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24 octobre 2015

Cure anti-chute express en automne avec du cèdre et du shikakai

cèdre HE

L’histoire de « tenir à ses cheveux comme un gosse refuse de lâcher la jambe de sa mère » doit résonner dans la tête de toutes les goumiches du monde.

Elle nous inclut, moi et ma touffe, j’essaie de rester calme à chaque début d’automne en me disant qu’il faudra bientôt couper le tout parce que plus ça pousse, plus mon visage s’allonge par effet d’optique. Bientôt, de loin, on me prendra pour Céline Dion et je devrai m’acquitter d’un « Sous le vent » à chaque fois qu’un passant m’accostera.

 

Je dois retourner chez le coiffeur, je le sais, miser sur le carré, la petite mèche, easy to wear et terriblement cute.

Mais je dois un peu mieux compter mes sous (niveler les urgences)(un pack de beignets Ikea au sucre en est une par exemple), et qui dit changement de saison dit….POM POM POM…le scandale de la perte de poils.

Ce serait sympa que tous les étages corporels le subissent, qu’on doivent moins s’occuper de ceux de la gambette (en théorie, oui, en pratique, ils poussent quand même), et que les aisselles se prennent de bonnes vacances. Annuelles. D’un an, oui.

 

Mais pour mon crâne, j’ai décidé d’entreprendre une shikakayou therapy, histoire d’au moins entretenir le terrain, et de stimuler les bulbes récalcitrants (coach de racine, je suis).

 

First of all, j’ai racheté ma poudre indienne adorée, mon ingrédient capillaire magique.

Pour rappel, elle fait partie de ces poudres lavantes qui entretiennent et nettoient le cheveu tout en le laissant doux et démêlé, avec une légère odeur de foin qui part assez vite.
Intro sur le shikakaiMa technique pour bien l’utiliser

 

Je n’ai absolument JAMAIS eu de problème avec cette powda (à part le nuage de matière dans le fond du nez quand je ferme le sachet, ça chatouille un brin). Je l’utilise depuis 3 ans de temps en temps, et récemment de manière plus assidue, je voulais surtout ne pas commencer à voir mon scalp devenir un lieu miné par la chute intense du tif.

Je tiens à mon « dégagé-jeté arrière de la touffe » quand je drague.

 

La cure express anti-chute d’un mois

Comme d’habitude, mes idées germent comme de la ciboulette dans mon cerveau, j’ai voulu rajouter une huile essentielle.

Pour stimuler la croissance des cheveuilloux, leur donner envie de se pointer sur mon crâne et entretenir la santé des vieux papys qui ne sont pas encore tombés. Je prend grand soin de toute cette populasse, je suis aux petits oignons tu vois.

Et au détour d’un test sur le site de Loulou, on m’a proposé de jeter un coup d’oeil au Cèdre de L’Atlas, quitte à ce que ça me donne envie de grimper en haut d’un pin pour observer la lande (tu la sens la bise fringante de l’automne, HEIN ?).

 

Elle a énormément de vertus, mais on retiendra surtout qu’elle est une stimulante cutanée, qu’elle entretient la bonne santé du bulbe et endigue la chute des cheveux, qu’elle a une action lipolytique (donc elle va manger le gras, bien pour ceux qui sébumisent un max) et est anti-inflammmatoire.

Elle est excellente pour contrer les démangeaisons cutanées et les dermatites, ce qui me concerne de près.

 

Mode d’emploi : il faut juste ajouter une ou deux gouttes à son shampoing (ou à la poudre indienne), et/ou l’appliquer en massage cutané une petite heure avant le passage sous la douche (toujours respecter le dosage, j’en mets 2 petites gouttes – diluée dans une huile végétale ! – et je frictionne les zones les plus concernées puis laisse poser sans excéder 45mn.

En cure cutanée, ne l’utiliser que de temps en temps, vu son activité. Sur une période de 3 semaines maximum, avec pause d’1 semaine.

NB: cette HE est abortive et interdite aux personnes souffrant d’épilepsie et de cancers hormonaux-dépendants. Comme pour toute HE, un test préalable dans le pli du coude est indispensable, ainsi que faire attention à ne pas en mettre dans les muqueuses (surtout quand c’est combiné avec une poudre en shampoing !)

Plus d’infos ici.

touffe 2

En combo avec le shikakai, je deviens Jasmine dans Aladdin, ça ondule comme de la soie, quelle grâce dans le cuticule, la synergie est parfaite.

Quand la poudre va assouplir et soigner la perruque (ah, la rendre lumineuse aussi !), le Cèdre de l’Atlas va alléger, donner une impression de douceur et de racines dégagées. Après une semaine, c’était déjà flagrant, on gagne en volume à la base, mais aussi en texture, sans devoir se soucier de futures gratouilles – elles deviennent inexistantes.

Plus de pellicules et la chute du tif a été enrayée; d’une mini poignée je passais à 4 ou 5 malheureux au brossage, le tout sans suivre de cure interne avec des compléments alimentaires. J’ai aussi pris l’habitude de les laisser sécher à l’air libre et finir chaque rinçage avec un bon jet d’eau froide pour limiter la casse.

 

Si ton porte-monnaie résonne comme une caverne vide et sans vie, il me semble que le shikakai (3-4 euros max !) et cette HE (dans les 5 euros) pourront te refaire une beauté capillaire à moindre coût et en un mois top chrono.

Je vais tout doucement la lâcher, vu que plus grand chose ne tombe, et rester sur ma poudre magique comme shampoing régulier – à part pour enlever les grassouillettes, là je prends un shampoo solide de chez Lush.

 

En tout cas, avec ça et mes bains d’huiles, je suis assez bénie du bulbe pour le moment.

Sauf si, avec ma poisse internationale, je croise un gros malade dans les prochain jours qui voudra m’arracher la touffe. Mais j’essaie d’éviter les fous.

 

Des bisous les Caribous !

Le tout est trouvable en magasin bio ou biocoop

Caribouland
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5 octobre 2015

L’Oil therapy, ou bain d’huile pour les cheveuilloux

oil therapy 1

Le bain d’huile, c’est pas facile. Apparemment.

Loin de moi l’idée de me tremper la touffe dans un seau rempli de grassouillette épaisse et d’en badigeonner mon corps par la même occasion, je ne veux pas me la jouer statue glissante qui se meut avec classe, juste avoir la fibre qui résiste à la casse.

Depuis 4 ans maintenant, je pratique, avec plus ou moins de régularité cette petite technique qui demande peu d’effort (sproutch sproutch, on étale, on attend, on va sous la douche)(ce que tu magouilles après ne me regarde point), coûte peu cher – a priori, et promet monts et merveilles.

L’idée c’est de prendre des huiles plus ou moins pénétrantes pour soigner la fibre capillaire sans pour autant LA REPARER (rien ne fixe un cheveu déjà mort, à part un ultra cimentage au silicone mais je ne suis pas sûre que ce soit un feeling agréable pour le cuir).

 

Savoir choisir sa grassouillette, la clef !

Tu vas avoir besoin d’une huile de première pression à froid pour commencer : peu importe les interprétations du fabricant ni – dans une certaine mesure – la localisation de celle-ci dans les rayons (alimentaires/cosmétiques), si elle est issue de ce mode d’extraction, on a l’assurance d’une huile qui est pure nature (la mention vierge garantit une non modification de la matière première).

Le conseil ci-dessus s’applique également si vous êtes à la recherche d’une huile pour le visage/corps.

Si rien n’est mentionné, et que la liste d’ingrédients ne cite que l’huile, cela ne veut pas dire qu’il s’agit d’une grassouillette roulée sous les aisselles de Vladimir, juste qu’elle n’a peut-être pas le niveau d’exigence d’une bonne bio, sans additifs, et sûrement subi des altérations au moment de sa production.

 

Pour le choix parmi toutes les variétés : on se concentre sur la nature même de son cheveu, on l’observe, on lui parle en yougoslave.

Plus il est fin, mois il va tolérer des matières lourdes et riches (pas envie d’avoir le cuir crasseux comme le fond d’une poêle), on préfère alors ce qui a un toucher sec.

Plus il est épais – et surtout bouclé/frisé, plus il demandera qu’on se concentre sur ce qui gaine (pour éviter la perte intensive en eau), et ce qui pénètre vite fait bien fait pour des cheveux soyeux et en pleine forme (qui dansent la lambada-zumba-wala).

 

Minute branlette chimique (pour ceux qui veulent aller plus loin):

Les huiles contiennent des acides gras saturés et insaturés.

Les AG saturés sont essentiellement l’acide palmitique, laurique, et stéarique, et garantissent une pénétration profonde dans la fibre capillaire et une bonne nutrition. On en trouve dans l’huile de coco, de sapotte (anti-chute et traitante), des matières assez épaisses sous les doigts donc. Mais également dans les beurres végétaux comme le karité et celui de mangue entre autres.

Les seconds sont divisés en deux catégories :

les monoinsaturés (oméga 9, riches en acide oléique), ou fameux acides gras essentiels qui s’immiscent aussi sous les écailles du pwal de caboche (dans une certaine mesure) et se trouvent dans l’huile de noisette, macadamia, d’amande douce, olive, camélia, d’argan, d’avocat, notamment.

Et les polyinsaturés (qui regroupent les omégas 3 – acide alpha linolénique – et 6 – acide linoléique), comme le lin, chanvre, la cameline, carthame, pépin de raisin, bourrache, onagre, germe de blé , qui sont protecteurs et régénérants.

 

Si vous ne le voyez pas du premier coup d’oeil, tapez juste « profil lipidique » et le nom de l’HV dans gougeul, il vous aidera à démêler tout ça, ou encore baladez-vous sur Aromazone, les fiches produits décomposent les éléments des grassouillettes, y a plus qu’à reporter tout ça ici sur le blog pour savoir dans quelle catégorie se trouve votre huile 🙂

Il n’est pas nécessaire de se formaliser, surtout si on est à court de budget, et que seule l’huile d’olive est à votre portée (autant s’en mettre une lampée sur la touffe, que le plat de pâtes attende un peu), juste que ce genre de classification permet de mieux s’y retrouver et donc d’être plus à même de cibler une défaillance capillaire en particulier.

On trouve aussi la jojoba pour permettre de rééquilibrer la balance du sébum, le brocolis pour réduire les frisottis, l’huile de neem, de nigelle (ne pas utiliser seule, elle est très active !) ou de chaulmoogra pour contrer les pellicules et l’effet parmesan à cause de dermites, le ricin (à diluer !) pour stimuler la pousse et fortifier, celle de kukui (au profil très complet) pour ceux qui souffrent de psoriasis, il y a une telle palette qu’on en deviendrait gaga !

 

Le bain d’huile en pratique 

oily therapyJe ne mets pas une dose folle, juste de quoi les imbiber sans qu’ils dégoulinent d’un liquide poisseux ; en partant 5 à 10 cm du crâne jusqu’aux pointes, le tout sur cheveux SECS : si vous les mouillez avant, vous saturez la fibre en eau et pas en éléments essentiels contenus dans l’huile, de quoi avoir des cheveux en carton, non hydratés/nourris et qui vont perdre des vitamines et acides aminés au passage. PAS BIEN.

Vous pouvez un peu ouvrir les écailles en mettant une serviette chaude sur la tête MAIS il faut savoir trouver une bonne balance, niveau chaleur, et, surtout, bien connaître ses pwals de tête : s’ils sont déjà très endommagés, indisciplinés, ils vont en baver, donc il vaut mieux passer son tour et les laisser gambader sur la caboche à température ambiante.

 

Chaque fois, je le fais en pré-shampoing, quand je rentre chez moi, que j’ai du temps pour le laisser poser.

En entrant sous la douche – après 20 minutes de pose minimum, j’utilise un shampoing doux de préférence  (là, j’ai surtout utilisé montalbano de Lush, que je tolère), et je lave bien le tout en insistant légèrement sur les pointes. Il faut SENTIR qu’il y a encore un peu de matière huileuse mais pas de rendu gras – ça s’apprend à force d’en faire, on sait juger de la douceur de sa perruque, du niveau de nettoyage non excessif qui permet de garder les actifs.

J’utilise toujours de l’eau tiède pour tout enlever et finis avec un long jet d’eau froide, mais on peut aussi s’offrir un moment nature avec une eau de rinçage spécialement pour l’occasion – toujours pas tenté celle à l’hibiscus, mais je vais m’y mettre !

J’essaie, présentement, d’éviter un maximum la chaleur du sèche-cheveux, le lisseur, de n’y toucher que lorsque je dois me grouiller vite vite et quand même avoir une bouille présentable.

De temps en temps, quand ils sont secs en journée, je rajoute un peu d’huile végétale sur les pointes et basta.

 

Y a rien de sorcier dans le bain d’huile, juste de trouver celle qui nous plaît, autant au niveau olfactif que du résultat. On peut en mélanger plusieurs pour créer des synergies et coupler les bienfaits en une seule oil therapy. Et pour la fréquence, c’est comme tu le sens, juste qu’il vaut mieux s’appliquer à ne pas en abuser pour ne pas finir avec un pic gras droit planté sur le milieu du crâne.

Concernant les bienfaits, ils tournent autour du trio magique : brillance, douceur de poil de lapin, et cheveux avec plus de texture au fur et à mesure des bains. Ayé, t’as les yeux qui brillent, je vois.

 

Je tourne à celle de noisette, parce qu’elle est basique et que j’ai les cheveux « mixtes », mais si j’arrivais à mettre la main sur celle de camélia, je crois que ça me rendrait hystérique. JE ME REFUSE à payer un flacon en ligne, et Bruxelles ne se livre pas assez, m’empêchant de trouver mon précieux.

DU COUP, je suis embêtée, mais je vais bien finir par la trouver dans la vraie vie (hein !)(saloperie).

 

Tout ce toutim pour dire qu’avec l’oil therapy et mes shampoings au skikakai récurrents, j’ai toujours une perruque viable même si je n’ai pas été chez le coiffeur depuis des mois.

Comme quoi, les soins naturels, c’est comme la bouse de vache : ça fait pousser des fleurs.

(Haha très drôle)
(Je suis déjà loin, dans un trou, que je rebouche par-dessus moi)

 

Des bisous les Caribous !
Mona

Caribouland
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7 avril 2015

One pic One tip, le shikakai très dilué

shikakai

Rappel sur le shikakai

Je sais que la plupart des gens suivent les recettes à la lettre sans y toucher, vont râler à la source quand ça leur chante. Le client veut que tout se passe comme prévu par le mode d’emploi, sinon il a la dent dure et la mâchoire serrée et se comporte comme un gros bulldog enragé.

Avoue, t’as envie de dégommer une pantoufle.

 

Dans la jungle des notices, je m’adapte : si je vois qu’un masque pique après deux minutes et que la marque m’enjoint à le garder 1h sur le minois, en général je suis mon instinct, je retire ce qui me gratte.

Pour les tambouilles, c’est comme suivre une recette de grand-mère, y a toujours une Gishlaine pour te conseiller de mettre de la crème dans la préparation quand sa voisine te l’interdit.

Faut savoir faire des concessions ou peser le pour et le contre avec intelligence, ne pas sauter d’un train si tu sais que tu n’as pas les jointures fiables. 

 

La première fois que j’avais testé le shikakai, j’avais fait une dilution légère dans de l’eau, rien de très pâteux ni liquide, un entre-deux humide comme conseillé par Aromazone, 25gr de shishi pour 50ml de phase aqueuse.

Puis, à chaque usage, la dilution se faisait de plus en plus appuyée, intense, jusqu’à arriver à une petite cuiller à soupe (donc pas trop remplie) de poudre pour un très grand verre d’eau bien chaude. Remué avec un ustensile en plastique et hop à la douche.

 

C’était devenu ma technique, mon move, ma recette de Mammy Mona, le genre de conseil que j’impose depuis quand je lis « à poser en couche épaisse sur le tif, attends 5 minutes, puis tu rinces pendant 3h ».

Personnellement, plus j’allonge la poudre avec de l’eau, plus j’obtiens un meilleur résultat.

Je verse le mélange au fur et à mesure sur le cuir chevelu, masse le crâne entre chaque versement – un chouilla les longueurs, et le tout dure deux minutes environ.

Une fois que mon gobelet est vide, je rince ma perruque et finis mon soin par un jet d’eau froide

 

Résultat, j’ai les cheveux qui brillent comme de l’argenterie bien astiquée, parfumés à l’odeur d’une ferme un soir d’été, vu les boucles et la brillance que je gagne au passage, je suis convaincue que la dilution extrême ne gâche absolument pas les bénéfices.

Même si j’ai démarré avec une utilisation plus ou moins traditionnelle, je n’utilise jamais le shikakai en masque, parce que ça n’a pas de sens pour moi, que de le diluer m’aide à mieux retirer les résidus (sans perdre en efficacité au lavage) et surtout, je fais des économies en en utilisant moins.

My way, quoi.

 

Chacun son swing dans la salle de bain, tu peux rajouter du lait chaud à la place de l’eau, mettre des huiles végétales, moi j’agrémente de temps en temps le tout d’une à deux gouttes d’huile essentielle de bay de saint thomas pour la pousse et lutter un peu plus contre les chutes improvisées.

Je ne fais clairement pas partie du camp de ceux qui mettent tous les ingrédients de la cuisine sur leur tête, comme pour le henné, je préfère la jouer léger quand il s’agit de coloration ou de poudre végétale : une phase aqueuse, la powder et à la limite un doudou traitant en plus (mais pas tout le temps).

 

J’ai donc, dans ma routine capillaire, repris le chemin du shampoing naturel hyper root, que je fais tourner avec ceux de chez lush et le logona à l’acacia bio. Selon mes envies, toujours.

Si tu ne t’en sortais pas jusque-là avec le shikakai, reconsidère peut-être son dosage dans la préparation, il se pourrait que ma technique change tout et te fasse passer d’un mauvais souvenir à un moment plaisir.

YOU’RE WELCOME.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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31 mars 2015

Les shampoings ronds

solide 1

Je pense que mes cheveux sont sûrement ma plus grande entreprise après mon visage.

Je passe du temps à simplement les coiffer, laisser tomber les boucles dans un sens plutôt que l’autre en les enroulant à la mode tournicoti-tournicota autour des doigts, le séchoir bien dirigé.

A attendre que la magie opère.

 

J’ai de la chance avec mes longueurs très dociles, mais alors, mon cuir chevelu est un petit crâneur de compète.

Suffit de voir comment je ressortais d’un épisode de douche aux sulfates il y a un ou deux ans : tête qui gratte dans les 48h, envie de me tondre en public (tu veux ma perruque ?), j’essayais de repousser le prochain lavage un maximum, mais sans grande conviction.

J’observais la pente du toit, couchée sur mon lit, en priant pour que ce ne soit qu’une habitude à prendre pour ma petite tête, me persuadant qu’on y arriverait.

Généralement c’était peine perdue, fête du parmesan et scalpel pour enlever les plaques de peaux mortes. SEXY !

 

Puis j’ai viré du côté des produits plus sains pour ma caboche, et à force, j’ai retrouvé une foret capillaire en pleine forme et qui ne me démangeait plus.

Jusqu’à présent, je ne tolérais que les Ultra-doux, en shampoo non bio et aux tensioactifs un peu hard. Je suppose que la balance y est pour quelque chose, ils laissent les cheveux…DOUX et pleins de volume.

Ils couinent dans les rayons comme des petits poussins qui cherchent leur maman canard, je repartais souvent avec celui au henné & vinaigre de mûre, mon préféré depuis des années, un indémodable.

 

Et comme ça, tu réessayes un peu chaque fois. Parce que les sulfates, c’est comme le sel dans un plat, s’il est entouré des bons ingrédients, le résultat dans l’assiette s’adoucit.

Tu souffres moins, voire plus du tout, parce que tu arrives à te créer une tournante entre tout un petit armada de wash wash pour tifs et tu te sens bien.

 

J’ai fais ma couillonne hipster, ne sachant plus me tenir il y a deux petits mois, et j’ai été acheter des shampoings solides chez Lush

 

L’idée du shampoing solide

solide 2

Dans le genre, un petit galet qui t’assures une longévité équivalente à 3 bouteilles de shampoing classique, ça dépote. Tant qu’il est bien conservé et qu’il est surtout de bonne qualité, NORMALEMENT tu en as largement pour ton argent.

Une fois, j’avais vu un reportage sur France 1-2-3-ou-4 qui estimait la consommation hebdomadaire d’un adulte à une demi-flasque. Autant te dire que je me suis imaginé la communauté Chewbacca en puissance, JAMAIS je n’ai vidé une bouteille en deux semaines de temps, il aurait fallu que j’invite des voisins à une shampoo party pour y arriver.

Une noisette, t’as besoin que d’une noisette de shampoing liquide pour le lavage.

 

Mon choix chez Lush

NB : je ne vais pas revenir sur le débat « Lush se fout de notre gueule ou pas », apprenez à lire les étiquettes avant de crier au scandale 😉

Je connaissais plus ou moins la gamme solide chez Lush, mais une fois en magasin, j’ai bien mis 30 minutes pour choisir, et encore attendu pour qu’on me mette les galets dans des sachets à emporter. Je m’étais dit qu’avec Pousse-plus-vite je misais sur un classique, et dans un élan non contenu j’ai aussi embarqué Lullaby pour le côté « respect des cheveux à la dérive ». Vwala.

 

Les premiers tests

Honnêtement, j’ai plus été désemparée (dans un premier temps) par le rangement post-shampoo que par la barre en elle-même.

T’as déjà vu un savon dans ta vie ? Alors tu fais mousser le galet entre tes mains puis tu wash wash ta fibre capillaire, ou tu peux même directement passer le pain sur ton crâne, ça revient au même. Tant que ça délivre du produit, c’est bon !

solide 3

J’ai commencé par utiliser le New (pousse-plus-vite), sachant que l’odeur était des plus addictive dans le sachet et que MOI AUSSI, je voulais sentir la cannelle et les épices, faire tomber les passant comme des mouches en me mouvant nonchalamment en rue.

Paf l’hécatombe en un twist.

Dedans il y a du SLS de base (le second qu’on incrimine partout), de l’ortie pour la brillance et reminéraliser et menthe pour stimuler, du parfum, de la glycérine (hydrate), de l’absolu d’ortie (bon astringent), du romarin (purifie), de la bay de Saint Thomas, du clou de girofle, de la cannelle, et un bout de bâton de cannelle pour la déco (ces quatre-là activent la repousse et enrayent la chute).

Laurylsulfate de sodium, Infusion d’ortie et de menthe poivrée, Parfum, Glycérine, Absolu d’ortie, Absolu de romarin, Huile essentielle de Bay Saint Thomas, Huile essentielle de clou de girofle, Huile essentielle de feuille de cannelier, Cinnamal* , Eugénol*, Benzoate de benzyle*, Limonène*, Linalol*, Colorant 73360, Bâton de cannelle

 

J’avoue que, des deux, c’est celui qui me plaît le plus :

  • l’odeur est à tomber (bon, faut aimer le style jingle bells)
  • il mousse du tonnerre (merci les SLS)
  • il aère très bien les racines mais sans rendre les longueurs électriques
  • il a des ingrédients qui me plaisent et ont déjà fait leur preuve dans les soins capillaires (surtout l’ortie et la Bay)

Dans le doute, j’ai quand même alterné pendant un mois le deux galets, histoire de voir jusqu’où allait ma tolérance. On va dire qu’elle va jusqu’à un shampoing sur deux, pas plus.

 

Même avec celui qui est censé être le plus doux, le Lullaby, je n’ai pas pu augmenter la fréquence. Il a une bonne odeur de lavande qui ne reste pas sur les cheveux (j’aurais bien aimé, pour le New, c’est pareil, une fois séchés les cheveux n’ont qu’un vague parfum qui s’éteint le jour suivant), mais a l’avantage de rendre les cheveux plus doux que l’autre.

Dedans il y a des SLS, puis du bicarbonate (qui peut donner une texture aérienne, gaffe, car il aide aussi à dégorger les cheveux des résidus, donc à éviter sur cheveux colorés), du lait d’avoine (pour la douceur), des amandes moulues (adoucissantes), de l’huile de jojoba (régulatrice et émolliente pour la fibre), du parfum (pourraient vraiment s’en passer), de l’HE et absolu de lavande (apaisante, cicatrisante), de camomille romaine (soulage aussi), et de néroli (odeur euphorisante)

Laurylsulfate de sodium, Bicarbonate de soude, Lait d’avoine, Amandes moulues, Huile de jojoba bio, Parfum, huile essentielle de lavande française, Huile essentielle de camomille romaine, Absolu de lavande, Huile essentielle de néroli, Linalol*, Colorant 14700, Colorant 45410

 

Ce qui me plaît dans celui-ci :

  •  forcément l’odeur de lavande (qui mériterait d’être un peu plus soutenue)
  • il a une mousse un peu plus crémeuse que New
  • il laisse aussi les cheveux très doux

Son action anti-irritante est toute relative : quand je l’utilise ça ne me gratte pas plus, mais de là à dire qu’il me fait « du bien », le logona à l’acacia bio répond mieux à ce besoin.

 

A l’usage, le rangement

Sans vraiment m’en rendre compte, ou être dans une optique de détox capillaire, je m’étais fait un petit programme tout simplet, avec shampoing bio, pas d’après-shampoing, rinçage à l’eau froide et toutes mes petites lianes se portaient à merveille dans le meilleur des mondes sans demander leur reste.

Pour ça que je me suis dit que de virer vers les solides ne me causerait pas « trop » de problèmes, tout en étant VRAIMENT consciente qu’il y avait des SLS en tout début de compo. Schyzo-logique.

 

En temps normal, je me lave les cheveux tous les 4 jours, et arrivée à ce stade, je n’ai pas l’air d’une friteuse, je sens juste qu’il est temps de rafraîchir ma perruque.

Au régime solide de Lush pendant un mois non stop, je suis passée à 3 jours, les dernières 24h annonçant un cuir chevelu en manque d’un bon wash wash (pas encore gras, MAIS CA NE SAURAIT TARDER).

Pour ça que je suis plutôt passée à une alternance depuis deux semaines, quand ça me chante je les utilise, sans me formaliser, j’ai ma petite tournante entre mon logona et ces deux-là, et ce rythme me convient parfaitement.

Au niveau des longueurs, je suis vraiment contente, les deux apportent brillance et douceur sans que je n’utilise de soin en plus, et sur cheveux bouclés, pas de problème de looping, on garde les courbes sans frisottis.

Par contre, j’ai du faire face à une phase d’adaptation (le genre de phénomène qui me barbe), pendant les premiers lavages, je n’avais pas un rendu aussi soyeux que maintenant.

 

Au niveau du rangement, oublie les boîtes vendues par la marque, ça va t’obliger à mettre ton galet mouillé à plat dans un contenant métallique, ça va coller, tu vas t’arracher un ongle en essayant de l’enlever la prochaine fois.

Non, le mieux, c’est de trouver un bête porte-savon, tu mets un gros bloc au centre (type savon de marseille) et tu mets les solides en rang tout autour, en les posant le plus à la verticale possible.

solide 44

Au moins, le maximum va sécher à l’air libre, et puis bon, savon contre savon ça craint rien.

 

En résumé, je dirais que si tu as le scalp accroché, tu peux très bien ne tourner qu’avec les shampoings galets de Lush, mais sur moi, une routine qui ne se résumerait qu’à ça n’aurait pas de sens vu la qualité merdique de mon cuir chevelu et mes fréquentes crises à ce niveau-là.

Donc oui, les SLS, c’est toujours aussi agressif, un peu compliqué d’espérer un franc changement à ce niveau-là, juste que la balance est plus émolliente dans le Lullaby que dans le New, du coup il s’avère effectivement moins hard en racine sur le court-moyen terme.

Aussi, n’espérez pas VRAIMENT faire pousser vos cheveux plus vite avec un galet. Jamais vous ne trouverez une concentration idéale, cela reste un produit QUI SE RINCE, visez plutôt les masques maisons qui réunissent des ingrédients comme la bay de saint thomas, l’ortie, la lavande et le gingembre pour augmenter le potentiel de votre touffe.

 

J’aimais bien le format économique de la chose, faut dire qu’en 6 semaines de temps, New a à peine fondu et Lullaby en est encore au stade de sa jeunesse, mais il y a encore quelques ajustements à faire pour qu’effectivement, la popote convienne à tous les cuirs.

Je vous les conseille si vous n’avez pas de problèmes particuliers, parce qu’ils sont de très bon shampoings, avec des ingrédients naturels entiers, un pied dans le traditionnel, l’autre dans la sphère naturelle.

 

Mais si vous avez la caboche un peu sensible comme la mienne, c’est à manier avec précautions.

Comme une patate un peu trop chaude, Renaude, du bout des pattes.

 

Des bisous les Caribous !
NEW & LULLABY, achetés 8,95 euros / pièces chez Lush

Caribouland
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20 mars 2015

Yémen (ou plutôt katam), hibiscus et autres hennés

henné 1

EDIT 2 AVRIL : On appellera surtout cet article KATAM, ET AUTRES HENNES.

Capture d’écran 2015-03-31 à 13.12.42

Suite à une erreur d’étiquetage du henné rouge, j’ai constaté après test que j’avais reçu du katam (poudre fonçant les cheveux à outrance). D’où le résultat archi-foncé sur mes cheveux et les mains bleues. Je laisse l’article comme je l’avais écrit, mais sachez juste que du coup la recette se résume à 150 gr de katam (grosse malade), 30 gr henné d’Egypte, et un peu d’henné brun grenat

J’ai donc été choquée par le résultat parce que je pensais avoir utilisé du henné rouge et pas presque 100% de katam sur mes cheveux. Aromazone s’est engagé à me renvoyer un sachet de henné rouge, mais je reste néanmoins DECUE par ce genre d’erreur qui peut transformer une blonde qui voulait un bon roux en brune. Tous mes articles de henné finissent avec un EDIT, on s’y fera.

 

Je ne suis pas vraiment une novice dans le domaine du henné, disons que je fais partie des gens « qui ont déjà expérimenté la pâte » et que l’odeur de prairie ne rebute plus.

Mon dernier henné datait de fin 2013, donc en un an et demi, j’avais eu le temps de perdre tous mes reflets, ma dignité capillaire, j’errais avec la touffe brune sans rien de plus pour l’égayer que l’épi du matin qui montait vers le ciel.

Du coup, voulant miser sur du grand spectacle de touffe, je me suis dit : « hey, si on virait carrément rouge cette fois? ».

Dans mes recherches, je savais que le henné du Yémen pouvait donner un rouge pétant et que celui d’Egypte (pour l’avoir utilisé plusieurs fois pur juste avec du citron) tirait plus vers un roux intense que j’ai toujours bien aimé.

Restait ma petite appréhension de trouillarde de première : t’as pas peur de finir comme Ariel ?

Après réflexion, c’était plutôt un but ultime depuis mon enfance.

 

Pour rappel, avant tout henné

Il faut préparer du papier journal à étaler à terre ou dans le fond de la baignoire, ainsi que des gants (pour ne pas se tacher les mains) et du papier cellophane pour s’enrouler la tête après application et ainsi préserver la chaleur et l’humidité ce qui va favoriser le développement des pigments.

Veillez toujours à enduire le contour de la tête et du cou (en suivant la racine du cheveu) d’une matière grasse, cela constituera une barrière contre les coulures inopinées pendant la pose.

AUSSI, ne craignez pas de virer verte si vous venez du chimique et souhaitez vous lancer dans le naturel, tous les hennés renforcés (souvent chargés en sodium picramate) ou qui contiennent de manière générale des sels métalliques sont à fuir, c’est ce qui occasionne des résultats…Shrekiens.

Il faut juste vous fournir dans une boutique en ligne de qualité (le meilleur reste des hennés BAQ – body art quality) comme proposés par Henné Indigo & Compagnie, mais vous en trouverez aussi chez Aromazone, c’est là que je prends les miens en général.

Pour ne pas vous tromper, la plupart des hennés viennent de la plante Lawsonia Inermis (elle aura des propriétés différentes selon son lieu de culture), mais on trouve aussi du henné neutre (qui n’est pas du henné en réalité) appelé Cassia Obovata ou Cassia Italica, qui lui s’occupera uniquement du renforcement de la fibre et de sa brillance.

Attention aux hennés « noirs » qui peuvent contenir du paraphenylènediamine (aussi appelé PPD), ils sont absolument à fuir car cette substance est hautement allergisante !

 

La reuchette

150gr de Yémen, pour l’effet rouge

30gr Henné d’Egypte, pour l’effet cuivré

10gr de Brun grenat d’Aromazone, pour l’effet rouge à violine et surtout pour un chouilla casser l’effet pétant des deux autres poudres

1 citron pour développer les pigments et l’hibiscus

Infusion d’Hibiscus comme phase aqueuse, elle a une couleur de rose à pourpre qui permet d’embellir les reflets rouges d’une préparation, elle lutte également contre les cheveux blancs précoces, la chute de cheveux et les états pelliculaires

hennaJ’ai d’abord pesé toutes les poudres, puis j’ai rajouté de l’infusion d’hibiscus qui avait refroidi (elle était juste chaude, pas bouillante, sinon ça tue les pigments). Au fur et à mesure de la préparation j’ai rajouté un petit peu de henné du Yémen et d’Egypte pour que le résultat ne soit pas trop liquide – faut que ça ait la consistance d’un pudding.

Une fois la pâte prête, je me suis badigeonné le contour du visage d’huile de chanvre, le tout en tenue de guerrière du henné (t-shirt moche, pantalon moche, dégaine moche).

Je l’ai appliqué par section, la technique de la demoiselle ici est la plus top que j’ai trouvé pour bien tout atteindre et ne pas laisser de zone sans henné.

Quand c’est posé, je m’enrubanne avec du cellophane, puis je retire les quelques coulures qui ont séché sur mon visage (je ne suis pas distinguée pendant l’application). Et TADAM.

 

Le lendemain

J’ai dormi avec comme pour mon dernier henné (13h de pose en tout), donc HONNÊTEMENT, je pensais finir rouge intense, pas flash, avec quelques reflets bruns, rien d’impossible.

Pourtant je n’ai jamais été aussi loin de la plaque.

 

Au moment du rinçage, je prépare toujours un seau avec de l’eau, je fais tremper ma tête à l’envers dedans pour enlever l’excédent (j’irai tout jeter après aux toilettes, histoire de ne pas boucher les évacuations de la douche).

Ici, retirer les résidus s’est révélé un peu plus ardu que d’habitude, mais je suis la reine du chipotage, j’ai donc bien pris mon temps.

J’ai même fait un mini shampoing avec une noisette de Lavera, et hop, direction le séchage.

 

Après seulement 5 minutes, je me suis retrouvée avec les mains noires comme quelqu’un qui s’est amusé avec du charbon. Mes épaules avaient pris une teinte bleutée (la fille qui a la circulation qui foire), j’étais énervée.

Je suis retournée sous la douche : j’ai fait deux shampoings avec le pousse plus vite de Lush, puis j’ai mis un après-shampoing Head & Shoulders qui passait par-là. J’ai été reprendre mon sèche-cheveux comme une furie, et là, les mains n’étaient plus bleues, ça avait l’air d’aller.

1h plus tard, je passe devant le miroir et vois que j’ai piqué le cou d’un Schtroumpf (encore un coup de Gargamel, salopiaud). Un coup de lingette Pampers plus tard, je redeviens humaine.

J’ai quand même fini au boulot le soir-même avec les cheveux attachés bien haut pour ne pas risquer d’être la risée du peuple, le décolleté charbonneux, ça va deux secondes.

 

Avant, après, mes impressions

Comme dit plus haut, j’avais déjà préparé ma queue de poisson pour jouer à la petite sirène dans les égouts de Bruxelles. Manque de bol, j’ai vraiment raté le coche.

Avant, on partait sur un châtain assez banal, avec quelques reflets mais sans plus.

Après, c’était carrément un brun foncé sans grands reflets le premier jour.

henné avant après

C’est au cours du jour suivant que j’ai commencé à voir des reflets plus pourpres dus à l’hibiscus.

A l’ombre ça ne reste pas flagrant, c’est plus à la lumière que cela se voit. Mais clairement je suis au moins un ton plus foncé qu’à l’origine.

henné 2 henné 9

Ce pour quoi j’étais énervée n’étais pas lié à la couleur (ça reste un très beau brun un peu chocolat avec quelques reflets bordeaux un peu trop intenses), mais lié au fait qu’une fois qu’on assombrit ses cheveux avec du henné, il est difficile de retourner en arrière.

A moins de miser sur des masques au lait de coco pour tout faire dégorger, ce que je n’avais pas sous la main, ni la patience de mettre à exécution.

 

Après quelques petites recherches, et en lisant mes revues précédentes je sais que le « problème » était dans le choix de la phase aqueuse. D’habitude c’est eau ou bière citronnée que je choisis, ici l’infusion d’hibiscus était la seule chose utilisée pour mouiller le henné.

D’où le résultat un peu violine. Et les mains dégueulasses (bawi, ça s’oxyde).

Donc si vous voulez virer des reflets roux de henné et que de passer de châtain à brun foncé ne vous déplaît pas, go for it. Sachez juste que plus la pose est longue, plus vous aurez un résultat profond et sombre.

Même chose pour le henné d’Egypte, pour ça que la plupart du temps, je le laissais poser longtemps pour ne pas virer poil de carotte, mais plutôt roux intense.

 

Depuis hier, je me suis remise de ma défaite, mais semaine prochaine, ce sera une popote de henné rouge du Yemen, bière et un peu de bay de saint thomas.

Pourquoi chercher compliqué quand on peut faire simple, hein, dis-moi ?

 

Des bisous les Caribous !
Tous les hennés de la revue ont été achetés sur le site d’Aromazone
Pour l’hibiscus, tu trouveras les fleurs séchées en herboristerie ou magasin bio à 3 euros plus ou moins
Mes autres hennés

Caribouland
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