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6 octobre 2014

La théorie du (+/-) pour les débutants ou la méthode simple pour choisir ses soins

einstein-formule-tableau_Fotor.jpgQuand j’avais commencé à écrire cet article, il y a deux ans, je pensais pouvoir arriver à expliquer ma petite théorie, sauf que j’ai vite abandonné le navire,  je suppose que je n’avais pas les « connaissances » nécessaires pour me faire comprendre.

Rouleau compresseur cosmétique, quand tu nous tiens.

 

J’ai donc remisé mon idée en attendant le bon moment, et voilà qu’il y a quelques jours, j’ai eu un déclic. J’ai été une bonne débutante comme tout le monde, j’allais en parapharmacie pour m’acheter toute une routine de soins en pleurant à chaude larmes, en hurlant un « regarde bouton ouiiiin » à qui voulait l’entendre.

J’en sortais toute heureuse avec sous le bras un armada de produits décapants, pensant que la marque avait assez bien formulé son schmilblick pour ne pas arracher l’épiderme.

Faux.

 

On doit toujours faire l’impasse sur l’hydratation dans ce genre de cas, parce que rares sont les gammes de para qui proposent un canevas complet qui traite et soigne en même temps. Pour ça qu’il est toujours plus « sain », quand on a une peau aux indésirables multiples (boiteuse, réactive, sèche, juste grasse mais mature, etc.), de trouver son bonheur dans plusieurs corners pour se créer un petit patchwork perso.

Le problème étant qu’une fois à la maison, chaque produit n’a pas été pensé pour travailler en synergie avec ceux du voisin, du coupon se retrouve vite bête comme chou à essayer de faire avancer un âne sans pattes.

 

Théoriser les routines 

L’idée dans la théorisation des routines, c’est qu’on cible un peu mieux ses produits quand on y connaît vraiment rien de rien mais qu’on veut SE CHOUCHOUTER le minois : de manière générale ::

Tout ce qui est purifiant/anti boutons/assainissant/clarifiant/matifiant obtient un (-), ce qui est hydratant un (+), ce qui est pour l’éclat un (+), peeling/resurfaçant un (-) même si c’est hydratant à terme, les baumes et huiles démaquillantes un (+), ce qui est ultra-riche sur peau mixte un (-) parce que moins d’eau (mais un (+) sur peau sèche du coup), etc. 

 

Peau de départ : peau mixte à légères imperfections 

On va commencer avec un exemple simple :

  • un démaquillant micellaire (+/-)
  • un nettoyant moussant purifiant (-)
  • un tonique clarifiant (-)
  • un soin traitant anti-imperfections (-)

 

Tout ce qui est purifiant/traitant obtient un (-). Ce qui est hydratant un (+).
Dans la routine ci-dessus on additionne donc trois (-), et un (+/-) (l’eau micellaire faisant partie des produits qui réussissent à des peaux sensibles, pas à d’autres).

Il est donc clair qu’avec un patchwork pareil, la peau va (très vite) décliner, se déshydrater, montrer des plaques de sécheresse, d’autant plus si la routine est répétée deux fois par jour.

 

Un autre exemple :

  • un démaquillant baume à rincer (+)
  • un nettoyant moussant purifiant (-)
  • un tonique calmant à la camomille (+)
  • un soin anti-âge hydratant (+)

Ici, la routine est globalement bonne. La seule chose qui peut coincer, c’est au niveau du double nettoyage, mais c’est à voir au cas par cas, certaines personnes supportant très bien le grand wash wash quotidien.

 

Un dernier exemple :

  • démaquillage à la lingette démaquillante (+/-)
  • rinçage à l’eau thermale (+)
  • crème anti-acné dermato, type peroxyde de benzoyle (-)
  • crème nourrissante intense (-)

 

Le démaquillant peut être négatif si utilisé sur peau réactive, les frottements répétés lui étant déconseillés. Gare aux boutons, une crème nourrissante étant plus riche en phase grasse, et moins ciblée « hydratation », elle traitera les plaques sèches dues à la crème anti-acné, mais ne suffira pas pour compenser la perte d’hydratation (du coup peau granuleuse).

 

La prise en compte du type de peau mais pas que 

Je préfère faire simple et me baser sur la réactivité de ma peau/sa sensibilité, plutôt que sur sa tendance à briller un peu sur la zone T (une vraie peau mixte, tope-là). Donc je cible ce qui chouchoute et est un vrai (+), je préfère les produits qui clament une texture légère que ceux qui parlent de « peau mixte à grasse », je ne fais pas systématiquement de double nettoyage, j’achète autant que possible des produits doux et bannis les gommages à gros grains.

Dans l’absolu, si vous êtes tout penaud dans les rayons, prenez ce qui convient à « tous les types de peaux », pour les premières étapes de la routine (démaquillant/nettoyant/lotion), et privilégiez une crème qui ne soit ni trop riche ni trop légère (histoire de ne pas faire frire des scampis sur votre front en fin de soirée).

 

Les conseils de Mireille 

Même si ça peut paraître abstrait, j’ai toujours ciblé mes routines pour obtenir un maximum de (+), et éviter les moins autant que possible, les réservant à un usage ciblé (donc pas en soin total sur tout le visage, on observe souvent que les boutons ne sont qu’à des endroits particuliers).

Je considère que mon objectif numéro 1 est l’hydratation, vu que cela favorise la cicatrisation, le renouvellement cellulaire en bonne et due forme et que ça repulpe à merveille (framboise dodue powa).

Aussi, j’ai toujours essayé de conclure mes routines par un soin (+) pour éviter le carnage.

 

Alors bien sûr, il existe effectivement des soins purifiants dans des bases huileuses en cosmétique bio, par exemple, et à ce moment-là il faut voir au cas par cas l’effet que ça a, même si je préfère mettre tout ce qui traite les imperfections dans le même panier.

 

Ici il s’agissait surtout de vous donner une sorte de méthode hyper simple pour vous en sortir et arriver à mettre sur pied un semblant de routine quand vous n’en avez jamais eue.

Le mieux est de commencer avec le strict minimum (un démaquillant qui fait nettoyant/tonique/crème) et de voir comment ça se passe, si la peau s’habitue ou non aux différentes étapes.

 

N’oubliez pas que l’introduction progressive des produits est de mise pour les débutants comme les autres : on conseille deux à trois semaines (idéalement un mois) avant d’utiliser un nouveau soin, pour pouvoir cibler plus facilement un coupable s’il y a une poussée de boutons innommable, chose plus délicate à faire quand on a commencé cinq flacons en même temps (c’est ta réputation de Sherlock qui est mise en doute).

 

J’espère que le petit pitch mathématique vous aidera un peu, c’est la méthode la plus simple que j’ai en stock pour vous garantir une routine basique qui tient la route.

Le mieux étant d’avoir un canevas de base et de l’adapter par la suite, ça ne sert à rien de se grouiller en cosmétique, ces choses-là prennent du temps à se « construire ».
Et le Caribou est lent.

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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23 septembre 2014

Petite revue non scientifique sur les ingrédients actifs/inactifs, comédogènes, etc.

lady-gaga-2.jpgOn entend de tout, depuis quelques années, sur les ingrédients à éviter, ceux qui, potentiellement, causeraient la perte de votre beauté épidermique, catastrophes de salle de bain, petits fouteurs de merde intégrés dans des formulations pourtant bien foutues.

C’est à qui trouvera le meilleur coupable, celui qui pointé du doigt, n’aura plus qu’à subir la mauvaise réputation qui va avec la sanction populaire : tu es un petit minable qui ne sert à rien dans mes produits de soins, dégage.

 

Pourtant, rien qu’en me basant sur des tests personnels, le fameux empirisme (comme à l’époque le compère qui tombait dans les fougères en ayant goûté une plante mortelle, le voisin ne voulant pas perpétuer la même erreur. Toute faute implique une leçon, un nivellement vers le haut à terme), je me suis mise à avoir une opinion sur ce que j’utilise.

Définitivement, j’aurais pu m’y perde, dans cet imbroglio, cette jungle, on trouve des affirmations qui se balancent à tout va sans réellement savoir si le « sans machin truc » a vraiment du sens, ou si « le naturel vaut mieux que le chimique ».

 

Dans la pratique, il y a quelques années, j’aurais sûrement fait le raccourci. De dire que ce qui est tiré du cul d’une plante vaut forcément mieux qu’une substance se baladant dans une éprouvette.

C’est là qu’on retrouve une idée fortement ancrée dans la croyance populaire : les hommes scientifiques sont les représentants du mal, au service de l’humain (contre le naturel), quand ceux qui brandissent une tige de laurier se font une gloire de roi comme à la fin d’un combat rondement mené.
GAME OVER.

 

Je ne vais pas re-parler de mon avis sur le bio, et de pourquoi cette ambivalence dans le marché des cosmétiques contemporains me convient tout à fait (je suis la reine du mix, pas besoin de carte, je fais ma popote et me crée des listes pour identifier ce qui fait réagir ma peau, quelle que soit son origine); je voulais juste entamer une petite revue non scientifique sur la problématique des composants « occlusifs » exclus pour cause de gros tapage.

Et aussi apprendre à regarder plus loin qu’un seul ingrédient se baladant nonchalamment comme un petit padawan pompant sur son cigare.

 

Des ingrédients comédogènes/occlusifs 

NB : pour rappel, la mention « non comédogène » ne rime à rien, elle sert juste à rassurer le client sur un produit, mais elle ne garantit pas une non-pullulance programmée. Faut tester. (Gloire aux échantillons grattés en pharmacie en faisant les yeux du chat de Shrek)

 

Les ingrédients peuvent avoir un potentiel comédogène, quelle que soit leur origine. Cela peut dépendre de leur richesse (huile d’avocat sur une peau grasse : c’est tendu), de leur caractère filmogène, des saisons (ce qui fait un effet « manteau » passe souvent mieux en hiver, tous types de peaux confondus), de leur association avec d’autres soins dans la routine, etc.

Là où ça devient intéressant, c’est quand on observe que la majorité des gens pensent que ce qui est chimique génère plus de bubons que ce qui ne l’est pas.

 

Faux :

  • il existe des ingrédients naturels qui ont un potentiel comédogène élevé : les cires naturelles et animales, certaines huiles végétales, beurres végétaux, certaines huiles essentielles pouvant augmenter la réactivité de la peau/leur sensibilité
  • l’activité d’un produit naturel peut être « néfaste » sur certaines personnes : réaction boutonneuse en ayant voulu passer à du tout bio/naturel ==> routine bien plus active

 

Dans l’industrie cosmétique conventionnelle on pointe souvent les silicones, l’huile de paraffine, car largement utilisés :

  • ces substances sont inactives, ce qui veut dire qu’elles n’apportent rien à la peau en terme de bienfaits nets (contrairement à ce qui contient des nutriments, acides gras essentiels à la bonne hydratation de la peau)
  • elles ont un rôle protecteur (moins élevé pour les silicones, très élevé pour la paraffine) : elle peuvent donc également contribuer à éviter à la peau de se dessécher, notamment lors de traitements médicamenteux contre l’acné
  • dans une crème traitante, un silicone peut représenter une bonne balance entre « ce qui traite et inclut une déshydratation » et « la recherche de confort »

 

L’importance d’une formulation/ne pas regarder à l’ingrédient unique

Si vous êtes plutôt comme moi, à varier naturel/bio/cosmétique conventionnelle ciblée (rarement parfumerie),  vous êtes sûrement passé par une étape de grand sectarisme.

Sectarisme de Type 0 (moi maintenant) : tant que ça marche ou « je me fais des listes de ce qui coince, sinon je m’en fous » ou « tant qu’il y a des actifs intéressants ».

Sectarisme de Type 1 (le mien, il y a un an et demi) : je bannis tout ce qui est tamponné sur les bidons de wash-wash du supermarché. J’avais intégré par coeur la ribambelle « sans parabens, conservateur, colorants, sulfates, canard flottant », et les marques qui criaient « je suis SANS ». Fort bien.

Sectarisme de Type 2 : NON MAIS T’ES DINGUE, tu crois que je suis une fille à me mettre du phenoxyethanol et des filtres chimiques sur le visage ? HU ! Je suis pas une loutre cosmique !

Sectarisme de Type 3 (le plus strict) : Je mets plus rien sur mon visage ni ne le lave, je suis quand même née sans produits de beauté et de maquillage, je vois pas l’intérêt. Et puis ma grand-mère elle se met seulement de la Nivea bleue de temps en temps et elle ressemble à Kim Kardashiante alors qu’elle a 100 ans. Tu peux pas test, goumiche.

 

Je me suis calmée. Parce que, de moi-même, j’ai compris que les ingrédients inactifs les plus connus N’AVAIENT RIEN DE NOCIF (pour l’humain), et que j’ai toujours du mal quand j’entends « oui mais tu sais, les silicones étouffent, ta peau sue dans le mauvais sens ».

Déjà, non, ça dépend du silicone, certains s’accumulent (comme le dimethicone) alors que le cyclopentasiloxane souvent utilisé chez Avène par exemple est « volatil » (ou en tout cas poids plume). Voir cet article du cosmétologue

Etant donné que j’arrive à faire une balance entre mes produits, je m’y retrouve une fois maquillée vu que je ne superpose pas une multitude de couches, et ce n’est pas un dimethicone par-ci par-là qui va enrayer la machine.

 

Quantité/position de l’ingrédient

Là où ça devient problématique, et c’est valable pour les deux camps cosmétiques, c’est quand on exagère sur la quantité d’ingrédients filmogènes utilisés matin et soir, qu’on se tartine de bio oil en sérum et qu’on enchaîne sur du beurre de karité pour hydrater par exemple (HAHA, je souffre en écrivant cette phrase).

Il faut essayer de faire attention à la place des ingrédients : si l’huile d’argan vous fait un peu réagir quand elle est en tête de liste, mais qu’elle se trouve sur un nouveau soin après la troisième ou quatrième place, les peaux chiantes et de sectarisme de type 2 seront contentes.

 

Je conseille d’ailleurs de souvent lire la formulation dans son ensemble, un ingrédient n’étant pas seul passager dans un train, il y a des alchimies qui fonctionnent bien (et d’autres qui peuvent craindre, comme l’accumulation d’ingrédients occlusifs), y a que le conducteur et son copilote qui peuvent vraiment foutre la pagaille puissance 1000 en une utilisation (mais en général c’est de l’eau et de la glycérine, donc rien de méchant).

Aussi, vous pouvez très bien ne pas supporter une huile essentielle seule mais la tolérer dans un soin de jour, donc on ne peut pas faire de grands débats et affirmations sur, finalement, une expérience qui reste très personnelle.

On peut néanmoins essayer de se diriger dans des cadres pré-établis et se créer sa propre steppe de caribou, avec de bonnes choses à brouter (attention, métaphore power), en piochant dans ce qui nous fait du bien au fur et à mesure des tests cutanés.

 

N’ayez pas honte/ou ce qu’induit le bannissement du chimique et non du naturel

Il est un phénomène très à la mode qu’induit le « sans-machin-brol », à savoir la honte cosmétique. Par vagues, je lis que certaines personnes se sentent coupables d’utiliser des produits qui ne sont pas « exempts d’un ou deux ingrédients CRACRA », mais qu’elles vont bientôt s’y mettre (même rengaine du côté du fumeur qui promet à son ami super sain d’arrêter dans un futur proche. Hum).

Faut pas avoir honte d’utiliser un produit entièrement chimique, parfois plus « safe » qu’un produit naturel, juste vous poser les bonnes questions : est-il réellement nocif ou seulement inactif/peu actif ? Est-ce que je suis concernée par le problème des perturbateurs endocriniens ? Leur accumulation ? La pollution induite par certaines industries ? L’impact sur la nature ou sur ma peau ? La surpopulation de Caribous ?

Il faut voir jusqu’où votre cheminement de pensée balise vos achats, à partir de là tout sera plus clair et net, rien ne sert de suivre la même routine que Ginette. Si tu aimes ton sérum Lancôme, garde-le.

 

Reste une chose

L’importance du démaquillage, avec de préférence un produit bien gras, puis un nettoyant, pour finir d’enlever ce qui part à l’eau. Un visage propre et net est la garantie d’aller se coucher sans se boucher les pores, peu importe ce qu’on a mis sur son visage en journée.

Le mieux, me concernant, reste de faire le choix d’utiliser une crème plus légère au niveau de la compo le soir, et privilégier les silicones le matin, maintenant qu’il commence à faire frisquet.

Chacun gère le positionnement de ses produits comme il le sent, mais la clef est sûrement dans la variation des textures (pas trop de gras sur du gras, pas d’hydratation sans la sceller, etc.)

 

Finalement, je voulais sortir ma tête du brouhaha pour souffler un peu, parce qu’à mesure que j’avance dans mes recherches, dans mes tests, mes envies coupées par la lecture d’une liste INCI, je remarque que je me cadenasse trop pour ne brusquer personne, ne pas partir dans des débats hors de ma portée.

J’ai toujours affirmé qu’une routine était un tout, comme ce que vous mangez dans une journée vous fait grandir, comme le corps humain ne fonctionne pas sans le sang, ni l’oiseau ne vole sans air.

Faut qu’on saisisse que tout n’est pas si SIMPLE, que j’aimerais que les gens sachent crier sur le bon coupable quand ils boutonnent, mais qu’à force de vouloir isoler les produits, puis leur compo, puis les ingrédients, on va finir par arriver à faire des articles pour parler de la structure moléculaire et dire que le « H » est mal placé et que ça craint.

 

Donc oui je vais continuer à utiliser des produits conventionnels et bio, parce que ça a du sens pour moi, parce que mon « millefeuille » revisité tient la route, et que j’arrive toujours à trouver un équilibre entre tous les ingrédients que j’utilise.

Mais essayez de voir aussi, de temps en temps, plus loin qu’un seul vilain petit canard dans une liste, the big picture comme on dit.

Avoir le nez tropprès d’une feuille fait loucher, tu m’étonnes que t’en perds tes idées claires, Herbert.

 

Des bisous les Caribous !
La petite liste indicative de beauté pure à garder sous le coude 

Caribouland
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11 mai 2014

J’ai perdu la magie de Disney le jour où j’ai découvert l’INCI

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La magie de Disney, tu t’en souviens ?

Quand la bonne fée chantait « salagadou, la magica bou, la bibidibabidibou », j’avais des étoiles dans les yeux, je regardais Ariel en boucle en fantasmant sur sa robe couverte de diamants, celle qu’elle portait en sortant de l’eau (classic move).
Les dessins animés étaient du LSD pour gamins et mettaient tellement d’écrans entre nous et la réalité qu’il était difficile de s’en défaire, ils étaient un moment de pause pour les parents, et une rencontre bienveillante avec un ami virtuel pour les gosses.

Dans le monde de la beauté, les gens croient souvent qu’il y a des gentils et des méchants.
Un peu comme dans les films de Walt.

Que L’oréal c’est la vieille mégère qui fait bouffer une pomme à toutes les bonnes poires qui veulent bien la croire, et qu’on finira tous empoisonnés et finis, à délirer sur une boîte de Frosties moisie au fond d’un tiroir.

Partout, ça grouille, des petites folies chimiques qui jurent apporter tellement de choses à votre corps, le rendent fort, fou, fougueux et invincible (c’est la pub qui le dit).
J’ai perdu la magie de Disney le jour où j’ai découvert l’INCI.

 

Comment j’en suis arrivée là 

Comme une fleur qui éclôt au soleil, j’imagine, il y a un cheminement qui se fait naturellement, et à force de voir que certains produits fonctionnent et d’autres pas, on veut absolument retrouver les mêmes effets dans d’autres soins, en prenant par exemple tout les flacons du supermarché qui clament leur grande teneur en « beurre de karité », ou en cherchant tout ce qui évoque la nature, les cascades d’eaux tropicales, parce que l’amoureux a aimé votre déo senteur baobab.

L’acheteur a une ligne de conduite banale, et j’étais comme ça il y a trois ans encore, jusqu’à une radicalisation totale à force de vouloir me battre pour le maintien de la dignité de l’acheteuse compulsive (si elle achète tout ce qui passe, autant qu’elle le fasse bien et en connaissance de cause).

 

Mon comportement dans les rayons de supermarché/magasins de beauté/parfumeries

Je suis une vraie « casse-couille », autant être honnête.

Je peux rester plantée pendant plus de dix minutes au rayon crèmes pour le corps, à retourner tous les bidons pour trouver quelque chose d’un minimum acceptable pour moi (en supermarché je ne rêve pas trop), souvent la vendeuse se demande ce que fait cette dingodingue de cliente à lire le dos des flacons pendant seulement quelques secondes. Elle doit penser que je cherche les antivols.

Si je ne connais pas un produit (hum), j’ai l’application beauté-test ouverte et le navigateur internet au cas où l’étiquette est collée sur la liste des ingrédients mais qu’à première vue le shampoing paraît vraiment bandant.

En parfumerie, j’ai toujours un but précis, donc dès qu’une vendeuse essaye de m’entourlouper, je coupe court à la conversation en prétextant une rubéole imminente ou un profond ennui, je ne suis pas née de la dernière pluie.

 

Plus qu’une histoire d’INCI

Il s’agit aussi d’un problème d’omniscience : j’ai BESOIN de tout savoir avant d’aller me procurer un produit. Sa quantité, son prix, les alternatives du marché au cas où un swatch ne me plaît pas, les revues positives et négatives sur le net, anglo-néerlando-francophones, j’accumule tout ce qu’il y a à connaître sur l’objet de mes désirs, quitte à changer d’avis en magasin.

Quand je prends un peu de recul sur cette frénésie à vouloir contrôler mes achats un par un, je sais que je suis arrivée à un stade où j’en fais une étude, un petit combat, quitte à souffler des « c’est quand même incroyable » quand je vois qu’en tête de gondole une marque se tape l’affiche avec un produit qui ne vaut pas son prix/le coup.

Dans le cadre de mon blog, ce genre d’attitude prend tout son sens, mais parfois, faire mes courses (en tout cas dans la catégorie cosmétiques de soin) devient un vrai challenge.

 

Je n’ai plus cette folie qui ne se base que sur un packaging coloré pour finaliser mon achat, je ne peux pas me permettre de payer une lotion aux ingrédients funky-douteux, même si la pompe ressemble au cou d’une girafe bleue.

J’aime être dans cette quête permanente du mieux, mais il y a certains jours où j’atteins des limites : celle de la créativité des cosméticiens et de ma recherche de perfection.

 

Avec une peau moins capricieuse

J’aurais sûrement eu un autre discours si j’avais vécu avec une peau moins capricieuse. Que mes problèmes d’acné et de sécheresse cutanée aient été (en partie) conditionnés par les produits vendus sur le marché ou par une condition naturelle, il est certain (et juste) que l’on obtient des résultats quand on cible ses besoins et qu’on sait ce qui nous convient ou nous crée une irritation irréparable.

Il y en a qui se cantonneront à éviter les SLS, d’autres qui ne voudront plus entendre parler d’huile minérale, moi j’essaye surtout d’être dans le compromis.

 

Ce que j’ai appris jusqu’à présent 

J’ai compris qu’une formulation est plus importante qu’un ingrédient la plupart du temps, que je modère beaucoup mieux mon porte-monnaie en faisant attention à ce que j’achète et en ciblant bien ce qu’il me faut (c’est quand même rare que je fasse une revue négative sur ce blog, je suppose que mes tactiques de psychopathes influent sur ce bon score), et qu’il ne sert à rien que j’accepte un partenariat si je sais d’avance que ce que l’on va m’envoyer n’est pas terrible.

 

Je suppose qu’il s’agit d’un mal pour un bien, que d’avoir une vue d’ensemble réduit mes chances d’être déçue. Mais oui, la magie, je l’ai un peu perdue au profit d’une meilleure connaissance de ce qui m’entoure et qui, finalement, entre le plus en contact avec ma peau.

Il me reste le petit avantage de ne pas avoir fait d’études dans ce domaine-là, n’étant ni chimiste ou dermatologue, il persiste encore une grosse part de mystère que je préserve en imposant moi-même des limites à mes recherches.

Un jour je ferai voler tout ça en éclat, mais pour l’instant je préfère stagner sur ce petit nuage qui me convient, où je parle de soin de manière un peu détaillée, mais sans pousser le bouchon trop loin.

Il faut quand même que dans tout ça, on garde un peu de magie n’est-ce pas ?

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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7 mai 2014

Le soin purifiant d’Absolution

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Vu le nombre de fois où j’ai fait un sitting chez Kroonen & Brown, j’ai réussi à accumuler plusieurs échantillons d’une marque que je ne connaissais absolument pas, en faisant ma blasée du sample bag (oui j’ai une trousse où je fourre toutes sortes de mini size variés et j’en fais toute une affaire).

Après quelques essais du soin purifiant, je me suis retrouvée un vendredi bien dépourvue, à devoir attendre le mardi suivant pour pouvoir avoir ma dose en full size, en mode camée du tartinage de gueule, je voulais que les jours se hâtent un peu, mais 24h durent leur temps et je suis trop capricieuse .
Depuis, il trône sur ma coiffeuse un petit tube blanc qui me met en joie, me rend hystérique comme une mariée dopée à l’adrénaline sauf que la perspective de m’étaler un masque en grosse couche sur le visage m’excite plus qu’une lune de miel au bout du monde.

Dude, mon échelle de valeur assure.

J’ai découvert mon précieux dans la catégorie des bouffeurs d’impuretés, et je suis presque fière de moi (et des créateurs aussi, allez), parce que JAMAIS je n’aurais parié sur une trouvaille majeure dans ce qui fait la fête aux pores. Et pourtant, Gontrand, et pourtant.

 

La marque ABSOLUTION

« Parce que nous sommes en quête du juste équilibre entre éco-conscience et mode de vie urbain, parce que nous sommes à la fois concernés par notre image, notre bien-être et la sauvegarde de la planète, de plus en plus attirés par le bio sans vouloir renoncer au plaisir des sens, parce que nous voulons toujours plus de résultats et d’efficacité…

Moins de produits, plus de simplicité, des soins certifiés bio, adaptables aux différentes humeurs de la peau, au jour le jour… pour les femmes comme les Hommes . »

 

En gros, Absolution est une marque qui propose des soins sur mesure, parce qu’effectivement, on n’a pas la même peau chaque jour, qu’on regrette son teint après une nuit blanche ou qu’on le veuille comme après une grande balade dans les champs, chaque épisode de notre vie se reflète sur notre visage (et oui, la tête dans le cul ne se règle pas avec une bonne gastro, ça se débouche avec des baffes et un regain d’énergie).

 

Il règne une philosophie qui colle totalement à mes idéaux cosmétiques : des soins qu’on personnalise selon nos besoins et qui ont l’avantage du design bien pensé (j’avoue que c’est ce qui m’avait le plus transcendé la première fois que j’avais vu les petits flacons).

Cerise sur la carotte, il y a énormément d’ingrédients d’origine naturelle dans chaque popote, qui ne sont pas ceux que l’ont a l’habitude de voir dans des compositions clean (tu le connais toi aussi le refrain « glycérine, gel d’aloe vera, hydrolat de lavande, eau de rose », après un moment, la valse a assez duré, il me faut du plantu de luxe qu’on ne voit pas partout et pas la rengaine habituelle des produits bio).

 

Le soin purifiant

Comme pour le reste de la gamme, c’est surtout le format général qui m’a plu, un petit tube hermétique dont on tourne le bouchon pour faire sortir la juste dose. Pas de perte de produit, tout est sur la plateforme, je voue donc un culte ultime à la team qui a si bien pensé les packagings.

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Dedans on trouve ENORMEMENT d’ingrédients actifs, une vraie bombe :

De l’huile de sésame (régénérante), de la glycérine (hydratante), de l’argile blanche (la plus doudouce des argiles), de l’extrait de camomille (calme la peau), de la bentonite (astringente), de la sève de bouleau blanc (tonifiant et resserre les pores), de l’huile de tournesol (antioxydante, adoucissante), de l’extrait de Maté (très revitalisant, c’est ce qui remet sur pied ton teint mortel), de l’huile essentielle de zeste de citron et mandarine (léger effet peeling, éclat), de menthe des champs (coup de frais), de lavandin (cicatrisante), de basilic et de myrte (tonifiantes) et de litsée citronnée (anti-inflammatoire), de l’extrait de réglisse (éclaircissante) et saule blanc (purifiant). Enfin, il y a aussi de l’extrait de calendula, reconnu pour ses qualités apaisantes.

 

On remarquera qu’il n’y a pas d’ingrédient chimique majeur, comme du silicone, de la paraffine ou une huile estérifiée (à fuir parce qu’elles n’ont pas les mêmes qualités que les bonnes vieilles huiles végétales « entières » !)

Aqua (Water), Sesamum indicum (Sesame) seed oil*, Glycerin*, Kaolin, Chamomilla recutita (Matricaria) flower extract*, Cetearyl alcohol, Bentonite, Alcohol*, Betula alba juice*, Arctium majus root extract*, Glyceryl stearate, Squalane, Helianthus annuus (Sunflower) seed oil*, Cetearyl glucoside, Citrus limon peel extract*, Benzyl alcohol, Ilex paraguariensis leaf extract*, Xanthan gum, Tocopherol, Zinc PCA, Citrus nobilis (Mandarin orange) peel oil*, Citrus limon peel oil*, Mentha arvensis leaf oil*, Lavandula hybrida oil*, Litsea cubeba fruit oil, Copper PCA, Glycyrrhiza glabra (Licorice) root extract*, Salix alba (Willow) bark extract*, Ocimum basilicum (Basil) oil, Myrtus communis oil, Dehydroacetic acid, Calendula officinalis flower extract*, Citric acid, Sodium benzoate, Sorbic acid, Limonene**, Citral**, Linalool**.
* Ingrédient issu de l’agriculture biologique.** Constituant naturel des huiles essentielles.

 

Sensation sur la peau

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Ce produit a une vague odeur de citron, et de thé, ou de thé vert au citron, en tout cas quelque chose par-là, de très agréable et qui a un effet rafraîchissant sur la peau non négligeable (pas autant que le overnight hydrating mask de Kiehl’s, qui lui fouette tellement l’épiderme à coupde glaçons qu’on se croirait dans une grotte enneigée à côtoyer des Mister Freeze sous caféine).

 

 A l’utilisation 

  • La texture est vraiment douce et s’applique comme un petit bonheur
  • Au fur et à mesure de la pose (il est mis 10 minutes, mais tu me connais, je pousse les limites, j’oublie que j’ai quelque chose sur le visage (le « effrayons le facteur » sans le savoir fait partie de mon quotidien)), le produit est absorbé MAIS laisse une sorte de film
  • S’il faut vous faire un parallèle, la sensation ressemble de trèèèèèès loin à celle que l’on éprouve quand on a un masque peel-off sur le visage, mais en version dentelle ultra-fine pas désagréable, qui me rappelle qu’effectivement, j’ai quelque chose  que je dois encore enlever avant d’aller me coucher, mais visuellement, on ne voit rien, tout a pénétré dans la peau
  • Le rinçage : il prend du temps parce que, comme pour tout masque qui contient de l’argile, il faut y aller à grands splashs d’eau. Ceci étant dit, il part très bien et ne laisse aucun résidu

 

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Si j’ai un aussi gros coup de coeur pour ce produit c’est parce qu’il a un effet directement visible après la pose, et qu’en bonus, il purifie sans laisser une sensation de peau qui tiraille une fois qu’on a ôté le masque.

Vu que  je l’ai testé à une moyenne de 2 fois par semaines pendant une quinzaine jusqu’à présent, je peux sans conteste dire qu’il agit sur la production de sébum et peut permettre d’entretenir les peaux normales à grasses en douceur (pour les peaux sèches, à voir, à moins que vous ayez un rythme de vie absolument crasseux).

 

Alors pourquoi payer 28 euros ? 

Parce qu’il est le masque qu’on utilisera pendant la semaine du mois où la peau devient une misère, parce qu’il est un vrai moment spa, parce qu’il n’assèche pas et est SUPER efficace (l’effet sur mes pores du nez dure jusqu’à trois à quatre jours, dingue, encore mieux que le rhassoul), parce que le « d’origine naturelle » prend tout son sens dans une composition qui n’est pas noyée sous des ingrédients chimiques, parce que les plantes choisies font une synergie au service d’un vrai teint de princesse (qui ne cherche pas le masque parfait pour ça ? TROUVÉ !), et parce qu’il dézingue mes deux boutons uniques de ragnagna en les tuant dans l’oeuf sans dommages.

 

Pour vous donner une idée de mon addiction, elle se situe au même niveau que celle que j’ai pour le masque apaisant hydratant d’Avène en hiver, il m’est vite devenu vital d’en avoir sous la main, et vu la manière dont il plait à ma peau (et ça, c’est une grande victoire avec trompettes et fanfare), je n’ai pas vraiment envie de chercher plus loin.
Quand on aime, on aime, c’est tout.

PS: Si vous avez la peau extra-sensible à tout ce qui est très actif en ingrédients naturels, passez votre chemin, faut pas tenter le diable Chantal.

 

Des bisous les Caribous !
50ml à 28 euros

Pour les belges : chez Kroonen & Brown (FDp5 euros si livraison)
Pour les French : FDpà 5.5 euros sur le site natif, ou 4.40 euros sur Mademoiselle Bio

Caribouland
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30 avril 2014

Culture beauté : trois livres pratiques sur les cosmétiques

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Quand j’ai commencé à faire ma goumiche et à m’intéresser à la peau et ses mouvements (flexion de la bouche, clignement de l’oeil, point noirs à volonté), il a fallu que je me renseigne.
Dans n’importe quel domaine, on vous tiendra le même discours  » si tu veux parler de patate, cultive la pomme de terre ».

J’ai donc organisé mon potager et commandé plusieurs bouquins qui m’ont beaucoup appris depuis et que je consulte encore régulièrement pour ne pas dire de conneries et me rappeler si une huile essentielle particulière convient pour une peau réactive, ou si les parabens c’est le mal.

 

Ma bible en trois parties

Le number one : La vérité sur les cosmétiques

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Rita Stiens, l’auteure, est à considérer comme une personne très éclairée qui charcute les codes et appellations chimiques pour les rendre plus clairs aux yeux du consommateur.

Quand je me suis procuré cette édition de 2012 (mise à jour régulièrement), j’étais au commencement du blog, je n’y connaissais rien, et dans ma recherche de vérité et de réponses par rapport à la jungle cosmétique, j’avais envie de faits claquants bien imprimés sur le papier.

 

Ce qu’on y trouve :

  • tout ce qui concerne les labels et les certifications européennes : sur son site on peut trouver un codage avec des petits smileys, qui classifie les ingrédients des plus bénéfiques à ceux qui sont douteux
  • on y parle des différents champs de la cosmétique : naturelle, bio, traditionnelle, de quoi avoir une vue d’ensemble sur le secteur
  • on y parle de la peau, à quoi sert un sérum ou une crème, ce que sont les actifs efficaces en cosmétique naturelle
  • des produits pour le corps, les cheveux, de ces ingrédients jugés contestables dans les produits du commerce

 

Chaque catégorie propose l’analyse d’un produit de base avec une explication des composants et leur action au sein du soin.

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Je conseille ce bouquin à ceux qui veulent absolument mettre leurs mains dans le cambouis et ont soif d’apprendre de nouvelles choses sur le sujet. Selon moi, il faut vraiment prendre du recul et rester plus qu’objectif en lisant ce livre car il est clairement dirigé et met en garde de façon très (trop) alarmante sur les soins qu’on a l’habitude d’utiliser mais qui contiennent une grande part de chimique.

Néanmoins, il reste un bouquin que j’adore toujours autant et qui éclaire bien le terrain de la beauté et son commerce (parfois abusif) sans que cela soit pompant et inaccessible pour une personne lambda.

 

Le number two : le guide Marabout des Huiles essentielles

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Dans les rayons, j’avais énormément hésité avec la bible de Festy, qui est considérée comme la bible à avoir quand on s’intéresse de près aux plantes et huiles essentielles.

Mais en le feuilletant, je ne sais pas, il y a un bidule qui n’a pas pris, c’était trop alambiqué et pas assez festif (Festy, festif, allez rigole), donc je me suis rabattue sur l’édition de Marabout, en me disant que de toute façon, je n’avais pas besoin d’informations poussées mais surtout d’une petite mise en bouche sur ce milieu.

 

Ce qu’on y trouve

  • les méthodes d’extraction, de quoi clairement comprendre les différentes bases que l’on peut obtenir à partir d’une plante
  • des descriptions pour comprendre la composition d’une huile essentielle (cette partie-là est courte et un peu plus poussée mais toujours intéressante)
  • les précautions d’emploi (parce que NON les HE ne sont pas des huiles, mais des bombes naturelles très actives !), les moyens de les utiliser, les huiles végétales
  • certains hydrolats et HE les plus répandus sont dans le livre, avec leurs bienfaits, usage, et dosage (à creuser, parce qu’il n’est pas précis, on parle de dilué, non dilué, etc.)
  • et une partie sur ce que l’on peut soigner avec les huiles essentielles

 

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Comme livre de base pour en apprendre plus sur les plantes et leur pouvoir à travers les huiles essentielles, il est vraiment bien fait.

Il trouve ses limites dans la posologie qu’on aimerait plus complète à certains endroits, mais on découvre tellement, des appellations recommandées aux maux du quotidiens que l’on peut soigner simplement, que je lui pardonne.

Et puis le fait qu’il soit très lisible (comme tous les ouvrages Marabout) et peu cher est plus qu’appréciable.

 

Le Number three : La Peau (la dermatologie au service de la beauté)

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Cet  ouvrage est sûrement celui qui me concerne le plus, parce que je l’ai acheté dans le désir d’en savoir plus sur « la peau, la peau, la peau »!

 

Ce qu’on y trouve

  • de tout : la cosméto pure et dure, les ingrédients, comment choisir ses produits, et des conseils santé
  • chaque partie passe en revue tous les aspects du thème abordé : si l’on parle de la peau, on parle des muscles, des pores, du sébum, du film hydrolipidique, de la sueur, etc.
  • énormément de pistes pour certains problèmes, citées ci et là

 

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Clairement, il ne s’agit pas d’un livre écrit pour être fluide. Même si les rubriques sont très claires, la lecture me fait l’effet d’être dans un rayon de bibliothèque dont je passe en revue les titres en suivant l’alphabet.

Donc, plus on avance, plus on a l’impression qu’on nous lance plein d’idées sans recevoir assez d’explications, mais il se cache une manière logique de voyager dans « La Peau » sans s’y perdre : imaginez un dictionnaire qui aborde la dermo-cosmétique de manière décomplexée et vous aurez ce bouquin.

Il n’est absolument pas nécessaire de le lire en un coup (comme Mona la Maboule), mais plutôt d’y prendre de temps en temps les informations qui vous intéressent sur le moment.

 

Bien sûr on trouve généralement tout ce qu’on veut sur internet aujourd’hui, mais avoir des bouquins spécialisés sur les domaines qui nous passionnent peut souvent changer la donne : parce qu’ils sont écrits par des personnes qui sont inscrites dans le milieu qu’elles décrivent (dermatologue, spécialiste de la cosméto naturelle, diplômée en phytothérapie) et apportent donc une vision toute neuve à celle que l’on s’est forgée.

Mes trois petites bibles sont totalement abordables (financièrement et intellectuellement) et il ne faut pas avoir fait Bac + 10 pour capter chaque mot.

A vous de voir si vous voulez plutôt l’avis d’une justicière de la liste INCI, d’une passionnée de plantes ou d’un spécialiste du plus grand organe du corps humain, à mon avis ils se complètent impeccablement.

 

Des bisous les Caribous, et bonne lecture !
La vérité sur les cosmétiques – Rita Stiens (23 euros)
Le guide Marabout des HE – Fabienne Millet (18 euros)
La Peau – Hill-Sylvestre et Ottavy (16 euros)

Caribouland
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