et il se barre sans trop d’efforts.

 

Pour en revenir au débat de départ, oui, il existe une différence notable entre un lait et une crème nettoyante : le premier devra plutôt faire office de nettoyant de second plan ou d’unique petit bonheur du matin, le genre de flacon sans prise de tête. Quand la seconde est plutôt appréciée pour effectivement enlever un makeup léger, ou encore une journée de crème solaire accumulée dans les pores, le tout sans s’esquinter les mimines et en ne s’armant pas d’outils externes comme une muslin.

Mais perso, surtout depuis que « l’été » a débarqué, quand j’utilise le JMO, je passe toujours une mousse ensuite; et c’est la fille fan de baumes qui te dit ça – c’est juste une question de ressenti, mais si je l’enlève au muslin ça passe, si je la rince simplement à l’eau, j’ai besoin d’un produit supplémentaire pour me sentir « nickel Michel ».

Concernant l’application, pour les deux c’est le même menu : sur peau sèche, massage, rajout d’eau au fur et à mesure (même si ça ne s’émulsionne pas des masses, ça permet de bien tout décoller), puis gueule sous le jet pour tout enlever.

 

A vous de voir si vous êtes plutôt crème, lait ou baume (je suis même sûre que les laits démaquillants européens traditionnels pourraient très bien faire office de cream cleanser, vu qu’ils sont généralement plus gras qu’aqueux)(dis « qu’aqueux » 10 fois de suite). Chacun son budget, chacun ses objectifs.

Quoiqu’il en soit, ces deux petits démaquillants-nettoyants-qu’on-ne-sait-pas-vraiment-ranger-dans-une-catégorie sont vraiment TOP. A choisir, je vous conseille le Juice Beauty, mais je dis juste ça parce que je n’avais pas vraiment de nettoyant matinal, et que le lait, c’est nouveau pour moi. Après, si tu es une petite frivole, et que tu aimes avoir la peau dans un cocon, le JMO devrait bien s’intégrer dans ta routine du soir.

Sur ce, longue vie à ta couenne, je te laisse faire pic-l’andouille pour savoir lequel des deux te conviendra le mieux.

 

Des bisous les Caribous !
Crème nettoyante au tilleul de JMO, offerte par ECOCENTRIC (Thanks !)
Cleansing Milk Juice Beauty, acheté sur Naturisimo 

Caribouland
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30 mai 2016

Basics : le wash-wash du visage

washsoir

On fait poser des masques pendant 30 minutes, on s’épile avec un outil électrique pendant autant de temps, on attend que la coloration agisse en regardant un game of thrones de quasiment une heure, c’est commun de dire que d’avoir une routine beauté c’est être :

  • une grosse paresseuse habile du tournicota de pouces affalée dans son canapé
  • une personne très centrée sur elle-même (pourtant on dit bien « aimes-toi, les autres t’aimeront », donc va casser des pattes de mouches sur ta caboche)

En gros, j’ai remarqué que le nettoyage de la bouille était ce qui prenait le moins de temps pour une personne lambda – parce qu’elle veut éviter de passer trop de temps sous le robinet, que ça pique les yeux, que ce n’est pas agréable, que c’est suffisant de torcher cette corvée en quelques secondes matin et soir.

Pourtant, j’obtiens une réelle différence sur l’éclat/la souplesse/l’efficacité quand je ne suis pas dans le rush et que je m’applique pendant toutes les étapes du nettoyage quotidien.

Pas besoin de se grouiller, il faut prendre soin de soi dans les règles de l’art, ce n’est pas en deux frictions que tu deviendras une goumiche fringante.

 

Le démaquillage

J’y passe une minute en moyenne, la plupart du temps avec un baume nettoyant – parce que c’est doux, c’est plus chargé en corps gras qu’un nettoyant lambda, et que je vais pouvoir apprécier le massage et la détente par la même occasion. Le démaquillage va permettre de virer le makeup qu’on s’est appliqué sur le visage au matin, ou encore de se débarrasser de la pollution. Je retire le cleansing balm longuement avec un muslin cloth imbibé d’eau.

Le nettoyage

Pareil, au moins 60 secondes au chrono, brosse nettoyante comprise ou pas (la Luna de Foreo est toujours de la partie baby !) . J’estime que deux mains plaquées sur la bouille qui la frictionne comme on décrasse le crin d’un cheval n’ont pas plus d’efficacité qu’un long nettoyage du bout des doigts en mouvements circulaires. La douceur n’empêche pas un bon résultat, les pores ressortiront tout autant bichonnés de la séance.

La final touch

Je rince le cleanser à l’eau tempérée et enfin je finis avec un splash d’eau froide pour réveiller le teint (c’est plus sympa qu’une baffe perdue).

 

Les 5 conseils utiles

Il faut que l’eau soit à température ambiante voire un tout petit mini chouilla plus élevée pendant les wash wash (ça dépend ce qu’on ôte du minois) : c’est bien connu, l’eau trop chaude a tendance à déshydrater la peau, ce qui n’est pas non plus l’effet recherché. On va donc essayer de rester éloigné du niveau bouillant autant que possible.

On n’essuie pas son visage comme une bourrine, on tamponne doucement pour enlever l’excédent d’eau, ça ne sert à rien de le sécher en l’étirant par tous les côtés.

On dose bien son nettoyant. Concernant le démaquillant, on peut être généreux sur la dose, en général ce n’est pas à cette étape-là qu’on risque la déshydratation. Si on adoooore les gels (ce n’est pas mon délire, mais ton choix est roi), ça ne sert à rien d’en mettre une flopée dans la paume, la première étape devrait déjà s’être occupée de la majorité des crasses. Et bon, si tu aimes vraiment ton épiderme, je te conseille quand même de tenter de dénicher un bon petit flacon d’un cleanser sans sulfates (c’est la base).

On adopte le double nettoyage uniquement si notre peau le supporte : encore une fois, c’est une affaire de test, si on sent qu’on est du côté plus sensible de la force, on se contente d’un lait rincé à l’eau thermale, en adaptant les masques de la semaine pour qu’ils purifient régulièrement derrière cette routine slow.

Le rinçage est sûrement une des étapes les plus importantes à respecter : j’ai toujours une muslin à portée de main (celle de Liz Earle, qui n’a quasiment pas bougé depuis ma revue sur son cleanse & polish d’amour). A une époque, j’utilisais aussi une éponge végétale – jaune, avec des trous, tirée du fond marin où crèche Némo, parce que c’était un accessoire indispensable pour vraiment bien retirer le surplus de phase grasse et ne garder que cette « fine pellicule hydratante » qui me rend heureuse – je vis dans un monde de grassouillettes, il m’en faut peu.

 

Autour de cette structure, c’est à vous de tricoter votre routine, mais personnellement, un bon baume et un nettoyant doux comme la mousse Nominoë (qui a du sucre en deuxième ingrédient, vive la couenne pulpeuse) pourront ravir la majorité des bouilles.

Je te prie, sincèrement, de ne pas cibler le purifiant ou le traitant à ces deux étapes, pour la simple et bonne raison que le nettoyage inclut l’eau, et que « l’agression » aqueuse est déjà bien suffisante. Si tu as de l’acné, tu dois savoir que la majorité des bubons sont inflammatoires, tu n’as pas envie d’emmerder leur monde, si ?

 

Anyway, j’ai mis la main sur un lait nettoyant tout doux pour le matin dont je vous parlerai bientôt, mais pour le soir, mon combo ultime est devenu mon classique : le gras, la mousse légère ET un bon muslin cloth. Il me semble que je suis à ce régime nocturne depuis quelques années déjà, mais honnêtement, c’est ce qui patine le mieux ma couenne en lui laissant un toucher velours.

T’avais pas dit que tu voulais être un chat ?

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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30 octobre 2015

Le cleansing balm pas gras de Trilogy

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Je sais que certaines personnes sont encore au stade de l’eau micellaire et du lait, mais c’est rester dans des sentiers archi battus, remplis d’ornières, t’as pas envie de faire des folies, Mireille ?

 

Les gens qui ne veulent pas sauter le pas du cleansing balm ont très souvent les mêmes réflexions :

  • « non mais, c’est gras, j’ai l’impression de me mettre du beurre sur la figure »
  • « tu crois vraiment qu’une texture pareille est facile à enlever ? T’as déjà vu une tache d’huile sur de la soie ? » – paie ta référence « ma peau, ce tissu soyeux »
  • « j’ai la peau mixte-grasse-qui expulse l’huile en jets continus vers les passants, pourquoi en rajouter ? »

Je suis en campagne, je veux que le baume démaquillant devienne le premier makeup remover au monde, que les a priori tombent aussi vite qu’une petite culotte sur le sol un soir de folie.

 

Introducing makeup be gone de Trilogy

La marque Trilogy sort peu de produits depuis sa création, donc, autant te dire que lorsque j’ai vu passer la nouveauté dans mon fil instagram, j’ai eu la réaction carte bancaire-achat-caisse plutôt rapide. 10 minutes top chrono.

Je l’ai commandé sur biotylab, petit site fiable, avec des petits mots écrits à la main pour te remercier d’avoir encore craqué (ils essaient de me rappeler que je suis faible). Dans la boîte, on a tout ce qu’il faut pour un bon démaquillage de base avec ce genre de texture : le muslin cloth et le pot du produit.

 

J’avoue que mon instinct était surtout guidé par l’excellente liste d’ingrédients : on trouve de l’huile de tournesol et d’olive (toutes deux riches en vitamine E – un très bon actif anti-oxydant, elles assouplissent à merveille), de l’huile de coco (antibactérienne et hydratante), de la cire d’abeille (protectrice), un ester d’acide palmitique (émollient), du beurre de mangue (nourrit, aide à la cicatrisation), de l’huile d’églantier (un anti-inflammatoire), de graines de thé (pour retenir l’eau dans la peau), un antioxydant, encore un agent pour hydrater au nom à coucher sous un porche, de l’extrait de camomille (apaise, soin des peaux sensibles), entre autres.

Helianthus annuus seed oil, Olea Europaea (Olive) Fruit Oil, Cocos nucifera oil, Cera alba, Polyglceryl-3 Palmitate, Mangifera indica (Mango) seed butter, Rosa Canina (rosehip) seed oil, Camellia oleifera seed oil,Tocopheryl acetate, Polyglyceryl-2 Dipolyhydroxystearate, Chamomilla recutita flower extract, Parfum,citronellol, limonene, linalool

Clairement, l’idée du staff était de créer un baume qui soit toléré par les peaux sensibles, il n’y a pas d’huiles essentielles au tableau, a priori aucun allergène potentiel, il convient absolument au plus grand nombre – tous types de peau confondus.

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Hop hop, le premier soir, j’en prends une noisette généreuse, elle fond comme beurre au soleil entre mes doigts. Au sniffage, elle sent… un velouté de chewing-gum de luxe, la mangue bonbon, une nouvelle sorte de fruit.

Le Mango-Malabar.

 

Très honnêtement, il a tout pour lui. Il s’étale sans soucis, démaquille les yeux les plus chargés en un clin d’oeil (gare au voile huileux, bien contrôler ses doigts dans la zone, même s’il ne pique pas du tout), la composition est impeccable, la sensation au moment du massage des plus agréables (le lulu & boo était quand même mon préféré pour ça, dans la catégorie des « naturels »).

Mais il ne laisse pas de film gras une fois le visage sec.

 

Et là, ‘tention, je râle.

Parce que tous mes baumes m’ont toujours offert une sensation de peau plus souple que de nature, ça m’évitait le tartinage à la truelle avec la crème de soin, l’apaisement était au rendez-vous si la journée avait été remplie de course furieuse à dos de mammouth, la face striée par un vent glacé.

Mais je suis un peu coite.

 

Alors, je vous dirais que c’est un mal pour un bien parce que JUSTEMENT vous êtes nombreux à chercher un démaquillant en baume qui se rince avec une muslin (et ne change donc pas de texture une fois mêlé à l’eau, pas de sulfates, c’est ce qu’on aime), sans laisser cette sensation « désagréable » qui me plaît tellement.

Bah voilà, je l’ai trouvé. T’as plus qu’à l’acheter.

Vu que j’en ai déjà testé pas mal, j’ai le droit de dire qu’il n’est pas le plus hydratant du monde, un petit comble quand on voit sa composition. Que s’il se transformait en plaid pour couenne au rinçage, j’aurais couiné plus fort qu’un homme qui se coince un orteil sous un meuble ikea, c’aurait été le nirvana.

 

Je continue à l’utiliser, parce qu’il est quand même d’excellente facture et que l’odeur est étrange et addictive et qu’il ne déshydrate pas du tout le minois.

Vu ce qu’il me reste, je pense qu’il devrait me durer 3 petits mois sans soucis (pour 80ml, ça se tient), mais je suis quand même TRES tentée de l’utiliser en alternance avec mon Ultrasimple, les jours où ma bouille déménage aux pays des glandus qui ressemblent à rien.

En tout cas, si t’aimes le gras qui s’enlève vite, et hydrate la peau mais sans plus, le test vaut la peine.

 

Des bisous les Caribous !
Acheté 25 euros les 80ml sur biotylab 

Caribouland
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26 septembre 2015

La grassouillette qui démaquille de chez Caudalie

caudalie oil

« Non mais la fille, elle a la peau mixte et elle aime le gras, n’importe quoi ».

Va pagayer sur ton kayak.

 

Tu la connais la ritournelle du lait nettoyant, seule texture après les eaux micellaires qui règne sans faillir sur les étagères depuis des années (des siècles)(du temps des dinosaures). En pharmacie tu peux te brosser le pelage pour dégoter une huile démaquillante, la plupart du temps on te dévisage encore avec un air interloqué « m’enfin c’est pour cuisiner madame, pas pour s’en mettre sur le faciès ».

Mademoiselle déjà. Qui tourne les talons et puis s’en va, na !

 

Depuis mes débuts dans le layering (complètement adapté à ma sauce), je n’ai connu – dans ce type de texture et facile à acheter – que la grassouillette velours de chez Liérac, qui avait l’avantage certain d’un parfum fleuri à tomber mais piquouillait les yeux jusqu’aux glandes lacrymales. Je ressortais à coup sûr de l’épreuve avec les mirettes rouges d’un lapin de laboratoire, mais j’étais heureuse comme un gardon.

 

J’attendais donc un peu de voir bouger les choses sur le marché cosmétique quand Caudalie a réfléchi au fait que les petites européennes avaient grand besoin de varier les textures et a lancé une cleansing oil. Juste comme ça.

Faut le temps, par chez nous, mais au final, tout arrive. A dos d’escargot véloce.

 

Huile de soin démaquillante

Depuis l’épisode du grand manque physique qui a suivi la dernière goutte du sérum polyphénol C15, j’ai eu du mal rebondir. Je suis trop gentille, je fais confiance, puis je tombe dans une spirale sans fin où les crèmes et les bidons de lotions corps se cognent dans un tintamarre incroyable, un vrai cauchemar où toucher au paradis devient un enfer.

Tomber amoureuse d’un sérum, et se résigner à ne pas le racheter m’a donné mal au coeur mais j’ai survécu.

Du coup, j’ai ouvert le colis comme une vieille amoureuse qui a peur de trop s’investir; en voyant le flacon blanc, la mini-taille du tube et sa compo j’étais foutue d’avance.

 

Dedans on trouve : de l’huile de tournesol comme base, un co-emulsifiant qui entretient l’hydratation de la peau, une huile estérifiée pour la texture, de l’huile de ricin (dégage les impuretés, aide à la cicatrisation), d’amande douce (pour régénérer, adoucir), de pépin de raisin (généralement utilisée en soin pour peaux mixtes, parce qu’elle dégage les pores), un antioxydant, du parfum (on va en parler tiens), et BASTA.

 

Tout est d’origine végétale, mais pas ENTIEREMENT naturel, j’espère que tu saisis la nuance. Si non, je te résumerai ça en : une huile végétale pure vaut mieux que sa version estérifiée, cette dernière étant surtout là pour optimiser la sensation de finesse sous les doigts plus que pour apporter des acides gras essentiels à la trogne.

Ce petit détail mis à part, il sera difficile de trouver produit identique plus « clean » en parapharmacie pour l’instant, donc chapeau pour la compo.

Helianthus annuus (sunflower) seed oil*, Polyglyceryl-4 Oleate*, Caprylic/Capric Tryglyceride*, Ricinus Communis (Castor) seed oil*, Prunus Amygdalus Dulcis (Sweet Almond) oil*, Vitis Vinifera (Grape) seed oil*, Tocopherol*, Parfum (Fragrance)*. (147/065) * Origine végétale.

caudalie oil 2

Je l’ai (un peu) détestée au premier usage.

Parce qu’en mettant deux-trois pompes dans la paume de ma main, j’ai senti une odeur d’amande (pas type frangipane, nooon, celle qui tient plutôt du massepain, cette gourmandise que je débecte).

Le parfum se diffusait gaiment, bien fort, bien cocoon, et j’ai plissé le nez en m’ordonnant de prendre sur moi, il fallait que ça passe.

 

Sur le minois, on sent que la texture est épaisse sans trop l’être (au moins elle ne coule pas sur le tapis), elle est super agréable à masser et démaquille très bien les yeux. Le rinçage n’est pas fastidieux mais elle s’enlève moins vite que les vraies huiles lactées qui changent totalement de nature une fois mêlées à l’eau.

Au séchage, le visage est propre, pas de traces de panda qui s’étalent sur les joues, le tout accompagné d’un rendu doux de l’épiderme comme on les aime (sans égaler celui de l’Ultrasimple en post-rinçage, tout de même).

A force, j’ai fini par passer outre sa fragrance outrancière, elle me rappelait chaque soir qu’il était moins fastidieux de l’utiliser que de me débattre avec des cotons ou un muslin cloth, que j’avais toutes les raisons de l’aimer même si son arôme me piquait les narines.

 

A l’usage

  • elle se vide lentement, une bouteille tiendra facilement deux mois et quelques petits jours avec deux pompes et demi chaque soir
  • elle ne pique pas les yeux mais laisse parfois un voile, rien de dramatique
  • j’aurais préféré que la base soit de l’huile de pépin de raisin : parce que la vigne, le pinard, tout ça
  • le flacon pompe est excellent et ne m’a jamais causé de problèmes (sachant que je suis abonnée au cassage systématique du bidule, c’est un exploit)
  • elle ne démaquille pas forcément TOUS les maquillages waterproofs, les liners ou crayons qui le sont ont besoin de deux tours de nettoyage pour se tailler
  • le format est ultra-pratique à transporter (j’ai perdu le bouchon, mais si tu l’as, ça se trimballe dans la sacoche)

 

Dans sa catégorie, elle reste une excellente alternative de parapharmacie à toutes les autres textures redondantes, avec un prix relativement abordable (18 euros/100ml) et une formule intelligente.

Néanmoins, on ne me fera pas oublier les baumes démaquillants si vite, parce que de mettre mon doigt dans le pot et prélever une noisette grasse m’emplit d’une joie sans limite qui n’a jamais faibli.

Pas de coup de coeur donc, parce que je suis chiante et que j’ai mes préférences – comme ceux qui aiment les pizzas et d’autres les lasagnes, mais les fans d’amande douce bien brute l’adoreront – je reste honnête, parce que c’est de la bonne came, mais juste pas mon style.

 

Le jour où Caudalie sortira une version qui sent le raisin, dans un petit pot vert où je pourrai planter mes boudins pour en extraire une bonne noisette épaisse de cire qui se fondra sur ma couenne, alors oui,  je serai AUX ANGES.

En attendant, à la fin de ce tube, je recommence ma cleansing balm therapy, ça collera tout juste avec le début des nuits froides qui remontent les miches jusqu’au menton tellement on se les gèle.

Mais quel timing parfait, Ginette !

 

Des bisous les Caribous ! 
Huile de soin démaquillante reçue par Caudalie, disponible en parapharmacie

Caribouland
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