Tag Archives: jane iredale

1 avril 2016

Face friday avec Ilia Beauty

ilia 0

Je me connais bien tu sais.

Même si ça fait seulement un an et demi que je m’intéresse vraiment au makeup (entendre par-là que le budget soin-maquillage est devenu sur-catastrophique), j’ai des principes de base qui n’ont jamais changé.

Je veux que le rendu soit naturel, j’applique la règle fond de teint – poudre – blush, et je n’abuse jamais.

Parce que j’ai une peau mixte, que le look caky (si on voit une seule schmut de poudre à 30 cm, ça m’énerve) ne m’emballe pas, que je connais ma peau et ses défauts (ça pèle parfois, ça te fabrique des grumeaux à d’autres moments) et que passer trois heures à rattraper des petites imperfections n’est pas mon délire.

Selon moi, le principe de se colorier le visage doit rester un amusement, un plaisir, et pas une bagarre de pomortes et pigments mal placés.

 

Ilia Beauty

Quand j’ai découvert Ilia Beauty et ses compositions, j’ai directement senti qu’on était dans la même veine que Jane Iredale : le genre de marque qui se bat pour créer des produits de qualité, avec une majorité d’ingrédients naturels et/ou d’origine naturelle, une envie de donner dans la beauté par la matière brute.

Pour être honnête, j’ai zieuté le multistick pendant des plombes sans jamais avoir réussi à passer le pas de l’achat (je jouais à « je le mets dans le panier, je le supprime du panier. JE LE REMETS DANS LE PANADOU, JE L’EN SORS »).

Pourtant je suis cette femme qui avait craqué comme craquote en s’achetant deux just kissed chez Jane, un duo de baumes à lèvres colorés à 25 euros la pièce.

J’avoue, j’ai développé une notion des prix toute personnelle et complètement biaisée par mon délire du « je veux, m’en fous du tarif », mais ça ne m’empêche pas d’être raisonnable et de me retenir d’une impulsion malheureuse.

ilia 00

Le multistick

Dedans on trouve de l’huile de tournesol, de ricin, du beurre de cacao, de la cire d’abeille, de candelilla, de l’huile de sésame, du beurre de karité, d’orange, du tapioca, de l’huile de soja, et un antioxydant naturel. Pour colorer le tout, on a mis du mica, entre autres.

Helianthus Annuus (Sunflower) Seed Oil*, Ricinus Communis (Castor) Seed Oil*, Theobroma Cacao (Cocoa) Seed Butter*, Beeswax (Cera Alba)*, Euphorbia Cerifera (Candelilla) Wax, Sesamum Indicum (Sesame) Seed Oil*, Butyrospermum Parkii (Shea Butter) Fruit*, Citrus Aurantium Dulcis (Orange) Fruit Butter, Manihot Esculenta (Tapioca) Starch, Glycine Soja (Soybean) Oil, Tocopherol Acetate (Natural Vitamin E). May Contain: Mica, Titanium Dioxide, Iron Oxide (Ci 77499, Ci 77492, Ci 77491), Red 7 Ci15850, Red 28 Ci45410, Yellow 5 Ci19140. *Certified Organic Ingredients. Ingrédients Certifiés Biologiques.

 

J’ai essayé de ne pas en attendre grand chose, de rester calme, stoïque, imperturbable.

Mais ce bidule est gnagnagnouh doubidou – entendre pratique et parfait.

 

Dans le domaine des blushs crémeux, j’avais déjà eu mon histoire d’amour avec le pot rouge de Bobbi, que j’avais siphonné l’été passé. Le petit pot d’RMS aussi.

Celui d’Ilia est fondant, il s’applique par touches sur les pommettes puis s’étale du bout des doigts, en tapotant un peu pour chauffer la matière.

En même pas 30 secondes, il est posé comme un charme.

Et, justement, il me ravit parce qu’il a ce petit je ne sais quoi de blush idéal de matin pressé.

 

Il ne m’a pas donné de boutons – mais mes joues sont une zone blanche, c’est rare qu’un grumeau ose y pointer son naseau.

Et concernant la tenue, il tient sans problème plus de 8h sans filer ni luire, le tout avec un rendu naturel au possible.

Pour la couleur je n’ai vraiment pas eu de mal à choisir, j’avais pris All Of Me, une teinte étrange, entre le rouge, le orange et le terre de sienne. Un chouilla dans l’esprit je me colle une brique qui a pris chaud, donc à doser avec parcimonie parce que les pigments sont bien là !

ilia 3

Los Roques Sheer vivid tinted mstrzr – multistick all of me – R04 Une Beauty rouge by Une

 

Ilia sheer vivid tinted moisturizer
Liste ingrédients ici

Concernant le second produit, on va faire un parallèle tout naturel : il est dans la même veine que le dream tint de Jane Iredale. C’est un hydratant teinté, donc pas besoin de se tartiner dessous, il est suffisamment riche pour prendre soin de la peau.

Là où j’ai un peu du mal, c’est au niveau de l’application : okay il s’étale bien, okay il unifie le visage sans apporter de réelle couvrance (tinted moisturizer oblige), mais il met beaucoup de temps à se fixer.

Dans le sens où, après une minute, si je repasse mon doigt à un endroit, une ligne apparaît parce que j’aurai déplacé les pigments.

Ca peut venir de ma peau, ou de son type, mais à moins de le poudrer, on a de quoi faire un transfert illimité sur les joues de nos proches en leur claquant la bise.

 

J’avais pris la teinte Los Roques, la plus claire, qui a un rendu un peu « plombant » parce qu’elle est un peu trop neutre/rose pour moi (là ce n’est pas un défaut en soi, juste une question de calibrage – avec du bronzer j’arrive à plus ou moins contrebalancer l’ensemble).

D’où un rendu de femme un peu malade sur ma bouille à chaque fois que je le portais, ce qui avait le don d’accentuer mon malaise.

ilia 4

De près, c’est un fini semi-mat, pas glowy, avec une tendance à un peu marquer les zones sèches ou le duvet du minois.

En soi, ce n’est pas un mauvais produit, je pense qu’il passerait bien mieux sur une peau normale sans trop d’imperfections et qui a besoin d’un coup de frais le dimanche avant d’aller au marché du coin.

ilia 2 ilia 5

Face 2ème photo – Vivid tinted moisturizer los roques Ilia – Multistick All Of Me sur les joues – Une Beauty Rouge By Une R04 sur les lèvres –
YSL mascara volume effet faux cils Baby Doll

 

Pour la crème teintée, je suis vraiment embêtée, parce que sa base d’aloe vera et la pincée d’acide hyaluronique auraient pu être un plus pour moi.

Sauf que je ne suis pas convaincue : à chaque fois que je l’ai portée, j’avais cette désagréable sensation que je ne pouvais pas faire confiance à mon teint, que tout allait foutre le camp, migrer ou se désintégrer.

 

Concernant le multistick, je l’ai utilisé non stop depuis que je l’ai reçu, c’est dire le love international. J’ai tenté l’application sur les lèvres mais vu que mes babines sont ultra-pigmentées, le rendu n’était pas uniforme. Ceci étant dit, il hydrate très bien et la couleur est belle, donc si tu as la ventouse plus claire que la mienne, il remplira son rôle multi-usage à merveille.

NB : certes le stick est vendu 35 euros, mais il y a 5 grammes de produit, c’est quasiment le double de la mesure standard

 

En gros, si vous avez la peau très claire, neutre voire rosée, et presque parfaite, le vivid devrait vous plaire (à fuir si vous avez une base plutôt jaune comme moi).

Et si vous avez un coup de mou et envie de peps jusqu’au bout des joues, BUY THE STICK, EAT THE STICK, LOVE THE COLOUR AND STICK WITH IT.

En tout cas, ne cherchez plus du clean au niveau compo, je crois qu’on est bon là, je vous ai dégoté une nouvelle marque, y a de quoi explorer les revues du web pendant un bon moment. 

Sinon, vous pouvez toujours manger du Jane Iredale, je vous ai déjà dit que c’était bon comme un cake à la banane.

 

Des bisous les Caribous !

Produits offerts par MonCornerB, à shopper sur leur site

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
28 mai 2015

La dose de rose

Rose

Il y a des gens qui m’appellent Rose. Parfois. Ca dépend des saisons, ça revient par touches par-ci par-là, on pense que j’ai la décence et l’élégance d’une fleur rouge qui s’épanouit contre une façade.

Que nenni.

Je renifle, je marche pas droit, j’ai la chance d’un pois chiche quand il s’agit de rentrer chez moi (entière), faut pas qu’on parle de ma tendance à être cash avec les personnes que je ne connais pas, j’envoie du steak à la figure, ça claque sur les murs et les gens COMPRENNENT nawak au schmilblik.

Je le fais pas exprès, j’ai juste ma logique.

Toujours est-il qu’avec mon élégance de Cendrillon, j’ai tout de même bien choisi le nom du blog. Parce que j’aime le rose. La rose. Tout ce qui attire le rose, se mange rose (barbapapa, marshmallows, malabar), se boit rose (des cocktails « aux fruits »), se déguste rose (des macarons), se porte rose (le soutif qui fait ressortir mon non-bronzage).

Y a toute une philosophie de base, elle prend son sens dans mon coeur, elle n’évoque pas la barbie, ni même le rayon furby sous substance hypnotique, je lui prête le pouvoir d’une romance exacerbée, un style sans limite.

J’aime la rose, tellement (puis chez le fleuriste, c’est la baccarat qui me pique).


hand & cime

CARE – Rosée des roses par Cîme & Hand Drink de Jane
Reçus par les marques

Chaque matin, je me lève (je me bouscule pas non, on est pas deux dans mon corps), je lance un râle d’hippopotame, puis me traîne au-dehors dans une balade infernale durant laquelle le chihuahua a totalement pris le dessus sur moi (faut dire que Marty pèse 5kg, mais c’est un pitbull. Un Chi-Pit. Manque plus que le O pour faire Chipito)(et le bouffer tout cru).

Une fois rentrée, je remonte dans ma chambre, direction la commode à soins, je mets mes lentilles, puis commence la danse du spray de Cîme : un hydrolat micellaire, ou une eau démaquillante à l’eau florale, que sais-je, ce produit rend instantanément joyeux. Ils ont fait fort vu que depuis l’ancien packaging (vert), on a carrément sorti celui qui est totalement en accord avec mon état d’esprit : du beau, du floral. Je suis pour, et j’en profite pour inspirer comme une droguée quand je l’asperge sur mon minois.

Quand je passe aux mains, c’est l’Hand Drink de Jane Iredale qui prolonge l’escapade : il coûte une blinde (29 euros didju), mais hydrate en légèreté, et me donne cette impression d’un bouquet au creux des patounes. Mioum.

 

ce soir ou jamais

SMELL – Ce soir ou Jamais d’Annick Goutal

C’est le petit échantillon que je sors instinctivement quand j’ai besoin de réconfort. Ca sent la rose, avec quelque chose de frais et fruité (comme une poire qui prend l’air), le genre d’odeur qui me balance de la nostalgie, la tête dans les fleurs, les pieds vers le ciel, elle m’impressionne.

Pourtant elle est loin de ce que j’aime, je suis plus attirée par ce qui est « cossu, fumé, ambré », des notes plus rudes que ce qu’offre cette eau de toilette. Mais j’y reviens. Sans faille.

Y a plus qu’à acheter la bouteille, Mireille.

PS : je vous aurais bien donné les notes mais Annick Goutal ne parle que de rose de turquie et graine d’ambrette, pour le reste, il faut se fier à son nez.

 

prettty pink

BLUSH – Pretty Pink de Bobbi Brown
Acheté 29 euros en boutique BB

C’est toujours un peu la découverte quand on passe d’un blush plutôt abricoté (mon chouchou de Copper Wind de chez Jane) à un vrai rose.

La vendeuse voulait un peu changer de ce que j’avais l’habitude de porter, était allée chercher Pretty Pink pour que je l’essaie, je m’attendais surtout à ressembler à une pré-pubère à qui il manquerait un tutu, mais j’ai fermé ma divine ventouse.

En me regardant dans le miroir, j’ai trouvé le rose parfait : le bel effet « grand air », celui qu’on se plaque sur les joues quand on a passé un très bon week-end à la campagne, mimé sans effort avec une poudre.

Je n’ai pas tiqué quand elle m’a dit le prix (29 euros), je connais la longévité des produits Bobbi Brown, donc ON INVESTIT sur du long terme, crois-moi.

Et depuis je l’utilise tous les jours, parce que, contrairement à une teinte plus « pêche », celle-ci me rend instantanément BELLE, il n’y a pas mieux mieux pour flatter ses bajoues.

 

Donc, fais-toi une faveur, achète un beau blush rose, quelle que soit la marque, ça rattrape n’importe quel teint gris/lendemain de fête/crise de stress imprimée sur l’épiderme. Promis.

Et puis si tu veux pousser le vice plus loin, je te conseille aussi la rosée des roses pour te rafraîchir le matin et d’aller snifer l’eau de toilette d’Annick, c’est le genre de parfum qui transporte les souvenirs au présent.

Avec le mordant d’une douceur au chocolat, c’est captivant.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
9 avril 2015

La purepressed base powder de Jane Iredale, une bonne fois pour toutes

jane poudrier

En long, en large, en diagonale, j’ai tanné le peuple de la terre entière (du moins mon entourage)(qui voulait bien m’en entendre parler) avec un produit de maquillage qui trône désormais sur le siège de mes indispensables.

Au diable les femmes qui pensent qu’une touche de make-up annihile complètement la liberté de la goumiche, la pousse au rang d’esclave du pinceau et des pigments. Je veux bien être soumise si c’est par un produit qui me rend plus belle, me met en joie, m’offre du glow et le son des maracas.

Cela faisait donc des mois et des mois que j’épuisais mon échantillon de la purepressed base powder de Jane Iredale (à ne pas confondre avec la version « matte », qui n’a rien à voir), en me disant QU’UN JOUR, je m’achèterais le full size.

Histoire de pouvoir parader avec mon boîtier pimpé d’un Swarovsky, de m’enchanter en ouvrant le poudrier, sachant qu’il était mien et qu’on ne se séparerait jamais.

Oui un peu comme un gollum trouve son anneau, j’ai eu du mal à résister.

 

Purepressed Base Powder par Jane Iredale

Je trouve qu’il est incroyablement pénible de trouver une poudre qui ne fasse pas effet poudré (la fille peu chiante, je te l’accorde) : JE DETESTE l’aspect plat, sans dimension, qui laisse une impression de visage sans relief ni vie, un peu dans l’esprit « je me suis mis de la farine, on voit les grains ». Hin hin, je passe mon tour.

jane iredale purepressed powderLa première fois que j’ai pu la tester, c’était chez Kroonen & Brown, j’ai eu droit à un maquillage de pro par Sybille et je suis devenue une fan de la première heure.

Ce qui m’a conquise sans détours est son côté modulable: on peut aussi bien l’utiliser comme correcteur sur des zones qui en ont besoin, comme poudre de finition, ou carrément comme fond de teint. Par la porte ou par la fenêtre, je lui trouve un côté « couteau suisse du minois » qui a TOUT pour me plaire.

Sans compter que la couleur colle parfaitement à mon teint – j’utilise Amber, et la matière « dissout » les imperfections en un geste sans avoir à faire de retouches en journée.

 

J’avais déjà abordé la question dans l’article « discover the brand Jane Iredale », mais ici, les peaux les plus sensibles/intolérantes devraient trouver leur bonheur, vu qu’il n’y a pas de TALC dans la composition (il m’irrite, me saupoudre de micro-kystes, dur de l’éviter quand on sait qu’il est présent dans la majorité des textures sèches dans le domaine du maquillage).

A part le dimethicone jeté en plein milieu de la soupe, il n’y a vraiment pas de quoi être pointilleux, on est face à une liste d’ingrédients exemplaire.

dream tint light jane iredale

 

En général, ma routine teint se résume à :

  • Une noisette de dream tint sur tout le visage dès que le beau temps revient

    C’est l’hydratant teinté parfait, le primer invisible, celui qui s’arrange pour apporter un effet soft focus sans boucher les pores, un petit miracle de printemps
  • Puis j’enchaîne sur la poudre

    Comme il s’agit d’un fond de teint minéral, la matière doit se patiner pour donner tout son potentiel, donc je prend bien mon temps pour enchaîner les mouvements circulaires, en augmentant les couches progressivement selon le rendu que je veux. Si je suis dans un jour light, je passe le mini handi brush à la va vite (pinceau poudre minérale de la marque que je vais aussi finir par acheter en grand format), juste histoire d’apporter de la lumière et de l’unification sans pour autant pousser le bouchon vers le teint PARFAIT

 

avant après jane purepressed base 3JI 2

+ Face Jane Iredale’s dream tint light + purepressed base en Amber + Copper Wind en Blush + Just Kissed en forever peach + 

Je pense que si je suis aussi fan c’est parce que la couleur me correspond parfaitement et que le rendu est vraiment AU TOP, quelle que soit ta qualité de peau : les jours où je ne suis vraiment pas en forme, elle va se charger de me rendre un peu de dignité, et si en plus j’ai des plaques sèches qui traînent par-ci par-là, elle ne les accentue pas – un miracle je te dis.

 

Du matin au soir, il n’y a rien qui bouge, qui se barre, elle a un SPF de 20 qui me protège en journée et COMME c’est du minéral, je ne perds pas l’indice de protection en cours de route, il reste fiable plusieurs heures après l’application.

Aussi, j’ai lu qu’elle était résistante à l’eau et la sueur, mais je n’ai pas testé la chose en condition plus rude que la drache nationale belge, et pour info, oui, ça résiste, la pluie n’en vient pas à bout.

 

Je n’ai pas NON PLUS pu me retenir quand j’ai vu que le just kissed (mon chouchou de baume rose) était sorti en version peach : il est complètement différent du forever pink, même si la texture et la facilité d’application restent identiques. Il a une tonalité plus rouge-orangée, je deviens donc frivole avec « ma bouche mordue », à ma badigeonner la ventouse dans le tram/le bus, t’as vu la teinte de foufou ?

Il a la même qualité que son acolyte à savoir qu’après avoir mangé/bu, même si la brillance part, la teinte ne bouge pas. Et utilisé en blush, il est vraiment craquant et tient lui aussi plusieurs heures sur les joues.

just kissed

Je pense que j’ai signé un contrat avec le diable à compter du jour où j’ai vu la marque s’étaler devant moi sur un présentoir. J’étais déjà foutue à cause des packagings, mais une fois que tu touches à du maquillage minéral de ce niveau-là, tu préfères marcher sur les nuages plutôt que de tester pour moins cher.

Tu deviens difficile, tu te prends pour une reine.

Je ne regrette pas mon achat, vu que j’avais pu épuiser un échantillon avant de passer à la caisse, je savais dans quoi je m’engageais en investissant (oui oui) dans le boîtier complet.

Une fois que j’aurai fini la poudre, il me suffira de racheter la recharge pour la mettre dans le poudrier.

 

Chaque matin, je suis RAVIE de me maquiller, parce que je sais que je ne vais pas devoir me battre avec une poudre qui n’en fait qu’à sa tête, qui s’étale mal, est trop visible ou pas assez pigmentée. Y a assez de jaune dans Amber pour atténuer les rougeurs, y a de la tenue, un rendu satiné et glowy à la fois et une protection solaire dans le toutim.

Tu comprends pourquoi je suis happy maintenant.

 

Des bisous les Caribous !

Jane Iredale PurePressed Base, achetée 48 euros le refill de 10gr + 15 euros le boîtier
Jane iredale Juste kissed Forever Peach acheté 26 euros
Le tout chez Kroonen & Brown, sinon demandez les points de vente à la marque

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
6 décembre 2014

Real Techniques

realtechniques5Y a deux mondes dans le milieu du maquillage : celles qui ont des pinceaux, celles qui n’en ont pas.
Celles qui jurent que c’est indispensable, celles qui disent que ça ne vaut pas les doigts.

Deux terrains, deux points de vue, et comme d’habitude, je suis sur la ligne médiane entre les clans, j’ai toujours juré qu’en travaillant la matière avec ses boudins chauds, on arrivait à un meilleur résultat.

 

Mais depuis ma rencontre avec l’expert face brush, en avril, plus question de me tartouiller le minois avec mes mimines (sauf quand j’utilisais mon dream tint de Jane iredale (une crème teintée)), ce pinceau avait un rendu de dingue, restituait tous les fonds de teint crème d’une manière lisse et impeccable, un vrai dingo de la cosméto que j’aurais bien voulu acheter en plusieurs exemplaires.

 

Puis, la marque a débarqué comme une merde sur un trottoir.

Au détour d’un rayon d’un Di, je me suis retrouvée le mois passé nez à nez avec une tête de gondole jaune/mauve et rose, et j’ai lâché un « putain » appuyé sans pouvoir me retenir.

Finalement, quelques semaines après, j’ai quand même complété ma trousse avec deux petits nouveaux.
Viens que je te montre ce qui vaut le coup d’oeil.

 

Mon dino : l’expert face brush 

realtechniques6.jpg

Il a fait partie de mes premiers coups de coeur dans le domaine : je l’avais acheté pour travailler la matière compliquée de mes premiers VRAIS produits pour le teint, et clairement, entre SANS ou AVEC lui, je choisis de vivre ma vie entière agrippée à son manche (phrase du domaine du make-up, merci).

 

Ce que j’adore

  • depuis que je l’ai il n’a pas bougé/perdu un poil/changé de matière : il est toujours aussi doux et efficace et ne craint aucun lavage
  • son effet wonder pore : quelle que soit la matière, il la lisse comme un dieu, roi de la peau sans défaut (ou presque) et tutti guili-guili
  • il étale très bien le produit tout en offrant une couvrance moyenne : même quand j’en mets peu (du stick bobbi brown par exemple), il arrive à étirer sans se surcharger, donc quoiqu’il arrive, on se retrouve avec la même dose de fond de teint à l’arrivée. Aucune perte !
  • son petit dôme rend le travail d’une poudre minérale très intéressant : pour le moment je l’utilise pour la finition quand je n’applique pas trop de fond de teint (faut quand même bien buffer, donc ne pas l’utiliser si on a déjà une bonne dose de make-up avant la dernière touche), et il convient : il patine aussi bien qu’un kabuki et, vu qu’il est très dense, il écrase très bien les pigments

 

Clairement, son domaine de prédilection est celui des fonds de teint plutôt épais, gras, j’avais tellement galéré pour trouver un outil impeccable pour fonctionner avec ma Mud Foundation, qu’une fois que j’ai constaté qu’il était mon sauveur, j’ai été la plus faible de ses admiratrices.

Au taquet.

 

Le stippling brush

realtecnhiques4.jpg
Acheté récemment, je voulais juste voir si j’étais complètement obnubilée par l’expert face brush ou si je pouvais faire un peu de place à un outil plus adapté à ma dream tint.

Honnêtement, j’adore l’appliquer au doigt, elle s’étale comme un charme et sans broncher, mais certains jours, quand je me réveille avec la tête en losange, je cherche ce petit plus qui change tout.

 

Je pense que le mien est devenu le stippling brush :

  • moins « hard » que son compère, le stippling a plutôt tendance à offrir un rendu ULTRA naturel (avec FDT crème ou liquide), en donnant l’illusion d’un teint impeccable
  • avec ma dream tint, il vit une histoire d’amour : pas facile de trouver un pinceau qui fonctionne bien avec une crème teintée (y a déjà pas beaucoup de pigments, faudrait pas que ça soit gâché inutilement !), mais, fait étonnant, comme la matière est fluide, je sens que les poils se saturent puis redonnent tout ce qu’ils ont en magasin. J’aime beaucoup ce genre de prouesse
  • il est un peu moins doux (parce que moins dense) que l’expert face brush
  • tout aussi maniable

 

J’aime beaucoup ce pinceau, qui est un peu plus tout-terrain que l’expert face brush mais apporte cette « natural touch » et léger effet airbrush que j’aime tellement, le rendu du dream tint est d’ailleurs encore plus joli avec ce pinceau qu’avec mes doigts de fée.

Puis, bon, il est…rose.

 

Un top et un flop

realtechniques9_Fotor_Collage.jpgQuand j’avais acheté la Miracle Complexion Sponge, je croyais au mouvement de foule qui hurlait « ouais, c’est génial, t’as pas vu mon épiderme de wafoudingue avec mon tapotement ». J’ai essayé, mouillée, à peine humide, sèche, même épic fail.
Next.

J’ai, à la suite d’un commentaire de Léo, tenté de l’utiliser uniquement pour le dessous de l’oeil, pour mieux appliquer mon correcteur. Bah, j’aime autant te dire qu’avec mes doigts je vais plus vite puis surtout je m’évite un obus orange en collision avec mon oeil de grand matin (rapport à ma maladresse génétiquement non modifiable).

Mais dans l’absolu, ça fonctionne bien pour cet usage, j’ai juste la flemme de rajouter un outil pour une si petite zone. 

 

Et puisque j’aime la contradiction, j’ai quand même pris un petit pwalu pour la paupière (very small area) : je ne voulais pas spécialement le shading brush, mais juste un pinceau pour les yeux qui puisse me permettre de bien estomper les fards.

Et là, grosse découverte aussi, vu que cette petite brush m’évite de voir passer le sentiment « héhé, cool ton style droopy avec ton smokey brun mal foutu à la lumière de l’aube », tap tap, elle prend bien les pigments, adoucit les zones trop chargées, et ne me fait en aucun cas regretter le maquillage au doigt.

Maintenant, faudrait que je m’en trouve un autre pour vraiment faire de l’estompage plus prononcé, et ce sera PER-FECT.

 

Revue dix ans après la pluie, revue qui s’enrichit de plusieurs mois de test pour certains pinceaux, mais si je ne devais vous en conseiller qu’un ce serait l’expert face brush et le stippling brush (comment ça, je ne sais pas compter ?)(je triche)(un peu). Vraiment, je ne vois pas mon beauty bag sans ces pinceaux, au même titre que le brow shaper de bobbi, si je pars sans, il faut que je fasse demi-tour.

Oui, à ce point-là.

 

Dans l’absolu, pour en revenir aux deux clans, si vous êtes une sans-pinceaux convaincue parce que vous pensez que la nature, donc les mimines, font toujours mieux le travail sans accessoire de maquillage, sautez quand même le pas : on peut passer à côté de très grands produits de teint quand on utilise les mauvais outils.
C’est du vécu.

It’s just a tip.

 

Des bisous les Caribous !
La marque est dispo dans tous les Di en belgique

Tous les produits ont été achetés en magasin ou sur feelunique

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
21 novembre 2014

Une (beauty) makeup d’automne

unebeauty10.jpg

Si je ne devais citer que trois marques qui m’inspirent confiance et des produits de qualité (durée, résistance aux larmes, à l’échauffement, aux crises de rires), je choisirais sans hésiter Jane Iredale, Bobbi Brown et Une Beauty.

Jane, parce que c’est une histoire d’amour entre ses produits et ma peau, une histoire de colorimétrie parfaite, de maquillage que je peux appliquer les yeux fermés sans me retrouver avec une trace mal étalée en plein jour (clairement, la marque que je choisis quand je dois me peinturlurer le visage à l’aube sans lumière naturelle).

Bobbinette, parce que, lors des matins compliqués, le stick foundation et son correcteur me sauvent la mise quoiqu’il arrive (même quand j’ai le teint brouillé à la fin du mois, paf la matière étirée jusqu’aux oreilles et je retrouve mon visage bien aimé).

Puis Une Beauty.

 

Une natural beauty

Bon, ça se saura, je ne suis pas VRAIMENT une makeup addict : je mets du temps avant de trouver ce qui me plairait sur le papier, j’en ai rien à fiche des dupes et autres compromis à moitié prix :: je regarde la compo, les revues, et si tout reste dans un canevas classique et indémodable, tu me retrouves à la caisse.

unebeauty9

La poudre minérale légère de la marque avait déjà été un gros coup de coeur, pour sa tenue sur mon minois, la bonne teinte pour peau de bidet, et puis surtout son petit budget.

Je l’avais achetée en avril, elle s’est décomposée il y a un mois, et elle a fini comme toute mes poudres compactes qui se cassent la pipe, dans ma boîte vintage au couvercle indestructible.
Pof pof, le pinceau qui écrase les pigments, pof pof, on patine le tout sur les bajoues.

Et roule ma poulette de compète.

 

J’avais aussi testé un de leurs breezy cheeks, rien de foufou au niveau du panel de couleur, mais de quoi avoir sous la main un blush qui tient la route et surtout, ne déclenche pas de crise de boutons quand on est dans une période de guerre déclarée (la fameuse « touche-moi pas sinon je te fais des pustules, gudule »). Une petite touche de fraîcheur qui fait du bien, dans un boîtier qui contient plus de 3 grammes de produit, qui dirait non devant tant de générosité ?

J’ai donc encore été happée comme une débutante, à force d’errer dans les rayons du Di, de voir les « wouhou, viens m’acheter avec un autre poto de ma gamme, je suis à -25% ». Tout ce qui comporte un moins me fait courir à ma perte.

Pour ça que je ne fais jamais les soldes. Never. Ever.

Deux produits pour les yeux plus tard, une soirée sous le bras et une tenue impeccable, j’ai du admettre que même au niveau du makeup pour les mirettes, Une gérait son bouzin.

unebeauty4-copie-1.jpg

Je cherchais depuis un petit moment un khôl brun (à défaut de trouver un liner brun qui ne sèche pas après trois utilisations) histoire d’avoir un crayon ready-to-go, facile à appliquer, et pas onéreux.

J’ai une échelle de valeur en cosmétiques, si un produit de ce genre excède 20 euros, j’ai vraiment du mal, ou alors il faut qu’il ait une couleur de dingue et me fasse danser la capouera.

En le swatchant et l’estompant, j’ai bien senti qu’on allait être amis : rien que sur le dos de ma main il s’accrochait comme une sangsue qui se modère, donc ni trop ni trop peu, histoire d’avoir le temps de le travailler un peu, et la tonalité était froide.

Puis j’ai vu les -25%.

Du coup j’ai acheté une palette dans la foulée, alors que je venais de finir de composer mon quad perso avec les fards de chez MUD (oui oui, je vous montrerai ça), donc achat inutile sur le moment, mais goumiche voulait accomplir son devoir de femme en mode shopping.

unebeauty26.jpg

J’ai pris la P07. J’ai longtemps hésité avec la P08, plus dans des tons rosés et bruns, puis je me suis dit qu’il me fallait quelque chose de plus basique : un beau gris clair et un brun, tous deux irisés, et un sfumato gris.

Les trois teintes ne sont pas disponibles séparément, mais si je ne devais en garder qu’une ce serait le browny, complètement « buildable » et couleur parfaite pour mirettes noisette (cookie sur cookie ça fait des chocapics).

unebeauty1-copie-1.jpg

Et depuis quelques semaines, je ne cherche pas les complications : fard clair sur la paupière, le petit browny dans le creux, le crayon en ras de cils et un peu de gris pour intensifier le bas et SFUMATER tout ça en douceur

Au niveau de la tenue, le crayon bat largement les ombres à paupières, vu qu’il faut que j’insiste bien avec mon baume pour le désintégrer, mais les fards tiennent quand même une bonne partie de la journée (même sans base, sur mes noeils).

unebeauty3.jpgJ’ai déjà essayé de m’amuser avec le sfumato gris seul, mais sans pinceaux (le mois prochain, je vais dévaliser les Real Techniques), c’est assez GALÈRE et comme vouloir chercher les poux dans une mer, une cause perdue d’avance.

 

Juste un petit bémol général, tant que j’y suis : autant j’adore les packagings de la marque autant je les hais par la même occasion. A la moindre chute, les matières en poudre se disloquent, et c’est parti pour aller chercher les bouts un peu partout sur le sol. Je te plains d’avance si tu as de la moquette chez toi, ou si ta maladresse mime la mienne.

Mais à part ça, rien à dire.

 

Beautiful makeup, beautiful mood, j’aime bien les marques qui font l’effort d’une compo safe et sont accessibles au grand public avec des prix raisonnables (bon, y a Bourjois derrière tout ça, donc pas d’étonnement). Pour les porteurs de lentilles, les ingrédients de la palette ou le crayon sont sans danger, donc aucun soucis de compatibilité !

Je sais pas vous, mais ça me donne envie d’aller boire un café latte et manger des macarons dorés.

 

Des bisous les Caribous !
Achetés : crayon Une K02 (khôl noirs absolus) & Palette yeux Universelle P07 
Le tout pour moins de 20 euros (bah oui, les 25% !)

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram