Tag Archives: nettoyant

14 juin 2017

Oily milk – Trevarno Rose & Jojoba Cleanser

Y a des gens qui aiment trop les cases : foutre les nanas et les mecs dans des boîtes, se demander pourquoi la populasse ne suit pas l’avis général sur tous les sujets, les avis contraires les dépassent et les choquent; personnellement, ça va, je fais même parfois le grand écart entre plusieurs catégories parce que je ne rentre pas dans toutes.

Ca fait des siècles qu’on est relax du bulbe dans ma caboche et c’est pas près de changer – et si tu es plutôt tendu du genou, sache que ça s’apprend, la zenitude d’opinion, et qu’il n’est jamais trop tard pour s’y mettre.

Les ateliers « rempotage de cactus » peuvent aider, si besoin.

 

Quand je vous parle de ce sectarisme, il a lieu à TOUS les étages de la société et de la consommation, et si une broutille n’est pas au bon endroit, ça dézingue toute ta logique. Parfois tu tournes comme une toupie dans tous les rayons du supermarché parce que l’étalagiste a décider de te foutre les cornichons au rayon pampers et que la brosse à chiotte est vendue près de la poupée qui hurle « maman ».

Pas étonnant qu’on finisse par acheter des conneries, à force d’être embrouillé dans les magasins, les zigzag font perdre toute sa crédibilité à la liste de courses.

 

Bref, pour tous ceux qui veulent savoir de quoi je vais leur parler today, c’est possiblement d’un lait nettoyant. Ou d’huile. Ou un peu des deux. En tout cas, ce genre de soin qu’on aura du mal à foutre dans une case, à moins de l’avoir testé et adapté à son usage perso.

 

 

Trevarno Rose & Jojoba Cleanser

Quand on se pomponne, on utilise souvent des produits qui ont une base de lipides – notre sébum en contient, la crème, l’écran solaire, une vraie mare qui devient un cambouis collant à la fin de la journée – merci Mona pour cette image à s’en lécher les babines.

D’ailleurs, tant qu’on en cause, soyons heureuses de ne pas avoir de microscopes sous la main, parce qu’il y a pas mal de donzelles que ça effraierait (et d’autres que ça motiverait pour enfin se laver le visage – au moins une fois par jour).

 

En saison chaude, c’est très simple :

  • j’hydrate rarement ma peau le matin : question de sensation, plus que de réelle conscience de mes besoins, je suis juste beaucoup plus à l’aise sans rien sur la peau, et puis, la crème solaire Anthelios Fluide pour le visage est souvent suffisante – ne suivez pas cet exemple, il faudrait au moins que je me jette sur un sérum hydratant + une crème pour m’éviter de petits dégâts le soir
  • le passage du visage sous l’eau au soir est PRI-MOR-DIAL : j’amasse forcément plus de crasses en journée en été que par temps sec et froid (le marcassin transpire, la saison chaude ne pardonne pas)

 

D’où le : choisis bien ce que tu vas utiliser pour enlever « tout ça », le beau mélange, l’amalgame gras et luisant que tu te trimballes depuis midi après la petite montée de sueur en mâchant ton plat de spaghetti bolo avec les collègues, crois-moi, il faudra du costaud.

 

Pour le moment, j’utilise le cleanser de Trevarno, qui a l’avantage d’une texture hybride (mais qui ne me suffit pas seul en été).

 

Dedans il y a

De l’hydrolat bio de rose, de l’huile de jojoba (normalisante, convient à tous les types de peaux), de la cire émulsifiante (végétale), de l’extrait de pépin de pamplemousse et de la vitamine E (conservateurs naturels), et enfin du macérât de vanille (pour l’odeur et prendre soin des couennes sèches et sans vie)

Organically Produced* Rosa Damascena Flower Distillate* (Rose Flower Water), Simmondsia Chinensis* (Jojoba Oil), Emulsifying Wax (Vegetable-based: used to combine Flower Water and Oil), Citrus Grandis* (Grapefruit Seed Extract), Tocopherol (Vitamin E), Simmondsia Chinensis Vanilla Planifolia* (Jojoba Oil infused with Vanilla)

 

En gros, de l’eau de rose dans de l’huile bio et rien de plus. Que du bonheur végé.

Sous les doigts, on a l’impression d’un lait huileux ou d’huile lactée, c’est très étrange et assez efficace sur le mascara (le reste s’en va sans sourciller), mais il lui manque cette franche décision entre le « je démaquille ou je nettoie ? ».

A priori, il fait bien les deux mais sans vraiment se contenter d’un côté ou de l’autre de la barrière. L’eau de rose est topissime pour les rougeurs, la jojoba assouplit, on en a pour son argent quant au feeling post-nettoyage (pas de « couic-couic », c’est souple, hydraté). Même un peu trop.

Pour ça que j’enchaîne avec un bon vieux cleanser crème sans grande phase grasse pour dégommer ce qu’il reste.

Et là, oui, on est bien.

 

Je ne sais pas vraiment dire si je l’aime ou pas, même si je l’ai vidé aux deux-tiers (doit y avoir une petite addiction quand même), mais il manque un chouilla d’émulsion pour sentir un peu plus la jojoba déguerpir et laisser la peau calme, nette et sans surplus.

=> j’ai déjà utilisé des cleansing balms en été sans que cette fameuse sensation de film hydratant sur la peau ne me dérange, elle est peut-être juste un peu particulière avec ce produit-ci.

=> je peux arranger le problème en me débarbouillant avec un muslin cloth (mais c’est s’embarrasser d’un outil, I WANNA FARNIENTE), soit en utilisant mon cleanance hydra d’Avène en étape 2.

 

En soi, il est vraiment bien, je le classerais plutôt du côté des démaquillants doux qu’on fait suivre selon l’envie d’un autre soin lavant pour parfaire le nettoyage. #tuchoisis

Si tu as la peau peureuse dès qu’elle entend le mot lavabo, il laissera un feeling de protection qui pourrait aussi te convenir (surtout que parfois, on a pas le choix, il faut VRAIMENT passer par le wash-wash du minois).

 

Bref, j’aime beaucoup la marque et ai surtout adoré leur crème hydratante, qui est topissime.
Au cas où tu cherchais un produit tout en un bio pour te débarbouiller le minois, celui-ci est pas mal et basique.

De l’organic-good-qui cleanse la bouille en douceur.

 

Des bisous les Caribous !
Environ 25 euros/100ml, disponible sur Love Lula #produitoffert
PS : la marque fournit la pompe directement dans la boîte 😉

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
19 mai 2017

That shower foam by Dove

J’avoue, j’ai peu d’arguments négatifs contre Dove – par rapport à mon éthique, déjà, mais aussi parce que ça sent bon.

Mon tout premier déo venait de chez eux, c’était le bien nommé Original, j’adorais son odeur et son packaging bien clean, j’ai eu l’impression de voir mon adolescence commencer le jour où j’ai acheté mon propre spray. C’était le fameux début de ma goumichitude. 

Ca marque au fer rouge comme le premier gloss que tu te payes toute seule, ton premier soutien-gorge, ton premier rasoir, ce sont des étapes qui te font réaliser que tu commences à agir « comme une grande », que tu n’es plus dans la cour des petits qui reniflent leur morve et se lancent des pâtés de terre.

Tu grandis, t’as même le droit de sauter piscine parce que t’as tes règles.

 

Je crois que n’importe qui, homme ou femme, se souvient plus ou moins du premier produit cosmétique rapporté à la maison. Parce que, même à l’époque, ça paraissait être un énorme investissement, une affirmation, un gosse qui achète un soin de confort devient, malgré lui, un nouveau consommateur lambda.

C’est un autre délire tout ça, tu te places délibérément dans la cible des grands rouleaux compresseurs des rois du soin, tu veux qu’on te tire dessus, qu’on t’enduise de crème jusque sous le panard.

 

Je comptais mes pièces comme un ripou, je n’avais pas le billet que les grands-parents glissent dans la poche, j’économisais toute seule pour pouvoir m’acheter ces petits extras rien que pour moi, ça prenait d’ailleurs toujours trois plombes.

Bref, Dove et moi, ça remonte à loin et mon avis a très peu varié sur eux depuis que je passe mon corps sous leurs savons et mes aisselles sous leurs déos.

 

Aussitôt reçue, aussitôt testée, leur nouvelle mousse de douche m’a bien ravie comme un petit canard heureux de barboter, oui oui, mais avec un MAIS.

Dedans il y a : de l’eau, un tensioactif tout doux et biodégradable, de la glycérine, un autre TA doux qui convient aux peaux sensibles, un tensioactif pour la mousse (aussi bien toléré), des agents émulsifiants (pour mélanger le tout), un conservateur, et un biocide (possiblement parfois responsable d’allergie de contact), entre autres.

water, sodium lauroyl glutamate, glycerin, cocamidopropyl betaine, sodium chloride, sodium lauroyl glycinate, lauric acid, parfum, polysorbate 20, sodium laurate, phenoxyethanol, PPG-9, citric acid, stearic acid, tretrasodium EDTA, iodopropynyl butylcarbamate

 

En soi, la composition est plutôt douce pour du bidule de supermarché, je trouve d’ailleurs qu’on n’est pas dans l’optique de faire croire au client que la mousse ne peut pas causer de mal parce que c’est inhérent à sa matière; elle est surtout peu riche en ingrédients difficiles à tolérer sur le long terme par l’épiderme.

 

J’ai vraiment aimé l’utiliser, j’ai d’ailleurs fini le flacon-pompe en un rien de temps. D’où le MAIS : il faudrait qu’ils nous le fassent avec plus de 100 utilisations (genre 1000), parce que c’est frustrant de voir la vitesse à laquelle ça se vide.

Imagine une fille comme moi qui rentre sous la douche, même s’il est écrit « mettez une pompe dans le creux de la main », tu penses bien que je vais m’en servir trois fois la dose juste pour avoir un nuage crémeux entre les doigts et délirer sur un monde de licornes à trois têtes.

Gaga-mine au pouvoir.

 

La longévité n’est pas son fort, c’est clair (un mini mois et demi ici), mais pour un nettoyant de grande surface il fait des efforts, et tient vraiment ses promesses concernant l’hydratation de la PEAU (d’ailleurs ça en rajoute des couches sur le site, la redondance doit faire partie de leur leitmotiv).

C’était donc bien sur la PEAU que je devais l’appliquer. 

 

En tout cas, merci Dove, c’était doux comme un nuage.

 

Des bisous les Caribous !
#produitoffert – 4 euros en GMS

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
12 janvier 2017

Herbfarmacy refining cleanser, le baume du débutant

HERBFARMACY refining cleanser / @LoveLula

Avec tout ce qu’on branle sur nos blogs et youtube et le stagram et le twitteur, tu penses qu’on a encore le droit de venir clamer « je suis une débutante » ?

Non.

Même la petite midinette s’y connaît sûrement plus en crochet que sa grand-mère au même âge, la faute au système qui donne beaucoup d’infos sans les trier, on est pluri-capables, sans spécialité, des touche-à-tout qui se passionnent pour le lancer de « ah oui, je connais » – quand tu sais de quoi tu causes, t’es IN. Quand tu n’en a pas entendu parler, t’es OUT.

C’est aussi pour ça que je suis POUR l’apprentissage silencieux, ça te permet de rester chez toi sans te taper la honte, mais au moins demain, tu pourras lancer un « ha, j’en ai déjà entendu parler » ni vuch nich connuch.

 

Bref, quand j’étais une débutante dans le skincare (le genre qui utilise un gommage visage à grosses billes chaque jour « pour avoir la peau bien nette  » – quand je me scalpais, quoi), j’osais bruyamment poser des questions, je m’en fichais un peu du bazar d’être en deçà de la moyenne de connaissance couennale, j’avais envie de savoir comment je pouvais prendre soin de ma bouille comme une pro et j’emmagasinais tout ce que ces « chercheuses de bien-être » pouvaient bien me balancer.

Aujourd’hui, si tu oses demander ce qu’est une éponge konjac, tu risques la pendaison par fil dentaire.

 

Dans le toutim, j’aurais aimé – chose peu souvent arrivée – qu’on me guide à l’époque vers des produits basiques ET sensoriels. Pas les simples qu’on utilise en cas d’allergie / d’hypersensibilité passagère, pas ceux qui ne coûtent pas cher et nous enlèvent tout plaisir mais font leur boulot. Ni encore ceux « dont les ingrédients sont hors de prix, mais faut bien vendre sa famille si on veut des résultats cutanés, M’dame Donzelle ».

J’aurais juste aimé découvrir un soin original qui me ravisse plutôt que de mimer tout le monde et me ruer sur l’eau micellaire.

 

C’est un peu de tout ça qui m’a traversé l’esprit quand j’ai utilisé le refining cleanser pour la première fois, l’insatisfaction de l’époque a bêtement plié bagage en me laissant avec un regret de moins et une bouille ravie et crémeuse au-dessus de l’évier . J’aurais pu mettre le Liz Earle dans le même panier, sauf qu’il a le désavantage d’être moins old school et de sentir le spa – moi j’aime, mais tout le monde n’a pas une addiction pour l’eucalyptus, je crois. 

 

La marque / Le produit

La marque Herbfarmacy a obtenu le label « soil association organic », ses produits sont garantis cruelty free, sans ogm, avec des ingrédients issus en majorité de l’agriculture biologique (il y en a moins dans les crèmes visage par exemple, qui ont un émulsifiant non bio mais dérivé d’une plante, parce qu’ils n’ont pas pu faire autrement pour présenter une texture valable) et avec une production dans le respect de la biodiversité – pour les vegan, attention, certains de leurs produits contiennent de la cire d’abeille, les autres sont ok.

En gros, je n’ai pas craqué pour toutes ces raisons, mais c’est toujours bien de savoir qu’on n’a pas tué toute une écosphère et trois vaches en achetant son petit nettoyant.

 

Dans le refining cleanser, on trouve : de la camomille (bonjour toi, fleur du bonheur apaisante), de l’huile d’abricot (parfaite pour les peaux sensibilisées), de ricin (pour la réparation), de l’huile de tournesol, un agent nettoyant doux, de la cire d’abeille protectrice (c’est souvent elle qui laisse cette impression plus ou moins hydratée de la peau après le rinçage), de la glycérine hydratante, de l’extrait de racine de marshmallow et de calendula (pour soulager les irritations), de l’aloe vera (en poudre réhydratée, mieux que rien), du romarin pour tonifier, du géranium rosat pour régénérer et de l’ylang ylang pour revitaliser la couenne, entre autres.

Le phenoxyethanol clashe un peu avec le reste, mais sinon rien à redire.

Aqua (Water), *Chamomilla recutita, *Prunus armenica kernel oil, *Ricinus communis seed oil, *Helianthus annuus hybrid oil, sodium stearoyl lactylate, *Cera alba, cocoamidopropyl betaine, +glyceryl stearate, +glycerin, cetearyl alcohol, tocopherol, *Althaea officinalis root extract, *Calendula officinalis flower extract, *Aloe barbadensis leaf juice powder, *Rosmarinus officinalis leaf extract, *Pelargonium graveolens (Rose geranium) oil, *Cananga odorata (Ylang ylang) flower oil,  lactic acid (from sugar), phenoxyethanol, benzyl alcohol, potassium sorbate, *citonellol, *geraniol, *limonene, *linalool, *eugenol (Last 5 essential oil components) * = Organic + = Organic origin

 

Quand je dis qu’il me fait penser au parfait produit pour débutant c’est qu’il :

  • ne laisse pas un film gras outrageux – la peau est douce, mais sans surplus
  • a une odeur aromatique lactée, loin des fragrances plus roots qui divisent le public, ça change un peu
  • est efficace sur le mascara comme tout le reste du makeup
  • il se rince TRES facilement avec le muslin cloth fourni avec (pas besoin de plus de deux trois passages pour enlever le gros du gras, il disparaît super vite, jamais vu ça)
  • il ne coûte pas excessivement cher – environ 18 euros / 100ml mais se vide lentement
  • je le tolère mieux que la plupart de mes nettoyants depuis que j’ai commencé mon traitement antibio contre l’acné

Il a un côté très facile d’utilisation et se fond parfaitement sur la peau sans qu’elle le boive, donc ça laisse du temps pour bien masser à son aise. Et surtout, la composition du refining cleanser est a priori l’amie de 99% des couennes et d’autant d’addicts des ingrédients gentils pour le minois comme pour la terre.

 

Si vous n’avez encore jamais testé les crèmes démaquillantes, je vous le conseille à 1000%, il pourrait même vous donner envie de tomber (comme moi, quelques années plus tôt) dans la marmite des textures de plus en plus grasses, jusqu’à devenir un humain-huile.

Pour les blasés des baumes, il vous plaira aussi, mais plutôt comme une solution moins onéreuse que votre doudou chéri qui coûte une blinde, parce qu’on n’a pas tous les moyens d’investir chaque mois 500 lingots d’or dans un soin dégommeur de maquillage. On doit rester des goumiches et goumiche-men raisonnables,  

Enfin, pour les peaux sensibles qui n’aiment pas trop quand ça colle sous les doigts, il sera également parfait pour vous.

En résumé, je tourne en rond tu vois, c’est un soin pour tout le monde, c’est aussi simple que ça.

PS : au cas où ce n’était pas assez clair et que tu es vraiment un débutant de chez débutant, oui tu peux utiliser le refining cleanser comme démaquillant + nettoyant. 😉

 

Des bisous les Caribous !
Produit reçu par LOVE LULA (thanks !)

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
7 décembre 2016

Winter makeup removers, et fondre pour de Mamiel

ABOUT
Liz Earle Cleanse & Polish
de Mamiel botaniques Restorative Cleansing Balm
de-mamiel-5

Je suis encore une fois naturellement repassée de l’huile au baume démaquillant.

Je vais d’ailleurs pleinement rejeter la faute sur le temps hivernal qui m’arrache l’épiderme chaque matin (tope-là si tu vas à véli-vélo au boulot), chaque soir je me lamente en passant la main sur mes pauvres joues, en chouinant entre deux « ouin ouin » que le carnage est total, que ça tire-ça brûle-j’ai mal. Mais j’ai trouvé la parade.

 

En général, dès que les températures frôlent l’indécence, je change complètement la manière de prendre soin de moi.

Il faut absolument oublier tout ce que l’on sait sur une routine, essayer de se concentrer sur l’agression extérieur (Froide La Putasse) et la contrer de la manière la plus simple possible.

 

Pour commencer, en journée je mets du costaud et surtout, je ne me nettoie pas le visage avant de le faire – une habitude bizarre mais qui fonctionne, cela permet à ma peau de garder un peu des bénéfices de la nuit + de profiter de sa protection naturelle + de celle que je lui apporte par-dessus en étalant un soin doudou. Si il y a un surplus de matière, « j’éponge » simplement en tapotant avec un mouchoir, et basta.

Ma crème hivernale, tu la connais déjà, c’est le fluide confort absolu à l’amande de Weleda qui, en plus d’avoir un nom complètement approprié, est imbattable pour soigner une peau mixte qui tiraille – à condition d’hydrater un peu dessous aussi avec un sérum hydratant ou…une lichette de crème gorgée d’eau tant qu’à faire, parce qu’elle est plus chargée en corps gras qu’en phase aqueuse.

 

Le soir, le délire atteint d’autres sommets étant donné mon addiction à tout ce qui enlève le maquillage.

Pour ne pas passer pour la troisième dingo du coin, je résumerai le délire comme suit :

  • soit j’ai la flemme, pas envie de passer du temps avec ma tête par-dessus le lavabo : c’est l’eau micellaire que je choisis, parce que ça va vite, c’est simple et sans prise de tête. Je rince à l’eau thermale, puis hop, je crème
  • soit je suis de bon humeur mais économe : alors je me rue sur mon cleanse & polish de Liz Earle – un peu comme pour le pot nivea qui traîne chez une personne lambda, tu trouveras toujours un cleanse & polish chez moi. Il sent bon le spa (l’eucalyptus, oui), est crémeux à souhait et laisse la peau très douce sans ce film persistant qui en dérange plus d’une
  • soit je suis vannée – exténuée – moralement raplapla et j’ai envie d’un remontant : là je me rue sur mon baume démaquillant
de-mamiel-2

Restorative Cleansing Balm par De Mamiel

Comment vous exprimer à quel point j’ai été ravie de recevoir ce produit-ci au pied de ma porte magique ? En gros, j’ai ressenti comme une forte envie d’exécuter la danse de la joie sur un pied, avec des arcs-en-ciel qui me seraient sorti par le bout des doigts. La joyance pure nature, Michel.

Pour info, De Mamiel me poursuit depuis quelques mois comme une ombre qui plane et s’insinue lentement dans mon ciboulot, en me murmurant doucement chaque nuit que j’ai besoin d’elle, qu’elle rendra ma vie plus belle et tout le toutim.

Il est désormais plus qu’évident maintenant que ce baume rend mes fins de journées fondantes et côtoie gaiement le cleanser 27, l’ultra simple et le Lulu & boo dans mon top 5 des cleansing balms qui me rendent le sourire instantanément.

Comme quoi, je n’ai pas fini d’être surprise.

 

Dedans il y a

De l’huile DE CAMELIA (rooooh, une bombe anti-âge, adoucissante au possible, PAR-FAITE pour cette saison), de mangue (nutrition cutanée intense), de tournesol, de la cire d’abeille, de la bourrache (revitalisante cutanée), de l’huile de kukui (extrêmement pénétrante, elle va réparer en profondeur), de moringa (soulage la sécheresse), de riz (adoucissante), de baobab (encore pour contrer l’aspect sec), du squalane végétal (pour aider à garder l’eau dans l’épiderme), de l’huile de marula (pour donner un coup de boost à l’éclat et la qualité de la couenne), du beurre de murumuru (voilà d’où vient le fondant ?), du beurre de cacao (protecteur), de la cire de rose (anti-âge), de l’huile de ricin – du bisabol et de l’HE de calendula (pour contrer l’inflammation et apaiser la peau), de l’extrait de carotte pour redonner vie au teint, l’HE de fragonia (histoire de rester zen et d’éviter les rougeurs), du géranium rosat pour cicatriser plus vite, HE d’eriocephalus (pour calmer l’anxiété), une variété de tea tree pour le côté antibactérien, du tea tree citronné (sédatif, calmant), de l’eucalyptus (qui fait du bien quand on inspire), entre autres.

Camellia oleifera seed oil*, Mangifera indica seed oil, Helianthus annuus seed oil*, Cera alba/beeswax*, Borago officinalis seed oil*, Aleurites moluccana (kukui) seed oil, Moringa oleifera seed oil, Oryza sativa bran oil, Adansonia digitata (baobab) seed oil*, Squalane, Sclerocarya birrea (marula) seed oil*, Astrocaryum murumuru (murumuru) seed butter, Theobroma cacao seed butter*, Polysorbate 20 (derived from coconut), Rosa damascena (rose) cera, Ricinus communis seed oil*, Bisabolol, Calendula officinalis flower oil*, Daucus carota sativaroot extract*, Agonis fragrans (fragonia) leaf oil, Pelargonium graveolens (rose geranium) leaf oil*, Eriocephalus punctulatus (cape chamomile) oil**, Melaleuca teretifolia (honey myrtle) leaf oil,  Leptospermum petersonii (rose myrtle) leaf oil, Eucalyptus radiata leaf oil*, Tocopherol . Geraniol˚, Linalol˚, Citronellol˚, Citral˚, Bespokely botaniques, created from flower and environmental essences, LightBringer Essences Alpine Meadow  (Self heal, Le jardin des alpes, Campanula rotundifolia (harebell), Aster alpinus (alpine aster), Parnassia palustris (grass of parnassus)) *Certified organic ˚Natural essential oil constituents

de-mamiel-3

J’ai du mal à utiliser ce baume nettoyant tous les jours. Il n’a pas tellement un côté addictif, le pot est petit, il renvoie à une notion de précieux et de conservation plus qu’à une débauche pendant le démaquillage.

Mais il est divin.

Il rime avec un bain quand on a les muscles tendus, avec un grand verre d’eau quand on est assoiffé, le moment où l’on s’assoit enfin en fin de journée et que tout se relâche, ou encore avec un massage de la nuque jouissif.

Il se suffit à lui-même, offre plus que du cocooning, il évoque à lui tout seul l’acte même de détente.

 

J’en prends toujours une noisette généreuse, la glisse au creux de mes paumes pour la laisser fondre un instant. Puis j’assouplis ma peau avec la matière, histoire d’en profiter pleinement, avant de placer une muslin imbibée d’eau chaude sur tout mon visage.

Breath in, breathe out, j’inspire profondément. On sent le frais, la nature légèrement acidulée s’introduire dans les narines, le tout évanoui en un coup de tissu chaud et humide qui essuie ma bouille. Je retire lentement les derniers résidus et sors de la douche avec le sentiment d’avoir vraiment pris soin de moi.

Juste avec un excellent démaquillant (même sur le mascara).

 

Tous les cosmétiques du monde devraient être comme le baume de Mamiel, une fenêtre ouverte sur le plaisir simple – cru -fondant et une invitation à lever le pied de temps à autre. Ils ont réussi à faire entrer un génie relaxant dans ce pot, une séance de hammam et des ingrédients qu’on voit peu dans la même formule.

Non vraiment, chapeau l’artiste, et merci pour le soulagement cutané, ça n’a pas de prix.

 

Des bisous les Caribous !
Baume nettoyant de Mamiel, offert par Mon Corner B (MERCI nom de dieu)
A partir de 50 euros / 50ml, à offrir ou s’offrir

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
25 août 2016

The Banana Cleanser, ou la panade-crumble mou

ABOUT
Pure Chimp Super cleanser
chimp cleanser

Y a des odeurs cocooning comme celles des produits pour bébé, de linge frais, un bon petit feu de bois de caribou (je sais, il fait chaud, j’en rajoute une couche) de guimauve sucrée ou de soupe crème-courgette qui me mettent tout de suite dans l’ambiance.

Puis il y a le monde des bidules qui ont un parfum improbable, que t’achètes sur un coup de tête parce que le packaging est foufoudingue alors que tu n’es toi-même pas sûre d’avoir fait preuve d’intelligence au moment de l’achat.

J’avoue tout, j’ai pété une durite en découvrant le site Love Lula, au taquet sur la commande histoire de bien remplir mon quota de « goumiche qui ne contrôle absolument pas ses pulsions donzelliennes ».

Je pourrais vous dire que c’est la faute au temps, qu’il m’a un peu dézingué le cerveau, et que depuis début juillet, je me douche à l’eau froide tout en gardant des chaussettes aux pieds pour ne pas tomber malade (madame est prévoyante).
Ou que j’avais besoin d’un peu plus de folie cosmétique.

Quoiqu’il en soit, je pense qu’avec ce nettoyant on se situe pile-poil à la frontière entre un saut dans une rivière et la crème glacée qui coule du cornet sur les doigts.

Avec un zeste de course pieds nus dans les bois.

 

THE PURE CHIMP SUPER CLEANSER

Quand j’ai aperçu la panade jaune séchée tassée dans le pot en verre, j’ai un peu hésité à ouvrir le couvercle. Je ne suis pourtant pas coquette, je me suis déjà tartinée de rhassoulavocado – et autres flocons d’avoine, mais faut croire que la Monette, ça la branche pas plus que ça les textures trop grumeleuses.


Le premier stade magique : mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi-ha.

J’ai eu un petit frisson quand j’ai plongé mon nez dans la semoule et qu’un bonbon à la banane s’est faufilé dans mes narines. A priori, le sucré, je le préfère plutôt dans l’assiette que dans mon divin pif, mais c’est une telle réplique du bonbec qu’on en mangerait goulument sans partager une miette avec ses voisins.

 

Le deuxième stade magique : essayer de gérer la panade.

chimp 23-2

Le côté chiant quand on se démaquille à l’eau avant d’utiliser un produit sec comme le pure chimp, c’est qu’on doit d’office avoir un essuie sous la main pour se sécher les mains avant de les jeter dans le pot. Je pourrais utiliser une cuiller propre mais je suis concon du ciboulot, et je ne vais pas me trimballer mes casseroles et pelles à tarte dans le bain pour étaler les gommages et faire la vaisselle par la même occasion – je respecte les limites d’hygiène basique, tututu.

BREUF, on en prend une noisette (ou l’équivalent, parce que ça grumelle sec), on la place bien dans sa mimine, puis on rajoute de l’eau – trois larmes, ou quatre, histoire que ça soit malléable et à la limite du liquide épais, pas compact. Ensuite on commence à masser, tout en profitant d’une bouille qui pue la gourmandise et d’un mini-gommage vu la matière panade crumble mou.

 

Le troisième stade magique : c’est intelligent, ludique et doux

Dedans on trouve de la poudre d’amande (peut s’utiliser comme nettoyant quotidien, doux exfoliant), de la glycérine végétale (pour hydrater), de l’huile d’olive (émolliente), de l’argile blanche (pour également désincruster et participer à la douceur de la couenne en post-cleansing), des pétales de calendula (LA fleur des peaux sensibles, apaise et limite les rougeurs), de l’extrait de banane (pour l’éclat du teint), de l’huile d’argousier (antioxydant et cicatrisant d’enfer), et de la vitamine E (pour la conservation).

Le tout vegan, non testé sur les animaux, fait à la main par les Engloush (y a un cheveu de la Queen dans le pot) et 100% naturel

C’est intelligent parce qu’on est dans la simplicité des ingrédients (je te vois venir avec un « pourquoi j’irais payer pour ça, j’aurais pu le fabriquer maison ». Et ? Tu l’as fait ?), qu’il n’y a pas une seule chose agressive dans la formule et que ça sent sacrément bon.

Ce qui m’amène au côté ludique, vu que c’est la première fois que je vois sur un soin « convient aux enfants de 3+ », et j’imagine déjà bien les scènes de mimétisme, maman et bout’chou se massant le visage au-dessus du lavabo, appréciant l’instant ensemble, en communion totale. Avoue, c’est mignon comme tout.

 

Pas d’inquiétude pour les minois sensibles, vu la bonne balance huile d’olive – poudre d’amande, le pure chimp ne dessèche pas pour un sou, il me rappelle vaguement la crème purifiante d’Hauschka mais avec un côté moins médicinal, plus funky. Sans compter qu’il gère très bien les rougeurs et donne un côté reposé au visage.

Si tu as envie d’un nettoyant qui te donne la banane dès le matin, je te le conseille à 1000%. Et ne râle pas sur la maigre quantité dans le pot, même s’il n’y a que 80 grammes, la dilution avec l’eau augmente la longévité du soin (j’en suis à peine aux 2/3 et je l’ai depuis un petit mois)(et je suis généreuse).

Je trouve ça bien qu’il exister de beaux flacons blancs sur le marché, mais une bonne routine cocooning doit aussi amuser l’assistance de temps en temps – je te dis pas le nombre de goumiches tendues du pore tellement elles s’imposent un régime strict au niveau de l’épiderme, sans un pet de travers.

Franchement, il faut savoir lâcher du lest parfois, et avec un nettoyant comme celui-ci, tu deviendras aussi peace qu’un monkey.

 

Des bisous les Caribous !

Pure Chimp Super Cleanser, acheté 14 euros sur Love Lula
(livraison gratuite à l’international)

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram