Tag Archives: la roche-posay

6 mai 2017

La peau qui repart de zéro

Ma peau a ses marronniers apparemment.

Chaque année c’est la même rengaine, je repasse en mode petite souris économe au printemps, pendant que mon minois bourgeonne pour bien me montrer qu’il en chie.
Et que la nouvelle saison ça ne lui inspire que boutonniauds – kystounays et pustules à tête pointue.

Fourte hein dis.

 

Je suis restée pendant plusieurs mois sur la case antibiotique et je vois qu’effectivement, pour ma part, le miracle a eu lieu avec la prise du cacheton, mais qu’en arrêtant, cendrillon a mué en laideron qui grogne râle et fait « gnagnagna » en pointant un doigt énervé vers ses boutons.

J’exagère, okaaaay, je suis juste revenue à un statu quo d’avant traitement, donc, en soi, j’ai plus perdu du temps – mon estomac – et un petit chouilla d’argent – qu’autre chose, mais au moins, je le clame, J’AI TENTE, MADAME !

 

Comment ça a été ?

J’ai donc pris du Tetralysal de janvier jusqu’à un bon fin mars sans vraiment espérer devenir une licorne au duvet lisse, je voulais juste la paix couennale.

 

Sur ces 3 gros mois :

  • mon bidou m’a clairement fait comprendre qu’il allait me mener la vie dure et que si j’avais envie de m’enfoncer un cachet dans le gosier, c’était mon problème, pas le sien – hello les nausées de compèt’, continues et indépendantes de ce que je pouvais manger (ou pas d’ailleurs)
  • du coup j’avais mal de tête – et je me plaignais sec comme une loque mal lavée
  • les intestins en ultra-vrac : sur un dessin, c’aurait mimé une boule de tricot très emmêlée. Sur les WC, c’était très compliqué.
  • la peau est super jolie, mais t’as vraiment pas envie de rire : faut savoir que, mon ventre et moi, c’est une relation psychologique de premier plan. S’il y a un chou dans la tarte aux fraises, la machine pète une durite et je suis de mauvaise humeur pendant toute ma phase d’éveil. Jusqu’au coucher. Hin hin.
  • Sur la fin, tu finis par « en oublier », par-ci par-là : parce que tu commences à avoir la nostalgie des bubons qui, soyons réalistes, me fichaient des douleurs infimes comparées aux crampes
  • les probiotiques que j’ai pris  n’ont pas vraiment aidé (je devais avoir les tuyaux complètement dégommés)

 

Le plan d’attaque a donc complètement changé depuis l’arrêt de ces dragées magiques.

J’accueille à nouveau une faune et une flore qui m’est totalement propre, ça s’envoie des jets de sébum et ça bouche des pores comme si aucun traitement n’était passé par là. REGARDE COMME JE SUIS HEUREUSE.

Paraît que ça doit parfois prendre deux ou trois essais pour tout éradiquer, mais je ne suis pas du tout d’avis de remonter dans le bateau. Et si je choisis les pustules plutôt que la peau lisse, c’est vraiment pour te montrer à quel point c’était une poisse d’avoir le bedon dans les chaussettes.

 

Savoir dire non

Je vais prendre le sujet dans son ensemble, donc en incluant n’importe quelle solution qu’un dermatologue vous aurait proposée pour en finir avec l’acné : si, à un moment où à un autre, après une bien longue période, vous voyez que les effets secondaires sont toujours aussi pénibles, que vous en venez à regretter l’ère des croûtes et des cicatrices, c’est qu’il faut peut-être un peu lever le pied.

Pourquoi pas peser les POUR et les CONTRE avec son propre ressenti, et arrêter si ça prend plus la tête que cela ne la rend belle.

Je ne dis pas de tout stopper et de ne plus rien tenter, je suis pas toubib. Juste qu’avec tous ces hommes en blouses blanches qui bidouillent des formules dans les labos, on n’a pas qu’une réponse A pour un cas particulier, donc pas de regrets si on laisse tomber un antibiotique qui nous rend la vie impossible, on pourra toujours en gober un autre plus doux ou plus belly-friendly.

Personnellement, j’étais arrivée à ma limite, j’en avais ras-la-patate-douce sur la fin de la deuxième boîte, au point où j’emmerdais l’homme en lui disant  hurlant que je refusais de me soumettre aux  deux dernières semaines de gélule. 

 

Tout remettre à zéro

Sachant que ce mois d’avril a été un mois de jachère pour mon corps comme mon compte en banque (j’ai eu mon permis, mais ça a son prix 😀 ) , j’ai très peu investi en soin dans ma salle de bain.

J’ai reçu une nouvelle eau micellaire de chez La Roche-Posay, qui tombait à pic parce que (celles qui me suivent depuis un moment le savent), à chaque fois que les bourgeons s’en donnent à coeur joie sur les arbres, moi je passe en mode diète dans ma routine avec une lotion démaquillante – un sproutch d’eau thermale – un sérum – une crème et basta.

Je crois aussi que ça a un peu à voir avec le changement de saison qui, par la porte ou par la fenêtre, va t’en faire voir de toutes les couleurs jusqu’en juin, du coup tu balises – on en parle de l’écharpe et la doudoune pour sortir le chien hier soir ?

 

DONC, cette eau micellaire Ultra, je la place au même niveau que ma Klorane à l’eau de bleuet niveau douceur, même si elle est bigrement plus efficace.

Je l’ai utilisée pendant deux bonnes semaines sans vraiment regarder la compo (je te dis, j’étais dans mon mois off, sans blog ni rien, j’avais perdu mes réflexes de chieuse).

Dedans, on a surtout de l’eau, deux PEG (tensioactifs), des émulsifiants, de la glycérine jetée plus loin et du parfum. Sans compter le BHT qui est un allergène reconnu.

water, peg-7 caprylic/capric glycerides, poloxamer 124, poloxamer 184, peg-6 caprylic/capric glycerides, glycerin, polysorbate 80, disodium EDTA, BHT, myrtrymonium bromide, parfum

 

Alors, je sais qu’on ne doit pas blâmer un clown pour son nez rouge, ça fait partie du packaging, mais JE TROUVE, maintenant que je connais un peu mieux la marque, que la composition a été torchée au dessous de bras et que, pour un produit de la gamme ULTRA (censée être réservée aux peaux les plus sensibles et allergiques), il y avait moyen de s’appliquer un chouilla plus. Juste une pitchenette.

J’aime beaucoup l’utiliser pourtant, apprécie ma schizophrénie cosmétique du « ta compo est limite mais je te vide quand même chaque jour ».

 

Personnellement, pas de réaction ni rien pour ma part. A part des boutons soudains même sous le nez, et les tempes, endroits « acne free » a priori.

Je sais qu’on rapporte parfois que les PEG seraient des générateurs de points noirs et pustules mais si ce sont bien les fautifs, la goumiche va te faire un update. Il est aussi possible que ce soit simplement une sorte de remise à niveau de ma bouille après traitement.

A part ça, si tu n’as aucun problème avec les compos chimiques et que les cotons sont tes amis, tu peux toujours l’essayer, elle démaquille vraiment bien.

Ensuite, un bon gros sproutch d’eau, j’éponge mon visage.

Puis je me tartine avec le sérum Trilogy – qui me ravit toujours autant – mêlé à la crème overnight replenishing cream de trevarno qui est sûrement ma plus belle découverte de ce début d’année.

Elle sent bon la lavande, elle rend la peau souple, elle se marie divinement bien avec mon huile d’églantier et ne coûte pas une blinde du tout par rapport à sa longévité; après 3 mois il m’en reste encore un bon tiers !

Niveau masque, je n’ai vraiment pas cherché loin, j’ai jonglé entre celui de Balm Balm et le Nominoë.

 

Je t’avoue que là j’attends juste un peu de passer par l’épreuve difficile du printemps, du froid mêlé au soleil, en continuant à mettre une bonne crème solaire le matin en allant à vélo au boulot (la anthelios XL fluide, parce qu’elle laisse la peau HYPER douce et la protège un max).

Et puis, tu sais quoi aussi ? Je vais pouvoir reprendre mes expériences avec les peelings, les acides de fruits, les trucs qui piquent et mangent les pomortes. Donc faudrait que j’arrête un peu de me plaindre, je peux enfin recommencer à jeter ma bouille dans les pots qui scalpent sans rien craindre (à part ma dinguerie).

Elle est pas belle la vie ?

 

Des bisous les Caribous !
Eau Micellaire Ultra – offerte par La Roche-Posay
(tu la trouves en para-pharmacie, easy peasy, 11e / 400ml)

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
27 octobre 2016

Le cas de l’Effaclar Duo+, le zigouilleur de microkystes

ABOUT
Effaclar Duo + & Effaclar A.I. La Roche-Posay

effaclar

J’ai l’impression que c’est comme une méchante amie qui m’attend sur le pas de la porte. Au-dessus de sa tête pendouille une planche en bois qui grince et sur laquelle est gravé « automne », et mon menton se barde de bubons rien qu’en entrant chez elle.

Flûte et reflûte.

Les kystes tombent sur la mâchoire, le nez s’engorge, le front (du jamais vu, une grosse nouveauté) est miné de micro kystes – ces petits salopiauds que l’on voit en relief sous une certaine lumière, histoire d’être moche de jour comme de contre-jour.

En soi, je suis toujours préparée, je suis une rodée du bubon, j’ai les doigts qui se tendent pour éclater le comédon, faire couiner le point noir, désengorger le terrain.

Mais ce n’est pas parce que tu sais que tu auras droit à une torgnole que tu as forcément envie de t’en prendre une. Les boutons c’est comme un gnome qui hurle : tu tolères, une fois, deux fois, à la troisième, tu sévis.

Jusqu’à présent, je me contentais d’Avène (le cleanance expert que j’adule), d’Hyséac d’Uriage à une époque, d’excellent produits qui avaient chacun leurs limites mais qui arrivaient à endiguer sans problème des éruptions pré-hivernales sans rechute.

Quand j’ai reçu l’effaclar duo+, je m’attendais juste à un énième produit du même genre, rien de spécial, juste du bon basique dégommeur d’imperfections. Sauf que, dans le domaine « anti-acné » des pharmacies, c’est un peu plus compliqué que ça – à un acide près, tu passes d’un monde à un autre.

 

La bestiole

On annonce que le duo+ convient aux imperfections sévères et soignera sans laisser de traces rouges ou brunes.

Dedans, on trouve du Piroctone Olamine (un équivalent du zinc, il est purifiant et anti-bactérien). De la glycérine, du zinc PCA et du niacinamide pour bien hydrater et apaiser les rougeurs.

Quelques polymères, un silicone en tête de liste (déjà dit, mais je le répète : dans un soin anti-acné, c’est un allié qui va contre-carrer la sécheresse due à la purification – donc on s’en fiche de sa présence)

Et enfin, un acide plus que bienvenu, un LHA.

Petit Rappel sur les acides…

AHA – molécule d’acide relativement petites, elles pénètrent plus profondément la peau en cassant les liaisons intercellulaires de l’épiderme. Elles sont humectantes (elles attirent l’eau de l’environnement pour l’amener dans la peau, on observe d’ailleurs une meilleure hydratation au fur et à mesure des application, surtout avec le lactique). Mais c’est aussi le plus irritant
Reminder sur les AHA et leurs usages

BHA – molécule lipo-soluble, a une affinité certaine avec les comédons remplis de sébum, les points noirs, qu’elle dégorge en grignotant le surplus lipidique. Bien moins irritant que les AHA, mais aussi à visée purement désincrustante. Le plus connu est l’acide salycilique (issu du saule noir, mais aussi produit chimiquement) – qu’on classe dans cette catégorie par défaut

PHA – en général conseillés aux peaux plus matures, ce sont les poly-hdroxy-acids, ils grignotent plus en surface, et sont bien mieux tolérés par les peaux sensibles.

Le petit nouveau, le lipo-hydroxy-acid ou LHA

Une espèce de cousin des BHA, à ceci près qu’il est encore plus gras-friendly et grignote moins au passage – du coup moins irritant au fur et à mesure des applications, pas de desquamation et un effet anti-bactérien. On le voit souvent traîner dans les produit La Roche-Posay d’ailleurs (dans la gamme effaclar), et il va permettre de retrouver un teint uniforme tout en douceur.

 

J’ai commencé mon test dans une phase cutanée répugnante (j’exagère à peine), avec des vagues rouges qui envahissaient tout le pourtour de mes babines comme on encercle une proie facile. Je te dis pas la dégaine que je me trainais, une ado en plein bourgeonnement, la fête du slip dans tous les pores et un agacement à peine masqué quand on me demandait ma carte d’identité pour acheter du vin – j’ai, nom de dieu de rutuflu à pompons, 28 bêches, Frénégonde !

Je n’étais partie que deux semaines sous un temps relativement mitigé en août, donc pas de quoi dire « han mais patiente, ça va aller mieux d’ici trois semaines, le temps que ton épiderme s’affine à nouveau après le soleil ». Que nenni, je n’ai vu que de la grisaille durant mes vacances et la bataille a continué plus d’un mois après mon retour.

 

A la première application, j’ai eu l’impression de me tartiner une bête crème sur la bouille (un poil pas assez hydratante pour septembre), qui sentait vraiment bon, ne piquait pas, tout à fait le genre de texture qui me plaît dans un soin traitant.

Le lendemain, je vois un léger mieux sur les crasseux les plus rouges, du coup je continue sur ma lancée.

J + 1 semaine : pas encore de miracle, j’ai de nouveaux boutons qui arrivent quand d’autres partent

J + 1 semaine et demie : MHANDIEU, les microkystes du front ne sont plus, n’existent plus, j’ai la vague impression qu’on m’a fichu un nouveau front sur le haut du visage pendant la nuit (et pourtant, y en avait un paquet !)

J + 2 semaines : je me rends compte que le produit a une action ultra-ciblée sur les pores :: les points noirs dégagent déjà au pas de course, et les petits bubons à tête rouge commencent à partir (en même temps, je me trainais la chose depuis des semaines, je n’espérais pas trop que tout s’en aille en une lichette de crème)

 

J+ 4 semaines : le constat

Sachant que j’ai un gros passé (et présent, de temps en temps) d’acné kystique, quand un produit a une mention « imperfection sévères », je m’attends à ce qu’il se charge des cartaches. Ce qui n’est pas le cas.

La liste d’ingrédients étant TOUJOURS plus précise qu’un grand discours, on retrouve dans le tube des acteurs de surface plus que des balayeurs de grands fonds, donc, l’un dans l’autre, si tu sais lire une formule, tu sais directement dans quel schmilblick tu t’engages.

Spécifiquement, si tu as besoin :

  • de te débarrasser de microkystes en un rien de temps
  • de zigouiller des points noirs récalcitrants
  • et de virer des comédons de taille minuscule à petite

il gère.

D’ailleurs son acolyte, l’effaclar AI est plus que recommandé en combo pour avoir une action décuplée sur ceux qui ont décidé de s’installer sans demander ta permission (et pour dézinguer de manière plus rapide et permanente, la pâte SOS d’Uriage reste un must have de saison – surtout pour les missiles XXL).

 

J’ai beau avoir utilisé beaucoup de produits anti-acné de pharmacie, c’est la première que je trouve un soin aussi efficace sur l’effet grumeleux que BEAUCOUP cherchent à éradiquer en un rien de temps.

Et que dire de ma gracieuse contribution à la bonne vie des couennes de cette planète en partageant cette information !

 

J’aurais pu faire ma déçue, et grommeler que, bon, l’un dans l’autre, j’ai encore un kyste de la taille d’un ongle qui me nargue à l’heure où j’écris cet article.

Sauf que je n’ai plus rien d’autre sur le visage qui me donne l’air d’une gamine de 18 piges, les dernières cicatrices s’affadissent petit à petit, du coup j’ai remisé l’effaclar duo+ (quand ça va mieux, je ne m’acharne pas, non non), et je continue encore un peu mon démaquillage à l’eau micellaire.

Voir cet article si ta peau est en crise

 

Je sais que c’est pénible. Que dans les premiers mois de la rentrée on veut plus impressionner avec son humour que le diamètre de ses boutonniauds.

Il faut juste que tu te rappelles qu’on ne creuse pas avec un râteau quand on sait qu’une pelle est plus adaptée, sinon c’est une perte de temps et d’argent. Une fois que tu auras trouvé le soin qui contient la bonne molécule dedans selon ton problème, ce sera good.

Et tu pourras enfin parader comme un paon aux plumes lisses qui ne craint aucun lendemain – même si tu as abusé de chocolat hier.

 

Des bisous les Caribous !

Effaclar duo+ et AI, offerts par La Roche-Posay

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
21 mai 2016

La mirette lisse et pulpeuse passe par un contour des yeux

ABOUT
Avst eye gel Environ
Toleriane ultra contour yeux La Roche-Posay
eye contour

La méthode pour hydrater ses yeux à l’ancienne, c’est d’utiliser sa crème de jour ou de nuit jusqu’au plancher orbital et de donner la surdose d’eau à la mirette pour pouvoir gambader sans craindre de finir avec un regard de bovin.

Puis, on a commencé à vous dire que le visage était un patchwork, où chaque zone avait droit à son soin spécifique, de la ridule du contour de ventouse aux sourcils, de la bajoue au bout des cils.

Ca s’appelle le démembrement cosmétique, toutes les parties du corps n’ont pas les mêmes besoins, on creuse donc pour trouver des bidules qui conviennent uniquement à 3cm carrés de notre physique.

Est-ce que c’est nécessaire ? Non.

Est-ce que c’est inutile ? Non plus.

 

Me concernant, j’ai la mirette sensible. Je dois donc faire attention à ne pas me mettre un doigt dans l’oeil quand je me démaquille, à toujours bien ôter tout le mascara pour ne pas avoir les paupières gonflées au réveil. En gros, il me faut du simple, bien actif, doudou si possible pour le soir et énergisant pour le matin.

 

La Roche-Posay Tolériane ultra yeux

Ca, c’est de l’or en barre passé de main en main, le petit tube qui réconforte juste au bon moment.

Je suis quasiment occupée à tester toute la gamme tolériane, et ce, pendant la saison où le pollen danse dans les airs comme un ballet de rats blancs poilus. Sans ça (et mes cachets du bonheur, les antihistaminiques), je pense que tu aurais pu me trouver au fond d’un trou avec un vague souvenir d’un masque d’Elephant Man sur le visage.

J’adore la campagne, mais je la hais profondément.

aqua, glycerin, squalane, propanediol, butylene glycol, shea butter, pentylene glycol, niacinamide, dimethicone, polymethylsilsesquioxane, polysorbate 20, glyceryl acrylate/acrylice acide copolymer, dimethiconol, aluminium starch octenylsuccinate, ammonium polyacryldimethyltauramide / ammonium polyacryldimethyl taurate, disodium edta, citric acid, acetyl dipeptide – 1 cetyl ester

En gros, c’est une formule cocoon, histoire de protéger l’oeil (avec des silicones, bah oui), et quelques agents hydratants dont l’eau thermale LRP et du squalane, de la nutrition avec le beurre de karité et du niacinamide pour restructurer et réduire les effets inflammatoires de l’environnement sur l’oeil.

 

DIRECT, J’ACHETE. Il sort comme un fluide crème et s’étale comme une bombe d’eau – j’ai presque l’impression d’être une magicienne qui change la matière à l’aide de ses doigts.

On sent un soulagement immédiat, et c’est surtout dans ce but là que je l’utilise. J’en avais profité, les premières fois, pour le tartiner en couche épaisse le soir et le laisser poser comme un masque histoire d’avoir un maximum de détente de la mirette.

Je le mets directement dans la catégorie des « ouf, j’ai plus mal, quel bonheur », avec le SVR palpébral que j’avais également adoré. A dégainer quand ça pique, ça gratte, ça gonfle, qu’on ressemble à un hibou qui chouine.

Je le déconseille juste le matin – ou en mini mini dose, parce qu’il laisse une couche protectrice en surface qui prend son temps pour se faire oublier.

 

Le tonique AVST eye gel d’Environ Skincare

Là, on entre dans la cour des grands, avec une bombe dans un tube.

J’ai eu l’occasion de recevoir une celebration box de la marque (OH YEAH), avec plein de produits dedans (la goumiche a été très gâtée et fort contente). Et dans le tas, il y avait ce contour des yeux.

J’avais déjà testé la gamme AVST, la cleansing lotion m’avait grandement ravie (sauf que sa pompe coupait toute envie avait même d’attaquer le nettoyage), et j’étais allée jusqu’au niveau 2 avec l’hydratant – j’aurais du persévérer, mais l’idée du même traitement toute l’année m’a calmée. JE SUIS FRIVOLE, m’voyez.

Bon, le bidule pour la mirette est tout aussi sexy que le reste de la gamme – on n’achète d’ailleurs rien chez Environ pour sentir la rose et courir dans les pâquerettes, c’est du discours sérieux qui sort de la ventouse de M’sieur Fernandez Olé Olé, et personne n’est là pour contredire le fondateur de ces flacons tout-puissants.

 

Dedans il y a… BEAUCOUP de choses, et j’avais la flemme de mettre la composition en entier.

Retiens juste que c’est un vrai bain chimique bourré d’actifs (enfin pas de la joyeuse tambouille de silicone sur silicone posé sur du silicone non plus. Y en a pas dans la compo d’ailleurs)(juste un polymère). Donc ce n’est pas naturel, mais ce n’est pas de la liste d’ingrédients bouche-trou, ils ont bossé dur au labo.

En gros, on retrouve des actifs anti-âge reconnus (le matrixyl est aussi utilisé chez Avène), la vitamine C pour booster la luminosité, et toute une ribambelle de joyeux lurons qui vont vous retaper la charpente en moins de deux.

INGRÉDIENTS ACTIFS

  • Vitamine A (Retinyl palmitate) : normalise toutes les fonctions cellulaires et cutanées
  • Vitamine C (Ascorbyl Tetra Isopalmitate) : puissant antioxydant, stimule la production de collagène et  d’élastine, renforce les vaisseaux capillaires, éclaircit le pigment
  • Vitamine E, Provitamine B5 : antioxydants, hydratent
  • Extrait de thé vert, de thé  Honeybush et de thé  Rooibos, resvératrol et bêtacarotène : flavonoïdes, antioxydants
  • Matrixyl®, Dermaxyl® : peptides, stimulent la production de collagène et d’élastine
  • Thym, lupin : effet raffermissant et liftant

Alors voilà, au début je l’ai utilisé tous les jours, deux fois. Puis de temps en temps juste une application nocturne, mais j’ai été relativement assidue.

Le gel est très facile à appliquer, il ne laisse pas de trace de bave d’escargot sous l’oeil (hin hin), ça pénètre vite et bien, puis on peut vaquer à ses habitudes quotidiennes. Aussi, le maquillage ne doit pas forcément attendre des plombes vu que c’est vite bu par la zone.

Au hasard j’ai pris une photo de moi vieille de quelques mois qui traînait dans mes archives (genre septembre de l’année passée), et celle de droite, qui date d’aujourd’hui.

eyechange

Gauche, maquillée / genre septembre 2015 – Droite, peau nue, no makeup / aujourd’hui

J’ai une ridule naturelle sous l’oeil, elle a toujours été là (je ris beaucoup, je vais pas non plus me figer pour ne pas vieillir)(puis même, les cellules s’en branlent, elles continuent à pulluler).

Sur la gauche, je suis maquillée, donc c’est censé être atténué, mais on la voit quand même pas mal. Sur l’autre photo, ça a été effacé sur le bout comme par magie. Et ça fait que deux mois que je m’applique à suivre le traitement. Si la partie plus proche de l’oeil est encore visible, c’est surtout parce que je suis un caribou téméraire mais pas fifou, et que je n’ose jamais aller trop près des paupières avec un produit cosmétique.

Mais bon, tu avoueras qu’on a déjà un fameux mieux, surtout quand on tient compte du fait que mes yeux sont les zones les plus « marquées » de mon visage, la faute à mon expressivité faciale.

 

Ce produit est noté à 4,6 sur 5 sur makeupalley (5 revues, 5 happy people), il ne coûte que 37 euros les 15 ml et dure des plombes.

JE SAIS que si tu comptes tes sous, c’est un budget de dingue, mais vu tout ce qu’ils ont mis dans le flacon, on est vraiment face à une excellente affaire.

Et puis, la marque ne vient pas de nulle part, je vous avais déjà parlé de pas mal de produits, j’utilise encore le revival mask avec régularité, et le LACM1 aussi. Si vous voulez de l’efficacité, il faut parfois choisir de douiller un peu plus pour des flacons qui sont bourrés de bonnes choses.

 

Et ne viens pas avec tes grands sabots pour me dire « oui mais Moni Mona, l’huile d’avocat/d’argan/de jus de pied ça change tout ». J’ai la peau sujette aux grains de milium si j’utilise une crème trop grasse sous les yeux, donc nope, ça ne change pas tout. Les huiles végétales sont riches en bénéfices (je suis la première à le dire), mais ma couenne y est récalcitrante JUSTE à cet endroit-là.

 

Tout ce tintouin pour dire que OUI, parfois, sortant hirsute d’un buisson, un petit contour de l’oeil peut vraiment faire du bien au regard, d’un point de vue cutané ou esthétique.

Si tu es de la team allergique, je te conseille le LRP à 100%, rien que pour le soulagement total qu’il procure (je parle d’un terrain rouge, où y a le déluge, des crevasses, que ça chauffe).

Par contre, si tu veux juste paraître plus réveillée (« non moi je préfère paraître crevée, ça ajoute un certain cachet à ma visibilité sociale » – Jeanne-Paulette Ducoussin), et dégommer de manière honnête les taches / zones d’ombres légères / ridules, alors, va falloir tester l’AVST.

Mraaah, cette année cosmétique me plaît vraiment, je retourne à mes petits pots.

 

Des bisous les Caribous !

Tolériane Ultra Contour Yeux, reçu par la marque
AVST EYE GEL Environ, reçu par la marque également, à shopper chez Kroonen & Brown

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
1 mars 2015

Le démaquillage soft d’une peau en crise avec Tolériane

tolériane1

Clairement, dans mon corps de moustique, y a un petit bonhomme qui gère ma peau selon mes humeurs.

Un peu à la manière des gnomes dans « la vie la vie », qui derrière leur poste de contrôle essayaient d’endiguer une invasion de microbes VOIRE du virus du sida enragé, je me mène la vie dure quand mon quotidien subit une attaque.

Il y a donc dans mon cerveau un petit comique qui appuie sur le bouton « pustule » dès que j’ai l’humeur vacillante, gros vicelard de mes deux boobs, enfoiré de première, lâche international, si je t’attrape, je te zigouille.

 

Il y a deux semaines de cela, croyant que j’avais perdu toutes les données de mon blog (je vire très « Marianne James » en mode drama queen dans ces cas-là), j’avais instauré un nouveau calendrier où l’an zéro portait le doux nom de « tu vas en chier ma belle ».

En quinze foutus jours, je suis donc passée par une période d’adolescence fulgurante, des kystes du menton aux joues, une humeur de chacal, jamais vu ça.

Et ce sans rien changer dans ma routine de soins.

 

Au même moment, dans ma caboche, j’étais à la recherche d’un baume démaquillant bien cocoon (envie de changement, tout ça), mais j’ai vite compris qu’un NOUVEAU produit, quel qu’il soit, bourré d’ingrédients en tout genre et aussi naturels et/ou bénéfiques soient-ils, ne ferait pas avancer mon schmilblick.

And we want the schmilblick to move forward.

Aux grands maux les grands remèdes, j’ai été gambader comme un faon dans ma pharmacie de quartier pour y prendre un démaquillant sans rien dedans.

Voilà.

 

Tolériane dermo-nettoyant, le démaquillant sans rien dedans

En gros, mon choix est issu d’un tri drastique, j’ai retourné tous les flacons dans les rayons en cherchant ceux qui avaient le moins d’ingrédients possible dans leur popote.

La parade n’a pas été du goût de ma pharmacienne flamande, vu son regard de faucon mal luné et son agitation. Je n’aurais pas du faire la guignol sur son tabouret pour attraper un soin en haut d’une étagère, certes. Mais quand ça urge, ça urge.

tolériane2Ce qu’il y a de bien avec les produits de pharmacie française, et notamment dans les gammes pour peaux sensibles, c’est qu’elles sont généralement dépourvues de ce qui apporte du plaisir. T’y a pas accès, non non.

Tu as droit à un bon plat, mais sans la sauce, le fumet, ni entrée ni dessert, et pour la fourchette tu peux toujours courir. Le chef ne s’est pas foulé, on est d’accord, mais c’est pour ton bonheur épidermique.

Un mal pour un bien vu que la peau n’est pas toujours plaquée au ciel comme un beau soleil d’été, parfois la drache s’impose, faut juste attendre que le déluge se casse AVEC PATIENCE ET DIGNITE.

 

Selon LRP, le dermo-nettoyant est spécialement formulé pour démaquiller le visage tout en douceur, il est sans parfum ni tensioactif , ne nécessite pas de rinçage et laisse la peau douce et hydratée.

 

Dedans il y a 

De l’eau, une huile estérifiée pour le côté émollient (raaah j’ai la peau d’une pêche), de la glycérine (hydratante), un solvant, un gélifiant (mouahaha, consistance pudding), un agent d’entretien de la peau (qui fait office de conservateur aussi), et enfin un autre émollient booster d’activité pour le conservateur.

Donc oui, il n’y a rien.

Aqua / Water • Ethylhexyl Palmitate • Glycerin • Dipropylene Glycol • Sodium Carbomer • Ethylhexylglycerin • Capryl Glycol / Caprylyl Glycol

 

De mon point de vue

Grosse surprise. Dégoulinante.

tolériane3

Pourtant, je n’aime VRAIMENT PAS ce qui est gélifié, ni dans les cheveux ni dans les nettoyants, ça enlève tout le peu de bonheur que l’on peut ressentir quand on se chouchoute.

Mais ici, ça passe sans problème.

Vu que la texture n’est pas trop liquide, jamais rien ne coule, ou du moins tu as tout le temps pour rattraper la goutte avant même qu’elle ne touche le sol.

J’en prends trois pompes sur un coton, je passe tout ça gentiment sur mon minois, en insistant sur les yeux, les coins du nez, les sourcils, et tout part sans trop d’effort (entendre par-là « ça vaut quand même pas un cleansing balm« ).

 

Ce que j’aime

  • le produit en lui-même : ça ne sent rien de rien, la matière est agréable et rincé ou pas, il ne m’a jamais causé de boutons
  • il démaquille/nettoie très bien ! Un peu trop léger pour le mascara waterproof mais pour le reste il gère
  • qu’on puisse l’utiliser avec les mains ou avec un coton
  • que ce soit vendu en gros bidon, même si moins pratique à emporter, les gros flacons-pompe sont mon dada

 

C’est la première fois qu’un produit avec si peu d’ingrédients dedans m’enchante. Peut-être parce que je m’attendais à un produit fonctionnel banal (type PQ pour le visage), ou trop simple pour être efficace, mais je suis obligée d’avouer que le dermo-nettoyant est un basique de chez basique – un must have pour couenne sensible.

 

Au début je voulais surtout me faire une diète de routine faciale, sans aucun autre traitement que PAF ce démaquillant, PAF un pshiiit d’eau thermale pour « rincer » et PAF ma crème.

Mais j’ai fort apprécié la balade, fini par voir ce démaquillage comme une petite délivrance quand mes boutons étaient au maximum de leur potentiel (comme un Johnny Hallyday rougeaud hurlant à pleins poumons dans son stade), une manière d’éviter la VRAIE grosse crise en restant dans une zone de confort.

 

J’ai fini par trouver la cause de mes multiples kystes passagers – même si une grande partie était liée au stress soudain.

J’avais temporairement arrêté la prise de vitamine B2 (que je prends surtout pour mes migraines)(même que ça marche du tonnerre !), et après quelques recherches je me suis rendue compte que ma petite pilule jaune est aussi très active au niveau de la peau, et que celle-ci était en manque et exigeait sa dose.

Je suis retournée fissa à la pharmacie avec une prescription, la pharmacienne flamande était toujours d’excellente humeur, le tabouret évanoui.

tolériane4Elle a eu pitié de moi et m’a aussi refilé une solution antibiotique puissante pour soigner les petits monts récalcitrants. Avec ma mini-routine, la vitamine et cette lotion, j’ai retrouvé un visage humain en un temps éclair, une peau qui cicatrise sans effort et viré mes plaques sèches près du nez.

J’avais un peu touché le fond quand un couple de pensionnés soutenait mordicus que je n’avais pas plus de 18 ans et voulait absolument que je leur lâche le nom de mon école.

 

Tout ce topo pour dire que si vous cherchiez un démaquillant simple et efficace en période de crise, celui-ci est parfait.

Comme la texture est épaisse, elle vous enveloppe dans un petit coussin crémeux bien frais et agréable, contrairement à l’eau micellaire qui accentue un peu plus les frottements (et NOUS ON VEUT PAS DE FROTTI-FROTTA).

Aussi, si vous ne l’utilisez qu’en one-step-routine, il hydrate assez bien la peau sans effet collant, le top si elle craint un rinçage quelconque.

 

Ma peau n’est définitivement pas du genre à accepter à boire et à manger quand le bateau prend l’eau, et à chaque fois que ça arrive, je réduis drastiquement le nombre de produits (en général, les sérums de nuit sont les premiers à pâtir du changement). Juste le temps que ça se calme, que je trouve la source du problème et lui envoie un bon coup de pied au derrière.

En tout cas viser le démaquillant sans rien dedans n’était pas une mauvaise idée, t’as vu.

La prochaine fois, on tente la crème de jour sans rien dedans, et puis la lotion sans rien, et on fera une grosse routine de rien du tout avec du rien et des meetings de gens sans rien dans la caboche.

Non, mais ça va pas la tête, totoche.

 

Des bisous les Caribous !
Acheté 17 euros les 400ml

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
2 juillet 2014

Le gel crème Lipikar par La Roche-Posay

lip2.jpg

L’expression vient de ma petite soeur.

Quand elle n’était encore qu’une gamine à trois dents, elle nous a sorti un matin « je mets ma culotte, et oups, je suis partie », sous-entendu « rien ne vaut un bon slip pour se sentir habillée et prête pour la journée ».

Depuis, ses paroles sont devenues un rituel, on mettait nos chaussures et « oups » on était parties, tout était prétexte à lancer cette phrase d’allumé qui donnait l’impression de se badigeonner d’un peu de poudre magique sur le corps et se retrouver en boots-legging-chemise en une seconde chrono.

 

Dans la vraie vie, une fille met en moyenne plus de trente minutes à se préparer (sans compter la douche, parce que certaines y passent plus d’une heure pour se chouchouter), mais je fais plutôt partie de la tranche goumiche « Oupsie » qui veut se fringuer vite fait bien fait sans que cela prenne trois plombes.

C’est pour ça que je me crémais le soir jusqu’à présent (ras le bol des crèmes épaisses en cette période alors que j’en raffole en hiver), j’avais largement le temps de m’étaler en attendant patiemment que le bouzin soit inspiré par ma peau et y pénètre assez vite.

Mais on ne presse pas une grassouillette, Meudame, si elle ne veut pas se poser profondément, c’est qu’elle se joue de vous.

 

Le Gel Fluide de La Roche-Posay

lip1.jpg

J’avais déjà utilisé la version lait relipidant de la même gamme, donc je me suis évité un crêpage de perruque, je me suis pointée en magasin, j’ai dit « meudmwazelle, j’aimerais du léger, du lipikar, mais qui gère quand même la peau cratère », et elle m’a plaqué ce tube dans les mains en me jurant qu’il était parfait.

Vu que j’ai une routine corps assez bien foutue (avec soin au savon noir régulier), je suis moins en souffrance sensorielle quand un vêtement frotte un peu tropen journée; les gratouilles comme une dingue dans le fond du bus pour que mes mollets se calment, j’ai connu, donné, je ne veux plus vivre ça.

Le baume trixéra d’Avène gère le problème par temps froid, je comptais un peu sur celui-ci pour faire de même quand le soleil joue avec moi, en transformant la Belgique en sauna géant.

 

Composition, texture

Qu’on me brûle comme une sorcière, mon épiderme corporel ne jure que par la paraffine liquide. J’y peux rien, c’est le destin, on ne renie pas ce qui s’écrit dans la bible dermo-cosmétique, quand un produit convient, même si sa composition est loin d’être naturelle, vaut mieux ne pas chercher midi à quatorze heures.

 

Donc, composition de pharmacie par excellence :

De l’eau thermale de LRP, de la glycérine pour hydrater, du niacinamide (réputé très apaisant !), du silicone et de la paraffine pour le toucher parfait et la douceur (sans compter que cela préserve excellemment bien les peaux sèches), de l’huile de colza relipidante (et riche en antioxydants), encore un peu de silicone, un émollient, du beurre de karité (nourrissant), et du parfum, entre autres.

Il y a de l’EDTA, grand polluant comme l’huile minérale, et du phenoxyethanol également pour la conservation, ce sont les seuls ingrédients qui pourraient être mieux.

aqua / water, glycerin, niacinamide, dimethicone, paraffinum liquidum / mineral oil, caprylic/capric triglyceride, ammonium acryloyldimethyltaurate / steareth-25 methacrylate crosspolymer, propylene glycol, brassica campestris oleifera oil / rapeseed seed oil, dimethiconol, isohexadecane, disodium edta, caprylyl glycol, xanthan gum, polysorbate 80, acrylamide/sodium acryloyldimethyltaurate copolymer, butyrospermum parkii butter / shea butter, phenoxyethanol, parfum / fragrance

lip3.jpg

J’ai un peu galéré avec la pompe.

A chaque fois qu’un packaging « stop-open » se trouve entre mes mains, je suis maudite : soit la pompe tourne dans le vide (bah oui, à quoi ça sert sinon), soit elle fait le fameux « clac », censé dire que ça s’ouvre… sauf qu’elle reste fermée, la bougre.
J’en ai eu marre, je me suis acharnée, j’ai plié ma langue entre mes dents, et c’est là que par miracle elle s’est enclenchée.

Va comprendre.

La texture est impeccable, la crème sort  épaisse du flacon, mais une fois qu’on l’étale elle devient un gel fluide très agréable sous les doigts, rafraîchissant.

 

La première fois, je n’ai pas fait gaffe, l’humeur du soir aidant, j’étais dans le gaz et j’ai enchaîné le lipikar et l’habillage sans m’en rendre compte.
Pas de couinage à cause de la sensation crème-vêtement, je venais de faire une sortie de douche parfaite en cinq minutes chrono, un petit miracle.

lip4.jpg

Vu la vitesse à laquelle elle était absorbée, j’avais un peu peur au final que ce soit ce genre de soin qu’on adule puis qu’on hait plusieurs heures après application, quand on constate que l’épiderme se remet à dessiner des mosaïques sur les jambes.

Mais non.

Elle tient la route sans en faire trop, elle ne laisse absolument pas de film gras, elle apaise bien vu que je ne me la suis pas joué serpent en mue qui cherche à vendre sa vieille peau irritée.

Le petit plus, c’est son odeur fleurie qui persiste légèrement pendant la journée, et dont je ne me suis pas (encore) lassée.

 

Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui sont à la recherche de soins « et oups je suis partie » et je dois dire que ce gel est une merveille dans sa catégorie. Ils devraient rajouter la mention « tu peux te fringuer dans la minute en toute sérénité, Oupsie approved », histoire d’augmenter les ventes un bon coup.

Alors évidemment, une crème seule ne suffit pas pour avoir une belle peau, il faut aussi que les produits lavants tiennent la route, parce que le lipikar gel ne vous sauvera pas d’une croûte complètement à la ramasse, il n’est pas fait pour ça.

Par contre, comme après-soleil, il serait idéal.

Je dis ça, je dis rien.

Des bisous les Caribous !
Gel fluide lipikar de La Roche-Posay
environ 14 euros pour 200ml en parapharmacies

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram