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9 décembre 2014

Massage de la couenne ou the famous « couenne massage »

menard2.jpgCet hiver, j’ai décidé de ne pas lésiner sur les soins hydratants et relipidants, histoire d’avoir une peau bien plumpy et non un semblant de visage cartonné.

J’ai eu du mal pendant une à deux semaines à trouver ce qui clochait/ce qu’il fallait mettre en place pour ne pas trop subir les frimas.

Et finalement, le secret, c’était le massage de la couenne.

 

J’avais eu droit à une session de soin chez @Kroonen & Brown, petits tapotements et délicat tripotage du visage au décolleté, et une fois relevée (stone, air de « hey, laissez-moi dormir »), j’avais BESOIN de la crème tsukika, une sorte de base simple et efficace pour repulper la peau en moins de deux.

Jusqu’à présent, j’utilisais le masque apaisant hydratant d’Avène quand ma peau allait mal, mais autant dire qu’une fois que j’avais fait quelques mouvements circulaires, il y avait plus de produit DANS ma peau que par-dessus, du coup, peine perdue et Mona qui râle, quand ça ne glisse pas, on n’atteint pas le graal.

 

Massage de la couenne made in Menard

menard3.jpgJe pense que ma découverte du « couenne massage » date de mes premiers pas dans le milieu du layering (avant mon centre d’intérêt était la lasagne italienne), tant de couches à étaler, il fallait bien qu’à un moment ou un autre, tout cela AGISSE au mieux.

Ce qu’il y a de bien dans le palper de l’épiderme, c’est que cela oxygène les vaisseaux, et qui dit meilleure oxygénation, dit minois en meilleure santé (et donc cicatrisation accélérée, optimisation de l’action des soins, fermeté des bajoues).

Sans compter qu’au-delà de ce que vous appliquez sur votre corps quotidiennement, rien que le geste et la manière d’étirer la peau permet de détendre les tissus, de paraître moins soucieux (la fameuse ride qui dit « merde je n’ai pas trouvé mon frometon préféré chez carrouf »), et d’avoir une meilleure texture (donc une couenne toute douce).

 

Il y a des femmes asiatiques qui ont l’air 20 ans plus jeunes rien qu’en se faisant claquer les cellules tous les matins et tous les soirs, autant dire que je voulais aussi goûter au plaisir de passer pour une gosse quand j’achetais une bouteille de vin au magasin.

Plaisir de dire « j’ai 26 ans, I CAN buy a bottle of wine, j’ai juste l’air d’une mineure grâce à la génétique et aux claques que je m’inflige pour mieux faire agir mes produits ».

                    

Entre Tanaka, Chizu Saeki, la méthode de la belle Lisa Eldrige, et les conseils de Juju, on a vraiment le choix en matière de tripotage, mais comme je connaissais celui de Menard depuis les débuts du blog, c’est celui qui a le plus retenu mon attention (vidéo en haut à droite).

Cette version-ci est plutôt courte, du coup je rajoute parfois des mouvements à ma sauce mais qui se basent toujours sur le principe de « suivre le réseau lympathique du visage », et rien qu’en quelques secondes, je deviens crème.

En moyenne, mon massage dure quasiment 10 minutes mais vous pouvez le faire durer plus longtemps, tout en gardant en tête qu’une longue séance n’est pas forcément plus efficace.

Si vous devenez rouge pendant le processus, pensez à gérer la pression de vos mimines ou vos mouvements, la zone du visage étant fine, il faut y aller douuuucement.

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L’avantage de la massage cream de Menard, c’est qu’elle reste en surface très longtemps, du coup je n’ai pas à me soucier d’en rajouter une spatule en pleine course, une fois qu’elle est étalée, tu peux te masser pendant trois jours avec que rien ne pénètrerait.

Par contre, sa composition n’est techniquement pas intéressante au niveau des actifs : on a une base de paraffine (inactive donc) et de cire d’abeille, rien qui aurait pu retenir mon attention, mais qui reste « safe » et protecteur pour la peau. Une fois sortie du soin avec les produits de la marque, ma peau était tellement douce que je n’ai pas résisté (weak woman).

Et puis bon, son odeur fleurie m’a titillée.

 

Dans l’absolu, si vous voulez doubler le massage d’un soin qui est riche en actifs, rien ne vous empêche de vous faire une synergie d’huiles végétales, ou encore de vous concocter un baume maison huileux, l’idée étant d’avoir une matière qui pénètre le moins possible- donc on oublie les grassouillettes sèches, le fait d’avoir les doigts qui glissent sans à-coups permet aussi une meilleure détente.

Un baume démaquillant peut aussi faire l’affaire (pas en phase de démaquillage/nettoyage du coup !), l’ultrasimple s’y prête très bien tout comme celui de chez Lulu & Boo, essayez juste d’en choisir un qui ne s’émulsionne pas.

 

Une fois fini, je vais enlever l’excédent de ma massage cream (c’est celle de la gamme Tsukika, au cas où !) avec mon magic mitt, et ma peau reste douce et bien plus claire, le massage faisant surtout des miracles les jours où j’ai vraiment l’air fatiguée comme un cochon d’expo à la foire agricole.

 

Ce qu’il y a de bien

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Je suis peut-être encore trop « jeune » pour être assidue et faire mon petit couenne massage tous les jours – même s’il faudrait ! – mais il me sert effectivement très bien quand je sens que j’ai des plaques sèches à cause du rapport chaud/froid constant ou que j’ai une tête impossible pour cause d’abus de stress et de manque de sommeil.

C’est un peu comme pour une bonne recette : trois ingrédients jetés dans une casserole ne cuiront pas de la même manière qu’une bonne sauce qu’on aura pris la peine de remuer de temps en temps. Ici, rien que le fait de prendre mon temps pour bien détendre mon petit minois, pétrir et lâcher un soupir de soulagement, m’ouvre une porte qui donne sur un monde de paresse et de contentement.

The power of da couenne massage.

Je constate, de la même manière, que les produits d’une routine qu’on applique les uns à la suite des autres sans recherche de mouvement spécifique n’ont pas le même attrait, il faut lier la technique à des soins qui vous rendent heureux pour enfin atteindre le Nirvana cosmétique. Les petites choses font de grands changements.

 

Dans tous les cas, une fois que vous avez choisi un soin adapté à votre type de peau, amusez-vous, que ça claque sur vos bajoues et fasse vibrer votre précieuse couenne (n’oubliez pas le cou, très important de faire descendre le soin jusque-là !).
Personnellement, j’en suis à trois massages par semaine pour le moment, possible qu’à force j’augmente le rythme, si je vois que ça améliore encore plus le grain de peau et la tonicité.

Quoiqu’il en soit, ça ne peut que me faire du bien, et à vous aussi, tiens !

 

Des bisous les Caribous !
Massage cream tsukika de Ménard (environ 32 euros / 80ml)
achetée chez Kroonen & Brown

Caribouland
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6 novembre 2013

Ma routine soin du soir de l’automne, la transition

J’aime l’automne, gros love sur mon visage.

Je gambade en criant « haaaaaaa ouaaaais », les châtaignes construisent des souvenirs de petits bonshommes piquants, il y a la brume qui descend sur les champs et les gens qui ruminent, des feuilles mortes collées à leurs basques.

Y a pas à dire, ça sent la soupe.

 

En automne donc, on est content de vivre, l’air frais met du rose aux joues.

Puis on commence à avoir des zones sèches sur le visage, la peau s’affine, elle devient terne, on crie au scandale du haut d’un arbre décharné.

 

Bref on en viendrait presque à s’appliquer des marshmallows grillés sur le visage pour arrêter l’hémorragie.
Penser à l’été fait déjà trop nostalgique.

On se rend compte que la routine qui marchait du feu de dieu pendant la période estivale commence à avoir ses failles, il faut rajouter des sérums pour combler ses besoins, on chouchoute un peu plus le soir, on en fait encore moins chaque matin.

Tout cela est tout à fait normal, d’ailleurs je trouve que la transition été-automne est souvent la plus rude pour la peau des gens : parce qu’avec le soleil qu’on a eu les mois précédents, on a VRAIMENT l’impression d’une belle peau, et puis en rentrant, et avec le temps qui n’est plus aussi précis qu’un rayon de soleil, on recommence à voir ses imperfections.

 

La routine du soir

Ma peau a plutôt bien vécu l’été.

Elle n’a d’ailleurs eu que un ou deux boutons pendant les grosses chaleurs, mais à part ça, rien à signaler.

En ce moment, c’est un autre combat.

 

Ma peau se déshydrate vitesse grand V.

Rien à voir avec l’introduction récente de la clarisonic, la chose a commencé il y a deux mois plus ou moins, en Septembre donc, et depuis je ne fais qu’hydrater ma peau, à coup de masques réguliers.

Côté bubons, rien d’incontrôlable, je suis d’ailleurs dans une phase de paix avec mes pores.

 

Le démaquillage de la reine
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Toujours aussi fan d’UltraSimple de Lush, je le réserve maintenant aux maquillages chargés, qui se font plus rares à l’entrée des saison froides, va savoir.

Le reste du temps, j’utilise une eau micellaire.

 

J’avais d’abord tenté la Créaline de Bioderma pendant un moment, mais rien à faire, comparée à la Sebium de la même gamme, je la trouve inefficace sur du waterproof, pas agréable et l’odeur ne me plaît pas (oui oui, je la descends).

Depuis un mois, c’est celle de Laino que je teste, et OH MY GOSH, c’est un tuerie (promis, on en reparlera).

 

Le nettoyage pour un jolis minois

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Les soirs où je me démaquille avec le démaquillant de Lush, parfois je n’enchaîne pas sur un nettoyant, ça dépend un peu de mon ressenti du moment, de si je suis fatiguée ou pas.

Sinon, j’utilise la Clarisonic avec ma mousse nettoyante Nominoë, à une fréquence toute régulière maintenant, vu que j’ai introduit la bête de manière progressive.

 

La lotion peeling

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Place à la lotion Keracnyl de Ducray.

Uniquement sur la zone T, et comme expliqué dans mon article sur les AHA, j’attend que ma peau soit bien sèche avant de l’appliquer au coton.

Elle contient de l’acide glycolique, lactique et salicylique,et permet une bonne petite exfoliation sans agresser.

 

Le sérum doudou

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Mon chouchou, mon doudou, my love, mon amour de toujours, mon midnight recovery concentrate de Kiehl’s.

Je l’avais utilisé un peu ponctuellement pendant l’année quand ma peau faisait grise mine ou que j’avais besoin de la remettre sur le droit chemin.

Là je recommence à l’utiliser plus souvent car il est parfait en cure pendant le pré-hiver et l’hiver et qu’il a une odeur divine.

NB : je l’ai acheté l’an passé et je ne suis même pas à la moitié du flacon…Kiehl’s a prévu le coup vu qu’on peut utiliser ce produit 18 mois après ouverture.

 

Le contour des yeux
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Le soir, je fais dans le doudou.

J’utilise celui de Caudalie, le SOS yeux sensibles (he oui, toujours le même tube). J’ai des yeux qui s’irritent plus souvent qu’avant, aucune idée d’où ça vient, ce n’est pas directement consécutif à l’usage d’un produit, ils sont juste un peu capricieux.

Le CDY de Caudalie endigue le phénomène sans être trop gras pour cette zone, perfect.

 

Le soin spécifique, la crème

jj.jpg Je vous raconterai ça dans mon billet sur la Clarisonic et son premier bilan, mais j’ai eu quelques soucis sur le menton ces dernières semaines, donc les jours où je ne mettais pas de sérum, j’appliquais la triacnéal sur mon menton, et j’attendais que ça ait bien pénétré avant de mettre ma crème.

Je fonctionne toujours à la Skin Rescuer de Kiehl’s.

Le flacon dure depuis une plombe (4 mois, nom de dieu !), mais je ne l’ai toujours pas fini, il en reste encore un bon tiers.

La texture est juste parfaite pour terminer ma routine, même si ça ne pénètre pas directement avec le sérum par-dessous, je me réveille le lendemain avec une peau bien repulpée comme j’aime.

 

Conclusion

J’ai « JUSTE » rajouté un nettoyant (un vrai qui mousse), un démaquillant plus léger, une clarisonic, un tonique aux AHA et un sérum à ma routine d’été, le tout de manière (très) progressive.
Sûrement qu’en hiver tout ça ne me suffira plus, mais pour l’instant, ça passe très bien.

Si votre peau souffre un peu à cause du changement de saison, n’hésitez pas à user et abuser de masques (naturels ou pas) : on purifie avec de l’argile, on hydrate à fond avec de la banane, et surtout, on fait dans la DOUCEUR !

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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7 mars 2013

Un an de millefeuille et de soins adaptés : bye bye l’acné !

Il y a un an, je suis tombée sur l’article de Sonia concernant le Millefeuille, et j’ai eu un gros crush.

Une envie soudaine de m’intéresser aux soins pour la peau, d’en prendre soin, de me tartiner de la tête aux pieds, bref, j’ai troqué mes envies d’avoir un corps de rêve pour au moins avoir un faciès présentable et en quelques mois, j’ai eu des résultats visibles qui m’ont encouragé à poursuivre dans cette direction.

ppp.jpg Quand on voit les photos de moi avant, j’avais plutôt des imperfections, un peu partout, surtout localisées sur le front (entre les sourcils très souvent), sur les tempes, à l’entrée de mes narines, et aussi sur la mâchoire et le menton.

Les joues ont reçu la grâce divine à ma naissance car elles ne déplorent que très peu d’acné depuis que je prends la pilule.

J’avais également un teint plutôt brouillé, pas mal d’irrégularités qui devenaient soit de magnifiques points noirs soit des comédons bien rouges, bien douloureux.

 

Un début de Millefeuille un peu chaotique

Un peu avant de devenir une psychopathe de la routine de soin, j’avais fait une première cure aux AHA, qui s’était révélée bénéfique, surtout pour mon front qui était devenu lisse et n’avait plus qu’un ou deux boutons de temps en temps. 

Mon plus gros problème, c’était le bas de mon visage.

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J’avais des plaques de sécheresse qui apparaissaient par endroits, et le contour de ma bouché était vraiment un complexe à temps plein.

Je bourgeonnais quasiment tout le temps, et plus je chipotais à tous ces nouveaux comiques sur le menton, plus je devais me battre pour ne pas arracher les peaux tout juste cicatrisées, et qui ne demandaient qu’un peu de repos.

 

Début mars 2012, je m’étais créé une routine plutôt purifiante ce qui n’était pas une bonne idée(pas forcément TRÈS agressive, mais assez que pour avoir des soupçons un mois plus tard).

J’ai cheminé dans ma tête, et c’est tout naturellement que j’ai commencé à virer vers des produits plus sains.

Savon d’alep, huiles de soin et hydrolat, j’ai eu de bons résultats surtout avec ce nettoyant tout brun et vert (AH DIOS MIO, j’aimerais tellement que l’été soit là pour m’y remettre !).

Les huiles végétales étant plutôt difficiles à doser, j’ai eu une mauvaise expérience avec la nigelle qui m’a « brûlé » la peau, la rendant extrêmement sèche par plaques. J’avais fait l’erreur de l’appliquer pure.

 

En mai, je découvre le peeling aux AHA directement à la source : certaines de mes cicatrices disparaissent, mais mon menton est vraiment trop irrité par tout ce que j’essaye de lui faire subir. J’abandonne en cours de route.

Je commence mes cures de miel de manuka à l’entrée des vacances et apprécie vraiment le pouvoir de ce liquide ambré : il arrive à faire dégonfler les kystes que j’ai, apaise ma peau et surtout l’hydrate.

Je persiste dans cette voie, j’en aurai utilisé plus de 500 g pour m’en faire des masques.

 

Après l’été, le retour du soleil est rude : la peau dit « tintin pour toi, je vais te faire souffrir, t’sais quoi ».

Mais l’aloe vera en sérum pendant l’été a fait du bien à ma peau et je commence à utiliser ma petite crème miracle, à savoir le philtre de beauté.

peau1.jpgJe mise de plus en plus sur les soins parallèles, les masques, les brumisations d’eau thermale, les bains de vapeur.

Dans un élan totalement subjectif, je succombe moi aussi à la folie Konjac, et commence à m’intéresser aux outils qui peuvent rendre le nettoyage de peau encore plus performant.

peau2Mi-septembre, je désespère totalement.

La peau a décidé de ne pas entendre raison, et je découvre chaque jour un nouveau bouton rouge.
Ça tire sur le menton, ça lance au bout du nez, chaque imperfection ne « sort » pas et laisse une cicatrice en sous-cutané vraiment disgracieuse.

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Les kystes sont tellement gros (sur la photo j’en ai que un, mais deux arriveront une semaine après environ) qu’ils occupent tout mon menton, et je décide de prendre rendez-vous chez une dermato.

J’essaye de me renseigner un peu plus sur l’acné hormonale, de me détendre aussi par tous les moyens.

J’évite les tensions et aussi de m’acharner sur cette zone de guerre : moins je la regarde et la touche, moins ça empire. J’essaye de m’y faire.

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C’est plus ou moins à cette époque que je commence à utiliser le triacnéal d’Avène, le rhassoul pour mes points noirs, et mon gel epiduo.

 

Vers la fin Octobre, je commence à retrouver face humaine, grâce à un choix tout réfléchi parmi mes produits de soins, qui sont plutôt des valeurs sûres que des produits un peu plus « exotiques ».

Puis trois mois après, je tombe fort malade et ma peau est magnifique, dans le sens où, malgré des IMPERFECTIONS aléatoires, je n’ai plus d’acné. Genre PLUS !

Je me dis que c’est étrange, puis je commence à faire le lien avec tous les traitements que j’ai mis en place, l’action de ma nouvelle pilule qui s’est enfin stabilisée, la tosowoong, tout ça.

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peau6.jpg peauend.jpgJe trouve que pour un an de millefeuille, et malgré mes erreurs, je suis quand même arrivée à avoir un visage pas trop marqué par les cicatrices, les pores sont vraiment resserrés, et surtout je connais tellement mieux ma peau que je sais plus ou moins ce qui lui sera bénéfique ou pas.

Maintenant, le côté asséchant de mes traitements m’oblige à chercher une crème plus costaude que la Nominoë, au moins pour le soir.

Mais je ne parviens pas à faire mon choix.

Je n’utilise plus de produits naturels dans ma routine (par contre pour les soins type masques oui !), à part de l’huile essentielle de Niaouli quand j’ai une imperfection.

Ce n’est pas par manque de conviction personnelle, c’est juste que j’ai trouvé mieux que des huiles végétales.

 

En conclusion

Je sais que mon traitement local n’est qu’une béquille et que comme j’ai une acné hormonale, je ne suis pas vraiment à l’abri d’une rechute, mais j’étais tellement fière du résultat qu’il fallait que je vous montre !

J’ai surtout fait ce retour pour faire comprendre aux gens qu’on n’arrive jamais à des résultats immédiats avec la peau.

On peu hydrater son épiderme et avoir une impression de meilleure souplesse, ou peu faire un peeling pour faire peau neuve, mais essayer d’à tout prix vouloir se débarrasser de ses pores /points noirs / imperfections et ce en un temps record, c’est un peu utopique, à moins que votre peau souffre dès le départ de gros manques.

 

Donc, j’insiste, le millefeuille c’est affaire de douceur, on traite ses problèmes de peau de manière SPECIFIQUE, et on évite comme la peste tout ce qui floute les défaut, les couvre, sans soigner.

Et si en plus, vous arrêtez de vous triturer les imperfections, c’est moitié moins de temps à consacrer pour rattraper les dégâts.

Je dis ça, JE DIS RIEN.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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8 février 2013

Ma routine sans eau du matin

Après avoir longtemps débattu avec ma peau, et certainement trouvé des compromis, il restait une sorte d’interrogation pour le matin : dois-je ou ne dois-je ?

Autrement dit, le passage au robinet pour ma peau mixte et bien calmée niveau boutons était-il toujours utile ou pouvais-je faire l’impasse dessus ?

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J’ai profité d’un produit que m’a envoyé Avène pour faire le test (OUAIS ENCORE du Avène, mais je  vais finir par vous fabriquer une chanson avec des cotons à la gloire de cette marque, tellement queuuuu-je-l’aime) .

 

Ce qui inquiète le plus quand on passe à une routine sans eau le matin

C’est de se retrouver avec les pores bouchés.

Véridique, je pensais que mes pores allait subir la chose comme des âmes en détresse, et crier qu’ils voulaient repasser à l’eau pour faire des glissades.
J’ai aussi eu peur que le teint devienne terne, que je n’aie plus la fameuse tête « effet grand splash d’eau » dès le réveil.

 

Pourquoi c’est bénéfique pour la peau

Alors, autant vous le dire, il y a une histoire de film hydrolipidique dans tout ça.

Le nettoyage altère en partie la protection que l’on a en surface de peau et qui est composée d’eau et de gras.

Même si cette barrière naturelle se restaure en quelques heures, il est important de connaître les conséquences possible d’un nettoyage systématique: cela peut amener du gras, la peau essayant de se protéger comme elle peut dans l’immédiat, elle produit du sébum pour faire un film protecteur.

Peu esthétique, il est néanmoins vital pour se protéger de l’extérieur.

L’idée d’une routine sans eau, c’est donc de respecter sa peau en utilisant des produits qui ne nécessitent pas de rinçage, en évitant l’eau du robinet qui peut être trop calcaire dans certaines régions et faire des ravages.

Cela convient surtout aux peaux qui sont sensibles, très déshydratées, qui sont réactives, et aux femmes pressées.

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Voilà comment ça se passe

Le matin, je me lève (et je me bouscuuuuuuule), je me dirige vers la salle de bains, je me douche, je m’habille, puis je m’occupe de mon visage.

Le gros avantage d’une routine sans eau, c’est sans conteste le gain de temps.

En une minute topchrono, c’est plié, on a eu le temps de se faire la totale nettoyant-lotion-crème.
Pour commencer, je prends mon petit coton, je l’imbibe de l’eau nettoyante Cleanance d’Avène, et c’est parti pour le rafraîchissement de façade.

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Ce que j’aime dans cette eau, c’est que malgré le fait qu’elle soit estampillée « purifiante » et pour peau grasse et sensible, ma peau la tolère très bien.

J’avais essayé de l’utiliser comme eau micellaire au départ, mais clairement, le démaquillage n’est pas son point fort, elle est vraiment destinée à être utilisée comme un nettoyant express.
Dedans il y a une majorité d’eau d’avène, du glyceryl laurate (pour réduire la production de sébum), et des ingrédients assainissants.

Une fois que j’ai fini de passer le coton, je pulvérise une bonne dose d’eau thermale sur mon visage.

Je sais qu’il est écrit est « sans rinçage » sur la bouteille bleue mais c’est un peu le même combat qu’avec l’eau micellaire : tu laisses le tout sur ton visage ou pas, c’est un peu toi qui vois.

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Moi je préfère rincer.

Je laisse l’eau thermale un peu trempouiller mon visage pour profiter de ses bienfaits puis je  tamponne avec un essuie.

Résultat, avant même de mettre ma crème, ma peau est déjà bien hydratée, elle n’est pas agressée et j’évite la case « je suis rouge parce que je me suis essuyée la figure pendant trois heures ».

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J’applique ma crème Nominoë en dernier lieu, et c’est fini.

 

Ce que ça a changé au quotidien pour ma peau

Le sans eau a contribué à faire de ma peau un terrain plus sain. J’ai été malade pendant quatorze jours entiers d’affilée, hé bien pas un jour je n’ai eu à craindre de boutons.

Sur les photos j’en ai quelques-uns depuis qu’il a recommencé à neiger-pleuvoir-faire-un-temps-qui-craint en Belgique, mais sinon mon épiderme est au meilleur de sa forme.

Les pores ne sont pas plus engorgés en évitant l’eau le matin, ils restent resserrés et en bonne santé.

 

Mon grain de peau est toujours aussi lisse et je n’ai pas de dessèchement à déplorer malgré le temps un peu rude de cette semaine.

 

Ce que je peux attribuer comme bienfaits à l’eau nettoyante cleanance d’Avène :

  • grâce à elle je ne brille plus en fin de journée sans avoir la peau en manque de quoi que ce soit (et ça c’est WAOUW !)
  • elle laisse un fini vraiment doux à la peau une fois rincée à l’eau thermale
  • elle a un très bon rapport qualité prix (400ml pour 11 euros en moyenne)
  • malgré le fait qu’elle fasse partie de la gamme cleanance, elle peut convenir aux peaux mixtes comme la mienne.

 

Si vous voulez vous aussi passer à une routine sans eau

Il faut que vous vous trouviez des valeurs sûres, des produits en lesquels vous avez confiance, qui ne vous ont jamais fait défaut et qui font leur job comme personne.

Certains préféreront un hydrolat à la place de l’eau thermale, d’autres une eau micellaire à la place d’une lotion nettoyante.
L’idée c’est de choisir des produits qui restent doux et adaptés à votre type de peau.

Et si vous avez envie de pousser le bouchon plus loin, il est possible de faire la même chose pour le soir, notamment si vous êtes du genre à ne vraiment pas supporter l’eau, que cela vous cause des irritations ou des problèmes cutanés.

Moi je tiens tropà mon millefeuille que pour l’abandonner de sitôt, mais le matin je me passe désormais du robinet.

 

En espérant vous avoir donné des idées,

Des bisous les caribous !

Caribouland
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16 janvier 2013

Débuter le millefeuille, les 10 conseils !

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Source image

Cela fait maintenant bientôt un an que je me suis mise au millefeuille et rien n’est plus pareil depuis.

Si j’ai beaucoup tâtonné au début, il est certain que j’ai commis certaines fautes qui ont eu des conséquences désagréables (boutons, plaques de sécheresse, etc.)

Et parfois, ce genre d’erreurs peuvent faire de gros dégâts difficiles à rattraper, comme les cicatrices par exemple.

J’ai donc fait une petite liste des conseils utiles que j’aurais bien voulu connaître avant de commencer le layering.

Conseil numéro 1 : aller vers la douceur 

Essayez de bannir au maximum tous les produits estampillés « purifiant », « matifiant », « désincrustant », en général ils font plus de mal que de bien.

Prenez plutôt des produits qui conviennent à tous les types de peaux, ou qui agissent sur une problématique sans tenir compte du type de peau : donc ceux qui se targuent d’être « hydratants », « pour peau sensible », « pour peau réactive et sensibilisée ». (T’as compris l’idée)

 

Conseil numéro 2 : éviter les changements intempestifs

Ce qui marche dans une routine, c’est la régularité et le systématisme de celle-ci.

Souvent, les filles qui commencent le millefeuille se prennent à changer un nettoyant après une semaine, une crème tous les trois jours, craquant dans les rayons des parfumeries à la moindre promo.
Don’t do that, baby wombat !

On essaye de terminer sa crème pour lui laisser une action de 3 mois (à moins de faire une réaction allergique, s’entend), on est régulier dans ses traitements pour l’acné, on se nettoie bien le visage en essuyant tous les résidus d’huile, de savon, etc.

 

Conseil numéro 3 : on lit les notices d’utilisation

Combien de fois j’ai entendu des filles me dire qu’elles mettaient une crème aux AHA matin et soir sans protection solaire, ou qu’elles utilisaient les huiles essentielles comme quelques chose d’à peine offensif.
Il est impératif de vous renseigner, même sur des produits qui paraissent anodins.

Si vous avez une peau plutôt capricieuse, faites toujours un test sur une petite zone du visage (lobe d’oreille) pour être sûr que vous ne ferez pas de réaction au nouveau produit.

J’insiste : même un produit qui vous a toujours plu peut vous déclencher une réaction à n’importe quel moment de votre vie.

 

Conseil numéro 4 : on insère les nouveaux produits progressivement

Ne pas insérer chaque élément de manière progressive, c’est s’exposer à la fameuse question : « bordel de dieu, mais qui me fout des pustules de la taille du mont blanc sur le menton ? »

Soit c’est directement consécutif à l’usage d’une nouvelle crème et dans ce cas, il suffira de l’enlever de la routine.

Soit vous observerez une réaction seulement une ou deux semaines après, c’est pourquoi il est nécessaire que chaque introduction soit faite toutes les deux à trois semaines.

(Trop de changement rend la peau dingo)

 

Conseil numéro 5 : on évite de tropse poser de questions

Un cadre, c’est souvent créé pour que la majorité reste dedans, mais parfois, il faut faire des concessions, adapter une sauce pour qu’elle soit à son goût.

Le millefeuille est une routine de soin qui convient à la majorité des peaux, mais qui nécessite d’observer son épiderme : ne pas s’obstiner à utiliser de l’huile démaquillante si cela vous crée des pustules quelle que soit la marque, ne pas mettre de sérum alors qu’on en a pas besoin, ne pas se nettoyer le visage à grande eau le matin si il est réactif ou sensible (un coton avec une lotion douce nettoyante suffira), etc.

 

Conseil numéro 6 : on va chez le dermato ou le pharmacien uniquement quand on sait ce dont on a besoin 

Chez le dermatologue, on demande un diagnostic de peau, et non la prescription de produits de parapharmacie. On essaye de se faire entendre aussi, parce que, même s’il existe beaucoupde praticiens sûrement très recommandables, ceux que j’ai pu rencontrer ne sont que des fournisseurs de produits type Avène, Bioderma et compagnie, plutôt que de véritables conseillers.

Chez le parapharmacien, on se pointe en sachant exactement ce que l’on va acheter sous peine de se faire entraîner dans un rayon et de finir à la caisse, une carte de banque prête à être débitée et un sac plein de produits inconnus.

 

Conseil numéro 7 : on prend des produits qui conviennent à son âge et ses conditions de vie

Une fille qui a 20 ans et vit dans un environnement très ensoleillé privilégiera une routine avec une protection solaire maximum et plutôt allégée niveau soins.

Si on vit dans une région où il fait un froid polaire, on se dirige plutôt vers des textures baumes et très couvrantes afin de protéger sa peau des agressions extérieures type « le vent mordant qui te déchire les joues, les lèvres et le bout du nez ».

On évite les produits anti-rides si l’on est trop jeune pour que la peau ne s’y habitue pas et n’y réagisse plus ou peu une fois que l’on aura enfin atteint un âge plus mature.

 

Conseil numéro 8 : on adapte sa routine selon les saisons

C’est connu, le corps n’a pas les mêmes besoins en hiver qu’en été.

La différence de température mise de côté, il existe des facteurs biologiques qui interviennent sur la manière dont le corps se régénère, et une grande majorité des gens observent par exemple une peau qui regraisse beaucoup plus vite aux alentours de septembre/octobre, ou encore un besoin accru de nutrition au sortir de l’hiver.

Adapter sa routine, c’est changer une crème, prendre un fluide à la place de la version riche, faire plus de masques riches en eau en été, et de masques plus riches en gras en hiver.

 

Conseil numéro 9 : on combine sa routine à des soins parallèles

Si je ne faisais que le millefeuille pour soigner ma peau, j’aurais encore des points noirs par millier et par moments un gros soucis d’hydratation.

Pour un jour normal, ma crème par exemple, suffit amplement. Mais il suffit d’un coup de stress, du passage chaud froid, des microbes qu’on accumule en respirant dans son écharpe, et HOP, on a besoin d’un soin pour pallier à une sécheresse momentanée ou encore des boutons.

Que cela soit sous forme de masques hydratants (dont on peut abuser), nourrissants, purifiants (une fois par semaine), de gommage (une fois par semaine maximum, même pour les peaux les plus grasses) ou de produit à appliquer localement, les soins parallèles sont le must pour pallier à des problèmes passagers.

 

Conseil numéro 10 (non des moindres) : on se fait plaisir

Qui dit routine, dit s’astreindre à utiliser ses soins dans un ordre précis, matin ET soir, et donc s’exposer à une forme de lassitude. La lassitude entraîne un dégoût et le dégoût l’envie soudaine de changement.

Il faut choisir des produits qui vous font envie mais également vous procurent un plaisir à l’utilisation : essayer d’ouvrir vos horizons, commandez des produits asiatiques, australiens, variez les marques, faites en sorte de profiter de ce moment où vous prenez soin de vous, car même s’il s’agit d’un luxe, dix minutes sur une journée, c’est vite trouvé.

 

Voilà, j’espère que ça aide déjà un peu les plus novices d’entre vous qui aimeraient bien s’y mettre ou sont un peu perdues.
N’hésitez pas à faire un tour sur le blog de sonia pour plus d’infos sur le layering.

Pour celles qui sont déjà « adeptes », mais ne connaissent pas le groupe facebook du Millefeuille, c’est par ICI.

 

Des bisous les caribous !
Mes précédentes routines : ROUTINE 1ROUTINE 2ROUTINE 3ROUTINE 4ROUTINE 5

Caribouland
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