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10 juin 2019

Kufu & son zéro déchet

Je n’aime vraiment pas ce qui donne un air bobo, mais pour certaines choses, je suis prête à faire des efforts. Pour l’environnement. Le porte-monnaie. Me faciliter la vie.

La première fois que le mot « coton lavable » est tombé dans mon vocabulaire, c’était à l’époque où les donzelles hurlaient cup menstruelle en se trifouillant l’oreille à l’oriculi, la grande période du renouveau du consommable. On se faisait mal voir si on jetait. On devait avoir au moins trois compost et 6 lombrics chez soi, et une parcelle participative dans la commune où on habitait.

On voulait des céréales ? On se baladait dans les vracs avec notre bocal. On ne bazardait plus les sacs de supermarché, on les usait jusqu’à la moelle. On s’éloignait du plastique, le verre brillait sur toutes nos étagères, et ça nous rendait fier.

Puis les gens ont eu d’autres problèmes. Avec la viande, les avocats qui viennent de très loin, les avions qui polluent, les bananes fairtrade, les abattages violents d’animaux, les carottes qui souffrent, le gluten qui agresse, les SLS, les OGM, les produits transformés, le jambon rose d’herta, les livres papier, les bonbons à gélatine de porc.

Le nitrate de sodium, le methylisothiazolinone, les billes des gommages, les paillettes dans les poissons, le sachet unique de l’aubergine, les lessives agressives, les médocs handicapants, les bougies toxiques, le commerce du saumon, les cancers du déo – et du barbecue, le lait de vache, le cuir porté, le cuir jeté, l’eau consommée pour produire la p**** de bouteille d’eau.

Moi dans tout ça, j’étais chez moi, à regarder le monde tourner. A découvrir les pailles recyclables du Mc Do, les coton-tiges qui n’ont plus de plastique, les gourdes pour le boulot, les couverts que tu peux planter dans la terre, les chaussures aussi.

J’essayais de me rassurer en me disant que mes petits cotons lavables, c’était au moins un problème de résolu – à mon échelle. Je ne suis pas née pour sauver le monde, sinon mon nom serait sailor moon, tu vois.

On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.

Les cotons Kufu

J’ai utilisé les cotons des tendances d’Emma pendant un siècle, jusqu’à mon premier déménagement, il y a deux ans. Ils étaient pratiques, il y en avait des touts doux, des plus « forts » – pour les jours de liner, j’avais un bon roulement et les passais à la lessive une fois par semaine quand je n’avais pas le temps ou oublié de les nettoyer à la main.

Ma soeur m’a fait découvrir Kufu, la petite marque française qui monte avec ses produits upcyclés.

Des sacs à vracs, des pochettes à pain, des pochons et des mouchoirs fabriqués à partir de chutes de tissus, récoltés au foyer Notre-Dame des sans abris, du travail pour ceux en réinsertion professionnelle et du zéro-déchet dans la mesure du possible.

Là où les tendances d’Emma jouent sur le strict plan du non jetable, Kufu est allé un cran au-dessus de la foule avec sa dimensions sociale / éthique / territoriale.

J’ai adoré leurs petits pochons différents, y en a pas un pareil, la sérigraphie so cute, que d’autres marques puissent leur demander des tote bag éco avec leur logo . J’ai validé le prix et le fait que TOUT vienne de France.

Les cotons Kufu en pratique

  • il n’y a pas de choix de matière, mais des disques bi-face coton + molleton bio
  • le transport pratique avec la petite bourse
  • hyper simple à nettoyer (toujours avec ma technique de savon d’alep, on passe le pain sur les deux côtés puis on frotte jusqu’à ce que le mascara et le makeup s’en aille)
  • comme je les nettoie à la main en les frictionnant un peu, ils ont une petite usure, mais cela ne change pas grand chose à l’usage
  • je n’en ai utilisé que 1 pour le moment : ils proposent un pack à 10 recharges, mais honnêtement, comme je me démaquille le soir, le coton que j’utilise est mis à sécher sur le radiateur et ready to use 24h plus tard. A ce train-là, je vais mettre trois plombes pour les dégommer et arriver au dernier du pochon
  • ils sont bien finis au niveau de la couture

Ce genre de marque s’adresse directement aux personnes qui comme moi ont besoin d’avoir du mignon et responsable pour passer le cap du réutilisable. A la maison, on a déjà pas mal de nos habitudes qui sont concentrées sur le local / le non gaspillage systématique, on fabrique notre lessive, le nettoyant maison, et les bocaux sont chargés de graines et flocons en vrac.

Avant, j’utilisais les Demak-up sensitive, les gros disques bien doux qui coûte une blinde pour 50 pièces.
Je les aimais beaucoup trop.

Mais quand tu tombes en rade un dimanche, et que tu cherches désespérément une solution, t’as l’air bien fine. Ici, tu n’as plus ce problème, c’est à dispo, ça se lave et c’est bio.

Welcome to my world.

Des bisous les Caribous !
Pochon 5 cotons acheté sur Birchbox lors d’une big promo.
A shopper sur Kufu pour les frenchies

Caribouland
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20 septembre 2016

Another basic, l’huile démaquillante DHC

ABOUT
Deep Cleansing oil DHC

dhc-oil

Nan mais la CHIEUSE de service.

Je promets toujours de ne pas trop enfoncer le clou sur certains produits. Comme les baumes. Ou les huiles. Mais quand tu as un hobby pour les matières poisseuses, c’est comme lancer un « promis-juré » je ne mangerai plus de croissant frangipane jusqu’à la fin de ma vie.

It’s never gonna happen. A cause des amandes. De la pâte d’amandes. Du moelleux de la couque.

T’avoueras que c’est toujours plus sympa comme passion que celle pour les truites d’Amazonie.

 

Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais depuis quelques mois, je me démaquille plutôt avec des cleansing oils, rapport (peut-être) au format pompe, ou à la fatigue latente qui me poursuit jusqu’à mon oreiller. Je suis certaine que ce genre de produit a été inventé pour les paresseuses de service qui ne veulent pas se battre avec les amas noirs sur le bout des cils parce qu’elles ont un peu trop forcé pour avoir un regard de biche.

Avec une huile, tu ne t’emmerdes pas avec des cotons, tu ne fais que masser, rincer, et apprécier le moment avec la danse du « taadaaam ». Oh oui, c’est vraiment pour les gens qui refusent de se bouger les fesses.

 

La fameuse de chez DHC

Je la connais depuis longtemps, l’ai croisée de multiples fois sur le net, dans ces revues hystériques où tout le monde la bénissait et lui baisait les patounes. Sachant que j’ai du mal avec les soins adulés par le plus grand nombre, j’ai refermé les onglets en refusant d’admettre qu’il s’agissait d’un bon démaquillant.

En août arrive un mail, je demande ce que twitter en pense, on me hurle que « c’est de la bonne, tu devrais tester sans déconner ». J’arrive à me persuader que, parfois, il faut savoir ravaler sa fierté et expérimenter pour devenir plus intelligente encore.

Du coup, le bidule a débarqué devant ma porte, frais et pimpant, avec un jouet en forme de mini-geisha pour l’accompagner dans le colis. J’ai couiné et je suis partie me débarbouiller le soir avec le flacon, en me demandant si j’allais moi aussi devenir gaga.

 

Mon scepticisme débarque toujours quand l’ingrédient de base est une forme brute, naturelle et pas chère. Parce que je sais pertinemment que le simple fait de prendre de l’eau et la mettre dans une bouteille sur des étagères blanches de parfumerie la rendra tout de suite plus sexy – et abusera de la faiblesse des gens à cause des éclairages.

En haut de la formule on a de l’huile d’olive, plus classique tu meurs (y a même la petite odeur quand tu t’en tartines), réputée pour être excellente pour revitaliser et adoucir la peau – comme l’huile de tournesol mais en un peu plus épais.

Ensuite, on une huile esthérifiée, un émulsifiant, un solvant, deux conservateurs (un chimique et un naturel),  un booster d’hydratation et de l’HE de romarin (purifiant).

Olea europaea (olive) fruit oil, Caprylic/Capric triglyceride, Sorbeth-30 tetraoleate, Pentylene glycol, Phenoxyethanol, Tocopherol, Stearyl glycyrrhetinate, Rosmarinus officinalis (Rosemary) leaf oil.

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Du classicisme cosmétique.

Pas un pet de traviole, on est tout droit plongés dans le monde des « plus basique, tu rêves ».

 

Je rends à César sa toge et sa couronne, cette huile démaquille très bien (sans laisser le halo noir sous l’oeil, la chose la plus barbante à dégommer), elle a une texture ni trop fluide ni trop épaisse, elle me durera quatre mois sans problème, s’émulsionne en un clin d’oeil et ne nécessite pas forcément un nettoyant par après.

Je peux facilement la comparer au baume ultra-simple de Lush, mais en version huile, pour son côté naturel ou presque (rapport aux conservateurs), sa capacité à enlever tout le makeup sans arracher la peau, et à durer un moment sans spécialement coûter une blinde – vu sa longévité.

C’est d’ailleurs la première fois que je me dis que je vais sûrement racheter un exemplaire quand j’aurai fini cette bouteille – même si l’hiver arrive bientôt, les frimas, les « aglaglah j’ai froid », et la possibilité qu’un cleansing balm passe aussi par ma salle de bains.

Je m’en fous, je switcherai entre les deux, selon les envies et le temps, je ne vais pas me contenter d’une texture alors que le MONDE est à ma portée.

 

En tout cas, j’avoue, un genou à terre, les mains levées au ciel, que j’ai compris le buzz, que je valide le buzz, et que j’apprendrai à moins baliser quand un soin « mythique » voudra glisser sur ma bouille.

 

Des bisous les Caribous !
Deep Cleansing oil DHC, reçue par la marque (MERCI !)
27,50 les 200 ml (4 mois) ou 11,50 le format voyageCaribouland

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30 mai 2016

Basics : le wash-wash du visage

washsoir

On fait poser des masques pendant 30 minutes, on s’épile avec un outil électrique pendant autant de temps, on attend que la coloration agisse en regardant un game of thrones de quasiment une heure, c’est commun de dire que d’avoir une routine beauté c’est être :

  • une grosse paresseuse habile du tournicota de pouces affalée dans son canapé
  • une personne très centrée sur elle-même (pourtant on dit bien « aimes-toi, les autres t’aimeront », donc va casser des pattes de mouches sur ta caboche)

En gros, j’ai remarqué que le nettoyage de la bouille était ce qui prenait le moins de temps pour une personne lambda – parce qu’elle veut éviter de passer trop de temps sous le robinet, que ça pique les yeux, que ce n’est pas agréable, que c’est suffisant de torcher cette corvée en quelques secondes matin et soir.

Pourtant, j’obtiens une réelle différence sur l’éclat/la souplesse/l’efficacité quand je ne suis pas dans le rush et que je m’applique pendant toutes les étapes du nettoyage quotidien.

Pas besoin de se grouiller, il faut prendre soin de soi dans les règles de l’art, ce n’est pas en deux frictions que tu deviendras une goumiche fringante.

 

Le démaquillage

J’y passe une minute en moyenne, la plupart du temps avec un baume nettoyant – parce que c’est doux, c’est plus chargé en corps gras qu’un nettoyant lambda, et que je vais pouvoir apprécier le massage et la détente par la même occasion. Le démaquillage va permettre de virer le makeup qu’on s’est appliqué sur le visage au matin, ou encore de se débarrasser de la pollution. Je retire le cleansing balm longuement avec un muslin cloth imbibé d’eau.

Le nettoyage

Pareil, au moins 60 secondes au chrono, brosse nettoyante comprise ou pas (la Luna de Foreo est toujours de la partie baby !) . J’estime que deux mains plaquées sur la bouille qui la frictionne comme on décrasse le crin d’un cheval n’ont pas plus d’efficacité qu’un long nettoyage du bout des doigts en mouvements circulaires. La douceur n’empêche pas un bon résultat, les pores ressortiront tout autant bichonnés de la séance.

La final touch

Je rince le cleanser à l’eau tempérée et enfin je finis avec un splash d’eau froide pour réveiller le teint (c’est plus sympa qu’une baffe perdue).

 

Les 5 conseils utiles

Il faut que l’eau soit à température ambiante voire un tout petit mini chouilla plus élevée pendant les wash wash (ça dépend ce qu’on ôte du minois) : c’est bien connu, l’eau trop chaude a tendance à déshydrater la peau, ce qui n’est pas non plus l’effet recherché. On va donc essayer de rester éloigné du niveau bouillant autant que possible.

On n’essuie pas son visage comme une bourrine, on tamponne doucement pour enlever l’excédent d’eau, ça ne sert à rien de le sécher en l’étirant par tous les côtés.

On dose bien son nettoyant. Concernant le démaquillant, on peut être généreux sur la dose, en général ce n’est pas à cette étape-là qu’on risque la déshydratation. Si on adoooore les gels (ce n’est pas mon délire, mais ton choix est roi), ça ne sert à rien d’en mettre une flopée dans la paume, la première étape devrait déjà s’être occupée de la majorité des crasses. Et bon, si tu aimes vraiment ton épiderme, je te conseille quand même de tenter de dénicher un bon petit flacon d’un cleanser sans sulfates (c’est la base).

On adopte le double nettoyage uniquement si notre peau le supporte : encore une fois, c’est une affaire de test, si on sent qu’on est du côté plus sensible de la force, on se contente d’un lait rincé à l’eau thermale, en adaptant les masques de la semaine pour qu’ils purifient régulièrement derrière cette routine slow.

Le rinçage est sûrement une des étapes les plus importantes à respecter : j’ai toujours une muslin à portée de main (celle de Liz Earle, qui n’a quasiment pas bougé depuis ma revue sur son cleanse & polish d’amour). A une époque, j’utilisais aussi une éponge végétale – jaune, avec des trous, tirée du fond marin où crèche Némo, parce que c’était un accessoire indispensable pour vraiment bien retirer le surplus de phase grasse et ne garder que cette « fine pellicule hydratante » qui me rend heureuse – je vis dans un monde de grassouillettes, il m’en faut peu.

 

Autour de cette structure, c’est à vous de tricoter votre routine, mais personnellement, un bon baume et un nettoyant doux comme la mousse Nominoë (qui a du sucre en deuxième ingrédient, vive la couenne pulpeuse) pourront ravir la majorité des bouilles.

Je te prie, sincèrement, de ne pas cibler le purifiant ou le traitant à ces deux étapes, pour la simple et bonne raison que le nettoyage inclut l’eau, et que « l’agression » aqueuse est déjà bien suffisante. Si tu as de l’acné, tu dois savoir que la majorité des bubons sont inflammatoires, tu n’as pas envie d’emmerder leur monde, si ?

 

Anyway, j’ai mis la main sur un lait nettoyant tout doux pour le matin dont je vous parlerai bientôt, mais pour le soir, mon combo ultime est devenu mon classique : le gras, la mousse légère ET un bon muslin cloth. Il me semble que je suis à ce régime nocturne depuis quelques années déjà, mais honnêtement, c’est ce qui patine le mieux ma couenne en lui laissant un toucher velours.

T’avais pas dit que tu voulais être un chat ?

 

Des bisous les Caribous !Caribouland

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11 mars 2016

Recette de pureté by Cîme

DSC_3460

Tu la connais la rengaine, quand dans d’autres pays hors Europe ils se tapent des cosmétiques de fifou, nous on trime pour avoir ne serait-ce qu’un petit bout du gâteau.

Faut savoir qu’il y a 5 ans de cela, les huiles démaquillantes ne couraient pas les rues, il fallait se ruer sur les sites asiatiques pour avoir sa dose de grassouillette. Et encore, même au moment de valider le panier, on se faisait des films du genre « est-ce que je suis dans le bon en commandant un produit qui vient de Chine ? Vais-je crier « pustule nucléaire » ? ».

Ce n’est plus le même combat aujourd’hui.

 

Preuve en est, L’Oréal a sorti sa version de supermarché il y a quelques temps, signe qu’on avance lentement mais sûrement vers une démocratisation des soins « atypiques » (s’ils copient, tout le monde copie).

Pourtant, l’européenne ne se démaquille toujours pas en majorité avec une cleansing oil, elle préfère choisir un lait ou un bête nettoyant et se frottouiller l’épiderme jusqu’à ne plus avoir aucune trace sur le minois. Et tant pis si ça génère des yeux de panda fou.

Je vous parle de la base épaisse de la société, celle qui n’a de temps pour rien.

 

Par principe, je SAIS que prendre soin de soi, c’est comme de s’offrir un petit cadeau chaque jour, le simple geste du gommage sous la douche qui adoucit les jambons et je me sens comme une donzelle au sommet de sa féminité.

Quand je me tartine d’un masque et que j’attends qu’il se passe un petit miracle, c’est Nowel, j’ai hâte d’ouvrir mon cadeau au moment du rinçage, de découvrir un effet flash, le coup de frais/fouet tant attendu.

 

Pour ça que j’ai toujours privilégié les textures fondantes et épaisses, ce sont les plus jouissives. Si je pouvais, je troquerais ma peau mixte pour une normale à sèche, juste pour pouvoir me délecter de baumes ultra-épais, mon nirvana sensoriel.

Donc oui, je suis une skincare addict, mais je suis chiante sur les matières.

Tout le monde n’a pas le même niveau d’exigence que moi (ce n’est pas une critique, votre vie doit être plus simple que la mienne).

 

L’huile recette de pureté by Cîme

Bon bon bon, je SAIS qu’il y a quand même une grande majorité de minettes qui aiment qu’une routine aille vite, mais cette nouvelle huile démaquillante joue dans la catégorie des « si tu veux que je me lactifie VRAIMENT à l’eau, tu rêves ».

On repassera pour le côté express, on est dans le style lazy cocoon.

 

Dedans on trouve :

caprylic capric triglyceride (une huile esthérifiée commune, c’est bien, mais sans véritable valeur de soin) – sesamum indicum (sesame) seed oil*(de l’huile de sésame pour le côté sensoriel) – helianthus annuus (sunflower) seed oil*(pareil pour l’huile de tournesol) – dicaprylyl ether + polyglyceryl-4 oleate (deux émulsifiants) – prinsepia utilis (dhatelo) seed oil* (pour hydrater et nourrir la peau, on la retrouve aussi dans leur huile multi-usage) – prunus armeniaca (apricot) kernel oil* (de l’HV d’abricot, antioxydante, excellent anti-âge) – parfum** (fragrance) – tocopherol – geraniol – linalool

* Ingrédient issu de l’agriculture biologique
** Issu d’huiles essentielles naturelles

100.00%

du total des ingrédients sont d’origine naturelle

31.50%

du total des ingrédients sont issus de l’agriculture biologique

 

Absolument rien à dire sur la compo, on a une base simple, des huiles qui sont connues pour êtres fines et émollientes, et même si j’aurais préféré que la première grassouillette ne soit pas esthérifiée mais bien complète, il n’y a pas de faux pas.

 

A l’usage, c’est sûrement la seule, avec celle de Liérac (même si elle me piquait une chtouille les yeux), qui pourrait me tenter si je n’étais pas accro à ce point aux cleansing balms :

  • elle est très bien tolérée : je la conseille sans problème à tous les types de peaux
  • elle n’arrache pas les mirettes : elle enlève absolument tout, du waterproof, pas waterproof, pas de quartier, faut juste apprendre à viser pour ne pas avoir le fameux film « feux de l’amour » (le halo graisseux qui transforme le champ de vision en conte de fée parce qu’on est dans le flou)
  • elle laisse la peau DOUCE
  • elle ne coûte pas si cher (17 euros en moyenne pour 100 ml)
  • l’éthique de la marque : pas du bobo bio qui se fout de notre poire, on aide les producteurs locaux de l’Hymalaya en achetant leurs produits

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Y A UNE CHOSE qui me plaît beaucoup mais ne convertira pas tout le monde : elle ne se mue pas des masses en lait au contact de l’eau. Si peu. Pourtant Cîme dit que oui.

Moi je te dis que non.

J’ai beau me passer le visage à l’eau chaude sous la douche, si je n’enchaîne pas avec un nettoyant pour enlever le surplus (ou simplement un linge, un muslin cloth), c’est caisse, la recette de pureté engage un sitting dans mes pores.

Au test de la main, ça donne une phase qui s’émulsionne légèrement et baigne dans une dose graisseuse, y a bien un refus total de se barrer tranquillou dans l’évier en deux jets d’eau.

 

La marche à suivre pour un massage-splash-splash tip-top se résume à : on l’applique sur peau sèche, on masse bien, puis on prend deux pompes de mousse (j’utilise la Nominoë), on remasse un peu, puis on rince, ET LA, ça a du sens.

La couenne ne crisse pas, elle couine de souplesse, même en utilisant un cleanser pour la virer, c’est dire.

Et pour l’odeur, on est loin de l’amande qui m’a trop écoeurée chez Caudalie, ça sent l’Huile by Cîme (Mona et ses références qui aident grandement).

 

Pour finir, je vous dirais de bien écumer le web pour vous fournir le petit précieux parce qu’on a des écarts de prix assez incroyables.

Sur le webshop de la marque, on arrive à 21 euros, frais de port compris (pour la Belgique!), mais sur MoncornerB, le soin seul coûte déjà 24 euros (woké) – avec l’expédition, on est 9 euros plus cher que le tarif de base oO

Ca doit se trouver chez Desmecht rue de l’Ecuyer à Bruxelles sans problème. Mais pour les frenchies, je ne sais pas quoi dire : soit vous mordez sur votre chique et vous commandez sur MCB, soit c’est niète.

De mon point de vue, elle vaut ses 17,50 euros mais clairement pas un billet de plus.

Ce sera vraiment bien, dis, quand on trouvera des soins au même prix partout. En attendant, on peut se brosser la couenne à la pierre ponce, Ginette, c’est pas le paradis.

 

Des bisous les Caribous !

Huile recette de pureté by Cîme, reçue par la marqueCaribouland

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26 septembre 2015

La grassouillette qui démaquille de chez Caudalie

caudalie oil

« Non mais la fille, elle a la peau mixte et elle aime le gras, n’importe quoi ».

Va pagayer sur ton kayak.

 

Tu la connais la ritournelle du lait nettoyant, seule texture après les eaux micellaires qui règne sans faillir sur les étagères depuis des années (des siècles)(du temps des dinosaures). En pharmacie tu peux te brosser le pelage pour dégoter une huile démaquillante, la plupart du temps on te dévisage encore avec un air interloqué « m’enfin c’est pour cuisiner madame, pas pour s’en mettre sur le faciès ».

Mademoiselle déjà. Qui tourne les talons et puis s’en va, na !

 

Depuis mes débuts dans le layering (complètement adapté à ma sauce), je n’ai connu – dans ce type de texture et facile à acheter – que la grassouillette velours de chez Liérac, qui avait l’avantage certain d’un parfum fleuri à tomber mais piquouillait les yeux jusqu’aux glandes lacrymales. Je ressortais à coup sûr de l’épreuve avec les mirettes rouges d’un lapin de laboratoire, mais j’étais heureuse comme un gardon.

 

J’attendais donc un peu de voir bouger les choses sur le marché cosmétique quand Caudalie a réfléchi au fait que les petites européennes avaient grand besoin de varier les textures et a lancé une cleansing oil. Juste comme ça.

Faut le temps, par chez nous, mais au final, tout arrive. A dos d’escargot véloce.

 

Huile de soin démaquillante

Depuis l’épisode du grand manque physique qui a suivi la dernière goutte du sérum polyphénol C15, j’ai eu du mal rebondir. Je suis trop gentille, je fais confiance, puis je tombe dans une spirale sans fin où les crèmes et les bidons de lotions corps se cognent dans un tintamarre incroyable, un vrai cauchemar où toucher au paradis devient un enfer.

Tomber amoureuse d’un sérum, et se résigner à ne pas le racheter m’a donné mal au coeur mais j’ai survécu.

Du coup, j’ai ouvert le colis comme une vieille amoureuse qui a peur de trop s’investir; en voyant le flacon blanc, la mini-taille du tube et sa compo j’étais foutue d’avance.

 

Dedans on trouve : de l’huile de tournesol comme base, un co-emulsifiant qui entretient l’hydratation de la peau, une huile estérifiée pour la texture, de l’huile de ricin (dégage les impuretés, aide à la cicatrisation), d’amande douce (pour régénérer, adoucir), de pépin de raisin (généralement utilisée en soin pour peaux mixtes, parce qu’elle dégage les pores), un antioxydant, du parfum (on va en parler tiens), et BASTA.

 

Tout est d’origine végétale, mais pas ENTIEREMENT naturel, j’espère que tu saisis la nuance. Si non, je te résumerai ça en : une huile végétale pure vaut mieux que sa version estérifiée, cette dernière étant surtout là pour optimiser la sensation de finesse sous les doigts plus que pour apporter des acides gras essentiels à la trogne.

Ce petit détail mis à part, il sera difficile de trouver produit identique plus « clean » en parapharmacie pour l’instant, donc chapeau pour la compo.

Helianthus annuus (sunflower) seed oil*, Polyglyceryl-4 Oleate*, Caprylic/Capric Tryglyceride*, Ricinus Communis (Castor) seed oil*, Prunus Amygdalus Dulcis (Sweet Almond) oil*, Vitis Vinifera (Grape) seed oil*, Tocopherol*, Parfum (Fragrance)*. (147/065) * Origine végétale.

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Je l’ai (un peu) détestée au premier usage.

Parce qu’en mettant deux-trois pompes dans la paume de ma main, j’ai senti une odeur d’amande (pas type frangipane, nooon, celle qui tient plutôt du massepain, cette gourmandise que je débecte).

Le parfum se diffusait gaiment, bien fort, bien cocoon, et j’ai plissé le nez en m’ordonnant de prendre sur moi, il fallait que ça passe.

 

Sur le minois, on sent que la texture est épaisse sans trop l’être (au moins elle ne coule pas sur le tapis), elle est super agréable à masser et démaquille très bien les yeux. Le rinçage n’est pas fastidieux mais elle s’enlève moins vite que les vraies huiles lactées qui changent totalement de nature une fois mêlées à l’eau.

Au séchage, le visage est propre, pas de traces de panda qui s’étalent sur les joues, le tout accompagné d’un rendu doux de l’épiderme comme on les aime (sans égaler celui de l’Ultrasimple en post-rinçage, tout de même).

A force, j’ai fini par passer outre sa fragrance outrancière, elle me rappelait chaque soir qu’il était moins fastidieux de l’utiliser que de me débattre avec des cotons ou un muslin cloth, que j’avais toutes les raisons de l’aimer même si son arôme me piquait les narines.

 

A l’usage

  • elle se vide lentement, une bouteille tiendra facilement deux mois et quelques petits jours avec deux pompes et demi chaque soir
  • elle ne pique pas les yeux mais laisse parfois un voile, rien de dramatique
  • j’aurais préféré que la base soit de l’huile de pépin de raisin : parce que la vigne, le pinard, tout ça
  • le flacon pompe est excellent et ne m’a jamais causé de problèmes (sachant que je suis abonnée au cassage systématique du bidule, c’est un exploit)
  • elle ne démaquille pas forcément TOUS les maquillages waterproofs, les liners ou crayons qui le sont ont besoin de deux tours de nettoyage pour se tailler
  • le format est ultra-pratique à transporter (j’ai perdu le bouchon, mais si tu l’as, ça se trimballe dans la sacoche)

 

Dans sa catégorie, elle reste une excellente alternative de parapharmacie à toutes les autres textures redondantes, avec un prix relativement abordable (18 euros/100ml) et une formule intelligente.

Néanmoins, on ne me fera pas oublier les baumes démaquillants si vite, parce que de mettre mon doigt dans le pot et prélever une noisette grasse m’emplit d’une joie sans limite qui n’a jamais faibli.

Pas de coup de coeur donc, parce que je suis chiante et que j’ai mes préférences – comme ceux qui aiment les pizzas et d’autres les lasagnes, mais les fans d’amande douce bien brute l’adoreront – je reste honnête, parce que c’est de la bonne came, mais juste pas mon style.

 

Le jour où Caudalie sortira une version qui sent le raisin, dans un petit pot vert où je pourrai planter mes boudins pour en extraire une bonne noisette épaisse de cire qui se fondra sur ma couenne, alors oui,  je serai AUX ANGES.

En attendant, à la fin de ce tube, je recommence ma cleansing balm therapy, ça collera tout juste avec le début des nuits froides qui remontent les miches jusqu’au menton tellement on se les gèle.

Mais quel timing parfait, Ginette !

 

Des bisous les Caribous ! 
Huile de soin démaquillante reçue par Caudalie, disponible en parapharmacieCaribouland

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