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13 février 2017

La silidrop

ABOUT
Silidrop @silidrop

Aujourd’hui, je suis dans l’aveu un peu honteux et misérable mais surtout rageur : cela fait déjà deux mois que j’essaie de gérer la silidrop.

J’ai voulu jouer avec l’escalope comme une gosse, la presser entre mes doigts, la retourner, j’ai suivi le mode d’emploi, parfois pas, je l’ai rincée, pas rincée, pliée, dépliée, bref, j’ai vraiment eu une volonté inouïe d’épuiser le sujet.

J’ai mangé tous les tutos possibles en français, néerlandais, anglais, parce que je voulais absolument que ça marche entre elle et moi, pourtant après tout ce temps, j’ai encore l’impression d’être une handicapée de la boobie sponge.

 

La silidrop

Censé remplacer le beauty blender, c’est un accessoire en silicone qui sert à appliquer son fond de teint de manière uniforme, sans perdre une goutte de produit tout en étant hygiénique et peu cher.

La prise en main a l’air assez simple, vue de loin, mais ne te fie pas à son caractère enfantin.

J’ai encore été sur le site au moment de filmer la vidéo pour m’assurer que je tapotais bien mon fond de teint comme une pro. Mais il faut croire que même avec les meilleures instructions du monde, la goumiche a du mal.

 

Les résultats en close-up

J’ai préféré prendre la route de la prudence et tester l’éponge avec mes trois fonds de teint les plus utilisés ces derniers mois.

Parce que les connais, que je sais comment ils se comportent avec une brosse ou le beauty blender, tout comme avec les doigts. J’avais donc pris le parti de les essayer avec la silidrop en me disant qu’au moins l’un d’entre eux allait donner un résultat passable.

A une certaine distance de mon visage, le fond de teint Fit Me Matte + Poreless de Maybelline a l’air d’être le plus adapté pour ce genre d’outil, alors que j’aurais plutôt parié sur le city radiance de Bourjois (texture onctueuse, rendu naturel, un peu du style BB crème).

Quant au Teint Touche Eclat d’YSL, il a eu un rendu horrible – qui te donne envie de détester sa formule ou de le jeter. Alors que ce n’est clairement pas de sa faute.

Je trouve que les photos ne retranscrivent pas assez la réalité que j’arrive à voir se dessiner dans mon miroir depuis ce matin. Mais très honnêtement, c’est ENCORE pire que ce que vous voyez ci-dessus :

  • le teint est irrégulier, paraît moche (même sur mes joues, on obtient la même texture que sur le front)
  • complètement patchy, je n’ai jamais vu autant de plaques mal étalées, pourtant je suis les instructions (et quand j’essaie d’étaler un max, ça déplace la matière)
  • impossible de tapoter le produit dans les pores, quand une éponge y serait parvenue sans soucis
  • elle est un peu compliquée à manier pour les zones plus fines/ les coins
  • on n’obtient pas de résultat similaire chaque jour : en deux mois je n’ai jamais vu un MIEUX, j’ai toujours lâché un cri de rage à chaque essai
  • on dirait que ce qui enveloppe l’objet a tendance à se détendre un peu : d’où plus de stries si je ne fais pas gaffe
  • cela prend beaucouuuuuup plus de temps pour se maquiller. Même avec une foundation brush je ne mets pas 15 minutes juste pour le teint – je n’ai pas de temps à perdre là-dedans le matin

 

Pour moi, la beauty blender a justement l’avantage de l’hydratation, du confort et de la maniabilité que n’offre clairement pas son « concurrent ». Je peux comprendre qu’on soit un peu sur ses sous et qu’on veuille faire des économies de fond de teint, mais tu te rendrais plus service en utilisant tes doigts qu’en investissant dans une silisponge. A moins d’avoir une peau d’une autre monde, ou d’aimer le minois plâtré de makeup.

En gros, je trouve que la silidrop mime une très belle balle anti-stress (mais je ne mettrais jamais 14 euros dans ce genre d’objet, peut-être dans une peluche quoi, à la limite), mais qu’elle ne me fera très certainement pas abandonner mon éponge en forme d’oeuf.

Un accessoire de makeup demandera toujours un peu de pratique et d’effort, mais ici, je n’ai jamais eu aucun espoir d’arriver à un semblant de fini naturel – si on me zieute à une distance d’un kilomètre, peut-être, oui. Je veux bien qu’on crée de nouveaux gadgets pour ne plus gaspiller, mais là j’ai perdu deux mois à me battre avec ce bidule.

Faut pas déconner non plus.

 

Des bisous les Caribous !
Silidrop, 14 euros, reçu par la marque

Caribouland
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8 février 2017

Top Secrets Moisture Glow, my magic wand

ABOUT
Instant Moisture Glow @YSLbeauty

J’ai vécu pendant des années selon le même schéma de réveil : l’oeil croûté qui s’ouvre, la bouche pâteuse, le grognement intempestif du matin, parce que, DE BASE, la goumiche n’est pas contente.

Souvent, cela dépendait de mes nuits.

Puis j’ai un peu compris que ce que les gens me disaient dans les rêves n’était pas la réalité, et que si George m’avait tranché la gorge à la scie dans une ruelle et qu’au lendemain il me proposait un café « comme d’habitude, avec de la crème ? » ce n’était pas parce qu’il était hypocrite.

Juste que ce n’était jamais arrivé.

 

Autant te dire qu’avec ce genre de cinéma sous la caboche, j’ai, parfois, la gueule déstructurée comme un rubik’s cube mal foutu quand j’émerge – je râle bien et tout ça, et que malgré l’eau froide passée sur le visage et ma relative bonne humeur dans les premières heures du jour, j’ai parfois besoin d’un BON coup de pouce.

Ne serait-ce que pour à nouveau ressembler à un humain.

 

La lumière, je la trouve d’abord dans mes soins, mes doudous d’amour, mes petits chéris qui trônent sur mon armoire dans la salle de bain. J’ai une routine calibrée pour ne pas flancher, prendre du plaisir du lever jusqu’au coucher, mais elle est surtout là pour hydrater en ce moment, du coup, parfois je triche.

J’arrive lentement mais sûrement au bout de ma poudre ambient lightning d’Hourglass, celle qui a un sous le capot la force d’une poudre bonne mine tout en étant invisible et ultra-fine. Elle, je l’aime, et la rachèterai sans faillir même si elle coûte une blinde. Cela va faire deux ans que je l’ai et que je l’utilise quasiment sans discontinuer en touche de finition sur le teint. Parce que sans, le makeup est acceptable, mais qu’avec tout paraît tout de suite plus lisse/éclatant.

Une vraie bombe ce truc.

Aussi, j’ai craqué comme une miséreuse sur un primer qui me tournicotait le ciboulot depuis des mois : reçu en échantillon dans le fond d’un sac quand j’avais acheté le teint encre de peau d’YSL (ne choisis jamais celui-là, son packaging est une horreur), j’ai vite compris que j’étais foutue quand le petit tube ne délivrait plus que de l’air.

Je ne pensais jamais pouvoir tomber dans la fosse de celles qui balancent leur argent dans un hybride mi-soin/mi-maquillage, parce que cette catégorie est typiquement une aberration.

Mais j’admets très modestement prendre mon pied comme une licorne montée sur des roulettes en forme d’Oreos quand je l’utilise.

Le Top Secrets Moisture Glow d’YSL est un primer dans les règles, avec fini siliconé (et autant d’ingrédients de texture pour arriver à ce beau résultat flouteur) et une hydratation garantie pendant plus de 72h (ouais mais non, je me lave le visage quand même). Le plus est donc dans la matière douce et veloutée et le fini satiné sur la peau – quasiment mat, et ses microscopiques particules brillantes qui apportent un glow sans limite.

Je te rassure, on ne me prend pas pour la miss qui fricote avec une disco-ball, juste une fille bien réveillée.

 

Alors quand je le combine avec la poudre hourglass (avec une couche de fond de teint – bronzer – blush entre les deux), c’est la fête, j’ai un maquillage qui dure et ne s’affadit pas d’une miette.

Ou d’une nano-miette, allez.

 

Je l’appelle ma magic wand, la baguette qui me réconcilie avec à peu près n’importe quel fond de teint, mais tu me diras que tout primer qui se respecte aura le même résultat (m’en fous, c’est celui-ci que j’aime).

J’en ai déjà testé d’autres, mais à part le naturel de chez Jane Iredale qui était bien (sans looping quoi), aucun n’autre ne m’avait transcendé comme le Yves-Saint-Laurent.

J’ai juste énormément grincé des dents au moment de payer, la bouche tordue de douleur malgré mon bon de 25%, le bidule de 40ml se vendant aux alentours de 50 euros.

Autant te dire que je me l’offrirai une fois toutes les trois pluies, en souffrant de manque à chaque fin de tube. Je suis juste contente d’avoir trouvé un combo de la mort qui tue (expression à deux balles inc.) pour passer des matinées moins pénibles quand mon reflet me fera « coucou-bonjour » dans le fond de mon café crème.

 

Des bisous les Caribous !
Top secret Moisture glow YSL (aussi appelé hydratant éclat instantané top secrets)

Caribouland
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25 mai 2016

Quick Talk : L’art de l’anti-cernes

sananas

J’aime beaucoup lire les revues sur les anti-cernes, parce que l’avant-après est toujours flagrant (on voit directement le résultat), mais surtout parce qu’il permet de mettre en évidence le rapport quantité/avis de l’utilisatrice.

En gros, si je m’étale une surdose de fond de teint sur le visage, et que je vous dis par après que « QUAND MÊME, le rendu est caky, c’est naze », il y a une distortion dans la réalité de la goumiche, son compte-rendu est comme qui dirait biaisé par sa tendance à trop en mettre.

Contrairement à Sananas qui s’en colle joyeusement jusqu’aux aisselles (cf. l’image de l’article), histoire d’avoir UN MAXIMUM de luminosité (et le cake/la génoise/les plis amplifiés avec), je préfère miser sur les pigments inclus dans la matière. En gros, si le produit n’est pas assez fort en dose réglementaire pour gérer mes bananes bleues de fatigue, c’est qu’on doit se quitter vite et bien (entendre par-là « viens jouer avec ma poubelle »).

 

Comment j’applique mon anti-cernes

Par touches. Réduites. En gros, je n’en mets pas spécialement sur le cerne, je dépasse autour, je cherche surtout à gagner en lumière sous la mirette pour transformer un regard de boeuf en regard frétillant.

Trois petits points sont suffisants, j’étale en tapotant sans utiliser de pinceau – même si parfois le beauty blender est bienvenu quand la matière est plus épaisse.

Une fois que c’est fait, il m’arrive de temps en temps de rajouter une dose de l’ambient lightning powder d’Hourglass histoire d’avoir un rendu PAR-FAIT de Cendrillon qui va traîner son lard au bal.

 

Mes préférés

Le plus facile à doser : chez Bobbi Brown, on trouve des pots de correcteur et concealer, et même si j’avais acheté les deux (et expliqué la différence), le second était mon poto de jours de merdasse. J’en ai encore dans le minuscule écrin, il dure une éternité, ne crease pas, n’est pas du genre à sécher donc plus facile à poser pour les débutantes. Un must qui coûte un pont mais si tu es économe de l’anti-cernes, tu devrais arriver à taper dans la même longévité que pour le mien.

 

Le plus crémeux/couvrant : le superstay 24h concealer de Gemey (celui-là) est sûrement celui que j’ai le plus utilisé avec plaisir parce qu’il est ultra-crémeux. Ils n’ont créé que 2 teintes (WHY MAYBELLINEKE? WHY ?) et la plus claire est tout juste pour moi – c’est-à-dire qu’elle matche mon teint et la couvrance permet d’oublier mes cernes, mais il n’a pas ce chouilla de lumière en plus vu sa tonalité. C’est plutôt celui que je dégaine quand je veux vraiment cacher la zone plus que l’illuminer (même si le rendu n’est pas du tout plat, ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit, didju).

radiance reveal

Le plus lumineux vavavoum : le Radiance Reveal de Bourjois qui porte TELLEMENT bien son nom vu la clarté qu’on a réussi à infuser dans flaconou. Il est commode à l’application quoiqu’un chouilla trop clair dans les premières minutes (d’ailleurs, c’est pareil que pour Gemey, trois teintes ne suffisent pas pour convenir à toutes les goumiches de la terre makeupienne, merci). J’ai mis une demi-semaine pour l’apprivoiser, mais maintenant c’est banco, il amène un spot direct sur les orbites sans effet de tache blanche qui donnerait un air cadavérique. Il y a plus de chance de se rater avec lui qu’avec les deux autres (rapport à sa couleur porcelaine), pour ça que j’évite d’en abuser. Il peut d’ailleurs servir pour ajouter un ou deux points de lumière ailleurs sur le visage ou par-dessus un autre concealer, un peu à la façon d’un touche éclat YSL version cheap.

 

C’est certain, je peux vaquer avec mes bananes bleues qui claquent au vent, mais quand j’enchaîne un peu trop au boulot / ou que le sommeil a du mal à trouver son chemin, je suis bien contente d’avoir ces petits tubes sous la main.

Ca me donne l’impression de m’étaler du café sur les cernes pour les réveiller, les inciter à danser la samba et prendre la porte. L’anti-cernes est une invention que j’admire et honore sans faillir, faut me voir quand je ne les retrouve pas dans mon pochon à maquillage, on dirait un boeuf mugissant bouffé par la testostérone.

Je veux pas me sentir cernée quand je sais que j’ai des bidules qui rattrapent la façade pour moi, je suis simplement très distraite quand je les utilise et oublie de les remettre systématiquement à leur place (je jongle avec, Marty s’en mêle, les elfes de maison me font des blaguounettes).

J’ai juste encore un oeuf à peler avec les goumiches qui s’en tartinent joyeusement deux litres sur les valises « pour bien avoir l’air éveillé », même si chacun se meut comme il l’entend. Ca fait partie de ces choses qui me dépassent (comme les concours du nombre de mètres de saucisse avalés en moins de 5mn). 

 

Des bisous les Caribous !
Radiance Reveal de Bourjois, acheté 11 euros chez Di

Caribouland
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19 avril 2016

Le cushion et sa petite vie

ABOUT L’oréal Nude Magique Cushion
nude magique cushion

Tu devrais me voir hurler, la bouche pleine de pop corn, quand je regarde une jeune femme se peinturlurer le visage comme si elle avait envie de tout cacher dans ses pores pour que la police ne saisisse aucune preuve du carnage.

Je vois s’étaler au-dessus de la vidéo « mon maquillage, simple, nude, de tous les jours, presque le même visage que quand je me lève-que tu verras pas la différence, wesh ».

Si si, ça se voit, et c’est too much.

 

Quand un pro entre dans son délire de contouring, et mentionne bien que ça passe en soirée, ou pour un shoot, mais qu’en vrai, c’est comme de voir un personnage de bande-dessinée en 3D se mouvoir dans un supermarché, ça résume bien le problème.

Il est clair que je mets plus de couches sur mon minois qu’avant (parce que c’est mon délire, mon dada, mon gnougnougnou du matin), mais je ne SUPPORTE pas qu’on voie la matière.

C’est délirant, je sais, je m’applique même à mettre du primer quand ma peau passe en mode dunes du désert pour être sûre que la surface soit plane et sans accroches, que je vais pouvoir m’amuser en toute sérénité.

Et non pas m’arrêter en plein milieu de mon chef d’oeuvre pour m’énerver sur une micro croûte sèche.

C’est une bâtarde, je suis perfectionniste, jamais aucune des deux ne gagne.

 

Tout ça pour dire que mon plaisir réside dans un maquillage « I woke up like this dans tes rêves », une moi en plus jolie.

De toute manière, dès que je mets du mascara, je suis grillée (en mode bacon grésillant), j’ai tout de suite une autre tête.

 

Le cushion par L’oréal

nudemagique2

J’avais testé le cushion de Lancôme il y a un an, un petit ovni blanc dans ma trousse que j’avais utilisé quelques fois mais qui avait un rendu pas assez jaune à mon goût. J’avais beaucoup aimé le bruit mousseux de l’applicateur qui rencontre le coussin gorgé de produit, le tamponnage, l’effet frais.

Mais ça s’arrêtait là. C’était un bon produit, mais pas un coup de coeur à sauter à pieds joints dans une mare de marshmallows.

 

Surtout que, depuis cette revue, j’ai quand même testé pas mal d’autres produits qui me font faire la roue à chaque fois que je les utilise, donc j’ai enfin de la marge pour pouvoir comparer les textures.

Toujours est-il que j’aimais bien le concept, j’attendais juste mieux.

 

En général, quand la section luxe de L’oréal lance un produit, il n’est pas rare qu’il se retrouve par la suite dans les rayons à prix réduits, dans un boîtier quasiment similaire, mais axé grand public.

C’est à peu de choses près ce qu’il s’est passé. A part pour le design de recharge qu’on a perdu en chemin, ils ont pondu une gamme de 7 teintes, à 20 euros le boîtier (je ronchonne parce que c’est presque du makeup de classe moyenne haute pour un fond de teint), le tout accessible en tendant le bras dans n’importe qu’elle enseigne où on peut trouver la marque.

 

J’ai tout de suite adoré ce petit nouveau

  • le packaging est top parce que plus compact et rose/mauve
  • un spf supérieur à celui du miracle cushion (même si on SAIT que ça ne sert pas à grand chose quand c’est non minéral et en si fine couche, mais on prend quand même)
  • une teinte a priori plus adaptée à mon teint en le swatchant pour la première fois sur ma main
nudemagique1

J’ai un peu couiné en voyant la composition, mais je suis dans une phase de tolérance : je m’impose le test, et si ça passe, je peux aller manger une casquette pour me taire.

Je l’ai utilisé depuis sa réception, quasiment tous les jours, mais surtout quand j’avais besoin d’aller vite. Ce cushion est un fond de teint pour ne pas se rater, il s’applique tellement facilement, ne m’oblige pas à me battre avec mes fameuses mini pomortes quand j’en ai (sérieusement, y a que moi qui les voit, mais c’est déjà une personne de trop) et le tout avec un rendu dewy – le bien nommé « effet peau d’ado en bonne santé ».

Cela se voit autant au niveau de la peau – qu’il faut poudrer si vous DETESTEZ les produits de teint qui réveillent mémé tellement ils étincellent, autant au niveau de l’éclat intrinsèque qui apporte une wakeup makeup touch.

En même temps, si tu n’aimes pas l’éclat, il faudra passer ton chemin, et ne pas t’enquiller un cushion qui ne correspondra pas à ton attente. Tu n’achètes pas des courgettes si tu sais qu’elles te débectent. 

 

On ne retrouve pas d’effet de matière de près, on est même plutôt dans un vrai fond de teint seconde peau qui se fait léger et tient une grand partie de la journée. Ce n’est pas du longue tenue, certes mais, porté, il s’affadit juste un peu à certains endroits, en gardant un aspect général très cohérent.

nude magique cushion 2

Nude Magique cushion en fin de journée

Le point sur lequel tout le monde râle le plus, c’est la brillance qui survient à un moment ou à un autre. Elle est apparente sur moi quand je m’active trop ou que je fais l’erreur de m’appliquer une grosse couche de soin dessous. En général, le primer + le cushion font la blague. Si on abuse de crème dessous, il est clair qu’en tant que « fond de teint avec une promesse de 4h d’hydratation » il va avoir du mal à tout contrôler.

Pour la couvrance, elle me convient : léger à moyen léger, plus ou moins modulable, sans aucun effet caky en rajoutant des couches. Il annule d’ailleurs très bien les rougeurs (sûrement du à la pointe de jaune qu’il ont eu la bonne idée d’instiller dans le boîtier).

 

Une seule chose me chiffonne vraiment, au point de m’énerver : quand on commence à doucement arriver sur la fin du fond de teint, et qu’on a soigneusement pris la peine de toujours presser la houppette sur le centre du cushion, on a du produit qui se concentre sur les bords du boîtier.

Sous le plastique.

Et quand j’essaie de tamponner dans les coins pour récupérer ces petits restes, j’en fous partout.

Alors, je comprends bien que la mousse doit être calée sous un cercle pour la maintenir, et qu’en la saturant, on a forcément du liquide qui va se coincer dans des endroits complètements inaccessibles.

Mais ça occasionne des batailles innommables, des « purée, mes doigts sont maquillés comme pour aller à la grand messe ». FLÛTE HEIN DIS.

 

Honnêtement, parce qu’il a un rendu qui vous rend belle tout de suite, que la houppette est vraiment pratique (j’ai essayé avec le beauty blender, mais je n’obtiens pas DU TOUT le même résultatt), et qu’ils ont créé une teinte claire qui me convient parfaitement, j’aime vraiment ce fond de teint.

Juste que le boîtier me pompe l’air.

Mais comme je n’ai eu aucune pustule malgré sa composition, je lui accorde ce petit défaut.

 

Aussi, concernant la durée de vie, on est dans le 2 mois/2 mois et demi max si vous restez dans les sentiers battus, c’est-à-dire en respectant une application légère, et sans retouches en cours de journée.

Dieu sait que de lire « tu peux retamponner un peu pour rattraper ton teint en journée » me donne envie de sortir dehors, t-shirt relevé en me faisant des guilis au nombril.

La seule chose qu’il m’arrive de faire, c’est de repoudrer. That’s it.

 

Je me le rachèterai quand j’aurai fini celui-ci, parce que je ne conçois pas ma vie sans un fond de teint easy à m’étaler sur le minois quand je suis à la bourre. Je trouve juste qu’ils auraient du instaurer un système de recharge, c’aurait été plus économique pour tout le monde.

Mais bon, je chipote, il est vraiment top ce magique cushion.

 

Des bisous les Caribous !

Nude Magique Cushion Porcelain 01, vendu en GMS
Offert pas l’Oréal (merci !)

Caribouland
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1 avril 2016

Face friday avec Ilia Beauty

ilia 0

Je me connais bien tu sais.

Même si ça fait seulement un an et demi que je m’intéresse vraiment au makeup (entendre par-là que le budget soin-maquillage est devenu sur-catastrophique), j’ai des principes de base qui n’ont jamais changé.

Je veux que le rendu soit naturel, j’applique la règle fond de teint – poudre – blush, et je n’abuse jamais.

Parce que j’ai une peau mixte, que le look caky (si on voit une seule schmut de poudre à 30 cm, ça m’énerve) ne m’emballe pas, que je connais ma peau et ses défauts (ça pèle parfois, ça te fabrique des grumeaux à d’autres moments) et que passer trois heures à rattraper des petites imperfections n’est pas mon délire.

Selon moi, le principe de se colorier le visage doit rester un amusement, un plaisir, et pas une bagarre de pomortes et pigments mal placés.

 

Ilia Beauty

Quand j’ai découvert Ilia Beauty et ses compositions, j’ai directement senti qu’on était dans la même veine que Jane Iredale : le genre de marque qui se bat pour créer des produits de qualité, avec une majorité d’ingrédients naturels et/ou d’origine naturelle, une envie de donner dans la beauté par la matière brute.

Pour être honnête, j’ai zieuté le multistick pendant des plombes sans jamais avoir réussi à passer le pas de l’achat (je jouais à « je le mets dans le panier, je le supprime du panier. JE LE REMETS DANS LE PANADOU, JE L’EN SORS »).

Pourtant je suis cette femme qui avait craqué comme craquote en s’achetant deux just kissed chez Jane, un duo de baumes à lèvres colorés à 25 euros la pièce.

J’avoue, j’ai développé une notion des prix toute personnelle et complètement biaisée par mon délire du « je veux, m’en fous du tarif », mais ça ne m’empêche pas d’être raisonnable et de me retenir d’une impulsion malheureuse.

ilia 00

Le multistick

Dedans on trouve de l’huile de tournesol, de ricin, du beurre de cacao, de la cire d’abeille, de candelilla, de l’huile de sésame, du beurre de karité, d’orange, du tapioca, de l’huile de soja, et un antioxydant naturel. Pour colorer le tout, on a mis du mica, entre autres.

Helianthus Annuus (Sunflower) Seed Oil*, Ricinus Communis (Castor) Seed Oil*, Theobroma Cacao (Cocoa) Seed Butter*, Beeswax (Cera Alba)*, Euphorbia Cerifera (Candelilla) Wax, Sesamum Indicum (Sesame) Seed Oil*, Butyrospermum Parkii (Shea Butter) Fruit*, Citrus Aurantium Dulcis (Orange) Fruit Butter, Manihot Esculenta (Tapioca) Starch, Glycine Soja (Soybean) Oil, Tocopherol Acetate (Natural Vitamin E). May Contain: Mica, Titanium Dioxide, Iron Oxide (Ci 77499, Ci 77492, Ci 77491), Red 7 Ci15850, Red 28 Ci45410, Yellow 5 Ci19140. *Certified Organic Ingredients. Ingrédients Certifiés Biologiques.

 

J’ai essayé de ne pas en attendre grand chose, de rester calme, stoïque, imperturbable.

Mais ce bidule est gnagnagnouh doubidou – entendre pratique et parfait.

 

Dans le domaine des blushs crémeux, j’avais déjà eu mon histoire d’amour avec le pot rouge de Bobbi, que j’avais siphonné l’été passé. Le petit pot d’RMS aussi.

Celui d’Ilia est fondant, il s’applique par touches sur les pommettes puis s’étale du bout des doigts, en tapotant un peu pour chauffer la matière.

En même pas 30 secondes, il est posé comme un charme.

Et, justement, il me ravit parce qu’il a ce petit je ne sais quoi de blush idéal de matin pressé.

 

Il ne m’a pas donné de boutons – mais mes joues sont une zone blanche, c’est rare qu’un grumeau ose y pointer son naseau.

Et concernant la tenue, il tient sans problème plus de 8h sans filer ni luire, le tout avec un rendu naturel au possible.

Pour la couleur je n’ai vraiment pas eu de mal à choisir, j’avais pris All Of Me, une teinte étrange, entre le rouge, le orange et le terre de sienne. Un chouilla dans l’esprit je me colle une brique qui a pris chaud, donc à doser avec parcimonie parce que les pigments sont bien là !

ilia 3

Los Roques Sheer vivid tinted mstrzr – multistick all of me – R04 Une Beauty rouge by Une

 

Ilia sheer vivid tinted moisturizer
Liste ingrédients ici

Concernant le second produit, on va faire un parallèle tout naturel : il est dans la même veine que le dream tint de Jane Iredale. C’est un hydratant teinté, donc pas besoin de se tartiner dessous, il est suffisamment riche pour prendre soin de la peau.

Là où j’ai un peu du mal, c’est au niveau de l’application : okay il s’étale bien, okay il unifie le visage sans apporter de réelle couvrance (tinted moisturizer oblige), mais il met beaucoup de temps à se fixer.

Dans le sens où, après une minute, si je repasse mon doigt à un endroit, une ligne apparaît parce que j’aurai déplacé les pigments.

Ca peut venir de ma peau, ou de son type, mais à moins de le poudrer, on a de quoi faire un transfert illimité sur les joues de nos proches en leur claquant la bise.

 

J’avais pris la teinte Los Roques, la plus claire, qui a un rendu un peu « plombant » parce qu’elle est un peu trop neutre/rose pour moi (là ce n’est pas un défaut en soi, juste une question de calibrage – avec du bronzer j’arrive à plus ou moins contrebalancer l’ensemble).

D’où un rendu de femme un peu malade sur ma bouille à chaque fois que je le portais, ce qui avait le don d’accentuer mon malaise.

ilia 4

De près, c’est un fini semi-mat, pas glowy, avec une tendance à un peu marquer les zones sèches ou le duvet du minois.

En soi, ce n’est pas un mauvais produit, je pense qu’il passerait bien mieux sur une peau normale sans trop d’imperfections et qui a besoin d’un coup de frais le dimanche avant d’aller au marché du coin.

ilia 2 ilia 5

Face 2ème photo – Vivid tinted moisturizer los roques Ilia – Multistick All Of Me sur les joues – Une Beauty Rouge By Une R04 sur les lèvres –
YSL mascara volume effet faux cils Baby Doll

 

Pour la crème teintée, je suis vraiment embêtée, parce que sa base d’aloe vera et la pincée d’acide hyaluronique auraient pu être un plus pour moi.

Sauf que je ne suis pas convaincue : à chaque fois que je l’ai portée, j’avais cette désagréable sensation que je ne pouvais pas faire confiance à mon teint, que tout allait foutre le camp, migrer ou se désintégrer.

 

Concernant le multistick, je l’ai utilisé non stop depuis que je l’ai reçu, c’est dire le love international. J’ai tenté l’application sur les lèvres mais vu que mes babines sont ultra-pigmentées, le rendu n’était pas uniforme. Ceci étant dit, il hydrate très bien et la couleur est belle, donc si tu as la ventouse plus claire que la mienne, il remplira son rôle multi-usage à merveille.

NB : certes le stick est vendu 35 euros, mais il y a 5 grammes de produit, c’est quasiment le double de la mesure standard

 

En gros, si vous avez la peau très claire, neutre voire rosée, et presque parfaite, le vivid devrait vous plaire (à fuir si vous avez une base plutôt jaune comme moi).

Et si vous avez un coup de mou et envie de peps jusqu’au bout des joues, BUY THE STICK, EAT THE STICK, LOVE THE COLOUR AND STICK WITH IT.

En tout cas, ne cherchez plus du clean au niveau compo, je crois qu’on est bon là, je vous ai dégoté une nouvelle marque, y a de quoi explorer les revues du web pendant un bon moment. 

Sinon, vous pouvez toujours manger du Jane Iredale, je vous ai déjà dit que c’était bon comme un cake à la banane.

 

Des bisous les Caribous !

Produits offerts par MonCornerB, à shopper sur leur site

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