Il y a des gens qui m’appellent Rose. Parfois. Ca dépend des saisons, ça revient par touches par-ci par-là, on pense que j’ai la décence et l’élégance d’une fleur rouge qui s’épanouit contre une façade.
Que nenni.
Je renifle, je marche pas droit, j’ai la chance d’un pois chiche quand il s’agit de rentrer chez moi (entière), faut pas qu’on parle de ma tendance à être cash avec les personnes que je ne connais pas, j’envoie du steak à la figure, ça claque sur les murs et les gens COMPRENNENT nawak au schmilblik.
Je le fais pas exprès, j’ai juste ma logique.
Toujours est-il qu’avec mon élégance de Cendrillon, j’ai tout de même bien choisi le nom du blog. Parce que j’aime le rose. La rose. Tout ce qui attire le rose, se mange rose (barbapapa, marshmallows, malabar), se boit rose (des cocktails « aux fruits »), se déguste rose (des macarons), se porte rose (le soutif qui fait ressortir mon non-bronzage).
Y a toute une philosophie de base, elle prend son sens dans mon coeur, elle n’évoque pas la barbie, ni même le rayon furby sous substance hypnotique, je lui prête le pouvoir d’une romance exacerbée, un style sans limite.
J’aime la rose, tellement (puis chez le fleuriste, c’est la baccarat qui me pique).
CARE – Rosée des roses par Cîme & Hand Drink de Jane
Reçus par les marques
Chaque matin, je me lève (je me bouscule pas non, on est pas deux dans mon corps), je lance un râle d’hippopotame, puis me traîne au-dehors dans une balade infernale durant laquelle le chihuahua a totalement pris le dessus sur moi (faut dire que Marty pèse 5kg, mais c’est un pitbull. Un Chi-Pit. Manque plus que le O pour faire Chipito)(et le bouffer tout cru).
Une fois rentrée, je remonte dans ma chambre, direction la commode à soins, je mets mes lentilles, puis commence la danse du spray de Cîme : un hydrolat micellaire, ou une eau démaquillante à l’eau florale, que sais-je, ce produit rend instantanément joyeux. Ils ont fait fort vu que depuis l’ancien packaging (vert), on a carrément sorti celui qui est totalement en accord avec mon état d’esprit : du beau, du floral. Je suis pour, et j’en profite pour inspirer comme une droguée quand je l’asperge sur mon minois.
Quand je passe aux mains, c’est l’Hand Drink de Jane Iredale qui prolonge l’escapade : il coûte une blinde (29 euros didju), mais hydrate en légèreté, et me donne cette impression d’un bouquet au creux des patounes. Mioum.
SMELL – Ce soir ou Jamais d’Annick Goutal
C’est le petit échantillon que je sors instinctivement quand j’ai besoin de réconfort. Ca sent la rose, avec quelque chose de frais et fruité (comme une poire qui prend l’air), le genre d’odeur qui me balance de la nostalgie, la tête dans les fleurs, les pieds vers le ciel, elle m’impressionne.
Pourtant elle est loin de ce que j’aime, je suis plus attirée par ce qui est « cossu, fumé, ambré », des notes plus rudes que ce qu’offre cette eau de toilette. Mais j’y reviens. Sans faille.
Y a plus qu’à acheter la bouteille, Mireille.
PS : je vous aurais bien donné les notes mais Annick Goutal ne parle que de rose de turquie et graine d’ambrette, pour le reste, il faut se fier à son nez.
BLUSH – Pretty Pink de Bobbi Brown
Acheté 29 euros en boutique BB
C’est toujours un peu la découverte quand on passe d’un blush plutôt abricoté (mon chouchou de Copper Wind de chez Jane) à un vrai rose.
La vendeuse voulait un peu changer de ce que j’avais l’habitude de porter, était allée chercher Pretty Pink pour que je l’essaie, je m’attendais surtout à ressembler à une pré-pubère à qui il manquerait un tutu, mais j’ai fermé ma divine ventouse.
En me regardant dans le miroir, j’ai trouvé le rose parfait : le bel effet « grand air », celui qu’on se plaque sur les joues quand on a passé un très bon week-end à la campagne, mimé sans effort avec une poudre.
Je n’ai pas tiqué quand elle m’a dit le prix (29 euros), je connais la longévité des produits Bobbi Brown, donc ON INVESTIT sur du long terme, crois-moi.
Et depuis je l’utilise tous les jours, parce que, contrairement à une teinte plus « pêche », celle-ci me rend instantanément BELLE, il n’y a pas mieux mieux pour flatter ses bajoues.
Donc, fais-toi une faveur, achète un beau blush rose, quelle que soit la marque, ça rattrape n’importe quel teint gris/lendemain de fête/crise de stress imprimée sur l’épiderme. Promis.
Et puis si tu veux pousser le vice plus loin, je te conseille aussi la rosée des roses pour te rafraîchir le matin et d’aller snifer l’eau de toilette d’Annick, c’est le genre de parfum qui transporte les souvenirs au présent.
Avec le mordant d’une douceur au chocolat, c’est captivant.
Des bisous les Caribous !
Caribouland