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15 décembre 2014

Routine d’hiver contre les fantômes de gremlins

routine1Autant je suis quelqu’un de très volontaire, autant dès que mes pieds entrent en contact avec des chaussettes moelleuses et que je mange un bout de chocolat, je suis transportée dans une grotte sans bruit où je me crée une hibernation temporaire (deux minutes max) histoire d’un peu plus toucher au quotidien de l’ours roulé en boule pendant la saison froide.

Plaisir d’hiver, fourrure et calme intérieur.

Bla bla bla et hurlements dans la salle de bains, peau qui tire, mains qui crèvent la dalle, je pense que plus le vent s’installe, plus on risque de finir comme la vieille feuille qui refuse de tomber et se givre puis dégèle d’un soir à l’autre.

Je subis tout comme elle, je ferme la bouche et les yeux (difficile d’avancer sans trébucher), mais j’emmerde les intempéries et les dégâts qu’elles causent.

 

J’ai toujours ce sentiment que les bourrasques ressemblent à des fantômes de gremlins qui viennent te picorer le haut des joues comme des morfals, une fois que j’en balaye un et le met à terre, un autre me grimpe dessus et s’accroche à mon cou en faisant glisser ses griffes sur mes pommettes.

Sale bête.

Contre eux, il n’y a rien faire, à part essayer d’endiguer les dégâts, les ignorer, ou les faire frire dans un wok.

Du coup je dépense mon argent en skincare en essayant de passer à travers les boules et les « jingle bells » sans casser la déco, en ayant dans la tête une ritournelle qui souhaite le supplice intense de ces monstrueux gâcheurs de Santa Time.
Je les épluche, les zigouille, je hais les gremlins ghosts qui me chatouille dès que je mets un pied dehors.

 

Le démaquillage du soir

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Je crois dur comme fer à la théorie du « ce qui passe en premier peut te dézinguer une routine » : en gros, croire que le pouvoir d’un démaquillant/nettoyant n’a aucun impact sur l’état de la peau parce que « tu sais, ça ne reste que quelques secondes/voire minutes », c’est comme se mettre une asperge sous le bras, ça n’a pas de sens.

Plus la peau est sensible, plus elle multiplie les contraintes.

Partant du principe que la mienne est mixte, réactive (surtout en hiver), et qu’elle a une tendance à la déshydratation intense, je ne suis pas servie avec le chaud-froid, les ongles des gremlins, et ma recherche de zone T impeccable.

 

Du coup,

  • soit je pratique le sans eau, quand je sens que VRAIMENT, je ne peux rien supporter de plus (technique de la lotion micellaire + un pshiiit d’eau thermale, puis crème et basta)
  • soit je me rue sur un de mes baumes : je touche bientôt le fond du cleanser 27 comme celui du baume à la camomille. Vous qui râliez sur le prix, sachez que le premier je l’ai depuis 4 bons mois et que j’en ai encore pour 2 mois minimum, et que le lulu & boo n’aura pas fait long feu malgré son prix et son ultra-douceur. Alors c’est qui le winner ?

 

Dans un cas comme dans l’autre, je masse doucement, je ne me grouille pas, histoire de ne pas encore plus me stresser la bajoue.

Je ne suis encore qu’en phase de test du nettoyant Pai à la Rose & Camelia, mais je n’en pense vraiment pas grand chose (disons que dans la même gamme de prix, j’ai déjà trouvé mieux, sorry).

 

Tone your skin

routine3-copie-1.jpgJ’ai carrément craqué sur ce coup-là, parce qu’au niveau lotion, j’ai toujours été une skincare addict raisonnable et qui se tient.

Ca faisait un petit moment que je traquais une formule idéale qui fasse peeling, mais avec un bon dosage et surtout une vraie garantie d’éclat du teint à l’usage.

 

Et quand j’ai utilisé et surtout décrypté la formule de l’alpha toner forte d’Environ, j’ai sauté au plafond, en mode « mon tamagotchi a évolué, je suis une warrior ! » : trois ingrédients dans la formule (eau, acide glycolique, hydroxyde d’ammonium), 10% de dosage en AHA, le graal intégral.

Le petit précieux se cachait chez Kroonen & Brown – again – dans une vitrine qui ne m’attirait pas du tout, pour cause de packaging et philosophie très technique de la marque.

On en reparlera, parce qu’il y a tout un pan sur le pH de la peau qui est intéressant, mais clairement, malgré son prix de gros malade (54 euros pour 200ml, existe en version 100ml, sensiblement moins chère), c’est un des meilleurs toners spécifiques que j’ai pu m’appliquer sur la couenne depuis le début du blog.

 

Quant à l’hydrolat d’hélichryse, elle passe toujours très bien, tout comme son odeur, j’ai fini par m’y faire et apprécier son bouquet morbide. Je l’utilise plutôt le matin, ou certains soirs quand je veux faire un mini break avec mes peelings.

Donc je me balade toujours entre l’éclat et l’apaisement, admire la constance.

 

Hydrate 

routine4.jpgJe trouve ça toujours compliqué de trouver de bons produits en hiver parce que : de un, je développe des plaques sèches même quand je ne fais que du sans eau pendant une semaine, de deux, tout ce qui rime avec « soin intense » est souvent trop riche pour une peau mixte.

Alors qu’une peau sèche prendra la version riche de son doudou d’été, je ne peux sensiblement pas faire la même chose.

 

Le midnight recovery concentrate est le revenant qui, chaque année, à la même période, débarque ni vu ni connu sur mon armoire et me soulage à la manière d’une tasse de thé lors de soirées difficiles.

Le problème est qu’à part venir à bout de mes plaques et d’un teint ponctuellement parcheminé, il n’hydrate pas EN SOI, même s’il permet à la peau de mieux préserver son capital aqueux.

Je ne l’utilise donc qu’en phase de crise, jamais vraiment en continu. 

 

Comme ma vie n’est qu’un heureux concours de circonstances, la semaine passée, j’ai reçu le fameux flacon du sérum Booster de Novexpert sur lequel je lorgnais depuis un petit moment (à cause des zouailles) et de la promesse d’une formule aux trois poids moléculaires d’AH – acide hyaluronique.

Rien d’occlusif dans le flacon, que du comblement « interne » par repulpage et donc pas avec des ingrédients flouteurs (OUT les gros menteurs !).

Le lendemain de ma première utilisation, mes petits plis habituels près du nez étaient partis et j’avais les joues d’une gosse qui emmagasine bien ce que sa grand-mère lui prépare comme petits plats.

 

Quant à la crème, le choix a été difficile car je finissais l’hydralba légère et je rechignais à acheter la riche, du coup j’ai jeté mon dévolu sur Weleda, crème rose – bio – confort absolu, suis mon regard.

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Dedans il y a :

Eau, huile d’amande douce, alcool, esters d’acide gras, glycérine, cire d’abeille hydrolysée, huile de noyau de prune, xanthane, acide lactique

 

Pour celles et ceux qui veulent du basique, qui n’a pas de parfum (à part celui des ingrédients), et qui respecte sa promesse, à savoir « prévenir du desséchement cutané », ce fluide confort est une merveille dans sa gamme de prix.

Il ne faut pas craindre l’alcool en troisième position (ça ne veut pas dire que cela compose 30% de la formule !!!), entouré de l’huile d’amande douce (très émolliente), de la glycérine (pour l’hydratation intense), de l’huile de prune (assouplissante, régénératrice) et de cire d’abeille (protectrice), il n’agresse pas et est surtout là pour assurer une bonne répartition cutanée des actifs.

Sur le papier, on s’attend à une formule assez épaisse, mais une fois étalée, le fluide se comporte comme une crème classique, qui pénètre instantanément – sent vraiment une odeur bizarre – et adoucit en un clin d’oeil.

Je l’utilise matin et soir depuis que je l’ai, et malgré les 30ml, je pense qu’elle pourra me tenir trois mois sans problème. Je n’ai noté ni boutons, ni rien d’alarmant (type RAAAAH MON DIEU ça me graisse la zone T), donc je note que l’huile d’amande douce passe très bien en hiver sur ma peau.

Comme un plaid cosmétique. 

 

Yeux & Peeling du visage 

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Les peelings et le contour des yeux sont chez moi deux sujets qui répondent aux même exigences : application de temps en temps, en petite quantité, surtout sur la zone la plus touchée. On tapote, et on attend de voir les effets.

 

Pour mes mirettes, je n’espère rien, à part un bon niveau de chouchoutage, j’ai déjà abandonné l’idée qu’un petit tube (cher ou pas) pouvait CARREMENT changer mon tour orbital.

J’ai donc continué à utiliser le SVR quand j’avais la paupière irritée, et le baume regard d’Avène pour le soin quotidien.
J’avais reçu ce dernier quand il faisait encore assez « chaud » (haha, chaleur, Belgique), et il ne me convenait pas du tout pour la saison.

Quand les températures aglagla ont débarqué, son utilisation avait plus de sens, vu sa texture épaisse.

 

Dedans il y a :

De l’eau d’avène (apaisante), de la paraffine liquide (très protectrice, pas remarqué de grains de miliums à l’usage), des huiles estérifiées, de la glycérine, des silicones et polymère (effet baume), et bien plus loin les ingrédients mis en avant pour décongestionner (sulfate de dextran), repulper (acide hyaluronique) et à l’action antioxydante (tocopheryl glucoside).

AVENE THERMAL SPRING WATER (AVENE AQUA). MINERAL OIL (PARAFFINUM LIQUIDUM). CAPRYLIC/CAPRIC TRIGLYCERIDE. ISOHEXADECANE. GLYCERYL STEARATE. PEG-100 STEARATE. GLYCERIN. DIMETHICONE. PEG-12. PROPYLENE GLYCOL ALGINATE. 1,2-HEXANEDIOL. CAPRYLYL GLYCOL. CARBOMER. DIMETHICONE CROSSPOLYMER. DISODIUM EDTA. GLYCERYL LINOLEATE. GLYCERYL LINOLENATE. GLYCINE SOJA (SOYBEAN) OIL (GLYCINE SOJA OIL). SODIUM ACETATE. SODIUM DEXTRAN SULFATE. SODIUM HYALURONATE. SODIUM HYDROXIDE. TOCOPHEROL. TOCOPHERYL GLUCOSIDE. WATER (AQUA)

 

Finalement, l’effet anti-poches et fatigue n’est vraiment pas flagrant, il convient surtout comme texture fine MAIS riche pour le contour de l’oeil, qui remplit son rôle de bouclier contre les golums extérieurs (froid, pluie, neige, orage). Rien de furieusement fou, juste un basique sans fioritures.

 

Concernant le peeling, je couple, un soir sur trois, la lotion Environ avec la crème LACM1 à l’acide lactique. Je touille, j’en applique une fine couche en masque, et après 20 minutes je rince et me fais des doudouces (forcément, ça rend la peau soyeuse !).

Un avant/après est prévu pour l’article à un mois et demi après le début de la cure avec ces deux produits.

Mais jusqu’à présent, je suis ravie, j’ai juste du réduire la fréquence du traitement, parce qu’avec le temps, la peau s’affine et devient plus sensible (forcément).

NDLR : Je porte toujours un écran solaire si je vois que la journée sera chargée en UV, et donc en général, soit j’utilise la hydralba UV, soit la daliy defense de Kiehl’s. Comme d’habitude.

 

Tu remarqueras que les masques sont les absents de ma routine d’hiver, j’ai plutôt tendance à passer de l’hydratant apaisant d’Avène à la crème de massage Tsukika – et vice et versaetera.

Quand je voulais de la « vraie » hydratation, je raclais jusqu’à présent les bords du pot de mon overnight hydrating masque de Kiehl’s.

Mais je l’ai fini.

Du coup je suis perdue, encore un nouveau produit à trouver, acheter, essayer, kill may.

Si tu as des suggestions, je les note avec plaisir.

 

Et sinon, j’espère que tu as aussi trouvé une parade pour envoyer paître les gremlins givrés, même avec une peau mixte, crois-moi, rien ne vaut ce qui donne du gras à la peau, crée une couche, protège et mime une polaire. De l’hydratation dessous, une bonne crème dessus, et c’est la combinaison parfaite pour passer un hiver tranquille sans ces tarées de bestioles.

gizmpillow.jpg

Des bisous les Caribous ! 
(produits reçus : nettoyant Pai, Serenage Avène,
démaquillant lulu & boo, eau micellaire avène, sérum Novexpert)

Caribouland
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9 décembre 2014

Massage de la couenne ou the famous « couenne massage »

menard2.jpgCet hiver, j’ai décidé de ne pas lésiner sur les soins hydratants et relipidants, histoire d’avoir une peau bien plumpy et non un semblant de visage cartonné.

J’ai eu du mal pendant une à deux semaines à trouver ce qui clochait/ce qu’il fallait mettre en place pour ne pas trop subir les frimas.

Et finalement, le secret, c’était le massage de la couenne.

 

J’avais eu droit à une session de soin chez @Kroonen & Brown, petits tapotements et délicat tripotage du visage au décolleté, et une fois relevée (stone, air de « hey, laissez-moi dormir »), j’avais BESOIN de la crème tsukika, une sorte de base simple et efficace pour repulper la peau en moins de deux.

Jusqu’à présent, j’utilisais le masque apaisant hydratant d’Avène quand ma peau allait mal, mais autant dire qu’une fois que j’avais fait quelques mouvements circulaires, il y avait plus de produit DANS ma peau que par-dessus, du coup, peine perdue et Mona qui râle, quand ça ne glisse pas, on n’atteint pas le graal.

 

Massage de la couenne made in Menard

menard3.jpgJe pense que ma découverte du « couenne massage » date de mes premiers pas dans le milieu du layering (avant mon centre d’intérêt était la lasagne italienne), tant de couches à étaler, il fallait bien qu’à un moment ou un autre, tout cela AGISSE au mieux.

Ce qu’il y a de bien dans le palper de l’épiderme, c’est que cela oxygène les vaisseaux, et qui dit meilleure oxygénation, dit minois en meilleure santé (et donc cicatrisation accélérée, optimisation de l’action des soins, fermeté des bajoues).

Sans compter qu’au-delà de ce que vous appliquez sur votre corps quotidiennement, rien que le geste et la manière d’étirer la peau permet de détendre les tissus, de paraître moins soucieux (la fameuse ride qui dit « merde je n’ai pas trouvé mon frometon préféré chez carrouf »), et d’avoir une meilleure texture (donc une couenne toute douce).

 

Il y a des femmes asiatiques qui ont l’air 20 ans plus jeunes rien qu’en se faisant claquer les cellules tous les matins et tous les soirs, autant dire que je voulais aussi goûter au plaisir de passer pour une gosse quand j’achetais une bouteille de vin au magasin.

Plaisir de dire « j’ai 26 ans, I CAN buy a bottle of wine, j’ai juste l’air d’une mineure grâce à la génétique et aux claques que je m’inflige pour mieux faire agir mes produits ».

                    

Entre Tanaka, Chizu Saeki, la méthode de la belle Lisa Eldrige, et les conseils de Juju, on a vraiment le choix en matière de tripotage, mais comme je connaissais celui de Menard depuis les débuts du blog, c’est celui qui a le plus retenu mon attention (vidéo en haut à droite).

Cette version-ci est plutôt courte, du coup je rajoute parfois des mouvements à ma sauce mais qui se basent toujours sur le principe de « suivre le réseau lympathique du visage », et rien qu’en quelques secondes, je deviens crème.

En moyenne, mon massage dure quasiment 10 minutes mais vous pouvez le faire durer plus longtemps, tout en gardant en tête qu’une longue séance n’est pas forcément plus efficace.

Si vous devenez rouge pendant le processus, pensez à gérer la pression de vos mimines ou vos mouvements, la zone du visage étant fine, il faut y aller douuuucement.

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L’avantage de la massage cream de Menard, c’est qu’elle reste en surface très longtemps, du coup je n’ai pas à me soucier d’en rajouter une spatule en pleine course, une fois qu’elle est étalée, tu peux te masser pendant trois jours avec que rien ne pénètrerait.

Par contre, sa composition n’est techniquement pas intéressante au niveau des actifs : on a une base de paraffine (inactive donc) et de cire d’abeille, rien qui aurait pu retenir mon attention, mais qui reste « safe » et protecteur pour la peau. Une fois sortie du soin avec les produits de la marque, ma peau était tellement douce que je n’ai pas résisté (weak woman).

Et puis bon, son odeur fleurie m’a titillée.

 

Dans l’absolu, si vous voulez doubler le massage d’un soin qui est riche en actifs, rien ne vous empêche de vous faire une synergie d’huiles végétales, ou encore de vous concocter un baume maison huileux, l’idée étant d’avoir une matière qui pénètre le moins possible- donc on oublie les grassouillettes sèches, le fait d’avoir les doigts qui glissent sans à-coups permet aussi une meilleure détente.

Un baume démaquillant peut aussi faire l’affaire (pas en phase de démaquillage/nettoyage du coup !), l’ultrasimple s’y prête très bien tout comme celui de chez Lulu & Boo, essayez juste d’en choisir un qui ne s’émulsionne pas.

 

Une fois fini, je vais enlever l’excédent de ma massage cream (c’est celle de la gamme Tsukika, au cas où !) avec mon magic mitt, et ma peau reste douce et bien plus claire, le massage faisant surtout des miracles les jours où j’ai vraiment l’air fatiguée comme un cochon d’expo à la foire agricole.

 

Ce qu’il y a de bien

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Je suis peut-être encore trop « jeune » pour être assidue et faire mon petit couenne massage tous les jours – même s’il faudrait ! – mais il me sert effectivement très bien quand je sens que j’ai des plaques sèches à cause du rapport chaud/froid constant ou que j’ai une tête impossible pour cause d’abus de stress et de manque de sommeil.

C’est un peu comme pour une bonne recette : trois ingrédients jetés dans une casserole ne cuiront pas de la même manière qu’une bonne sauce qu’on aura pris la peine de remuer de temps en temps. Ici, rien que le fait de prendre mon temps pour bien détendre mon petit minois, pétrir et lâcher un soupir de soulagement, m’ouvre une porte qui donne sur un monde de paresse et de contentement.

The power of da couenne massage.

Je constate, de la même manière, que les produits d’une routine qu’on applique les uns à la suite des autres sans recherche de mouvement spécifique n’ont pas le même attrait, il faut lier la technique à des soins qui vous rendent heureux pour enfin atteindre le Nirvana cosmétique. Les petites choses font de grands changements.

 

Dans tous les cas, une fois que vous avez choisi un soin adapté à votre type de peau, amusez-vous, que ça claque sur vos bajoues et fasse vibrer votre précieuse couenne (n’oubliez pas le cou, très important de faire descendre le soin jusque-là !).
Personnellement, j’en suis à trois massages par semaine pour le moment, possible qu’à force j’augmente le rythme, si je vois que ça améliore encore plus le grain de peau et la tonicité.

Quoiqu’il en soit, ça ne peut que me faire du bien, et à vous aussi, tiens !

 

Des bisous les Caribous !
Massage cream tsukika de Ménard (environ 32 euros / 80ml)
achetée chez Kroonen & Brown

Caribouland
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6 octobre 2014

La théorie du (+/-) pour les débutants ou la méthode simple pour choisir ses soins

einstein-formule-tableau_Fotor.jpgQuand j’avais commencé à écrire cet article, il y a deux ans, je pensais pouvoir arriver à expliquer ma petite théorie, sauf que j’ai vite abandonné le navire,  je suppose que je n’avais pas les « connaissances » nécessaires pour me faire comprendre.

Rouleau compresseur cosmétique, quand tu nous tiens.

 

J’ai donc remisé mon idée en attendant le bon moment, et voilà qu’il y a quelques jours, j’ai eu un déclic. J’ai été une bonne débutante comme tout le monde, j’allais en parapharmacie pour m’acheter toute une routine de soins en pleurant à chaude larmes, en hurlant un « regarde bouton ouiiiin » à qui voulait l’entendre.

J’en sortais toute heureuse avec sous le bras un armada de produits décapants, pensant que la marque avait assez bien formulé son schmilblick pour ne pas arracher l’épiderme.

Faux.

 

On doit toujours faire l’impasse sur l’hydratation dans ce genre de cas, parce que rares sont les gammes de para qui proposent un canevas complet qui traite et soigne en même temps. Pour ça qu’il est toujours plus « sain », quand on a une peau aux indésirables multiples (boiteuse, réactive, sèche, juste grasse mais mature, etc.), de trouver son bonheur dans plusieurs corners pour se créer un petit patchwork perso.

Le problème étant qu’une fois à la maison, chaque produit n’a pas été pensé pour travailler en synergie avec ceux du voisin, du coupon se retrouve vite bête comme chou à essayer de faire avancer un âne sans pattes.

 

Théoriser les routines 

L’idée dans la théorisation des routines, c’est qu’on cible un peu mieux ses produits quand on y connaît vraiment rien de rien mais qu’on veut SE CHOUCHOUTER le minois : de manière générale ::

Tout ce qui est purifiant/anti boutons/assainissant/clarifiant/matifiant obtient un (-), ce qui est hydratant un (+), ce qui est pour l’éclat un (+), peeling/resurfaçant un (-) même si c’est hydratant à terme, les baumes et huiles démaquillantes un (+), ce qui est ultra-riche sur peau mixte un (-) parce que moins d’eau (mais un (+) sur peau sèche du coup), etc. 

 

Peau de départ : peau mixte à légères imperfections 

On va commencer avec un exemple simple :

  • un démaquillant micellaire (+/-)
  • un nettoyant moussant purifiant (-)
  • un tonique clarifiant (-)
  • un soin traitant anti-imperfections (-)

 

Tout ce qui est purifiant/traitant obtient un (-). Ce qui est hydratant un (+).
Dans la routine ci-dessus on additionne donc trois (-), et un (+/-) (l’eau micellaire faisant partie des produits qui réussissent à des peaux sensibles, pas à d’autres).

Il est donc clair qu’avec un patchwork pareil, la peau va (très vite) décliner, se déshydrater, montrer des plaques de sécheresse, d’autant plus si la routine est répétée deux fois par jour.

 

Un autre exemple :

  • un démaquillant baume à rincer (+)
  • un nettoyant moussant purifiant (-)
  • un tonique calmant à la camomille (+)
  • un soin anti-âge hydratant (+)

Ici, la routine est globalement bonne. La seule chose qui peut coincer, c’est au niveau du double nettoyage, mais c’est à voir au cas par cas, certaines personnes supportant très bien le grand wash wash quotidien.

 

Un dernier exemple :

  • démaquillage à la lingette démaquillante (+/-)
  • rinçage à l’eau thermale (+)
  • crème anti-acné dermato, type peroxyde de benzoyle (-)
  • crème nourrissante intense (-)

 

Le démaquillant peut être négatif si utilisé sur peau réactive, les frottements répétés lui étant déconseillés. Gare aux boutons, une crème nourrissante étant plus riche en phase grasse, et moins ciblée « hydratation », elle traitera les plaques sèches dues à la crème anti-acné, mais ne suffira pas pour compenser la perte d’hydratation (du coup peau granuleuse).

 

La prise en compte du type de peau mais pas que 

Je préfère faire simple et me baser sur la réactivité de ma peau/sa sensibilité, plutôt que sur sa tendance à briller un peu sur la zone T (une vraie peau mixte, tope-là). Donc je cible ce qui chouchoute et est un vrai (+), je préfère les produits qui clament une texture légère que ceux qui parlent de « peau mixte à grasse », je ne fais pas systématiquement de double nettoyage, j’achète autant que possible des produits doux et bannis les gommages à gros grains.

Dans l’absolu, si vous êtes tout penaud dans les rayons, prenez ce qui convient à « tous les types de peaux », pour les premières étapes de la routine (démaquillant/nettoyant/lotion), et privilégiez une crème qui ne soit ni trop riche ni trop légère (histoire de ne pas faire frire des scampis sur votre front en fin de soirée).

 

Les conseils de Mireille 

Même si ça peut paraître abstrait, j’ai toujours ciblé mes routines pour obtenir un maximum de (+), et éviter les moins autant que possible, les réservant à un usage ciblé (donc pas en soin total sur tout le visage, on observe souvent que les boutons ne sont qu’à des endroits particuliers).

Je considère que mon objectif numéro 1 est l’hydratation, vu que cela favorise la cicatrisation, le renouvellement cellulaire en bonne et due forme et que ça repulpe à merveille (framboise dodue powa).

Aussi, j’ai toujours essayé de conclure mes routines par un soin (+) pour éviter le carnage.

 

Alors bien sûr, il existe effectivement des soins purifiants dans des bases huileuses en cosmétique bio, par exemple, et à ce moment-là il faut voir au cas par cas l’effet que ça a, même si je préfère mettre tout ce qui traite les imperfections dans le même panier.

 

Ici il s’agissait surtout de vous donner une sorte de méthode hyper simple pour vous en sortir et arriver à mettre sur pied un semblant de routine quand vous n’en avez jamais eue.

Le mieux est de commencer avec le strict minimum (un démaquillant qui fait nettoyant/tonique/crème) et de voir comment ça se passe, si la peau s’habitue ou non aux différentes étapes.

 

N’oubliez pas que l’introduction progressive des produits est de mise pour les débutants comme les autres : on conseille deux à trois semaines (idéalement un mois) avant d’utiliser un nouveau soin, pour pouvoir cibler plus facilement un coupable s’il y a une poussée de boutons innommable, chose plus délicate à faire quand on a commencé cinq flacons en même temps (c’est ta réputation de Sherlock qui est mise en doute).

 

J’espère que le petit pitch mathématique vous aidera un peu, c’est la méthode la plus simple que j’ai en stock pour vous garantir une routine basique qui tient la route.

Le mieux étant d’avoir un canevas de base et de l’adapter par la suite, ça ne sert à rien de se grouiller en cosmétique, ces choses-là prennent du temps à se « construire ».
Et le Caribou est lent.

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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14 juin 2014

Le soleil, la déshydratation et les petits trucs pour garder une belle peau malgré le temps chaud

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L’autre jour, en plein Bruxelles, j’ai vu des touristes qui avaient déjà sorti leur tenue d’été : chaussettes de sport blanches montées jusqu’aux mollets, le petit chapeau ou la casquette made in belgium, la carte grande ouverte tournée vers l’église comme une boussole de papier pour tenter de se repérer dans la foule sans trops’enliser.

Ce même jour, j’ai du attendre un bus au soleil et je n’avais pas pris de tube de crème solaire pour en rappliquer, parce que bien sûr, normalement il n’y a qu’en plein désert que le moindre abri devient un mirage, faut croire que dès que tu frôles la campagne, t’es condamnée.

J’ai du faire preuve de patience, et après 30 minutes, ma peau commençait déjà à montrer les signes d’une lucite.

Je savais ce qu’il fallait faire et malgré tout, je me retrouvais comme une quiche à souffrir d’un mal contre lequel je mettais mes lecteurs en garde, face palm.

 

Quand le soleil te cuit comme un steak 

Une fois rentrée, j’ai essayé de me soulager comme je pouvais, en m’appliquant de la dermalibour+ à grande dose (team margarine sur pattes), et sprayant (du verbe sprayer) de l’eau thermale Avène toutes les 2 minutes pour apaiser mes deux steaks de bras.

Avant d’aller dormir, j’ai pris le temps de bien me masser avec réchauffe-moi de Lush, et le lendemain, au réveil, il y avait déjà un mieux dans la soupe.

Entre ça et la chaleur, je dois dire que je suis plutôt une fille de l’hiver, et l’idée d’aller vivre proche du Groenland en cette saison séduit mon humeur de caribou plus que de raison. Mais vu que financièrement, j’ai même pas de quoi louer une luge avec siège en poil de loutre, je mords sur ma chique et j’avance coûte que coûte.

 

Tout pousse plus vite en été 

Appelle ça la folie des grandeurs, ou les hormones en chaleur, quand on entre dans la saison chaude, la peau peut devenir un vrai champ de ruine.

Si je prend la mienne pour exemple :

  • sujette à des imperfections occasionnelles
  • avec un passé d’acné kystique
  • qui s’engorge très vite

 

Quand vient l’été, et vu que je ne m’expose pas vraiment (à part quand j’attends un foutu bus en retard), c’est surtout la température qui fait souffrir ma petite routine.

Du coup, je commence à développer plus de sébum, plus de transpiration, ma peau a du mal à tout évacuer (parce que sujette à la rétention) et donc commence à devenir une belle bombe à retardement.

Je n’ai jamais vraiment connu la fameuse acné de retour de vacances vu que je l’ai toujours subie PENDANT les moments caniculaires, et le mois de septembre devenait celui de la délivrance.

 

Les conseils pour la peau

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Le premier commandement tient en un mot : HY-DRA-TA-TION

Dès qu’il commence à faire beau, je suis armée, j’ai mon eau thermale, un masque hydratant, et je bois plus que de raison en traînant un verre partout où je vais.

Plus facile à dire qu’à faire quand on frôle les 30 degrés et qu’on s’allonge en tentant d’avaler sa salive dans un bruit pâteux de bois sec à la dérive, mais je me force.

 

Secundo, si on a une peau à imperfections actives/en devenir, on mise sur une légère lotion exfoliante le soir

Vu que l’exposition aux UV renforce d’une manière ou d’une autre la couche supérieur de l’épiderme, se crée l’effet couverture qui cache la misère. Une fois rentré d’une virée sous les tropiques, la peau se déshabille et ne reste plus que les monstruosités qui se cachaient pendant tout l’été.

Pour éviter le fameux effet boomerang, vous pouvez miser sur du zinc ou une lotion faiblement dosée en acide salicylique, qui exfoliera et prendra soin de vos pores en été sans être aussi abrasif que des AHA. Mais à la seule condition de mettre une crème solaire en journée et de ne pas zapper d’en remettre en temps et en heure.

Un nettoyant comme le tamagohada d’Hadalabo est aussi une bonne idée.

Exemple de produit : lotion purifiante Ducray, lotion astringente micro-exfoliante La Roche-Posay

 

Tertio, on fait l’impasse (encore plus) sur ce qui peut être occlusif et on cible les couches de soin

Encore une évidence, mais qui devient un vrai casse-tête le matin : est-ce que je mets un tonique + un sérum + une protection solaire, ou est-ce que je prend un combo crème hydratante avec SPF et je met rien dessous ?

Les jours les plus chaud, je prépare ma peau un maximum, en ne faisant pas l’impasse sur mon eau de bleuet et un sérum léger rempli de flotte (pas que, hein) que j’applique sous la crème solaire (même si la kiehl’s hydrate, ce n’est pas son rôle premier), cela m’évite de me retrouver le soir avec un épiderme qui ressemblerait à un poisson cuit à la poêle sans huiles ni beurre.

Je revois aussi ma routine du matin comme du soir pour qu’elle réponde à mon besoin de produits light mais gorgés d’eau et d’actifs assouplissants (et non, je parle pas de lessive).

Des idées : le soir, quand ma peau a un peu plus souffert, elle a droit à sa petite touche d’huile végétale de noisette pour la revitaliser. Si vous avez la peau plus sèche, l’huile de noyau d’abricot est parfaite et très antioxydante.

 

Quarto, on privilégie encore plus le gras pour enlever le gras efficacement

D’autant plus efficace que mon eau micellaire, vu qu’en cette période, c’est la fête à l’andouille grasse sur mon visage certains jours, donc autant traiter le mal par le mal en me démaquillant avec un baume nettoyant.

J’ai racheté le Ultrasimple de Lush, dans un soucis d’économie mais aussi parce qu’il me convient parfaitement : il nettoie à merveille et laisse ma peau douce après usage.

Vu qu’on utilise des filtres solaires en journée, il ne faut pas hésiter à prendre son temps pour bien masser le baume/l’huile/la gelée démaquillante pour se débarrasser au maximum des résidus chimiques, parce que quand ils s’accumulent sur la peau, on tombe dans la fête au noiraud et son amie pustule.

Exemple : l’huile lactée d’Edenens, le Cleanse & Polish de Liz Earle

 

Et dernièrement, on use et abuse de soins parallèles 

Tout ce qui est masque hydratant, fait maison comme un masque yaourt-concombre rafraîchissant et équilibrant pour les peaux mixtes, ou du commerce, c’est sans limite. Vous ne risques pas une surdose vu que la peau ne prend que ce dont elle a besoin quand il s’agit de se gorger d’eau.

Il faut juste veiller, surtout quand c’est un soin tout prêt, à ce qu’il ne contienne pas trop d’huiles, car oui, abuser d’un masque hydratant qui a une phase grasse un peu trop importante, CA, ça amène les problèmes.

 

Concernant les gommages, j’ai toujours ma version miel et sucre qui est facile à faire, rend la peau douce, et agit également pour désobstruer la peau (en pose de 5-10mn) après une journée passée à baigner dans la sueur. A faire une fois par semaine si nécessaire, pas plus.

Le miel seul c’est sans limite si vous le supportez, et prenez-en un d’acacia pour apaiser, et de manuka si vous avez du mal à sortir d’une phase acnéique.

 

De manière générale

  • On évite de toucher à ses boutons quand on en a, avec le soleil la cicatrisation peut faire apparaître des taches qui vont s’ancrer malgré la protection, surtout quand il s’agit d’une plaie fraîche, et dieu sait que c’est une vraie misère à faire disparaître
  • Quand je suis en nage en journée, j’ai toujours un mouchoir sous la main que je presse sur mon visage (ma zone T surtout) pour absorber l’excès d’huiles de mes crèmes et du sébum. Il faut impérativement passer par cette étape dès que vous voulez vous rappliquer un produit sur le visage en journée (poudre, crème, etc)
  • Je change la taie d’oreiller un peu plus souvent qu’à l’ordinaire, une fois tous les  5 jours, en dormant deux jours sur une face, trois sur l’autre. Idiot ? Pas tant que ça, surtout quand je sais que je transpire énormément pendant la nuit quand il fait chaud, je veux aussi m’éviter les boutons de contact

 

Certains soirs, je n’utilise que mon overnight hydrating masque de Kiehl’s comme soin de nuit, et une fois pénétré, je vais dormir. Je désespère de trouver un jour le masque apaisant à l’iris de Weleda, qui a l’air tellement bien, mais qui joue au fantôme qu’on ne croise jamais qu’en rêve.

Je  l’aurai un jour, je l’aurai.

Puis quand je sens que j’ai besoin d’un nettoyage plus en profondeur, j’en profite pour utiliser mon soin purifiant d’Absolution, qui m’évite une peau parchemin mais prend soin de mes petites cuvettes comme un chef.

Essayer de rester au frais le plus souvent possible, pour ne pas stimuler les inflammations est aussi une bonne idée pour ne pas transformer sa peau en piste de danse surchauffée.

 

Enfin bref, l’idée, c’est de tourner autour de l’eau/d’ingrédients riches en eau (glycérine, aloe vera, hydrolats), et de garder en ligner de mire qu’une peau qui a eu « sa dose » va mieux cicatriser, encaisser le coup d’être exposée, et fera moins chier, pour parler crûment.

N’hésitez pas à faire un peu de recherches sur les crèmes solaire pour le visage, il existe certaines formules qui sont maintenant plus légères et adaptées aux peaux mixtes (comme le sun fluid d’eucerin ou l’UV plus HP de clarins).

 

Pour tout vous dire, le produit qui m’a fait sortir la tête de l’eau en ce début d’été, c’est un sérum d’Absolution (mono-maniaque le retour).

Je vous en parle début juillet, histoire de bien le tester, mais c’est déjà un énorme favori qui me met en joie chaque matin et chaque soir.

 

N’oubliez pas que les hormones s’en donnent aussi à coeur joie au changement de saison, quand on entre dans le vif du sujet, donc éviter de tester plein de nouvelles choses pendant cette période de l’année, c’est aussi s’assurer  qu’on n’empirera pas la situation avec de mauvais choix.

Keep it simple et ciblé.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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26 mai 2014

Skin News : No cream, No Problem ?

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Ma semaine sans crème, signe de folie extrême ?

 

Tu le vois le titre choquant ? La tête dans le parachute, tu fonces tout droit sur la pièce montée, champagne et gros cigares à volonté.

Aujourd’hui, j’ai encore lu un article qui porte à confusion, tu te prends porte et fenêtre et risque une chute sans précédent.

 

Le concept : passer un mois sans soin

Je vais vous épargner un torticolis visuel et vous traduire la popote (parce que oui tout le monde ne parle pas le rosbif)(tu devrais t’y mettre quand même, une série en VO est bien plus jouissive).

En intro, Mary Berry te nargue, 79 ans au compteur et une peau parfaite pour son âge (ridée mais lumineuse), elle révèle que son secret de beauté est qu’elle n’a aucun rituel cosmétique (et sûrement un dentier).

Kathryn, la jeune cobaye de l’histoire, est intriguée par cette no-cream routine, chose qui ne la concernait pas jusqu’à présent vu qu’elle dépensait encore de grosses sommes tous les 4 mois pour hydrater sa peau comme il faut.

 

Dans son panier :

  • la kiehl’s ultra facial oil-free lotion (jour) pour combattre une zone T un peu tropbrillante
  • elemis pro-collagen marine cream (jour) réputée anti-âge
  • contour des yeux No7 Youthful eye serum
  • crème de 8 heures Elizabeth Arden (nuit) pour apaiser la sécheresse de sa peau
  • nettoyant cleanse & polish de Liz Earle qu’elle utilisera matin et soir sans rien utiliser après

 

Au final, si elle entame cette petite expérience, c’est surtout parce qu’elle se demande si tout ce qu’elle se met sur le visage ne ferait de sa peau une toile à la dérive. Après tout, ce qu’elle s’étale chaque soir sur l’épiderme est loin d’être naturel.

Après un rapide examen, la situation de départ est plutôt banale : pas spécialement de rides, hydratation assez basse, des pores et des rougeurs assez conséquents, et des dommages dus aux UV.

 

Constat au fur et à mesure du test

La première semaine, elle ressentait de l’inconfort et des zones de sécheresse sont apparues.
La deuxième semaine, son fond de teint tenait mieux et sa peau était mate et ce pendant plus longtemps que la normale. Elle essayait autant que possible d’éviter l’eau au nettoyage, le moindre splash pouvait lui donner des tiraillements.

L’inconfort s’est accompagné d’un petit bataillon de boutons sur son menton.

La troisième semaine, elle commence à observer que son maquillage s’accroche à toutes les petites peaux sèches de ses joues et de son nez. Son visage paraît plus lumineux et l’inconfort commençait à se faire oublier.

 

Les résultats

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Après analyse et comparaison aux résultats de départ : les dommages dus au soleil sont visibles (exposition pendant la première semaine), sa peau a perdu 10% de son hydratation, les rides autour de ses yeux sont plus importantes, les rougeurs ont fortement été réduites et ses pores sont dix fois moins visibles.

L’expert finit en disant que « les crèmes sont souvent là pour remplir les rides, les rendant ainsi moins présentes, sans pour autant prévenir leur apparition. Quant aux pores, leur apparence certaine peut être due à leur engorgement à cause de crèmes’.

Maintenant Kathryn ne portera plus qu’un bon SPF (puisqu’il nourrit aussi la peau) et un contour des yeux pour garder un regard  moins ridé.

 

Ce que tout ça m’évoque

Comme pour la plupart des tests qui sont entrepris par dessus la manche, celui-ci me donne envie de danser la lambada avec un lama ivre.

Jamais n’est mentionné son type de peau, ni si ses habitudes de démaquillage sont régulières ou encore si elle a pris en compte que les rougeurs de sa peau pouvaient être le résultat d’une routine inadaptée (nettoyant au muslin cloth qui pourrait favoriser une irritation + hydratant oil free, et crème ultra riche le soir, tous les deux suggérant une peau à la fois tropnourrie et pas assez hydratée).

A chaque fois, je trouve que plein de variables ne sont pas prises en compte, qui nous dit qu’elle n’avait pas une peau normale au départ qu’elle agressait comme on récure les jantes d’une bagnole ?

 

« Les femmes qui arrivent à vivre sans rien se mettre ou à peine une touche de crème Nivea de temps en temps ont quand même une sacrée chance et souvent un type de peau qui le permet (puis si ça leur convient, why not). Quand j’étais ado et que je ne mettais rien, ne me lavais le visage que le soir, ma peau était une catastrophe, et le soin a grandement amélioré son aspect (team porkisebouche).

De là à dire qu’une peau sans soin peut bien voir mieux se porter qu’une peau à laquelle on en donne, je trouve ça aberrant. Il est évident que certaines donzelles pourront se passer d’un régiment de produits, mais c’est sans compter que dans une société normale, avec les UV, la pollution, et la sueur, l’épiderme accusera vite le coup et qu’à 70 ans, on aura plus l’air d’une fleur fanée que d’une rose fraîchement éclose.

 

Et là il s’agit de ton positionnement par rapport aux cosmétiques :

tu veux les rides ou une vieillesse bien conservée ?

Je pense que ce qui me dérange le plus dans cet article (et c’est le but de l’expérience j’imagine), c’est ce déni cosmétique, de parier sur une peau en bonne santé sans soins, qui ira forcément mieux sans tout ce que la chimie offre comme propriétés sensorielles et les formidables actifs que la nature produit.

 

J’ai une routine aléatoire, fait qui se vérifie d’autant plus à l’approche de l’été, quand les températures augmentent, je suis encore plus dans une optique « à la carte » et peux aisément sauter certains hydratants le soir et abuser de masques en journée.

Mais bon, l’éclat qu’apporte la vitamine C, le plaisir d’un nettoyage avec un cleansing balm, le gommage à l’avoine du dimanche, l’huile de noisette quand c’est la fête, le sérum midnight recovery concentrate pour apporter un boost éclair, le spray d’eau thermale en pleine chaleur, le contour des yeux sur mes paupières en pleurs, la protection UV en journée, les crèmes épaisses en hiver.

Autant de produits, mais tout ça m’apporte un bien être, une plénitude chaque soir et chaque matin, que je fasse faire le grand huit à mon visage ou que je me contente du petit shot d’énergie, j’ai besoin de ce rituel pour prendre soin de moi et pour me voir plus radieuse.

 

Du coup, oui j’avoue, je ne comprends pas qu’une démarche devienne  – dans l’absolu – drastique au point de faire savon puis crème avec SPF en journée. C’est compter sans la saison d’hiver, les problèmes de peau qui changent chaque jour et les conditions génétiques (une peau sèche restera sèche quoiqu’il arrive, sans soin).

Donc oui, ça me titille.

Je ne sais pas ce que tout cela vous inspire mais tant mieux si cela vous a fait réfléchir.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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