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31 mai 2015

Les huiles de couenne, Tome 3

botanics oil

Le premier réflexe d’une fille qui débute une routine millefeuille est de se lancer dans l’arène en attaquant par un démaquillage…à l’huile.

Faut voir les critiques qui fusaient entre papelards, celles qui juraient que ça ramenait une population de chtars à la vitesse d’un cargo de mouches sur une poire mûre, les autres qui SAVAIENT (moi je savais).

Que ça ne rendait pas une peau grasse plus grasse.
Que le gras enlevait le gras.
Que le rinçage était le plus important.

Que même les huiles minérales pouvaient très bien convenir pour la première étape – à voir selon ton éthique – et que finalement, ce qui importait le plus était de bien ôter les résidus dans les règles de l’art (avec un muslin cloth pour ce qui ne s’émulsionne pas, suivi d’un nettoyant).

 

J’ai vite organisé ma propre popote de salle de bains et eu le millefeuille « léger », m’avouant fausse fervente, le genre d’individu qui se rallie à une cause un jour, et prône pour son opposé le jour d’après – j’ai trop de curiosité qui m’habite.

Ma constante de soin se résume à DEMAQUILLAGE – HYDRATANT – CONTOUR DES YEUX. Et pour ce qui se brode autour, cela dépend surtout de mon humeur, du temps que j’ai et de l’état de ma peau.

Un peu comme l’envie de McDo un soir, et de brouter de la salade le lendemain.

 

Mon régime huileux quotidien

Je vous en ai déjà parlé, mais l’usage qui me parle le plus pour l’huile est certainement en phase de sérum. Pour ce que ça apporte en délicatesse après le tonique (je me contente de mon eau thermale), le fait de pouvoir se palper une couenne propre et douce en fin de journée remplace aisément la cerise sur le cake de mes plaisirs.

 

Comparé à d’autres formulations de sérums, l’huile a l’avantage de la texture :

  • il en faut peu, donc parfait pour les petits budgets
  • c’est multi-usage : dans le sens AVEC UNE SEULE HUILE, on peut très bien faire démaquillage, sérum et « hydratant »
  • elle permet un massage, le nec plus ultra quand on a mauvaise mine, se palper le minois permet de ré-oxygéner la couenne

Concernant l’hydratation, si on en perd parce que la peau est en mauvaise forme (dévitalisée), l’huile va permettre de renforcer le ciment inter-cellulaire. Et qui dit meilleure structure de la baraque, dit meilleur isolation.

Donc il ne faut pas négliger le gras dans une routine de soin, même une peau grasse peut en bénéficier, sans compter que le pouvoir pénétrant de ce qui est lipidique est toujours plus important que ce qui se trouve sous forme aqueuse (pour ça que je conseille toujours de mêler un gel très léger à une ou deux gouttes de grassouillette pour plus d’efficacité, faut que CA RENTRE).

 

Aussi, je suis POUR la variation : on a pas besoin d’un sérum riche en éléments réparateurs tous les soirs, parfois on veut plus de légèreté, ou encore de quoi avoir le temps de masser.

J’aime beaucoup le sérum à la vitamin E de The Body Shop, pour son effet « je sers absolument à tout », c’est celui que je sors quand je n’ai pas besoin d’un effet spécial, juste d’un bon sérum repulpant.

oil oil oil

Pour l’éclat j’en ai deux dans ma besace : le duo à la rose de Melvita (mouah, la rose !) et un petit nouveau, la facial oil 100% organics de Boots.

C’est Kimmy qui l’avait vue en magasin chez les English, et quand j’ai décortiqué la compo, je lui ai dit « PRENDS PUTAIN ».

C’est tout à fait le genre de produit à la synergie de BASE, avec les actifs les plus utiles du monde : de l’huile d’amande douce (régénérante et émolliente suprême), de l’huile d’argan (la belle précieuse, anti-âge et riche en antioxydants), de l’huile d’églantier (ROSA CANINA, ne pas confondre avec rosa rubiginosa, qui est la rose musquée – à bas les taches et les cicatrices), de l’huile essentielle de géranium (pas mal quand on a de l’acné), zeste de petit grain bigarade (cicatrisant et relaxant), de l’HE de bergamote (très bonne pour les problèmes cutanées comme le psoriasis, l’eczéma, la peau grasse), et du zeste de citron (éclat général, légère action vu sa place), entre autres.

Prunus amygdalus dulcis oil, argania spinosa kernel oil, rosa canina seed oil, limonene, citronellol, pelargonium graveolens leaf oil, geraniol, citrus aurantium sinensis peel extract, linalool, citrus aurantium bergamia fruit oil, citral, citrus lemon peel oil

 

C’est sûrement le sérum le plus « huileux » de ma troupe, ce qui n’est pas étonnant au vu de sa base, mais il se travaille très bien sur le visage, et SURTOUT, couplé de temps en temps à mon huile végétale de chanvre, c’est le nirvana côté réparation cutanée. Je m’incline.

Depuis mon flacon, ils ont sorti une version 30 ml (contre mes 25ml), qui coûte 9,99 livres, même chose pour les frais de port sur le site, donc le mieux c’est de demander à un ami de la ramener de Fish & Chips Land. 

 

Et puis pour la cicatrisation intense et le confort, c’est en général le Midnight Recovery qui s’invite, JE SAIS que j’en parle depuis des lustres, mais le flacon dure une éternité, SENT LA LAVANDE, et même si la base n’est pas une huile végétale pure, il passe très bien quand le minois est un peu plus sensible que d’habitude. A utiliser toute l’année.

 

De manière générale, je conseille toujours d’avoir trois type d’huiles : une cicatrisante (chanvre, sésame, macadamia), une basique (jojoba, noisette, pépin de raisin), et une revitalisante (noyau d’abricot, amande douce, argan).

Ou encore de faire selon les compositions – si on est motivé : une huile riche en oméga 3 (comme le lin, l’argousier), une en oméga 6 (carthame) et puis une plus grasse, riche en acide oléique (huile d’olive, abricot), et enfin bien grasse comme le coco, l’avocat.

Rien qu’avec trois huiles végétales de différentes catégories d’action, on peut se créer des sérums minute maison, trois gouttes de jojoba et une de nigelle pour remettre une peau acnéique sur le droit chemin, une dose de rosier muscat et trois de noisette pour repulper et bien cicatriser.

 

Il y a toujours la solution d’acheter du « tout fait » comme moi, mais quand tu n’as pas le budget, la popote maison reste une TRES BONNE SOLUTION, y a qu’à jeter les ingrédients dans la paume de sa main, et TADAM, on soigne ses bajoues comme une reine.

La seule chose, c’est de bien faire attention à ce que les huiles soient pures si vous voulez du naturel à fond les ballons, et de première pression à froid. Mais après, il y a peu de risque de rancissement (c’est du sans eau !), juste faire attention aux ingrédients utilisés, certaines grassouillettes ne supportent pas bien l’oxydation.

 

VWALA, j’ai le grand malheur d’avoir encore deux nouvelles huiles dans mon collimateur, plus une végétale (la cameline, forcément, depuis que j’ai entendu que ça faisait des cheveux de MALADE, je chavire). Donc le seul grand regret, une fois que tu touches aux grassouillettes, c’est qu’elles prennent de la place dans la routine du soir (et du matin, pour celle de Melvita).

Mais qu’est-ce que tu veux, quand on aime, on ne compte pas. Oh non.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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21 janvier 2015

L’update « grassouillette pour le visage »

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Je ne suis pas une fanatique du démaquillage à l’huile pure et dure, pourtant tout ce qui a une consistance épaisse et collante répond à mes attentes,je me balade plutôt du côté baume nettoyant de la force que de la traditionnelle première étape du millefeuille.

Et ça m’éclate.

Mais alors, quand il s’agit de sérum, envoie la sauce Ginette : je veux du gras, des lipides qui dégoulinent et s’insinuent dans le creux des doigts.

Une petite goutte pour réveiller l’éclat par-ci et ton sourire au matin par-là quand tu auras remarqué que « raaaah purée, on dirait qu’on m’a lissé le faciès, mes joues sont devenues de petites pêches ».

J’avais déjà abordé le sujet ICI (et à d’autres endroits perdus dans le blog), le fait d’utiliser une huile végétale n’est pas contre nature et même plutôt adapté à tous les types de peaux.

Il faut juste faire attention quand on dirige son choix et ne pas prendre une tourte quand on veut juste manger une carotte.

 

Un moyen pour s’y retrouver dans les huiles végétales (HV)

J’ai découvert hier qu’il suffisait simplement de savoir d’où venait la plante d’origine. Sur le site d’oleassence, très complet, on définit les zones de cultures puis on dispose des trésors de la terre selon ses besoins :

  •  si on a la peau sèche ou sujette à de grosses déperditions d’eau  : on mise sur l’oléine de karité, l’avocat, tamanu, tout ce qui issu des régions chaudes
  •  si on la peau sensible et sujette aux rougeurs , ou encore agressée par un élément extérieur : ce sont les plantes du nord qui sont précieuses, comme l’huile de lin, de chanvre, de cameline, ou encore périlla
  •  si on la peau qui perd de son hydratation mais a besoin d’une couche protectrice moyenne,  ce sont les huiles des régions méditerranéennes qui sont recommandées, l’huile d’olive, abricot, amande douce, argan, avocat, elles sont grasses et permettent le massage, donc conviennent aux peaux sèches
  •  si on a besoin d’une huile qui pénètre vite et reconstitue la peau en profondeur,  il y a l’huile de tournesol, de pépin de raisin, de noisette, de carthame (souvent utilisée en cosmétique !!), etc. elles conviennent aux peaux normales/mixtes

 

L’idée, c’est donc de se baser sur le végétal et ses conditions de « vie » et de pousse pour avoir un achat plus malin. Si après tout ça vous êtes encore largués, il y a un petit tableau sur le site d’aromazone qui pourra toujours vous aider à faire un meilleur choix. Y a qu’à suivre les petite croix.

Sans rentrer dans la complexité des compositions des huiles végétales, j’ai toujours eu mon système de reconnaissance général : ce qui est riche en oméga 3 et sec vient d’en haut, les omégas 6 plutôt des régions tempérées (donc pas trop épaisses mais mollo), et l’acide oléique d’en bas, et je m’y retrouve comme ça.

 

Une histoire de mélange

Quand j’ai commencé à utiliser des huiles végétales (en mode « je découvre un vaisseau spatial, laisse-moi toucher à toutes les manettes, didju »), j’avais un visage ravagé, guerre des boutons en cours sur le menton, des microkystes à foison, le printemps sur le visage mais je faisais de mon mieux pour ne rien cueillir.

 

A la dérive, j’ai changé d’objectif : ma première HV a été l’huile de nigelle.

Qui m’a brûlé la peau.

J’avais l’épiderme tellement asséché que j’ai mis du temps à faire le lien, mais après trois jours, j’ai compris d’où venait le massacre. J’ai arrêté le traitement pendant une semaine, puis l’ai repris en mêlant la nigelle à de l’HV (huile végétale) de jojoba, et là, plus aucun problème.

 

Du coup, à chaque fois qu’une grassouillette ne passe pas pure, je m’acharne, et prend une huile basique pour « atténuer » ses effets, mais tout de même en profiter.

Il m’arrive aussi de réduire la fréquence d’application.

Et en général, dès que fais ce compromis, je n’ai plus aucun problème (ça m’évite surtout de baquer un soin précieux).

 

Les sérums huileux de nuit 

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Dans la catégorie des sérums avec une synergie, mon préféré a toujours été celui de Kiehl’s : une merveille à étaler, une peau de bébé au matin, l’odeur de lavande plus forte que les autres qui m’emballait pendant le massage.

Un moment relax.

 

En passant chez The Body Shop, j’ai soulevé l’étiquette d’un soin à la vitamine E (me suis acharnée dessus oui, les vendeuses se demandent toujours ce que je branle à tout décoller), et ce que j’ai lu m’a plu.

Cela faisait quelques mois que je cherchais un soin riche en antioxydant pour un effet anti-âge parfait, et je misais sur l’huile de germe de blé pure.

Sauf qu’elle est grasse, je la traquais donc « coupée » avec une autre.

Du coup, de la trouver là, après de l’huile de coco fractionnée et un émollient comme dans le midnight recovery, c’était SYMPA.

 

Dedans il y a :

De l’huile de germe de blé, d’amande douce (adoucit), de tournesol (pénétrante), de sésame (pareil), de jojoba (aide à faire comme une sorte de manteau en surface de peau), de marula (cicatrisante, riche en vitamine E aussi), de soja (vitamine E), et des composants parfumés

 

Midnight recovery

Caprylic/Capric Triglyceride, Dicaprylyl Carbonate, Squalane, Rosa Camina Fruit Oil, Oenothera Biennis Oil/Evening Primrose Oil , Simmondsia Chinensis Oil/Jojoba Seed Oil , Coriandrum Sativum Oil/Coriander Seed Oil, Tocopherol, Lavandula Angustifolia Oil/Lavender Oil, Pelargonium Graveolens Flower Oil, Linalool, Rosmarinus Offininalis Leaf Oil/Rosemary Leaf Oil, Citronellol, Geraniol, Lavendula Hubrida Oil, Cucumis Sativus Extract/Cucumber Fruit Extract, Curcuma Longa Extract/Turmeric Root Extract, Limonene, Citral, Sclareolide, Rosa Spp/Rose Flower Oil, Jasminum Officinale Extract/Jasmine Extract, Helianthus Annuus Seed Oil/Sunflower Seed Oil.

Overnight serum-in-oil The Body Shop

Caprylic/Capric Triglyceride, Dicaprylyl Carbonate, Triticum Vulgare Germ Oil/Triticum Vulgare (Wheat) Germ Oil , Prunus Amygdalus Dulcis Oil/Prunus Amygdalus Dulcis (Sweet Almond) Oil, Helianthus Annuus Seed Oil/Helianthus Annuus (Sunflower) Seed Oil, Sesamum Indicum Seed Oil/Sesamum Indicum (Sesame) Seed Oil, Simmondsia Chinensis Seed Oil/Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Sclerocarya Birrea Seed Oil, Glycine Soja Oil/Glycine Soja (Soybean) Oil, Parfum/Fragrance, Tocopheryl Acetate, Benzyl Benzoate, Geraniol, Linalool, Limonene, Citronellol, Benzyl Salicylate, Eugenol, Citral, Anisyl Alcohol, Citric Acid

oils3.jpgQuand on regarde les deux compos, celle du deuxième est bien plus basique et va à l’essentiel, je me dis même qu’elle ferait une bonne base pour toutes les personnes qui n’osent pas trop se lancer dans le milieu des Oils.

Seul « bémol », il est vraiment parfumé (pas naturel); l’odeur est très agréable mais pas sûre que cela passe sur une peau sensible aux fragrances cosmétiques. Par contre, comme il y a moins d’ingrédients que dans le Kiehl’s, si vous n’aviez pas supporté le premier, le second fera sûrement l’affaire.

 

J’utilise ce sérum depuis plus de 3 semaines, et j’en suis ultra fan :

  • l’odeur et le packaging rose, tout évoque le cocooning
  • la pipette est parfaite (je ne pensais ne jamais dire ça sur le blog)
  • le prix : j’en ai eu pour 14 euros avec réduction, en prix normal il est à 18-20 euros ici en Belgique (un peu plus cher en France), le tout pour 28 ml de produit
  • le rendu sur la peau : en l’appliquant, on sent que la matière est ultra fine, pénètre rapidement tout en laissant le temps de masser un petit peu
  • le lendemain, la peau est VRAIMENT comme de la soie : là où le kiehl’s apporte surtout de l’éclat et de la détente des traits, le Body Shopapaise-lisse-adoucit-te fait couiner rien qu’avec 4 gouttes
  • il a complètement géré quand j’avais de toutes petites plaques sèches près du nez
  • ne donne aucun bouton : donc la balance de l’huile de germe de blé est bien pensée

 

Moi qui ne suis pas une grande fan de la marque (à part de leur beurre corporel au karité qui me rend chèvre), parce qu’il faut toujours fouiner dans leur stock pour dénicher des produits qui valent la peine, je suis quand même bien heureuse d’avoir touché à cette huile.

 

En ce moment, avec le froid, j’ai eu un petit retour de  » hey, viens, je te transforme en dalmatien aux taches rouges », je te dis pas le regard que je lançais au double dans le miroir des magasins, je faisais peine à voir.

En même temps, j’ai qu’à rester chez moi plutôt que de traîner en ville dans le vent d’hiver.

J’ai TELLEMENT hésité entre l’huile de chanvre et de cameline, toutes les deux réputées pour faire des merveilles et calmer les peaux les plus réactives, que j’ai passé un après-midi à peser le pour et le contre.

Finalement, je suis repartie avec ma came (cannabis-chanvre-mona drôle), un peu trop fière de mon achat.

oils4.jpg

Durant les premiers jours, je l’ai utilisée pure – tant qu’à oser : gros problème, elle m’a déclenché deux énormes kystes sur le menton. Quand je dis énorme, c’est un cm de diamètre et de profondeur.

Du coup j’ai arrêté pendant 48h et repris son utilisation en la mélangeant avec le sérum Body Shop et là, NO PROBLEM.

J’ai la douceur du soin à la vitamine E couplée à une huile magique, revitalisante et préventive, qui hydrate ma peau à merveille (oui oui, une grassouillette hydrate, en comblant les espaces entre les cellules, elle fait office de bouclier contre l’extérieur).
J’ai longtemps utilisé la noisette en été, histoire de réguler le sébum et de ne pas ressembler à une patinoire, et faut dire qu’elle avait très bien fonctionné. Et si on va par-là, j’aurais pu l’utiliser comme base pour l’huile de chanvre…

 

J’ai voulu rester sur un chemin solide : en prenant un sérum qui m’allait pour le moment, je risquais moins des réactions étranges.

Quand on se traîne encore un hiver comme celui-ci, mieux vaut ne pas se la jouer TROP fantaisiste, et mon mélange plus la petite crème rose de weleda par-dessus, c’est mon nec plus ultra du soin de nuit.

La base.

 

Des bisous les Caribous.

Caribouland
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11 juillet 2014

Quand le soin passe par le maquillage, le cas du Micro Blur Skin perfector de Kiehl’s

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Dernièrement, à la lecture d’un article où il était mentionné que « les taches de rousseur étaient la nouvelle tendance de cet été », je me suis demandée si la journaliste s’était penchée sur son sujet. Parce que bon, quand on arrive à dire d’une spécificité génétique qu’elle est « IN », on touche le fond grumeleux des modes douteuses.

Bientôt on dira que le bégaiement est un atout primaire et que les cheveux crades font partie des nouvelles lubies des stars, manque plus qu’à prôner le retour des dents qui se chevauchent et on aura atteint l’apogée.

WHY.

 

Et j’essaye de garder mon calme, parce que je ne peux pas, physiquement, « sauver le monde », et que les gens font ce qu’ils veulent et se fringuent comme ils le sentent, mais depuis les années 2000, le mouvement général est à qui mettra l’échelle encore plus haut (ou plus bas, c’est selon), en trouvant un nouveau penchant hors norme qui en deviendra une, de norme.

J’étais pour les sourcils épais, le cheveu wavy, roux, le stamping, le no makeup makeup, mais quand le blur a débarqué, j’ai fait couic.

 

Je vous avais déjà parlé de ces bases qui permettent au maquillage d’être mieux appliqué (sur une peau qui craint, on voit tout de suite la différence), et de garantir sa longue durée.
Elles ont changé de nom récemment et se font appeler les blur, fluides qui jouent aux soins sans en être, de petits miracles.

La dernière en date qui fait chavirer tout le monde est la Micro Blur Skin Perfector de Kiehl’s et je me devais de réagir parce qu’honnêtement, je ne trouve pas que les vendeurs de la marque soient eux-mêmes assez informés sur le produit.

 

Un peu de soin dans le brouillard ?

Question simple : est-ce qu’il vous arrive, après votre routine de soin, d’appliquer un produit de maquillage avant d’aller dormir ?

Oui, non, peut-être ? Pour ressembler à la blonde au bois dormant ?

 

Plusieurs témoignages sont arrivés à mes oreilles comme quoi le Micro Blur était un vrai soin et qu’il pouvait agir sur la peau de NUIT (!!!) comme de jour. Re couic, et analyse de compo pour le bien de la planète.

Le premier ingrédient n’est pas de l’eau mais du SILICONE (et je ne vais pas tous les citer parce qu’honnêtement, c’est le premier produit que j’analyse qui en contient autant !!), puis un peu de glycérine et re-silicone, et ainsi de suite, il y a une flopée d’ingrédients filmogènes dans la formule.

 

Là où le bât blesse, c’est quand la marque avance qu’il s’agit d’un soin qui améliore la qualité de la peau au fur et à mesure des utilisations alors que, clairement, au regard de sa formule, il n’y a rien de spécifiquement bénéfique pour la peau, on peut même y voir de l’alcool assez haut placé, j’ai vu plus probant comme « actif ».

Le Blur de Kiehl’s se targue de contenir des acides naturels (des lipo-hydroxy-acides, dérivés de l’acide salicylique, ce fameux BHA qui débouche les pores comme un dieu) qui à terme, devraient agir sur le teint en le rendant plus éclatant en le débarrassant naturellement de ce qui le ternit.

Il y a donc des LHA, sous forme d’extraits de plantes, placés bien en-dessous du phenoxyethanol (dosé à maximum 1% dans les produits cosmétiques je le rappelle, c’est la loi), entendre par-là qu’ils ont une action tellement faible que le frottement de votre main sur le visage serait plus efficace pour vous dégager les cellules mortes et les pores.

Si tu pensais t’acheter une vraie base bien foutue qui améliore le grain de peau, tu t’es un peu fait avoir.

Dimethicone, Aqua/Water, Glycerin, Dimethicone Crosspolymer, Methyl Methacrylate Crosspolymer, Isononyl Isononanoate, Alcohol Denatured, Vinyl Dimethicone/Methicone Silsesquioxane Crosspolymer, Butylene Glycol, Boron Nitride, Lauryl PEG-9, Polydimethylsiloxyethyl Dimethicone, Silica Silylate, Phenoxyethanol, PEG/PPG-18/18 Dimethicone, Perlite, Magnesium Sulfate, Caprylyl Glycol, Menthyl Lactate, Lens Esculenta Seed Extract/Lentil Seed Extract, Bisabolol, Parfum/Fragrance, Dextrin, Dimethiconol, CI 77491, CI 77492, CI, 77499/Iron Oxides, CI 77492/Titanium Dioxide, Synthetic Fluorphlogopite, Eperua Falcata Bark Extract, Farnesol, Limone, Disodium Stearoyl Glutamate, Alpha-Isomethyl Ionone, Citronellol, Aluminum Hydroxide, FMLA 685678 Code F.I.L. D163527/3

 

Don’t believe the hype

Quand un produit paraît trop beau pour être vrai, on tourne le flacon, on fait un peu de recherche et on se décide après.

J’ai été dérangée par la campagne de pub autour du Micro Blur parce qu’il avance une réelle capacité à entretenir la peau et à la rendre plus belle, dermatologiquement parlant, alors qu’au final il s’agit de poudre aux yeux (même s’il paraît qu’il est un des meilleurs flouteurs de sa catégorie).

Le seul grand intérêt de ce petit bijou chimique est qu’il peut photoshoper votre peau en moins de deux secondes, et c’est à peu près tout ce qu’on peut espérer attendre de lui.

 

Quant à la recommandation « peut s’appliquer le soir » après/comme votre crème de nuit, elle m’inspire l’image d’une fille à qui on oblige de porter un manteau alors qu’elle n’a pas froid.
Inutile.

Si vous voulez vraiment prendre soin de vous, hydratez la peau, achetez des crèmes qui remplissent leur rôle, parce qu’une base reste une base et n’apporte rien comme actifs intéressants (à part l’effet grosse doudoune cité plus haut), sans parler du carnage qu’elle peut faire sur des peau qui s’engorgent vite comme la mienne.

 

J’ai très mal dormi la nuit passé, les jambes par-dessus la tête pour essayer de ne pas entendre l’orage qui grondait, du coup le jour qui suit est toujours un jour de râlerie.

Mais je vais me boire un café.

Je ne dénigre pas le produit, juste les mots qu’on choisit dans les recommandations d’usage. Oui parce que moi aussi je parle le « cosmétique », et quand on fait passer une base pour une crème hors norme, ça m’irrite les yeux.

J’ai vu mieux comme entourloupe.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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10 mars 2014

La daily UV de Kiehl’s, ou la solaire quotidienne +++

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Vers la fin de l’été passé, je me suis tapée le front contre un mur, il me fallait AB-SO-LU-MENT une crème solaire quotidienne.

Malgré le temps belge, les frites d’eau qui tombaient du ciel à chaque déluge, j’avais une idée en tête et n’en démordais pas: j’avais appris que les UVA étaient méchants quelle que soit l’époque de l’année et il me fallait un bouclier rose fluo pour faire la gueguerre aux rayons.

 

La Daily, son packaging, sa compo

Cette crème solaire est un des best-seller de la marque.

Quand j’en étais encore au stade de dévorer les revues sur le net, je n’ai que très peu lu d’avis négatifs à son sujet (parce que trop adulée ?), les plus pessimistes rapportaient surtout une brillance qui apparaissait au fur et à mesure de la journée, rien de fifou.

Après avoir lu la composition, j’ai franchi le pas du test intensif, tête baissée, bras tendus. Je crois au pouvoir des formulations plus qu’à la lecture d’un ingrédient qui ne me conviendrait pas à priori dans la liste (le dimethicone qui me brouille le teint par exemple quand il est présent en trop grande quantité), donc je lui ai donné sa chance les yeux fermés, en serrant les fesses et priant fort pour ne pas pulluler.

 

Dans la crème, on trouve le Mexoryl, efficace contre les UVA(SX) et UVB(XL) et utilisé dans les protections solaires Anthélios notamment (ce n’est d’ailleurs pas étonnant, La roche-Posay appartient également au groupe L’Oréal).

Il y a d’autres filtres chimiques et minéraux et de la vitamine E pour l’effet anti-âge renforcé, ainsi que de la glycérine pour bien hydrater.

Le reste est pas mal conventionnel, paraben et phenoxyethanol sont de la partie, la belle grosse fête pour tes pores !

Concernant les silicones, il y en a un volatil vers le début de la liste, puis bien plus bas, on retrouve le fameux dimethicone, sa position me suggérant une quantité plus que modérée de celui-ci, juste de quoi rendre le toucher très agréable sur la peau, sans plus.

Active Ingredients: Mexoryl SX, Mexoryl XL,Vitamin E
Ingredients: Aqua/Water, Ethylhexyl Methoxycinnamate, Glycerin, Cyclopentasiloxane, Propylene Glycol, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid, Titanium Dioxide, Drometrizole Trisiloxane, Alcohol Denat, Triethanolamine, Stearic Acid, Potassium Cetyl Phosphate, Nylon-12, PEG-100 Stearate, Glyceryl Stearate, Cetyl Alcohol, Dimethicone, Phenoxyethanol, Aluminium Hydroxide, Methylparaben, Sodium Cocoyl Sarcosinate, Caprylyl Glycol, Carbomer, Tocopherol, Tromethamine, Ethylparaben, Acrylamide/Sodium Acryloyldimethyltaurate Copolymer, Isohexadecane, Xanthan Gum, Disodium EDTA, Polysorbate 80

 

La texture, la promesse 

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Kiehl’s a bossé sur la texture et ça se sent : ils promettent une crème solaire ultra-légère et oil-free et si je pouvais retrouver le même plaisir sensoriel dans une crème de jour qu’avec ce petit bijou, je serai aux anges.

 

Elle s’étale comme un bonheur, ne laisse pas de fini blanc ni ne graisse. Je lui trouve même un effet matifiant très léger, ou en tout cas, son niveau d’hydratation est tellement bon qu’elle régule ma peau.

Aussi, il s’agit d’une excellente base de maquillage, et vu sa vitesse d’absorption, on ne doit pas attendre trois plombes comme avec une crème solaire classique avant de pouvoir enfin se plâtrer le visage se faire belle.

Le point sur lequel elle me plaît le plus, on s’en doute, c’est sa non-tendance à donner des boutons.

Systématiquement, en été, je me retrouve avec une protection qui me transforme en plate-forme luisante et criblée de micro-kystes. La faute au soleil sûrement, je le tolère de moins en moins, mais aux textures trop grasses de ce genre de produits aussi.

 

Ici, vu la légèreté, il faudrait vraiment avoir l’épiderme susceptible et qui en veut à la terre entière.

Après un week-end très ensoleillé, je n’ai pas pris un pet de couleur sur le naseau, preuve de son efficacité sur les UVB, pour les UVA, on verra dans 30 ans.

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La Ultra Light Daily Uv Defense (paye ton nom à rallonge) peut s’utiliser seule le matin après toute la routine de soins, mais, selon mon humeur ou l’état de ma peau, il peut m’arriver de mettre une crème avant.

Je ne l’utilise pas les jours de grosse pluie ou quand je sens que ne vais pas sortir des masses, mais sinon le reste du temps, elle fait partie de mes incontournables.
Si vous êtes psycho-UV-rigide, un solaire s’utilise même à l’intérieur, car les UVA passent à travers les fenêtres, et qui aimerait une demi-face pleine de rides pour avoir bossé tous les jours près d’une baie vitrée bien exposée ? (T’as déjà vu les parquet brûlés quand tu déplaçais un tapis qui n’avait pas bougé depuis dix ans ?)

 

Ce que j’aime le plus

  • sa texture, encore et toujours, elle est géniale !!!
  • le fait qu’elle ne laisse pas de voile blanc
  • sa très haute protection contre les UVA et les UVB
  • le fait que la formule soit non grasse et très hydratante
  • elle ne bouche pas mes pores

 

Ce que j’aime moins

  • son prix : même si je l’ai reçue pour test, elle coûte le prix d’une crème basique de semi-luxe. Ceci étant dit, comme avec tous les produits Kiehl’s, on se retrouve avec un produit d’une très grande longévité (après 5 mois, il m’en reste un peu moins que la moitié)

 

Je conseille totalement cette crème à toutes les peaux normales à mixte du monde entier.

Pour les peaux sèches, il faut voir si un petit supplément type sérum ou crème légère ne suffirait pas à palier au manque de gras dans la formule.

 

Un must-have quoi, encore (haha, je vais tous vous les mettre dans le mois mes BEST, tu vas voir).

Sûr que vous pouvez trouver moins cher dans des marques de parapharmacie ou encore en bio, mais en tout cas, ce test m’a rendue moins frileuse à propos des soins qui protègent du soleil (froid-chaud, HAHA) qui, dans mon esprit, avaient toujours été des textures épaisses comme du beurre, ou en tout cas peu agréables à utiliser tous les jours.

Là j’avoue que la Kiehl’s me réconcilie avec tout ce pan cosmétique que sont les écrans solaires, donc merci.

 

Des bisous les Caribous !
Produit reçu par Kiehl’s / 37 euros les 60ml
En point de vente Kiehl’s ou sur le site de la marque
A Bruxelles, dans la boutique Avenue de la Toison d’Or

Caribouland
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12 décembre 2013

Buller sous la douche en mangeant du pamplemousse de luxe

Ça va se savoir, mon amour pour Kiehl’s n’est pas près de s’éteindre.

Depuis leur sérum doudou, leur masque hydro-performant, jusqu’à leur crème daily UV Defense que j’utilise chaque jour, c’est une marque en laquelle je crois (mais dans laquelle le choix des produits se fait au cas par cas).

Après presque 6 mois, la skin rescuer n’a toujours pas flanché, je continue à l’utiliser une fois par jour sans avoir l’impression que le niveau baisse comme pour une crème normale.

Un vrai exemple de longévité qui me permet de me remettre du froid de la journée pendant la nuit, je la trouve parfaite pour garder un bon niveau d’hydratation.

 

TODAY, on va buller sous la douche, sans champagne ni forte mousse avec un des gels douche qui fait partie des Aromatic Blends, le Nashi brol machin shower gel adoucisseur de la peau du corps.

Qu’on me prévienne le jour où le responsable des noms à rallonge chez Kiehl’s arrête de prendre sa dose.

 

Introducing le Nashi Blossom & Pink Grapefruit body cleanser

kiehlsnashi1.jpg

Kiehl’s a donc lancé quatre gammes dépaysantes il y a quelques temps, qui contiennent un nettoyant corps, un parfum et une lotion parfumée.

J’avais eu l’occasion de sniffer une bouteille de NB&PG (on va la jouer court) pendant l’event d’ouverture de la nouvelle boutique sur l’Avenue de la Toison D’Or à Bruxelles, et j’ai directement voulu manger mon bras.

 

D’habitude, les odeurs d’agrumes ont tendance à virer sur ma peau, mais celles-ci ne se sont pas transformées pendant la soirée en champde fruits qui ont pourri au soleil, un bon point (même si ce n’est pas le sujet).

Quelques semaines après cette soirée, Kiehl’s m’a fait parvenir le gel douche pour le tester, et j’ai dit « oh yeah, i’m gonna take a showa right naow ».

 

La composition / la promesse

« Notes sublimées : fleur de Nashi et pamplemousse rose.
Notes autour : mandarine, gingembre et des notes de fond réconfortantes comme le lait de soja et le musc blanc.
Le nez : Vincent Kuczinki a imaginé ce parfum comme un voyage olfactif dans les jardins japonais. L’idée de la fleur de Nashi et du pamplemousse a été inspirée par son voyage au Japon au cours duquel il a visité les jardins de Kyoto où règnent douceur et harmonie »

kiehlsnashi2-copie-1.jpg

Bon, je n’ai jamais été au Japon, même si j’en rêve, mais l’odeur de fleur de Nashi contrebalance le côté tropacidulé qui me gêne parfois dans le pamplemousse.

Le résultat est très frais et réveille instantanément le matin sans faire l’effet d’une gifle, un côté zen et rude à la fois qui rend gaga (mon premier savon schizophrène, dis donc, faudrait fêter ça !).

 

Composition

Aqua/water, Disodium Laureth Sulfosuccinate, Glycerin, Sodium Lauryl Sulfoacetate, Cocamidopropyl Betaine, Disodium Cocoamphodiacetate, PPG-5-Ceteth-20, Decyl Glucoside, Sucrose Cocoate, PEG-150 Pentaerythrityl Tetrastereate, Prunus Amygdalus Dulcis Oil/sweet almond Oil, Peg-6 Caprylic/capric Glycerides, Olea Europaea Oil/ Olive Fruit Oil, Sesamum Indicum Oil/ Sesame Seed Oil, Sodium Chloride,  Sodium Hydroxide, Prunus Armeniaca Kernel Oil/ Apricot Kernel Oil, Propylene Glycol, Caprylyl Glycol, Citric Acid, Citrus Grandis Extract/Grapefruit Fruit Extract, Trisodium Ethylenediamine Disuccinate, Persea Gratissima Oil/ Avocado Oil, Pyrus Communis Extract/Pear Fruit Extract, Tocopherol, Salycilic Acid, Benzoic Acid, Parfum/Fragrance, Lanalool, Alpha-isomethyl Ionone, Limonene, Citronellol Fmla 645756 3 Code F.I.L. D53339/1

 

Même si la quantité d’huiles végétales ne doit pas être folle (huile d’olive, d’amande douce, de sésame, d’abricot, d’avocat, que du restructurant et nourrissant), la composition tient la route.

Ce nettoyant est formulé sans sulfates, mais il faut savoir que le Disodium Laureth Sulfoccinate n’est pas une garantie de base lavante douce, car si sa concentration excède 10%, on peut se retrouver avec un pouvoir irritant égal à 2% de SLS selon cette source.

 

Etant une Kamikaze née, le test sur ma peau reste la meilleure façon de me faire un avis concret sur un produit, du coupje me suis jetée dans le bain (façon de parler, je n’ai pas de baignoire) (et faut toujours la remplir d’eau avant de plonger dedans, sinon tu auras mal, idiote).

 

Le produit

J’ai la bouteille depuis 7 semaines, je l’utilise quasiment tous les jours et je ne suis qu’à la moitié du flacon. Ce qui m’intrigue, c’est la non corrélation TOTALE entre l’énorme dose que je me sers à chaque fois et la quantité qu’il reste dans cette fichue bouteille.

Mary Poppins sort de ce corps !

nashi3.jpg

La texture fait clairement penser à du miel fondu, assez épaisse mais non grasse et une fois émulsionné, le gel…ne mousse pas des masses.

J’avoue que je m’attendais à une bubble party sous la douche, faire voler les bulles, mais PAS GRAVE camarade, on peut toujours régler le problème avec une fleur de douche ou une éponge konjac pour le corps.

 

L’odeur est totalement mixte, donc elle conviendra autant à un homme qu’à une femme, et reste sur la peau pendant la journée tout en restant très subtile (il faut coller son nez à la peau pour en avoir un aperçu).

La peau est toute douce après usage et je n’ai constaté aucune sécheresse, même sans utiliser de crème par après.
Ce gel douche est assez doux pour une utilisation quotidienne selon moi.

 

Et alors, t’as la peau qui danse la samba ?

Oui. Avec les maracas dans les mains et les claquettes aux pieds.
Et je suis fâchée.

Parce que le produit coûte 24 euros pour 250ml (autant dire quasiment 1 euro les 10ml), donc assez cher pour « juste » prendre soin de sa peau et avoir le nez fourré dans les agrumes quand les jambes frôlent les poiriers japonais.

Donc je considère qu’il s’agit exclusivement d’une gourmandise annuelle, le genre de gel douche dans lequel tu investis un rein juste pour te sentir comme une reine, mais qui côtoiera les savons Cottage et Petit Marseillais sur le bord du bain.

Ceci étant dit, en se disant que le flacon durera sûrement 14 semaines, cette douceur de douche vaut la peine si vous en avez les moyens.

 

Conclusion

Une bombe olfactive, un vrai plaisir que je réserve à la douche matinale quand j’ai envie d’un coup de peps.

Reste que, comparé aux autres produits de la marque que j’ai déjà essayé jusqu’ici, il s’agit de celui dont la durée de vie est la plus limitée, en faisant un rapport quantité-prix moyen.

D’où ma mini-déception.

 

Mais bon, j’adore quand même ce nettoyant parce qu’il flatte mes envies gourmandes, mais s’il pouvait être vendu entre 15 et 18 euros (la chieuse), il serait juste parfait.
M’sieur Kiehl’s, si tu passes dans le coin..

 

Des bisous les Caribous ! 
24 euros 150ml sur la boutique Kiehl’s

Caribouland
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