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23 janvier 2017

Botanicals fresh care, ceci n’est pas une fleur

Le langage des marques – Tome 1
Tout ce qui change de nom n’est pas une révolution – Tome 2
Organix tu nous nix #lacontrerevue

Avoue quand même que devant le culot de certaines marques, tu te demandes parfois comment est-ce possible ? Comment les gens vont-ils gober telle campagne, acheter tel produit sans arrière-pensée, se demander s’ils font le bon choix ?

Dans la vie de tous les jours, il n’est clairement pas envisageable de tout analyser, ou de faire comme moi, le téléphone à la main, une analyse poussée de chaque produit (oui je regarde les avis clients quand je suis devant un dilemme, même quand le vendeur me talonne de près). J’ai le temps, donc je le prends, mais je dois aussi me mettre à ta place, avec ton job full time, tes gosses peut-être, le boss qui hurle, la facture qui t’attend sur le bureau, la frustration du dernier muffin acheté par la brune devant toi.

Tu deviens vive et à l’affût en te baladant dans les allées et, dans le rush, tu chopes un soin sur l’étagère du supermarché en ne lisant que l’intitulé (on le fait toutes), en te dépêchant d’aller vers la caisse avant de changer d’avis – pour pas qu’on te pique une chose de plus sur la journée – merde, t’as déjà beaucoup donné de ta personne.

Tu es un peu comme ces rapaces en plein vol, qui n’ont pas besoin d’un produit en particulier, juste « d’un bête shampoing », d’une « bête crème pour les mains », « un bidule qui marche vite fait », on va à l’essentiel en ne visant que le visuel, le nom qui nous parle et le prix.

Bienvenue dans le monde où vous succombez parce que vous étiez pressée – ah oui, t’inquiètes, je les collectionne aussi les achats cons.

 

Fresh Care Botanicals by L’Oréal

Botanicals, fresh, la petite fleur derrière l’étiquette, le produit « infusé à l’huile de cameline » qui te donne l’impression d’avoir touché le jackpot naturel, sans parabènes, sans silicones ni colorants (depuis quand le sans colorant est-il un argument de vente vital ?). Les nouveautés paradaient devant l’encart publicitaire, quand d’autres goumiches qui voulaient asseoir leur pouvoir d’achat se bousculaient derrière moi dans la boutique.

Hum.

Une nouvelle gamme était sortie du sol dans la droguerie, un peu comme la mousse investit l’interstice des dalles de la terrasse, on ne voyait que ça devant nos mirettes. L’ensemble m’évoquait de loin la marque Korres, avec des ingrédients d’origine naturelle, un packaging qui se la joue botaniste mais pas trop (d’autant plus frappant sur les autres soins de la gamme) et des couleurs chaudes et plaisantes – le brun de la terre, tu humes presque l’humus à plein pif.

On voyait des mots comme source-infusion-vinaigre, en rajoutant encore sur le côté clean et respectueux. Mais « madame, on a juste écrit ce qu’il n’y avait pas dedans, on ne se revendique pas organic haircare ».

Moui. J’ai mordu ma lèvre pour essayer de me décider un peu plus vite. Parce que, oui, je suis ressortie avec.

 

Quand j’ai un doute sur une gamme, je prends l’après-shampoing : plus facile de voir si c’est efficace qu’avec un nettoyant capillaire, l’effet est immédiat et sans concessions.

De ce point de vue-là, le conditioning balm à la cameline est vraiment bien – même si, à l’usage, je l’ai quand même un peu espacé, il est suffisant utilisé une fois par semaine.

Là où le bât blesse, c’est au niveau de la formulation : de loin, elle paraît tout à fait acceptable, mais de près, on peut vite déchanter – c’est encore le « trop beau pour être vrai, mais merci l’Oréal d’avoir fait un mini effort ».

 

Dedans il y a : de l’eau, un alcool gras (agent de texture dosé de 1 à 20% en général), de l’huile de soja pour le toucher doux, et du behentrimonium chloride (dosé à maximum 0,1%, irritant pour les muqueuses).

Je m’arrête volontairement au quatrième ingrédient parce que ce qui suit n’est que là pour servir un discours pseudo-vert de la part de la marque. La première place jusqu’à la troisième, ce sont les plus fournis, en pourcentage.

Après, ce ne sont que des petites gouttes huileuses glissées par-ci par-là – avec la coco, la nigelle, la cameline (ah, t’étais là ?); et le reste.

AQUA / WATER • CETEARYL ALCOHOL• GLYCINE SOJA OIL / SOYBEAN OIL • BEHENTRIMONIUMCHLORIDE • COCOS NUCIFERA OIL / COCONUT OIL •SODIUM HYDROXIDE • NIGELLA SATIVA SEED OIL •CAMELINA SATIVA SEED OIL • BENZOIC ACID •PENTAERYTHRITYL TETRA-DI-T-BUTYL HYDROXYHYDROCINNAMATE• LINALOOL • ISOPROPYL ALCOHOL• CAPRYLYL GLYCOL • HEXYL CINNAMAL • GLYCERIN• PARFUM / FRAGRANCE. (F.I.L. C192133/1)

 

Même genre de ritournelle avec le shampoing coriandre (pas testé) : de l’eau, SLS (sulfate de base), un tensioactif (naturel chez l’Oréal ? – dosé de 2 à 8%, atténue dans une certaine mesure l’effet des sulfates), un tensioactif chimique, et enfin le cocamide mea (issu de très loin de la coco, réputation pas terrible). Le reste est un bain de quat et polymère ( pour le toucher doux siliconesque) avec un bas de liste un chouilla d’huile de coriandre.

AQUA / WATER • SODIUMLAURETH SULFATE • COCO-BETAINE • LAURETH-5CARBOXYLIC ACID • COCAMIDE MEA • ISOPROPYLMYRISTATE • COCOS NUCIFERA OIL / COCONUT OIL •SODIUM CHLORIDE • SODIUM BENZOATE • SODIUMACETATE • SODIUM HYDROXIDE • PEG-60HYDROGENATED CASTOR OIL • POLYQUATERNIUM-10 •SALICYLIC ACID • LIMONENE • LINALOOL • BENZYLSALICYLATE • BENZYL ALCOHOL • ISOPROPYL ALCOHOL •GERANIOL • CORIANDRUM SATIVUM SEED OIL /CORIANDER SEED OIL • CETEARETH-60 MYRISTYL GLYCOL• CITRIC ACID • HEXYLENE GLYCOL • GLYCINE SOJA OIL /SOYBEAN OIL • PARFUM / FRAGRANCE

 

Je sais que je me fourvoie en pensant qu’on peut vraiment imaginer que d’une manière ou d’une autre, les grandes maisons cosmétiques du monde parviendront enfin à comprendre l’intérêt de créer une forte division naturelle voire bio dans leurs bureaux.

Le mieux serait en gardant le conventionnel, parce qu’il fonctionne et que la recherche coûte moins cher vu les années d’expertise, tout en doublant le tout d’une vraie couche de gazon, de gens embauchés pour nous parler de brise et d’eau fraîche qu’ils mettent effectivement dans leurs pots. Et pas des gens rigolos qui s’amusent dans un labo de chimie pour imaginer des formules « qui passent » mais en étant réellement borderline.

 

Botanicals Fresh Care est donc une économie de nature tout en vous donnant l’impression de respecter votre porte-monnaie et l’environnement.

M’est avis que la fougère sera contente de savoir que le packaging vous enjoint à « penser à couper l’eau pendant votre douche », un peu moins enjouée quand elle apprendra que la plupart des ingrédients disponibles dans ces nouveaux flacons ne sont pas ou difficilement biosphère-friendly (rien que les PEG et les sulfates sont déjà en cause).

 

Est-ce que tu dois pour autant tout jeter ou tout du moins les éviter ?

Même si je suggère ici de regarder une composition dans son ensemble et de ne pas cibler un ingrédient en particulier au moment de l’achat, il s’avère que dans certains cas, si la base n’est pas convenable ou peu valable (prix très élevé alors qu’on lit eau-silicone-émulsifiant-huile de coco esthérifiée par exemple) autant passer son chemin.

Une batterie de soin comme chez Botanicals Fresh Care vous vante chaque fois les bienfaits d’un ingrédient en particulier qui, en réalité, n’est qu’un poil de moustache parmi tant d’autres, parce que l’ENSEMBLE est pauvre en substances intéressantes.

S’il y avait eu, pour la version cameline, d’autres huiles de soin assouplissantes reconnues – brocolis, kukui, macadamia – et qu’elles avaient été plus fortement dosées, peut-être qu’on aurait enfin eu un véritable pas en avant de la part de L’Oréal. Mais bon.

 

Quant à les éviter ou les jeter, personnellement je n’en fais pas tout un cas, le tube est gentiment posé dans ma douche et je ne compte pas le décapiter pour venger les fous tous nus de la forêt.

Il fallait juste que je remette l’église au milieu du village, parce qu’elle avait franchement dévié vers Lolilol Ville et que même si les marques arrivent très souvent à vous donner envie, il est important que vous SACHIEZ ce que vous mettez sur votre corps.

J’aurais très bien pu prendre une autre gamme pour illustrer le sujet, mais le côté un peu marketing niais de chez Botanical Fresh Care étant moins clair que celui d’autres marques comme Yves Rocher (qui plaque partout sa petite feuille verte sans arrière-pensée), il m’a un peu plus interpellée.

Ceci étant dit, théoriquement, on est plus ou moins dans le même bateau, celui où on essaye sans vraiment se lancer plus avant. C’est dommage, parce que la goumiche, elle n’aime pas trop le flou.

Du coup elle ira voir ailleurs la prochaine fois.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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2 mai 2016

Hot & Big, l’hairspray silk & style

About Hot & Big Studio Line de L’oréal, vaporisateur thermique ampli-volume
hairspray1

J’adore le volume. Dans les cheveux surtout. Tout ce qui est opulent me rend heureuse comme ce qui défie les lois de la gravité, d’où le « je rêve d’une coupe afro depuis que je suis petite » sans jamais avoir atteint mon but.

Ma mère m’a avoué que si j’étais née blanche, j’étais condamnée à le rester. J’ai admis, la mort dans l’âme,  que sans peau d’ébène j’avais encore moins de chance de me pavaner avec une super-sized perruque.

J’ai fini par m’y faire, mais il m’a fallu du temps.

 

Depuis deux ans, j’ai lentement pris conscience que de motiver ses racines à pointer vers le ciel n’était :

  • ni facile
  • ni longue durée

Ma masse capillaire perd un peu plus de tonus quand les lianes dépassent les épaules, je tente malgré tout un « scroutch scroutch » du bout des doigts sur le crâne pour redonner un peu de texture à mon casque.

Cette opération étant répétée 350 000 fois par jour. Tope là.

Sachant que j’arrive bientôt au bout de mes 6 mois de test de wash-wash du cuir chevelu UNIQUEMENT avec des produits de grande surface, ma tête n’a pas vu passer mon salvateur shikakai depuis autant de temps. Une vraie diète qui n’arrange rien au bordel mais à laquelle je me tiens pour pouvoir être la plus objective possible sur les effets d’une routine capillaire à petit prix.

 

Dans le genre « je te donne un volume vavavoum », le bumble & bumble thickening spray ne m’a jamais déçue. Il a fallu un petit temps d’adaptation pour trouver la juste dose et bien la répartir, mais dès que j’ai eu la main, c’était easy peasy lemon squeezy.

De jour en jour, les mèches bouclées grâce à mon doigt et séchées au séchoir ne perdaient pas en tonus, un vrai miracle qui ne tenait qu’à 4 pshitts et de la créativité – paie ma modestie.

Sauf que, depuis que j’ai les cheveux un peu plus longs, reine nature est une impassible garce, elle refuse d’inverser la gravité terrienne et de me donner un dôme capillaire impressionnant. Tu parles d’une chieuse.

 

Au supermarché, en mode grenouille qui s’accroche aux rayons les plus bas, j’ai trouvé un petit flacon rose qui me sauve au quotidien de manière « modérée ». Clairement, on n’est pas dans l’opulence de la mèche de B. Bardot, mais plutôt dans le styling de base qui assure.

Au niveau de la composition, il diffère du Bumble & Bumble parce qu’il n’a pas d’alcool dans la liste (que je soupçonne de contribuer au volume) mais plutôt un complexe de polymères histoire de bien gainer le cheveu et de lui donner absolument toutes les formes possibles et imaginables.

Le tout, sans effet casque. Sans effet poisseux. Aucun.

Même en surdose (enfin, faut pas excéder 5-6 pshitts), j’ai toujours eu le même look de la fille qui prend bien soin de sa touffe, mais avec un minimum de décence au niveau des roots (le look émo à la mèche qui colle au visage, très peu pour moi).

 

A la place d’Hot & Big, je l’aurais plutôt appelé « silk & style », parce qu’il rend les cheveux doux – vu ce qu’il a dans le ventre, c’est normal, et me permet de m’amuser avec ma brosse ronde comme jamais.

Seulement, comme il est thermo-actif, l’usage d’un sèche-cheveux est plus que recommandé.

Sans, la masse va simplement trouver un mouvement et s’y tenir jusqu’au prochain lavage. Avec, on gagne en effet « j’ai mis mes doigts dans une prise, mais j’ai contrôlé le voltage ».

 

Il n’y a pas de hic ou de hoc, le bidule coûte 5 euros, il évite les frisottis intempestifs (approuvé), protège de la chaleur et apporte de la brillance (oh oui). Alors, bien sûr, c’est du cheumik de chez cheumik, mais moi ça me rend heureuse, parce que je vois la différence entre les jours où je l’utilise et ceux où je le remise dans l’armoire.

Preuve en est que ça fonctionne.

Et vu la durée du produit et la facilité d’utilisation (sans compter que le flacon ressemble à un spray pour fertiliser le sol), je ne vois pas pourquoi je m’en priverais.

 

Des bisous les Caribous !
Trouvable partout en GMS

Caribouland
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19 avril 2016

Le cushion et sa petite vie

ABOUT L’oréal Nude Magique Cushion
nude magique cushion

Tu devrais me voir hurler, la bouche pleine de pop corn, quand je regarde une jeune femme se peinturlurer le visage comme si elle avait envie de tout cacher dans ses pores pour que la police ne saisisse aucune preuve du carnage.

Je vois s’étaler au-dessus de la vidéo « mon maquillage, simple, nude, de tous les jours, presque le même visage que quand je me lève-que tu verras pas la différence, wesh ».

Si si, ça se voit, et c’est too much.

 

Quand un pro entre dans son délire de contouring, et mentionne bien que ça passe en soirée, ou pour un shoot, mais qu’en vrai, c’est comme de voir un personnage de bande-dessinée en 3D se mouvoir dans un supermarché, ça résume bien le problème.

Il est clair que je mets plus de couches sur mon minois qu’avant (parce que c’est mon délire, mon dada, mon gnougnougnou du matin), mais je ne SUPPORTE pas qu’on voie la matière.

C’est délirant, je sais, je m’applique même à mettre du primer quand ma peau passe en mode dunes du désert pour être sûre que la surface soit plane et sans accroches, que je vais pouvoir m’amuser en toute sérénité.

Et non pas m’arrêter en plein milieu de mon chef d’oeuvre pour m’énerver sur une micro croûte sèche.

C’est une bâtarde, je suis perfectionniste, jamais aucune des deux ne gagne.

 

Tout ça pour dire que mon plaisir réside dans un maquillage « I woke up like this dans tes rêves », une moi en plus jolie.

De toute manière, dès que je mets du mascara, je suis grillée (en mode bacon grésillant), j’ai tout de suite une autre tête.

 

Le cushion par L’oréal

nudemagique2

J’avais testé le cushion de Lancôme il y a un an, un petit ovni blanc dans ma trousse que j’avais utilisé quelques fois mais qui avait un rendu pas assez jaune à mon goût. J’avais beaucoup aimé le bruit mousseux de l’applicateur qui rencontre le coussin gorgé de produit, le tamponnage, l’effet frais.

Mais ça s’arrêtait là. C’était un bon produit, mais pas un coup de coeur à sauter à pieds joints dans une mare de marshmallows.

 

Surtout que, depuis cette revue, j’ai quand même testé pas mal d’autres produits qui me font faire la roue à chaque fois que je les utilise, donc j’ai enfin de la marge pour pouvoir comparer les textures.

Toujours est-il que j’aimais bien le concept, j’attendais juste mieux.

 

En général, quand la section luxe de L’oréal lance un produit, il n’est pas rare qu’il se retrouve par la suite dans les rayons à prix réduits, dans un boîtier quasiment similaire, mais axé grand public.

C’est à peu de choses près ce qu’il s’est passé. A part pour le design de recharge qu’on a perdu en chemin, ils ont pondu une gamme de 7 teintes, à 20 euros le boîtier (je ronchonne parce que c’est presque du makeup de classe moyenne haute pour un fond de teint), le tout accessible en tendant le bras dans n’importe qu’elle enseigne où on peut trouver la marque.

 

J’ai tout de suite adoré ce petit nouveau

  • le packaging est top parce que plus compact et rose/mauve
  • un spf supérieur à celui du miracle cushion (même si on SAIT que ça ne sert pas à grand chose quand c’est non minéral et en si fine couche, mais on prend quand même)
  • une teinte a priori plus adaptée à mon teint en le swatchant pour la première fois sur ma main
nudemagique1

J’ai un peu couiné en voyant la composition, mais je suis dans une phase de tolérance : je m’impose le test, et si ça passe, je peux aller manger une casquette pour me taire.

Je l’ai utilisé depuis sa réception, quasiment tous les jours, mais surtout quand j’avais besoin d’aller vite. Ce cushion est un fond de teint pour ne pas se rater, il s’applique tellement facilement, ne m’oblige pas à me battre avec mes fameuses mini pomortes quand j’en ai (sérieusement, y a que moi qui les voit, mais c’est déjà une personne de trop) et le tout avec un rendu dewy – le bien nommé « effet peau d’ado en bonne santé ».

Cela se voit autant au niveau de la peau – qu’il faut poudrer si vous DETESTEZ les produits de teint qui réveillent mémé tellement ils étincellent, autant au niveau de l’éclat intrinsèque qui apporte une wakeup makeup touch.

En même temps, si tu n’aimes pas l’éclat, il faudra passer ton chemin, et ne pas t’enquiller un cushion qui ne correspondra pas à ton attente. Tu n’achètes pas des courgettes si tu sais qu’elles te débectent. 

 

On ne retrouve pas d’effet de matière de près, on est même plutôt dans un vrai fond de teint seconde peau qui se fait léger et tient une grand partie de la journée. Ce n’est pas du longue tenue, certes mais, porté, il s’affadit juste un peu à certains endroits, en gardant un aspect général très cohérent.

nude magique cushion 2

Nude Magique cushion en fin de journée

Le point sur lequel tout le monde râle le plus, c’est la brillance qui survient à un moment ou à un autre. Elle est apparente sur moi quand je m’active trop ou que je fais l’erreur de m’appliquer une grosse couche de soin dessous. En général, le primer + le cushion font la blague. Si on abuse de crème dessous, il est clair qu’en tant que « fond de teint avec une promesse de 4h d’hydratation » il va avoir du mal à tout contrôler.

Pour la couvrance, elle me convient : léger à moyen léger, plus ou moins modulable, sans aucun effet caky en rajoutant des couches. Il annule d’ailleurs très bien les rougeurs (sûrement du à la pointe de jaune qu’il ont eu la bonne idée d’instiller dans le boîtier).

 

Une seule chose me chiffonne vraiment, au point de m’énerver : quand on commence à doucement arriver sur la fin du fond de teint, et qu’on a soigneusement pris la peine de toujours presser la houppette sur le centre du cushion, on a du produit qui se concentre sur les bords du boîtier.

Sous le plastique.

Et quand j’essaie de tamponner dans les coins pour récupérer ces petits restes, j’en fous partout.

Alors, je comprends bien que la mousse doit être calée sous un cercle pour la maintenir, et qu’en la saturant, on a forcément du liquide qui va se coincer dans des endroits complètements inaccessibles.

Mais ça occasionne des batailles innommables, des « purée, mes doigts sont maquillés comme pour aller à la grand messe ». FLÛTE HEIN DIS.

 

Honnêtement, parce qu’il a un rendu qui vous rend belle tout de suite, que la houppette est vraiment pratique (j’ai essayé avec le beauty blender, mais je n’obtiens pas DU TOUT le même résultatt), et qu’ils ont créé une teinte claire qui me convient parfaitement, j’aime vraiment ce fond de teint.

Juste que le boîtier me pompe l’air.

Mais comme je n’ai eu aucune pustule malgré sa composition, je lui accorde ce petit défaut.

 

Aussi, concernant la durée de vie, on est dans le 2 mois/2 mois et demi max si vous restez dans les sentiers battus, c’est-à-dire en respectant une application légère, et sans retouches en cours de journée.

Dieu sait que de lire « tu peux retamponner un peu pour rattraper ton teint en journée » me donne envie de sortir dehors, t-shirt relevé en me faisant des guilis au nombril.

La seule chose qu’il m’arrive de faire, c’est de repoudrer. That’s it.

 

Je me le rachèterai quand j’aurai fini celui-ci, parce que je ne conçois pas ma vie sans un fond de teint easy à m’étaler sur le minois quand je suis à la bourre. Je trouve juste qu’ils auraient du instaurer un système de recharge, c’aurait été plus économique pour tout le monde.

Mais bon, je chipote, il est vraiment top ce magique cushion.

 

Des bisous les Caribous !

Nude Magique Cushion Porcelain 01, vendu en GMS
Offert pas l’Oréal (merci !)

Caribouland
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16 novembre 2015

C’est déjà nowel

DSC_3069_Fotor

J’avais envie de couleur depuis deux jours. De faire contraste avec le gris qui nous mord les jarrets.

Des témoins de Jehova frappent chaque année à ma porte et ce matin ça n’a pas raté, j’ai sauté du lit en pensant recevoir un colis, top pendouillant sur les boobs, pantalon moche sur les guiboles

« oui bonjour c’est pour quoi ? »

Le gars avait déjà  les dépliants en main, prêt à dégainer son discours à la ramasse, essayer de me rallier à sa cause, sa secte, son entourloupe de maladouf.

Il me demande si je cause en néerlandais, je lui réponds que je parle toutes les langues du pays mais que je viens de me lever à cause de lui, et que je n’ai vraiment pas envie de papoter illumination divine à 9h pétantes.

Moi et les réveils en sursaut, c’est une histoire à me faire râler pendant une journée entière, je rumine comme une vache en plein champ, la croupe tressautante, l’humeur au ras des pâquerettes en m’empiffrant de chocolat.

Pour diluer l’aigreur dans le sucre.

 

J’ai fait de gros efforts, pour ne pas l’envoyer paître, rester amicale. Il a du voir que je pensais à énucléer ses mirettes, trouver une courgette pour la lui mettre où je pense.

Oui, quand je suis énervée, j’ai du mal à me calmer.

 

Pour ça que j’aime mon blog, écrire, me tartiner la couenne et me maquiller. Au moins, personne n’a rien à dire sur ce que je bidouille.

Je suis remontée chez moi, j’ai viré mes guenilles, je me suis habillée (paraît qu’il ne faut pas rester en pijama all day long, ça coupe le rythme quotidien), et j’ai joué avec un colis reçu vendredi.

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L’oréal a sorti toute une gamme de noël, avec des trucs qui brillent en veux-tu en voilà :

  • deux mascaras féline volume million lashes : un black et son top coat vert pailleté pour aller avec ta tenue de mère Nowel
  • trois liners master ink Gemey Maybelline : un matte, un satin et un glitter (le matte est celui qui se démaquille le mieux, les deux autres s’accrochent comme des sangsues)
  • plein de vernis pour être raccord avec son sapin et ses boules
  • un enlumineur de teint golden glow (pow pow pow)
  • un color riche en red passion 297 (donne envie de plaquer ses lèvres sur les vitres, ça, pour dessiner une mosaïque de bisous)
  • et un quad jungle jade dans des tons verts-bruns, tout ce que j’aime

 

Me suis pas foulée, tu comprendras que la femme tendue comme un piquet de tente n’a pas envie de se compliquer la vie.

Le combo parfait liner – bouche rouge ne m’a jamais transcendée (sur moi), mais ce matin j’ai réussi à tout mettre sans bavure, d’un trait, comme une reine des pigments.

De l’enlumineur sur le haut des joues, la ligne noire sur les paupières, une touche du mascara féline qui donne un effet faux-cils tellement chou (les pwals fins mais aériens).

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Oui j’avoue, je suis assez fière de moi, mais surtout, des lèvres peps comme ça, ça met le monde entier de bonne humeur.

Faites péter les couleurs ce mois-ci, pour les gens du métro, le passant, le boulanger, la fille du café, les clients, pour qu’on sourie un peu en vous voyant dans la rue, et effacer les sautes d’humeur et la poisse de ces derniers jours.

La vie continue, mais c’est encore mieux si on la rend aussi éclatante qu’une lessive avec Mir Color.
Make your lips pop !

 

Des bisous les Caribous ! 
Tous les produits reçus par L’Oréal, merci 🙂
Collection Extravaganza

Caribouland
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25 février 2014

Miss Manga, mon oeil

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Je suis une fervente admiratrice du style manga, complètement accro à plusieurs histoires comme celle de Lady Snowblood (qui a inspiré Kill Bill à Tarentino), le trait noir, les grands yeux et la classe internationale des femmes parfaites qu’on retrouve dans ces bouquins (parfaites mais avec une cervelle qui ne pense pas tout droit parfois).

L’idée était donc de retrouver avec ce mascara un petit peu du style incroyable de ces intouchables starlettes, d’avoir envie de se fourrer dans un kimono pour manger des sushis à 4h de l’aprèm.
Et bien crois-moi, c’est pas demain la veille.

 

Mega Volume par L’Oréal

Dans mon esprit, quand j’achète un mascara qui promet du volume, je m’attends à quelque chose de dense, fourni, qui envoie du bois et toute la forêt avec.

Niveau longueur, je n’ai pas à me plaindre vu que j’ai les cils assez longs, mais j’aime bien quand ils ont un effet poilu intense, le style paravent qui fait courant d’air à chaque clin d’oeil.

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La brosse a été conçue pour s’utiliser sous tous les angles, et la pointe s’avère être plutôt pratique pour attraper les petits cils qui se font la malle.

 

Je n’ai toujours pas compris l’intérêt du manche pliable, à moins d’avoir des tiges de fer à gainer, il aurait été plus pratique qu’il puisse se bloquer à certains angles pour avoir une prise en main personnalisée.

 

L’Oréal me promettait

  • • Une FORMULE INTENSE MÉGA NOIRE. Elle enrobe les cils d’une texture généreuse pour un résultat intensément noir et un regard profond
  • • Une BROSSE CONIQUE 360° ULTRA PRÉCISE. Innovation : une brosse conique ultra précise qui attrape, étoffe et étire les cils du haut et du bas, pour un regard agrandi XXL

M4-copie-3.jpgAlors, non.

Pas de regard hyper intense et noir, quelle que soit la façon dont je me maquille, la plupart du temps, un trait de khôl bien fort rattrapait l’effet un peu léger du mascara.

Quant à la promesse d’un volume de dingue, je suis déçue jusqu’au bout des poils : certes, il allonge, mais il n’étoffe pas, que je tienne la brosse dans tous les sens possibles n’y change rien.

A savoir : sur les photos j’en suis à deux couches, plus c’est tomber dans le pâteux, moins c’est mimer un effet si nude qu’on ne voit rien.

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Ils auraient du l’appeler « Mega Classique », car je le porte quand même les jours où j’ai uniquement envie d’un maquillage lèvres mordues et de cils domptés sans paquets monstrueux.

Et bon, pour le prix, pas de regrets à enterrer dans le fond d’une cave, juste un peu d’injustice qui traîne chaque matin dans ma salle de bains, parce que, par la porte ou par la fenêtre, je n’ai jamais réussi à trouver ce foutu volume.

Sûr qu’il se cache au fond du tube et que j’irai le déterrer quand ce mascara sera en fin de vie.
Mais faut pas abuser, Antoinette, j’ai assez ri comme ça.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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