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25 avril 2016

La bluette que je t’aime

About Sérum Bluette Peaux Grasses de Pachamamaï
bluette00

Je ne te raconte même pas les hurluberlus qui me passent sous le nez, au travail, dans la rue, au supermarché. Je dois avoir un magnétisme particulier pour attirer les idiots de service, ceux qui veulent emmerder leur monde se concentrent sur ma personne jusqu’à me couvrir d’un patchwork humain de niaiserie et d’innommable connerie.

Tu m’étonnes qu’on a le visage qui se brouille vite comme une pomme pas fraîche, nos ancêtres pouvaient aller paître avec les vaches quand ils avaient un oeuf à peler avec la terre entière.

Nous, misère, il ne nous reste que l’intimité.

Danser en petite culotte, swinguer en serviette de bain, et pester sur les voisins en s’empiffrant d’une pizza grasse.

Le tout en espérant qu’au lendemain, après avoir bien tassé son énervement dans une nuit de sommeil épaisse (gorgonzola sur chasse au trésor, sur empoisonnement royal, mes rêves sont tordus), on aura retrouvé un minois serein.

Sans trace du foie qui crie misère, ni de teint miné par les excès, la princesse que je suis rêve de miracle mais n’a pas la tiare bien droite sur le front.

 

Bluette par Pachamiamiam

Pachamamaï, en fait, mais ma version est plus funky.

Je vous avais déjà dit à quel point j’avais adoré l’huile équilibrante hauschka, son côté flash sur le teint, base parfaite de maquillage et régulatrice honnête d’une peau mixte.

He bien, j’ai trouvé mieux. Mais avec une odeur de foin.

 

Le sérum Bluette se place dans la catégorie des « si tu as une taille 38, porte un jean taille 38 ». Entendre par-là qu’il conviendra si vous avez une mine affreuse et vallonnée de merveilles purulentes, tous types d’épidermes confondus (à part les plus désertiques).

Il n’est donc pas spécifiquement ciblé pour les couennes les plus grasses  (il n’est pas là pour purifier et assainir le terrain au point de le dessécher), non.

Il est une application parfait d’un principe de base en trois temps : réduire les inflammations / aplanir le terrain / hydrater la peau. Et ce combo fait des miracles, même sur une peau mixte comme la mienne.

 

Dedans il y a : de l’huile d’olive (parfaite pour endiguer la déshydratation, excellent anti-âge), de l’huile de chardon-marie (très riche en acides polyinsaturés, régénère la peau et la protège), de l’huile de sésame (restructurante, donne un toucher soyeux), de la nigelle (testée ici, purifiante multi-usages), de l’huile de graines de fruit de la passion (hydrate, booste la production de collagène), de l’HE de lavande et de romarin (pour le côté cicatrisant, purifiant) et un antioxydant naturel.

Olea europaea oil, silybum marianum seed oil, sesamum indicum seed oil, nigella sativa seed oil, passiflora edulis seed oil, lavandula angustifolia, rosmarinus officinalis oil, tocopherol, limonene, linalol

bluette 2

Comparé à celui du Dr Hauschka, le sérum bluette est beaucoup plus fluide donc moins casse-bonbon à étaler. Il laisse instantanément un effet douceur sur la peau, d’autant plus quand on le combine à une crème de nuit par-dessus, c’est alors le nirvana qui s’invite chez soi.

Quelque peu gâché par une odeur qui me rappelle celle de l’huile de chanvre, un arrière-fond rustique qui donne envie d’aller pique-niquer et de s’empiffrer de salade normande en observant les ânes paître du coin de l’oeil.

Mais il faut ce qu’il faut pour prendre soin de sa couenne.

 

Il ne sera pas le genre de couteau-suisse qui va régler TOUS les problèmes de boutonniaux, surtout si vous en êtes bardé, il est plutôt le flacon parfait pour les minois à la peau normale à grasse ET sensible, la balance entre les différentes huiles étant impeccable.

Fun fact, la composition n’était pas la même sur mon flacon que sur le site, apparemment il y avait eu une erreur d’étiquetage, ce qui m’a amené à un test plus ou moins à l’aveugle, inédit quand on sait que je suis du genre à manger la liste du regard avant d’utiliser tout produit.

L’un dans l’autre ça m’a permis d’être encore plus objective (ne sachant pas vraiment ce que je m’appliquais sur la bouille)(hin hin).

 

Je suis toute contente parce que ce sérum est vraiment léger (la marque le disait, mais faut le tester pour le croire). Même en abusant et dépassant la dose recommandée d’une goutte – j’en mets 4, il ne donne pas un aspect sur-luisant. On peut aller se coucher sans craindre de tomber du lit en glissant sur l’oreiller.

En gros, il hydrate (excellemment bien), il régule mes geyzers sébumiens, il s’occupe des peaux sèches quand j’en ai (merci la nigelle), il repulpe le visage un peu à la manière de ma crème doudou chérie de chez Nominoë, et il contribue (j’en suis certaine) à donner un aspect plus frais en entretenant une atmosphère sans rougeurs.

 

Je le sais, plein de femmes n’osent pas tester des produits huileux parce qu’elles pensent qu’elle vont finir avec un troisième coude sous la paupière, mais ce flacon bleu pourrait bien être votre soin charnière pour enfin goûter au pays de la grassouillette.

A y regarder de plus près, vous vous rendrez vite compte que d’alimenter ce qu’il y a de vital pour la bonne forme de la peau (à savoir le ciment intercellulaire) avec des lipides bien ciblés, c’est la base.

Après le démaquillage. Le nettoyage. Et le swing en babouche au saut du bain.

Moi aussi j’ai une échelle de priorités.

 

Je ne vous lâche pas sans une petite note informative : pour celles qui se demandent d’où sort la marque Pachamamaï, il s’agit d’une aventure cosmétique frenchie, avec des gens qui fabriquent des bidules vegan et cruelty free en chantant au clair de lune. Comme quoi, en France, y a autre chose à découvrir que le quartier de brie sur un bout de pain craquant.

 

Des bisous les Caribous !
Sérume Bluette, offert par SEBIO (merci !), à shopper sur leur site
Pour plus d’infos sur la marque, c’est par ici.

Caribouland
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22 novembre 2015

Le cocooning d’une peau mixte sous traitement dermato

DSC_3173

Il a neigé.

J’ai levé la tête du mac hier, après un marathon d’épisodes de la dernière saison de Grey’s anatomy, et j’ai vu les plaques glacées sur mon velux.

NO WAY, chaussettes-pantoufles aux pieds (tout un concept du sexy-cosy, le sex-appeal en moins), j’ai trottiné pour voir ce qu’il se passait dehors.

A travers la fenêtre, j’ai observé les flocons danser dans le vent, cherchant la meilleure place pour se poser, les petits moutons blancs du ciel qui tapissent le sol d’une ouate qui va créer des problèmes.

 

Quand il commence à cailler, je souffre.

Pourtant je suis née en décembre, j’ai des caribous qui galopent dans mes veines, j’ai le sang chaud cacao crème fraîche, je devrais me délecter de la tendance givrée des arbres, tout ce que j’aime c’est m’engloutir le visage dans une masse moelleuse (les écharpes doudoux, y a que ça de vrai) et tracer mon chemin.

 

Depuis deux semaines, j’ai commencé un traitement anti-acné (un gel antibio + rétinoïdes, une bombe anti-buboniaux).

Le côté absurde de ces soins c’est qu’il vaut mieux les appliquer en hiver, quand le soleil s’est barré sous les tropiques, pour moins craindre le combo « coucou, marche entre les UV sinon tu vas te choper des taches de dalmatien ». Ca m’expose au risque de finir comme une lépreuse de seconde zone, la peau qui pèle jusqu’au derme au moindre coup de vent.

Sans parler du fait que le moindre écart transforme une séance maquillage en zone de guerre, à rattraper les amas de pigments par-ci, à retirer les pomortes par-là à la pince à épiler parce qu’on a TOTALEMENT la flemme de se démaquiller pour se plaquer un masque et attendre que le terrain s’aplanisse.

La goumiche en avait marre. La goumiche a agit.

 

Les crèmes nuit/jour

A l’époque où j’ai dégainé l’épiduo gel, j’avais du mal à doser le schmilblick et en une nuit top chrono, j’avais dessiné une plaque rouge sur mon menton en lançant des « ah aoutch ah ça pique! ».

Ceci est la conséquence directe d’une Mona qui, dans la salle de bains, se dit qu’elle va mettre plus qu’une noisette – pour que ça agisse un peu mieux/plus vite/plus fort.

Crois-moi, si le dermato dit d’en mettre très peu, tu n’exagères pas.

DSC_3127Bref, j’avais du aller à la pharmacie, supplier pour qu’on me donne une crème qui puisse contrer le désert installé sous ma bouche, et la gentille dame m’avait donné un échantillon de clean-ac, l’ancienne version du nouveau cleanance hydra.

J’ai regardé la composition des deux : à part le fait que dans l’hydra, on retrouve une pointe de glycérine et d’eau en plus en milieu et fin de liste, la formule est sensiblement la même.

On trouve de l’eau thermale Avène (apaisante), de l’huile de carthame (émolliente et fine, suivie d’autres ingrédients adoucissants), de la glycérine donc, un silicone et un polymère perdus en fin de compo (pour la texture), entre autres.

Avene Thermal Spring Water (Avene Aqua), Carthamus Tinctorius (Safflower) Seed oil (Carthamus Tinctorius Seed oil), Sucrose Stearate Caprylic/Capric Triglyceride, Myreth-3, Myristate, Peg-12, Butylene Glycol, Pentaerythrityl Tetracaprylate/Tetracaprate, Glycerin, Dimethicone, Cetyl Alcohol, Acrylates/C10-30 Alkyl Acrylate Crospolymer, Bht, Bisabolol, Caprylyl Glycol, Disodium EDTA, Fragrance (Parfum), Phenoxyethanol, Sodium Acetate, Sucrose Distearate, Triethanolamine, Water (Aqua), Xanthan Gum, Zinc, Gluconate 

 

Elle est vraiment basique, ultra apaisante et je la préfère de loin à l’hydrance légère au niveau de la texture. Je pourrais juste me contenter d’un hydrolat puis d’une huile végétale par-dessus pour contrer la sécheresse, mais l’eau d’Avène a un effet incomparable sur ma peau quand elle boude.

Je l’utilise essentiellement le matin, mais en mode d’attaque, on peut aussi s’en tartiner le naseau le soir, ça remet très vite la bouille sur pieds.

 

La crème de nuit, CA, c’est une découverte.

A la base, la gamme physiolift se vend comme « anti-âge, contre les rides installées et la perte de fermeté », quand la façade commence à craqueler et qu’on se situe entre l’âge moyen et l’âge mur.

J’ai 28 ans bientôt, je me fous des barrières, j’ai vu qu’il y avait du du rétinaldéhyde dans la popote (j’y réagis très bien, excellent anti-âge), de l’acide hyaluronique (pour plumper la surface), et un extrait d’algue brune (anti-oxydante puissante, cicatrisante et assouplissante cutanée). La base quant à elle est essentiellement composée de silicones et d’eau thermale Avène.

Liste ingrédients

 

Très honnêtement, au test du naseau, c’est une catastrophe. Elle a cette vieille odeur de produit un peu ranci, bien loin du parfum frais des produits cleanance que J’A-DORE.

Mais son effet est impeccable, c’est un fer à repasser les pores, le lendemain la peau est rebondie et sans trace de fatigue, donc j’imagine qu’appliquée sur une peau aux rides assez jeunes elle conviendra à la perfection.

Moi je l’utilise surtout pour son boost sur le teint et l’éclat qu’elle procure, parce qu’au niveau des sillons, je ne suis pas bardée, preuve en est qu’on me demande encore parfois ma carte d’identité à la caisse du supermarché quand je veux acheter du vin.

Je le prends un peu mal, mais je me soigne.

 

 

Le masque hydratant

Je crois que ce masque est sur ma wishlist depuis des plombes, introuvable en Belgique alors que le reste de la gamme à l’iris s’étale sur les étagères du Di en me narguant gentiment.

Je l’ai donc directement mis dans mon panier quand j’ai été chez Mademoiselle Bio lors d’un détour par Paris.

 

Il est impératif de s’hydrater la peau, même si on dit souvent que plaques sèches riment avec nutrition, la bonne dose d’eau permet de mieux cicatriser, tout ce qu’on recherche quand on passe par le rouleau compresseur d’un traitement anti-acné.

 

Dedans on trouve : de l’eau, de la glycérine (hydratante), de l’alcool (comme pour sa comparse, la crème à l’iris, ici il permet de disperser les actifs), de l’hydrolat d’hamamélis et de la jojoba (rééquilibrants cutanés, astringents), de l’huile d’amande douce (souplesse), de l’extrait de concombre (émollient), d’iris (hydratant foufou), entre autres.

Water (Aqua), Glycerin, Alcohol, Hamamelis Virginiana (Witch Hazel) Distillate, Prunus Amygdalus Dulcis (Sweet Almond) Oil, Glyceryl Stearate SE, Lysolecithin, Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Algin, Cucumis Sativus (Cucumber) Fruit Extract, Iris Germanica Root Extract, Betula Alba Bark Extract, Hectorite, Fragrance (Parfum)*,Limonene*, Linalool*, Citronellol*, Geraniol*, Citral*, Eugenol*.

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Je suis en admiration devant ce petit tube, parce qu’il est bio, simple, efficace, qu’il s’applique comme une crème et que malgré les 30ml, il ne se vide pas trop vite (il en faut peu pour satisfaire son minois).

Je le laisse souvent poser plus de 20 minutes puis je le rince bêtement à l’eau.

Il repulpe sans effort aucun et sans boucher les pores, et j’ai la couenne dodue comme une framboise pendant une bonne journée, donc pour 12 euros, il vaut largement le coup.

Y a pas grand chose d’autre à dire dessus.

 

L’huile/la crème huile

Là, on rentre dans la catégorie de la grassouillette, qui glisse comme un hot dog dans son pain sauce moutarde, du chargé en lipides et nutriments.

De base, je dirais qu’il faut au moins un sérum huileux et une crème de massage quand on a la peau déshydratée et sèche (oui c’est pas pareil).

Parce que le premier jouera le rôle d’un soin multi-usage dont on rajoutera une ou deux gouttes dans la crème de nuit ou qu’on fera slider sur les joues pour les tonifier après une bonne douche relaxante. Et la deuxième nous servira quand on veut passer plus de temps à se triturer l’escalope devant une bonne série.

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Je pense que Karmameju me veut du bien, parce que je n’ai, jusqu’à présent, jamais été déçue par leurs produits. Le sérum smoothe sent exactement la même odeur que leur calming cream 02, je me cite :

« Au premier usage, j’ai été enveloppée par la plus parfaite des odeurs, plutôt inattendu dans une crème pour peau réactive (qu’on préfère sans fioritures) : je connais enfin le parfum du cocooning – pourtant il n’y a pas de fragrance de synthèse dans la composition, TU VOIS QUE CA EXISTE du naturel qui sent le bonheur. »

Cette fragrance est sûrement la plus apaisante de tout ce que j’ai pu tester dans ma vie, sans qu’on ait du surdoser l’huile essentielle de lavande (pourtant reine dans le monde du skincare pour personnes stressées). Non, ici, c’est une sensation unique.

 

Dedans il y a : de l’huile d’amande douce, d’olive, de coco, de calendula et de la lavande (combo douceur et anti-rougeurs), de l’huile de grenade, de camélia et d’églantier (antioxydantes et régénérantes), d’argousier (améliore la circulation, répare les peaux endommagées), d’onagre (anti-âge), de l’extrait de romarin (purifiant, anti-bactérien), du géranium et du santal (astringents et cicatrisants), de la rose (éclat du teint), encens oliban (excellent sur les peaux sèches), de la camomille (encore un ingrédient calmant), de la callophyle (tonifiante, dégonfle les visages dont la lymphe dort), entre autres.

Prunus amygdalus dulcis (sweet almond) oil, olea europaea (extra virgin olive) oil, cocos nucifera (virgin coconut) oil, calendula officinalis (calendula) flower oil, ºlavandula angustifolia (lavender), punica granatum (pomegranate) seed oil, genus hippophae (sea buckthorn) seed oil, rosa canina (rosehip) fruit oil, camellia oleifera (camellia) oil, oenothera biennis (evening primrose) oil, rosmarinus officinalis (rosemary) leaf extract, ºcymbo- pogon martini (palmarosa), ºsantalum album (sandalwood), ºanthemis nobilis (chamomile), ºrosa centifolia (rose absolute), ºboswellia sacra (olibanum), ºpogostemon cablin (patchouli), callophyllum inophyllum (tamanu) oil, ºmatricaria chamomilla (chamomile blue). ººgeraniol, ººcitronellol, ººlimonene, ººcitral, ººlinalool, ººeugenol, ººfarnesol. /ºNatural essential oils, ººpotential allergens.

 

Ce soin coûte 60 euros, mais il y a 40ml de produit et rien qu’à voir tout ce qui le compose, on est face à une bombe naturelle.

Je l’utilise le plus souvent après le nettoyage, le soir, parce qu’il couvre la couenne d’un plaid réconfortant au possible, et que son parfum donne envie d’aller se coucher de bonne heure.

Deux-trois gouttes, pas plus, et je suis au nirvana cosmétique.

 

Quand j’ai envie de masser, alors là, c’est un tout autre programme.

J’avais reçu il y a quelques temps la nouvelle crème huile nectar de 8 fleurs de Darphin, marque dont je n’ai jamais testé aucun produit.

Parce que c’est de l’aromatique de parfumerie et que ce genre de catégorie m’interpelle assez peu (on est dans le même réseau que Sisley, Décléor, etc.). Bah dis, je mets tous mes a priori de côté, dans le style cocooning ultime par une texture grassouillette, c’est du haut niveau.

Je n’ai absolument aucune idée de ce qui compose réellement ce petit pot, j’ai eu beau chercher sur le net, pas moyen de mettre la main sur la liste d’ingrédients, j’ai juste trouvé ça :

Capture d’écran 2015-11-22 à 16.11.18

Source sur image

C’est le sleeping mask à la française, bien plus riche que ce que j’ai l’habitude d’utiliser, mais je ne sors ce genre de soin de ma besace qu’une fois par semaine en moyenne.

Il sent bon bon bon, je masse une petite noisette sur l’entièreté de ma bouille pendant 5 bonnes minutes, puis je reprends une lichette que j’étale sans faire pénétrer sur les zones qui sont plus sèches (menton, haut des pommettes, entre les sourcils), et je laisse poser pendant la soirée. Une fois que je vais dormir, j’enlève l’excédent s’il en reste.

Le lendemain, tu rends Cendrillon et Blanche Neige jalouses, c’est velouté sous les doigts, les traits sont reposés et surtout plus aucune zone de pomortes.

Un must – qui coûte une blinde (80 euros en moyenne), mais c’est bientôt les fêtes, du coup je tombe LIMITE à pic pour que tu rajoutes des petits goodies à ta wishlist.

 

Vwala.

Je ne fais pas dans la demi-mesure ce mois-ci, je me suis dit que quitte à suivre un traitement, autant que je me concentre sur du costaud pour bien équilibrer la balance.

La crème hydra, je vous la recommande fortement si vous cherchez une crème de base pour endiguer la sécheresse, le reste des produits, c’est comme la cherry on the cake, ils ne sont pas indispensables mais fortement recommandés.

Je passais juste par là.

Hin hin.

 

Des bisous les Caribous !

Sérum soothe 02 Karmameju reçu par Kroonen & Brown
Cleanance hydra achetée en parapharmacie, le baume Physiolift reçu par Avène
Weleda masque hydratant à l’iris, acheté chez mademoiselle bio
Crème huile nectar aux 8 fleurs Darphin, reçue

Caribouland
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5 janvier 2015

En mode framboise dodue avec l’acide hyaluronique de Novexpert et mes sérums du moment

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A mon avis, jeter le mot « acide hyaluronique » dans une conversation de non initiés peut donner lieu à des débats du style :

  • c’est pour les vieilles peaux/pommes ridées, j’ai que 25 ans, lâche-moi la béquille
  • c’est acide donc ça pique (hiroshima dans les pores, bombe atom-esthét-ique)
  • ça s’injecte à tout-va pendant des botox parties – entre les smoothies et les massages pour panards
  • c’est un rajeunissant instantané (style « t’en bois ou t’en appliques, et tu redeviens une gamine »)

 

Dans les faits, je l’ai déjà expliqué, l’acide hyaluronique (AH) est un peu le couteau suisse de la peau, le petit plus qui va lui permettre de garder ses usines en bon état de marche, et de transformer un désert en framboise dodue.

Cultiver ce que l’on a de mieux dans nos cellules pour s’éviter des bajoues qui flottent au vent des années plus tard, c’est devenu mon dada.

 

L’investissement anti-âge et la formule

Dans la pratique, l’AH est un composant naturel de nos yeux, permet un bon glissement entre les articulations (pour qu’elles ne fassent pas trop »cric-cric » avec le temps), il est bio-like (donc très bien toléré en usage cosmétique) et surtout un élément indispensable à la bonne santé de la couenne.

De manière schématique, dans le derme, l’élastine et le collagène dansent la salsa avec Monsieur AcideHya, et plus il est présent sur le skin-floor, plus on aura une meilleure élasticité, vitalité, un teint plus frais, une capacité à cicatriser de moyenne à top, et surtout, un lissage progressif en surface de peau par un effet de colmatage de rides et ridules.

Quand on parle de comblement, c’est n’est pas un comblement mécanique à la manière des silicones et leur action manteau bouche-trou dans les fameux flouteurs-arnaqueurs, mais un comblement de l’intérieur qui se voit à l’extérieur.

Un peu à la façon d’un ballon mal gonflé qui, une fois rechargé en air, sera tendu et lisse comme un string XXS en latex.

Miam.

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Il y a beaucoup de points communs entre le milieu culinaire et celui des cosmétiques : quand on passe en cuisine, on constate qu’un légume jeté entier dans une poêle n’aura définitivement pas le même goût que son compère finement haché et plus pénétrant au niveau des papilles.

L’art de présenter ce que l’on va engloutir a toujours importé, on n’assimile pas de la même façon un légume coupé en deux et un autre gentiment transformé en rondelles.

 

Ici, l’acide hyaluronique est un grand mot qu’on utilise à tout va pour promettre monts et merveilles aux acheteuses matures mais crédules, qui pensent qu’un peu de poudre de perlimpinpin changera leur quotidien, mais s’il y a une chose à retenir sur cet ingrédient miracle, c’est que son secret réside dans son poids, donc la manière dont on l’a finement ciselé.

Quel que soit le soin, si la marque ne mentionne pas les différents niveaux, c’est qu’on reste dans une formulation basique à haut poids moléculaire, voire moyen.

Il faut viser les compositions qui en proposent plusieurs, garantie d’une action à tous les étages (de l’épiderme jusqu’au derme) et non pas d’une couche protectrice qui stagne en surface.

 

Le sérum Novexpert 

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Première chose à regarder, c’est la concentration nette (non diluée) en acide hyaluronique.

Certaines marques, comme Etat Pur, proposent une version avec 680mg/100ml de la molécule pure dans le flacon, chez Novexpert on atteint plus ou moins 1500mg/100ml, ce qui est plutôt conséquent.

D’autres, moins techniques comme ici, mentionnent un haut et bas poids d’AH sans précision supplémentaire, c’est déjà ça de pris, surtout quand on compare avec certains services promotionnels de skincare qui chantonnent un « je t’en ai mis un peu dans ton soin, mais je te dirais pas sous quelle forme, HA HA HA ! ». – Très drôle.

Dans le booster repulp , tout est tourné vers l’hydratation, avec de la glycérine, du sodium PCA (excellent doudou repulpant), du sodium lactate (régulateur de pH et conservateur), de l’acide hyaluronique (sous 4 poids moléculaires différents), du parfum (sent très bon au demeurant), un antioxydant, du jus d’aloe vera, de l’acide phytic (stabilisateur), trois humectants, entre autres.

Aqua, glycerin, propanediol, sodium pca, arginine, sodium lactate, sodium hyaluronate, parfum, lactobacillus ferment, aloe barbadensis leaf juice, phytic acid, xylitylglucoside, anhydroxylitol, xylitol, galactaric acid, pca ethyl cocoyl arginate

 

Donc pas de silicone, pas d’huile minérale, pas de paraben, en gros on a droit à la soirée VIP sans emmerdeurs, le nec plus ultra qui baigne dans le champagne.
Ce que j’ai remarqué

  • au premier usage, je sniffe toujours mes produits et celui-ci a une légère odeur fraîche et cocoon, rien d’entêtant
  • la texture est un vrai gel, TOUT CE QUE J’AIME PAS, mais faut ce qu’il faut, il n’est pas du tout pénible à appliquer (je garde de mauvais souvenirs du gel d’aloe vera, niveau texture, on approchait quelqu’un qui bave sur ton visage et laisse sécher ça à l’air libre), et pénètre presque trop bien malgré la grosse goutte biquotidienne que je me tartine
  • la peau est directement hydratée sur le moment, voire soulagée, le top après une journée dans le froid
  • cicatrisation à vitesse grand V. Qu’on ne me dise plus qu’un manque d’eau et santé de la peau ne sont pas liés
  • il n’en faut vraiment pas beaucoup donc t’as le temps de te faire pousser la moustache avant de finir le flacon
  • je n’ai pas encore cassé la pipette (record)
  • au fur et à mesure, la peau est vraiment repulpée en profondeur, je le vois surtout en fin de journée, je n’ai pas l’impression d’un amas peu ragoûtant sur mon visage, j’ai la couenne dodue comme une framboise
  • parfois ça laisse un petit effet collant quand j’applique trop vite ma crème par dessus

 

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Le point le plus important, à part l’hydratation optimale directement observable, c’est que, le lendemain de la première utilisation, je n’avais plus le fameux pli nasogénien (ce connard qui met trois heures à se défroisser, juste parce que je l’ai un peu malmené en dormant dessus).

Et par la porte ou par la fenêtre, ça devait faire au moins deux ans qu’il stagnait et se pliait et dépliait comme un accordéon du soir au matin.

 

Du coup, oui, grande nouvelle, même à 27 ans, l’hydratation peut donner lieu à d’autres miracles que le basique « ma peau est souple ».

J’ai dit adieu à mon fer à repasser la couenne, rien qu’avec un gros petit pois de ce sérum, j’ai un soucis de moins sur la trogne et plus de temps pour me préoccuper d’autres emmerdements (comme casser mon ancien gsm dans une boutique, gérer des clients hargneux, devoir me retaper le primark pour un échange, que du bonheur en perspective).

 

De manière générale

Ne vous fiez pas à une mauvaise expérience avec l’AH, souvent, c’est la formulation qui foire, et il faut juste aller voir dans une autre crèmerie si le beurre y est meilleur.

Personnellement, j’avais testé des produits asiatiques qui en contenaient et la catastrophe était vite arrivée, allant jusqu’à m’induire en erreur face à cet ingrédient pourtant réputé pour être un des meilleurs hydratants cosmétiques (j’obtenais toujours une peau de parchemin pendant les tests, non sense).

Donc, ma peau tolère plutôt les formules européennes sur ce coup-là, sans aucun problème de réaction cutanée, ni bouton, ni plaques rouges, tout est passé comme un caribou canadien dans une forêt enneigée.

novexpert6.jpgHistoire de renforcer son action, certains soirs j’utilisais le midnight recovery de kiehl’s, jusqu’à découvrir le overnight de The Body Shopil y a peu (le truc qui mime la patoune de lièvre, là), et rien à dire : enchaîner un sérum hydratant avec un huileux, puis rajouter juste une lichette de crème, c’est pour ainsi dire MA popote magique du moment.

 

Donc voilà, quel que soit votre âge, le meilleur moyen de renforcer votre peau et la manière dont ses cellules fonctionnent, c’est de lui donner de bons plats à manger avec de petits ingrédients qui font toute la différence, et entretiennent les NMF (natural moisturizing factor ou facteurs naturels d’hydratation) à un bon niveau.

Ces trois lettres désignent un complexe naturel qui participe au maintien de l’hydratation de base au sein de l’épiderme, composé d’acides aminés, d’acide hyaluronique, d’urée, de sodium PCA, de glycérine, d’acide lactique, de peptides, entre autres, mais la qualité de ce « mélange » varie d’une personne à l’autre, notamment si, en surface, la barrière protectrice est insuffisante.

Il faut alors viser ce qui permet de mimer la barrière naturelle de la peau et lui apporter un support en lipide (en se tournant vers les huiles végétales, que ce soit jojoba, huile d’amande douce, d’olive, tournesol, etc.)

 

Du gras, de l’eau, toujours la même ritournelle, je te titille avec ça depuis le début du blog parce que « c’est de la bonne », j’espère juste que tu trouveras une bonne doudoune pour ton épiderme à force de lire mes conseils.

 

Des bisous les Caribous !
Sérum offert par Novexpert (49,90 les 30ml)

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5 novembre 2014

Jane Iredale et ses blushs

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Il fait un temps à se fourrer la tête dans un bronzer.

Dans un mouchoir imbibé de bronzer. Ou encore mieux, à se badigeonner d’auto-bronzant tout en mangeant une carotte en tenue de bibendum orange, à la gloire de la Hollande, une tulipe plantée entre les fesses.

Je suis clairement en train de vivre un mois éprouvant, où Mona La Pwasse dans toute sa grandeur a décidé que c’était ma fête. J’ai eu droit à un petit tour dans les toilettes d’un paki, débarquant avec ma tarte et les cheveux en bataille, parce que je n’en pouvais plus et qu’il fallait que j’évacue mon « pipi de baleine ».

Raz de marée et soulagement.

Jusqu’à la prochaine poisse, le prochain couac.

 

Chaque jour m’offre une petite misère, comme la couque aux noix de pécan dont j’ai rêvé dans mon sommeil qui n’est présente dans aucune boulangerie où je plante mes sabots, une crème main en rupture de stock, un rhume doublé d’un torticolis, des réveils en sursaut chaque matin (concerto de chien et travaux à côté), des colis qu’on laisse sur le pas de la porte, des trajets interminables.

Autant l’an passé, le mois de novembre était sûrement passé comme une feuille d’automne dans le caniveau, autant cette année, j’ai vraiment HÂTE d’être en décembre, que j’enclenche la deuxième sur 2015 et qu’on me foute la paix.

Du coup, j’en ai profité pour refaire un peu de shopping, me laisser emmerder par les gens en rue (y en a pas un pour me contourner, on dirait des obus fonçant sur leur cible) et exploser mon budget.

 

Personnellement, si je suis en mode « gros blues », il y a trois endroits où vous pouvez me trouver : dans la salle de bains, chez Kroonen & Brown, ou chez le coiffeur.
La tête dans un cappuccino est aussi valable.

 

Des blushs et copper wind

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A une époque, quand je sentais que j’avais le moral qui criait trompette, HOP, je débarquais avec ma charrette dans une boutique et tout ce qui tombait dedans était le bienvenu.

J’appelais ça la string therapy.

Je me ruais dans un magasin de lingerie et achetais des millions de culottes en sachant pertinemment que tout m’irait. Simple satisfaction de l’achat sans faille, sourire en coin, il ne m’en fallait pas plus.
Depuis que je connais le monde des cosmétiques, j’ai un peu changé de crèmerie.

Je fais des listes de ce qui me rend fofolle, et une fois que j’ai besoin de réconfort, de souffler, je plie et succombe au plaisir de la dépense.

 

C’est en allant faire un tour chez Kroonen & Brown, avec mes cernes et ma mauvaise humeur passagère, que j’ai repensé à ce blush que Sybille m’avait posé sur les bajoues, le genre de produit qui illumine une journée rien qu’en le regardant (oui oui, il y a tout ça dans une si petite boîte).

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Durant la saison chaude, j’aime énormément – au point de lui vouer un culte – le pot rouge fresh melon de Bobbi Brown, le genre de touche fraîche et peps, avec de minuscules paillettes qui illuminent tout le visage.

Puis, en recevant le magnifique cadeau de Ioana, une beauty box de Jane Iredale, j’ai découvert et adoré cotton candy : un rose froid, irisé, qui réveille instantanément le teint (comme une bonne baffe) et flatte SUPER BIEN les peaux claires.

 

Mais il restait le copper wind en toile de fond, comme une ritournelle, une chanson d’LMFAO qui ne me quittait pas (I’m Sexy & I Know It), j’avais besoin d’un entre-deux.

Ce petit nouveau est cher (36 euros pour la même quantité que le pot rouge) mat, en format poudre, et différent de mes deux favoris habituels : il est un corail orangé, plus du côté doré que rouge de la force, sans fioritures, simplement parfait.

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Haut : Fresh Melon Bobbi Brown  Milieu : Jane Iredale Copper Wind  Bas: Jane Iredale Cotton Candy

 

Je l’avais déjà évoqué, mais les blushs de Jane Iredale sont exempts de talc (souvent présent dans les matières sèches pour le teint, il rend ma peau granuleuse) : on retrouve dedans seulement du mica (minéral), du boron nitride (facilite l’application du blush, naturel), de l’extrait de pin et de grenade. Tu apprécieras la composition courte et efficace, quant au silicone, il est vraiment présent en quantité minime, et je n’ai JAMAIS eu de problèmes.

Mica, Boron Nitride, Dimethicone, Pinus Strobus (Pine) Bark Extract, Punica Granatum (Pomegranate) Extract. [+/- (May Contain) Titanium Dioxide (Ci 77891), Iron Oxides (Ci 77489, Ci 77491, Ci 77492, Ci 77499), Carmine (Ci 75470), Manganese Violet (Ci 77742), Ultramarines (Ci 77007), Red 30 Lake (Ci 73360).

 

Ce que j’adore :

  • pour le cotton candy comme le copper wind : la meilleure tenue de tous les blushs que j’ai pu avoir dans ma vie. On atteint facilement les 8h !
  • le rendu est ultra naturel pour une matière poudre : je suppose que ça tient à leur nature minérale, mais ils sont facile à poser, facile à estomper, une fois en place ils ne bougent pas, des amours de blushs
  • le prix est élevé MAIS, j’ai cotton candy depuis 3 mois, je l’utilise au moins 25 jours sur 30, et il commence à peine à se creuser, donc il va sûrement me durer 9 mois-un an (yeah, encore un produit interminable !)
  • la matière ne s’effrite pas en la prélevant
  • la couleur de copper wind me souffle, il était le petit plus qu’il me fallait pour cet automne (en supplément du thé – du plaid – la doudouce au chien)

 

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Je suis contente comme une gosse qui a eu droit à sa barbapapa au saut du manège parce que je le voulais depuis des mois, et qu’il est enfin à moi au meilleur moment de l’année.

Pas sûre qu’il m’aide à affronter le mauvais temps, le froid et la tenue statique dehors pendant des heures, mais il me fait le même effet qu’une boisson chaude, un rayon de soleil manqué coincé dans un boîtier.

Et si je pouvais, je m’en ferais une écharpe de poudre dorée.

 

Des Bisous les Caribous !
Acheté 36 euros chez Kroonen & Brown
Egalement disponible sur feelunique 

Caribouland
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29 octobre 2014

De l’éclat, de Caudalie à Philosophy en passant par Madara

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Le mythe de la belle au bois dormant se répercute dans ma vie sous la forme d’une routine de soin éclat. Ne demande pas à Walt comment mon cerveau traduit un dessin animé en un chemin illuminé, il n’en sait fichtre rien.

Depuis quelques mois, malgré un petit retour des bubons magiques (doux nom pour les bombes kystiques qui se pointent aussi aléatoirement qu’un bus en pleine ville, la faute à la junk food, au McDo un peu trop récurrent et ma tendance à me masser le menton comme un savant lance un « tiens tiens »), j’ai tout misé sur une apparence jeune et fraîche de mon minois.

Je te vois venir avec tes hallebardes, « mais t’as 26 ans, de quoi tu causes, tu cherches le combat ?  ».

 

Depuis un an plus ou moins, je planque un fer à repasser la bajoue sous le lit, j’essaye de ne pas trop sourire pendant mon sommeil (dur, quand tu penses à Adam Levine qui te fait des guilis), je maximise l’apport sanguin au cerveau en pratiquant le poirier de temps en temps, bref, je suis très impliquée dans ma recherche d’une peau lisse et sans faille.

Sans compter que j’optimise mes chances en restant face au vent belge pendant les bourrasques, paraît que ça te retend l’épiderme du front au string sans bouger.

Renée aurait du le savoir, avant d’échanger sa tête avec une autre. 

 

Il y a trois axes de base qui fonctionnent très bien pour repulper/tonifier la peau sans l’agresser (à part les astuces citées juste au-dessus), et on peut y avoir recours à volonté

  • les antioxydants (vitamine C, E)
  • les peelings/traitements (AHA, PHA, rétinol)

 

Il y a quelques mois, j’avais vidé le flacon du sérum C15 de Caudalie en scrutant la dernière goutte qui me narguait du coin de l’oeil, un si petit contenant se vidant aussi vite qu’une Doloréane qui atteint les 88 miles à l’heure. Comble cosmétique.

 

J’ai ensuite testé les pads de Philosophy, une pure merveille dans leur genre : du peeling dans les règles de l’art, sans douleur ni scalpde nuit, une promesse plus que tenue d’un teint ravivé et lissé dès le lendemain du premier usage. Pour une fois qu’on ne m’avait vraiment pas menti.

Et j’ai encore ajouté le flash rinse de Ren pour parfaire la tambouille et pouvoir illuminer la ville avec mes pores.

Right.

Mon train-train quotidien est assez basique, en comptant la triple balade du dog en journée, les intempéries, le chaud-froid froid-chaud, le boulot au grand air sans phase de repos.

 

Ce qui me crève se voit directement, d’un jour à l’autre, j’ai des cernes qui se glissent comme des chenilles sous les yeux à grands renforts de remous et teinture bleuâtre.

Bientôt, j’aurai des papillons qui doubleront mes cils du bas, j’ai hâte.

Du coup, j’ai abandonné le sauvetage de mes mirettes (peine perdue), me concentrant sur le teint, entamant une virée par les flots pour trouver l’île des gens qui ont la peau comme une loupiote.

 

On m’a demandé de choisir un produit il y a deux grosses semaines, et j’ai encore cédé à un peeling sans aucune retenue.

A force, on retrouvera peut-être des lambeaux de ma peau en rue et ce sera devenu commun d’entendre les passants se chuchoter « oh c’est rien, c’est encore Mona qui mue ».

Bah quoi.

 

 

Le peeling bio aux AHA de MADARA

La marque Madara est lettonne, et propose des produits vegan, non testés sur les animaux, certifiés ecocert, à des prix qui n’explosent pas le plafond.

NB : si vous êtes un newbie dans le monde des acides de fruits, sachez qu’un peeling maison entraîne une sensibilisation de la couche supérieure de l’épiderme, donc la rend plus sensible face aux UV (même en hiver !). Une protection solaire/ ou crème de jour avec SPF est recommandée si vous voulez être tranquille et ne pas finir comme un dalmatien. 

 

Lors du premier test, j’ai prié très fort et serré les fesses pour que ce peeling me convienne parce qu’il avait, au sortir du tube, une odeur de fruitella à l’orange, avec cette petite pointe acidulée dans le parfum qui me donne envie de devenir un poney arc-en-ciel, hystérique.

 

Dedans il y a :

De l’eau, de l’acide lactique (qui élimine les cellules mortes, très bon hydratant au demeurant, il a une structure moléculaire un chouilla plus importante que l’acide glycolique, ce qui le rend un peu moins pénétrant que ce dernier, donc moins « agressif »), de l’hydrolat de lavande (purifie, cicatrisation), du GA (couplé à l’acide lactique, il crée une belle synergie exfoliante), du coing (hydratant et astringent, favorise la rétention d’eau), de l’extrait de sureau (tonifiant), et enfin le parfum, conservateur, entre autres.

Aqua, Lactic Acid, Glycerin***, Lavandula Angustifolia (Lavander) Floral Water*, Galactoarabinan, Amorphophallus Konjac Root Extract, Potassium Hydroxide, CI77019  (Mica)****, Pyrus Cydonia (Quince) Fruit Extract*, Sambucus Nigra (Elderflower) Fruit Extract*, Aroma, CI77891 (Titanium Dioxide)****, Ethyl Lauroyl Arginate HCl, Xanthan Gum, Limonene** 

 

La texture est peu avenante, dans le sens où je ne suis pas la plus grande fan des textures gel ou gel-like, je préfère le gras (on l’aura compris), mais une fois étalé, l’aventure devient quelque peu plaisante.

On laisse poser entre 3 et 10 minutes (la fourchette !), en appréciant la sensation d’un masque peel-off sans en être un visuellement.
Une fois le temps écoulé, on part rincer et puis c’est tout.

Non, il n’y a pas de transformation cosmique du gel en crème puis en huile puis en flocon puis en jelly bleue.
NON !

madara3_Fotor_Collage.jpgAlors, au niveau du rendu directement après rinçage, il est déjà probant, on sent le visage rafraîchi, pimpant et adoucit.

 

J’ai beaucoup aimé

  • son odeur de fruitella, can’t resist à celle-là
  • il ne me picote que si j’ai une plaie ouverte, le reste du visage se porte bien, pas de rougeur
  • l’efficacité de la formule : clairement, on choisit ce produit pour l’acide lactique et son effet direct sur l’épiderme, de quoi dire bye bye aux cellules mortes sans leur payer les pompes funèbres en prime
  • sa facilité d’application, j’en applique assez peu vu que le produit s’étire extrêmement bien
  • sa longévité apparente, donc son rapport qualité prix
  • la peau est repulpée et bien hydratée au réveil, rien à dire ! (Même sans utiliser de crème le soir, s’entend) Du coupbon effet sur les pores si vous êtes en manque d’eau

 

Je vous vois déjà venir avec vos questions et la comparaison avec les pads de philosophy : l’effet est comparable, clairement, on obtient une amélioration significative du teint, de certaines taches résiduelles très récentes, et la peau est extrêmement lisse. Après, à demander si ces deux traitement se valent, ni oui ni non (je les trouve même complémentaires).

D’un côté, les pads sont plus performants car ils combinent trois acides – mandélique, phytique et glycolique – donc agissent à trois niveaux différents de la peau, mais il faut faire avec la présence d’une composition plutôt chimique même si basique, et un prix assez élevé.

Ici, dans le masque Madara, on a un AHA principal pour tout gérer, l’application est basique et sans irritation, la formulation est naturelle et l’acide lactique garant d’une hydratation optimale.
Donc c’est à vous de voir si vous voulez mettre 60 euros dans un traitement qui est actif plus vite et plus profondément (sur des rides peu/moyennement marquées, des taches pigmentaires, d’acné), ou si vous voulez seulement vous mettre doucement aux AHA / recherchez un éclat du teint bien marqué sans investir de trop(il ne s’agit pas d’acheter un taureau et son ranch non plus).

 

Dans ma routine, les deux se complètent très bien, je ne mue pas comme un serpent, je marche droit et mes pores ne se mettent pas en diagonale sur mon nez.

Pour le prix, je trouve ce masque vraiment bien foutu et complètement accessible et limite GRAVE de s’en priver, vous avez enfin une bonne arme pour envoyer Sabrina au tapis (on a tous une collègue qui s’appelle Sabby) et passer pour le soleil de votre entourage.

 

Il n’y a plus de routine sage qui existe, soit on part au grand galop, soit on stagne, je préfère simuler les claques du vent (rapport à l’effet tenseur) que d’attendre qu’il vienne me gifler.

C’est une bonne philosophie de vie aussi, prends-en de la graine, cacahuète.

 

Des bisous les Caribous !
Peeling Madara offert par Mon Corner B, 60ml à 24,90 euros
Aussi dispo en petit format de 12 ml
La revue de Sonia sur les masques Detox et AHA de Madara

Caribouland
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