Tag Archives: soin visage

10 avril 2017

L’huile d’églantier contre les taches, Trilogy Rosehip oil

Je pense que j’arrive à un point où les huiles sont devenues mes potes de nuitée, on se marre bien.

Sur les mains, sur les pieds quand ils ont mauvaise mine, sur le visage jusqu’au décolleté, j’en consomme pas mal quotidiennement rien que pour la garantie d’une couenne douce et belle – si ça ne tenait qu’à moi, je plongerais bien mon corps dans une cuve remplie de gras, mais il paraît que ça ne se fait pas.

A cet usage élevé dans ma routine s’ajoute une question fréquemment posée : « finalement, une grassouillette varie peu d’un flacon à l’autre, quelle que soit la plante, comment est-ce que t’arrives à pointer un grandiose changement avec telle ou telle si au final tu ne fais que t’appliquer des lipides sur la face ? ».

Oui mais non.
C’est un peu comme l’âne qui dit que toutes les crèmes sont identiques, il n’y a pas une seule manière de cuisiner un ingrédient. Imagine le nombre de variétés d’ADN différents qui s’épanouissent dans la nature, la façon dont une plante réagit face à son environnement, ses mécanismes de défense, cela varie énormément. 

 

Toutes pareilles ?

Le meilleur moment pour se rendre compte du potentiel de certaines et pousser le vice jusqu’à tomber dans les plus sèches, plus pénétrantes, c’est quand la peau va mal – qu’elle crie famine, bave, gratte. Plus elle est en besoin, plus on va commencer à saisir toute la densité du monde végétal.

Il y a, effectivement, une analogie sensorielle, elles sont toutes plus ou moins grasses, poisseuses, collent aux doigts, elles ont toutes a priori une odeur assez brute de décoffrage et rendent la peau agréablement souple et parfois même, hydratée.

POUR RAPPEL

L’huile hydrate à sa manière : elle va couler dans les tissus en passant par le ciment intercellulaire, le renforçant et permettant ainsi de mieux RETENIR l’eau qui a tendance à s’échapper un peu vite chez certaines personnes – celles qui ont une routine trop décapante, par exemple.

Plus tu apporte des lipides, plus tu renforces ta couenne, elle AIME ça.

Mais toutes ces liquides dorés n’ont pas le même profil LI-PI-DIQUE, du coup pas les mêmes bénéfices – même si au toucher, tu as l’impression qu’on passe de tic à tac et de tac à tic.

A relire :
Le soin par les huiles végétales
L’oil therapy (la minute « branlette chimique »)

 

Sous ma loupe, l’huile d’églantier de Trilogy

Elle est :

  • riche en vitamine A (fermeté, légère exfoliation) + C (agit sur la mélanine, bombe qui désintègre les dégâts liés à l’oxydation naturelle) + E (antioxydant puissant)
  • riche en omega 3, 6, 9 – contre les rougeurs, la sécheresse et la déshydratation
  • très fluide
  • vous rendra peut-être un peu moins ridée de la pomme, ou en tout cas, préviendra le phénomène

First of all, attention de ne pas confondre l’huile de rosier muscat (rosa rubiginosa) et d’églantier (rosa canina), ces deux variétés sont presque pareilles, mais la première est souvent mal tolérée par les peaux mixtes et moins riche au niveau de certaines molécules.

L’huile d’églantier, tout comme celle de rose musquée, contient des antioxydants (qui vont empêcher un excès de radicaux libres, et les dommages qui vont avec), est riche en omegas, acides gras essentiels qui vont à la fois cibler les problèmes d’hydratation – de rugosité et de cicatrisation.

Là où on tend l’oreille, c’est en lisant « source naturelle et exceptionnelle de vitamine A ». En effet, elle en contient à haute dose comparé à son acolyte, et c’est cette molécule magique qui est source de HO et HA depuis un bon mois dans mon quotidien.

 

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le retinol

On le trouve sous forme chimique dans certaines crèmes prescrites par le dermatologue comme la differin, qui exfolie et permet de retrouver peau nette quand on a des bubons qui peuplent notre minois. Cependant, la forme synthétique est souvent TRES agressive et rime avec plaques rouges et épiderme à vif comme le cul d’un babouin en feu.

La forme naturelle qui se balade dans l’huile d’églantier serait une alternative à cet ingrédient chimique MAIS à prendre avec quelques pincettes.

Je pense qu’il ne faut pas oublier les limites du végétal, dans le sens où, effectivement, on peut sûrement avoir le même genre de résultat avec ce sérum, mais il ne remplace en rien un bon vieux traitement conventionnel si on veut vraiment éradiquer le monstre purulent.

Ayant déjà vu ce qu’une crème anti-acné au rétinol peut accomplir, on passe quand même de la vodka à la limonade, niveau puissance d’action.

 

CECI ETANT DIT, la rosehip oil est excellente dans sa catégorie.

Je l’utilise un peu plus souvent en ce moment, mais j’ai parfois un ou deux soirs où je la laisse de côté, quand je sens que ma bouille est assez repulpée.

Elle m’a bluffée sur les cicatrices et surtout les taches que deux kystes avaient laissé derrière eux : il en reste une légère, mais comme tout le teint s’est clairement unifié d’un coup, je vois un gros changement.

Aussi, elle dégomme les ridules de déshydratation quand il y en a, elle est soyeuse et laisse immédiatement la couenne douce sans le côté collant.

Je trouve également qu’elle régule assez bien ma peau pendant la journée (oui, parfois je pousse le vice et l’utilise aussi le matin)(tututu), sans finir comme une boule à facettes.

Et comme elle est riche en bêta-carotènes, elle donne un effet bonne mine immédiat tout en préparant la bouille pour l’été qui arrive.

 

Je vous pousserai TOUJOURS à consulter un spécialiste si vous souffrez d’une acné sévère, invalidante, ou qui a vraiment trop duré. Mais, si vous n’avez que quelques boutoniaux par-ci par-là, ce sérum a vraiment tout dans son sac; depuis que je l’utilise régulièrement, je n’ai pas eu de rechute monstrueuse au « moment du mois ».

Comme si il contenait la crise.

Et pas une plaque de zone sèche non plus.

 

Si vous cherchez de l’éclat (ooouuuh, beaucoup), de la fermeté, une peau de velours (bonjour), à réduire les inflammations/ les rougeurs et booster votre peau pour qu’elle devienne une usine souple et lisse, elle peut potentiellement toucher à toutes ces demandes.

De mon point de vue, les anciennes taches d’acné étaient un problème jusqu’à présent, mais si ça continue comme ça, je ne viendrai sûrement plus râler à ce sujet ici. Et c’est tant mieux.

J’en avais vraiment marre d’avoir l’impression d’être encore bardée de pustules alors que ce n’était que le résultat de traces laissées après la bataille. Ca s’affadit en tout cas, ça se barre, et je suis contente.

En espérant continuer sur cette belle lancée, ou en aider d’autres qui avaient déjà tout essayé … sauf cette huile.

PS: les peaux sensibles vont l’adorer, vu le cocktail doux concentré dans la fiole, il n’y a pas de raison que cela « arrache ».

 

Des bisous les Caribous !
Trilogy Rosehip Oil, 20 ml – reçue sur demande via Love Lula
Environ 25 euros (existe en deux formats).
Aussi disponible sur biotylab 😉

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
16 septembre 2016

Le masque à la tourbe

ABOUT
Turbliss Toning & Firming mask
mud-mask

Je suis une fille curieuse, cela va sans dire (tu peux me lancer sur le sujet de l’homme aux mains d’écorce, j’en ai pour 3h).

Je peux passer des plombes sur internet juste pour m’informer sur les bienfaits du rooibos, quitte à avoir 40 onglets ouverts – ma moyenne générale, et ressortir de cette séance de learning intense avec l’impression d’avoir une tête en forme d’orange pelée et les mains éreintées à force de pianoter sur le clavier.

Etudier me fait suer.

 

Quand je suis tombée sur un masque à la tourbe il y a deux petits mois, je me suis largement imaginée me barbouiller de terre humide avec des restes d’asticots qui la parsème, le bonheur du pré sur la couenne sans me douter du potentiel énergétique de la masse brune.

Je pense que, dans le monde cosmétique comme dans le monde humain, il faut savoir faire preuve d’indulgence et ne pas trop baver d’a priori sous peine de finir avec une bavette trempée par les clichés. La découverte les yeux fermés a souvent plus de mérite et de goût que les « caca-beurk, c’est noir, on dirait de la merde fermentée ton truc ».

Plonge avec moi dans l’univers des plantes, et apprends.

 

La petite explication boueuse

mud-mask-turbliss

A mon avis, ça a du démarrer comme suit : « on a vu que la tourbe avait préservé des anciens corps pendant des millénaires, on veut tous rester figer dans notre peau de la vingtaine, on va vendre des milliers de pots avec cet ingrédient incroyable histoire de booster le collagène du peuple et finir par se mouvoir dans un monde de teenager de 60 piges ».

En résumé (et pour faire un schéma archi-simple), la terre a évolué depuis des siècles et accumulé la décomposition naturelle biologique dans ses sols. Tout ce toutim résulte en de la tourbe, une matière humique (tu sais bien, tout ce qui est terreux et humide à la fois), qui elle-même est composée d’acide fulvique et humique – qui permettent la bonne décomposition des végétaux.

 

Ces deux petites merveilles ont un pouvoir antioxydant hors du commun, le pouvoir antibactérien d’un Monsieur Propre déchaîné, d’apaiser les inflammations tout en réactivant la micro-circulation (apparemment le même effet que l’arnica et l’immortelle combinés), et de stimuler la régénération et le nettoyage naturel de la peau.

Tout ça dans une boue brune. Ca te donnerait presque envie d’aller retourner la forêt en face de chez toi par un soir de pleine lune.

 

Turbliss (la marque sur laquelle j’ai craqué) est d’origine nordique et propose de la tourbe dans des flacons mignons comme tout, histoire de ne pas trop te dégoûter avant même de soulever le couvercle.

A toutes les personnes à qui j’ai montré le produit, y en a pas une qui n’a pas soulevé le naseau dans un geste de refus total – malgré tous les bienfaits avancés sur la gadoue merveilleuse.

« Mona, s’il-te-plaît, arrête de tester des trucs dégueulasses, y a des soins plus fancy sur le marché, non ? ». Oui. Mais non.
(Fais pas ta fine bouche d’ailleurs, je ne l’ai pas encore ramené avec un billet sur la bave d’escargot)

 

Pourquoi c’est topissime

mud-mask-turbliss-2

A la première application, j’étais en mode guignol sur snapchat, le temps de pose avait largement été dépassé (j’avais tablé sur 5 petites minutes – peau sensible oblige) et je n’avais pas humidifié mon visage correctement. Résultat, après un rinçage brun caca et un séchage minutieux, j’ai moins rigolé en observant ma couenne.

Dans le miroir, je voyais le reflet d’une goumiche qui avait deux plaques rouges sur les joues, comme si elle s’était pris deux bonnes claques sans les avoir vu venir. J’ai un peu pris peur (j’avoue, je craignais l’allergie), mais j’ai quand même retenté le schmilblick.

Au deuxième essai, j’ai rectifié le tir avec 3-4 minutes de masque et une bombe d’eau thermale que je sprayais dès que je voyais que cela devenait sec et rocailleux.

ET LA, miracle de la vie (l’envie de tendre à bout de bras le roi lion sur un rocher surplombant la jungle) : plus de rougeurs, le teint frais et fringant, la mine défroissée et prête à parader, et surtout, des pores resserrés et propres comme des cuves récurées.

 

Clairement, son pouvoir pour réactiver la microcirculation est assez dingue, parce qu’on sent réellement que la peau est revivifiée, que le terrain se réveille comme après une bonne séance de massage facial.

Sauf qu’on n’a pas levé un seul doigt.

Les gens (et moi compris) oublient souvent que la base d’un teint frais réside surtout dans son apport en oxygène. Il suffit de voir la bonne bouille reposée qu’on a quand on vient d’aller manger des kilomètres au grand air, on a le visage rosé et vivant d’un fermier.

C’est un peu ce que j’ai retrouvé avec cette boue sans devoir m’enquiquiner d’une balade à l’extérieur pour aller chasser des Pokémons, des vaisseaux sanguins faciaux qui dansaient la samba au rythme de ma bonne humeur.

 

Il existe 5 versions du bidule

Celle que j’ai, le firming et toning mask, qui contient de la tourbe, de l’eau de rose (tonifiante), de mélisse (apaisante et adoucissante) et deux conservateurs.
peat (turvas)**, rose water distillate (roosi lillevesi)*, melissa water distillate (melissi lillevesi)*, potassium sorbate, sodium benzoate

Un autre pour les peaux à problèmes (avec des hydrolats astringents pour les peaux mixtes), un pour tous types de peaux (avec uniquement de la tourbe dedans), un pour les hommes (avec du tea tree purifiant et de l’HE de menthe poivrée), et enfin, celui avec de l’or (histoire d’augmenter encore un peu plus l’effet tenseur).

Celui que j’ai choisi avait une composition assez douce et tournée vers les bouilles sensibles, d’où mon choix, mais si vous avez le cuir résistant à toute épreuve, autant prendre le All Skin Types directement.

 

En bref, il ne résoudra pas vos problème d’acné, ni ne sera une solution miracle si vous fumez-faites la bringue-ne dormez pas assez-mangez des cochonneries, mais il va clairement booster votre épiderme en lui donnant une bonne claque cosmétique comme on les aime.

Si vous avez déjà la couenne de Cendrillon, passez votre chemin, mais si l’éclat manque parce que votre sang n’arrive plus jusqu’au cerveau, je vous ai rencardé sur le produit qu’il faut.

Celui qui donne l’impression qu’une plante s’est rincé les pattes dans votre lavabo, avec le côté régressif des jeux de gosses dans la boue.

 

Des bisous les Caribous !
Toning & Firming Mask de Turbliss, acheté 17 euros les 60 ml (aussi dispo en 180)
Sur le site – qui te ruine – de Love Lula

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
17 mars 2015

Le masque adaptogène

adaptarom 1

Quand j’ai la tête de Bernadette Chirac (dans ses bons jours), le corps de Jean-Claude Van Damme après une choucroute, les guiboles qui marchent pas droit et un gsm qui me nargue en faisant des bruits de fanfare parce que j’ai battu mon record de pas, je ne désire qu’une seule chose: m’enfuir sous un plaid.

Je peux rester des heures comme ça à mimer une masse inerte sous un tas de couvertures, j’envie les otaries qui se dorent le poitrail plein de sable en lançant des « oink oink », moi aussi je veux oinker sur une plage.

 

J’ai des jours de « no routine », un peu comme un mannequin qui a paradé sur son podium, mon minois déclare forfait pendant 24h. De toute façon, je n’ai pas la force de l’obliger à gober tout ce que je pourrais lui tartiner dessus.

Parfois je me balade avec une balafre de nutella sur le visage, pas pour ça que tout est bu.

Du coup je mise sur les soins qui se plaquent sur le minois et travaillent sans moi, pendant que j’exécute ma parade des pieds en l’air, une série sous les mirettes.

 

Le masque adaptogène

L’idée du masque adaptogène c’est qu’il mime un buffet pour l’épiderme : il ne cible pas seulement une problématique, mais il agit grâce à une synergie (mélange) d’ingrédients qui vont participer à une meilleure action. En gros, la peau va uniquement se servir de ce qui lui plaît , et pour le reste, tu rinces.

Y a qu’à voir les masques hydratants du commerce qui contiennent une bonne phase grasse, la plupart du temps, ils laissent un fini collant parce que toute l’eau a été siphonnée mais les lipides n’ont pas trouvé leur chemin.

Le masque apaisant hydratant d’Avène en est un parfait exemple.

pranarom 4

J’ai donc été séduite par un masque d’une marque qui n’a plus rien à prouver (Pranarôm connaît bien son sujet et gère les huiles essentielles comme un pâtissier sa brésilienne), et qui se targuait de convenir aux peaux sèches jusqu’aux grasses.

Il crâne pas un peu dans son tube, ce soin qui pense à ta place ?

 

Le Masque ressent ce dont votre peau a besoin et lui redonne de l’éclat. Nourrit les peaux sèches. Assainit les peaux à problèmes.

• Eclat du teint : extrait de canne à sucre, sucre d’érable, extraits d’orange et de citron (fruits)

• Protection radicalaire : huile de tournesol et d’onagre, extrait de myrtille

• Assainit la peau grasse : argile blanche (kaolin) et verte, poudre de riz BIO

• Nourrit la peau déshydratée : cire d’abeille, beurre de karité, onagre.

• Equilibre du métabolisme nerveux et cutané : huiles essentielles adaptogènes. Pin Sylvestre, Epinette Noire, Bois de Rose et Myrte Vert.

• Peut se mélanger à deux gouttes de PRANALIXIR ou d’HECT pour un effet plus ciblé.

 

Dedans il y a de l’eau, de la glycérine pour hydrater, de l’huile de tournesol (émolliente), de l’argile blanche (la plus douce des argiles purifiantes), de la cire d’abeille (protectrice), du beurre de karité (soin des peaux en manque de nutrition), encore de l’argile, protéines de blé hydrolysées (pas pures, mais ça adoucit la peau), du riz (hydratant), de l’huile d’onagre (régénératrice incroyable), de la myrtille (astringent et tonifiant), du sucre de canne (pouf l’hydratation) et de l’orge (pour encore plus rendre la peau douce).

Puis une barquette d’huiles essentielles : de pin (antiseptique), de bois de rose (anti-âge et cicatrisant), de myrte (réveille l’éclat et soigne les peaux mixtes), de citron et d’orange (bonheur pour le teint) et d’épinette noire (avec le pin, les deux participent à te donner un coup de fouet !).

Aqua (water), glycerin, cetearyl alcohol, helianthus annuus seed oil (sunflower seed oil)*, caprylic/capric triglycéride, kaolin, glyceryl stearate, cera alba (beeswax), butyrospermum parkii (shea butter)*, montmorillonite, potassium palmitoyl hydrolyzed wheat protein, oryza sativa bran (rice bran), oenothera biennis oil (evening primrose oil)*, vaccinium myrtillus extract (vaccinium myrtillus fruit extract), saccharum officinarum extract (sugar cane extract), citrus aurantium dulcis extract (orange fruit extract), citrus medica limonum extract (lemon fruit extract), acer saccharinum extract (sugar maple extract), hordeum vulgare extract*, pinus sylvestris twig leaf oil (pinus sylvestris oil)*, aniba rosae odora wood oil (rosewood wood oil)*, myrtus communis leaf oil (myrtus communis oil)*, picea mariana leaf oil*, xanthan gum, tocopherol, dehydroacetic acid, benzyl alcohol, sodium benzoat, limonene, linalool

* Matières premières issues de l’agriculture biologique contrôlée, 98% du total des ingrédients sont d’origine naturelle, 12% du total des ingrédients sont issu de l’agriculture biologique.

 

A l’usage

J’ai la peau mixte qui a vu passer pas mal de soins purifiants, mon préféré restant celui d’absolution pour son effet frais et apaisant instantané.

Mais celui-ci a un petit avantage : il constitue une BASE, qui peut s’utiliser telle quelle, ou agrémentée d’autres ingrédients naturels.

Je lui ai donc parfois rajouté un peu d’huile de chanvre, parfois pas, et par la porte ou par la fenêtre il est parvenu à calmer les pires crises de boutons que j’ai pu avoir depuis février.

 

  • il a une odeur fraîche et qui appelle vraiment à la détente
  • il s’étale super bien sur la peau
  • on peut le laisser de 10 à 20 minutes (parfois le temps de pose s’avère plus long, vu ma flemme)
  • si on a besoin d’un petit plus : on peut rajouter des huiles essentielles apaisantes comme la lavande vraie pour augmenter le côté cicatrisant, mais ON SE RENSEIGNE toujours sur leurs usages (et jamais plus d’une goutte !). Pranarôm a développé quatre sérums (Corriger pour les boutons, Raffermir, Dynamiser et Réconforter) qui peuvent très bien servir pour encore mieux cibler une tendance de peau
  • la composition est impeccable et j’aime à outrance que la balance hydratante/nutritive soit aussi bien choisie (karité, cire d’abeille et huile de tournesol, excellent combo)
  • le tube contient 100ml de produit, autant te dire que tu en as pour ton argent
  • il sèche comme un masque à l’argile hydratant, donc on peut toujours brumiser pendant qu’il fait son job si on a la peau particulièrement assoiffée
  • au rinçage la peau est douce et reposée, véridique (ou alors c’est ma technique pieds en l’air qui devrait être remerciée)

 

Il s’agit vraiment d’un masque sans prétention, qui va soigner ce qu’il y a à soigner, donner de l’éclat où il en faut et surtout ne pas déshydrater même s’il purifie bien (le kaolin y est pour quelque chose).

Le côté anti-âge des huiles essentielles est plus qu’appréciable, et je suis d’avis que de pouvoir bidouiller sa popote avec un soin comme celui-là en lui rajoutant des ingrédients maison est une vraie bonne combine ! C’est prévu pour.

 

Une fois que j’en ai terminé avec lui, je me masse la couenne en bonne et due forme avec ma crème Tsukika, et ma flemme prend son envol remplacée par l’extase. Parce que rien que de se tripoter le visage détend les traits et j’oublie un instant que j’ai marché plus de 14 000 pas dans la journée.

Y a pas que dans les pieds que la fatigue se fait sentir, pour ça que je mise tout sur le massage.

 

Et après 30 minutes de tout ce cirque, je suis bonne pour sauter dans mon lit en lâchant un râle de gros nounours qui va enfin pouvoir faire l’étoile de mer dans son lit deux personnes, en ayant l’assurance de me réveiller avec le visage d’Heidi Klum, la blondeur en moins.

Qui dit mieux, hein ?

 

Des bisous les Caribous !
Masque adaptarôm de Pranarôm, 17 euros les 100ml
Trouvé chez Desmecht, mais est dispo sur pas mal de paras en ligne

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
26 mai 2014

Skin News : No cream, No Problem ?

c.jpg

Ma semaine sans crème, signe de folie extrême ?

 

Tu le vois le titre choquant ? La tête dans le parachute, tu fonces tout droit sur la pièce montée, champagne et gros cigares à volonté.

Aujourd’hui, j’ai encore lu un article qui porte à confusion, tu te prends porte et fenêtre et risque une chute sans précédent.

 

Le concept : passer un mois sans soin

Je vais vous épargner un torticolis visuel et vous traduire la popote (parce que oui tout le monde ne parle pas le rosbif)(tu devrais t’y mettre quand même, une série en VO est bien plus jouissive).

En intro, Mary Berry te nargue, 79 ans au compteur et une peau parfaite pour son âge (ridée mais lumineuse), elle révèle que son secret de beauté est qu’elle n’a aucun rituel cosmétique (et sûrement un dentier).

Kathryn, la jeune cobaye de l’histoire, est intriguée par cette no-cream routine, chose qui ne la concernait pas jusqu’à présent vu qu’elle dépensait encore de grosses sommes tous les 4 mois pour hydrater sa peau comme il faut.

 

Dans son panier :

  • la kiehl’s ultra facial oil-free lotion (jour) pour combattre une zone T un peu tropbrillante
  • elemis pro-collagen marine cream (jour) réputée anti-âge
  • contour des yeux No7 Youthful eye serum
  • crème de 8 heures Elizabeth Arden (nuit) pour apaiser la sécheresse de sa peau
  • nettoyant cleanse & polish de Liz Earle qu’elle utilisera matin et soir sans rien utiliser après

 

Au final, si elle entame cette petite expérience, c’est surtout parce qu’elle se demande si tout ce qu’elle se met sur le visage ne ferait de sa peau une toile à la dérive. Après tout, ce qu’elle s’étale chaque soir sur l’épiderme est loin d’être naturel.

Après un rapide examen, la situation de départ est plutôt banale : pas spécialement de rides, hydratation assez basse, des pores et des rougeurs assez conséquents, et des dommages dus aux UV.

 

Constat au fur et à mesure du test

La première semaine, elle ressentait de l’inconfort et des zones de sécheresse sont apparues.
La deuxième semaine, son fond de teint tenait mieux et sa peau était mate et ce pendant plus longtemps que la normale. Elle essayait autant que possible d’éviter l’eau au nettoyage, le moindre splash pouvait lui donner des tiraillements.

L’inconfort s’est accompagné d’un petit bataillon de boutons sur son menton.

La troisième semaine, elle commence à observer que son maquillage s’accroche à toutes les petites peaux sèches de ses joues et de son nez. Son visage paraît plus lumineux et l’inconfort commençait à se faire oublier.

 

Les résultats

kat.jpg

Après analyse et comparaison aux résultats de départ : les dommages dus au soleil sont visibles (exposition pendant la première semaine), sa peau a perdu 10% de son hydratation, les rides autour de ses yeux sont plus importantes, les rougeurs ont fortement été réduites et ses pores sont dix fois moins visibles.

L’expert finit en disant que « les crèmes sont souvent là pour remplir les rides, les rendant ainsi moins présentes, sans pour autant prévenir leur apparition. Quant aux pores, leur apparence certaine peut être due à leur engorgement à cause de crèmes’.

Maintenant Kathryn ne portera plus qu’un bon SPF (puisqu’il nourrit aussi la peau) et un contour des yeux pour garder un regard  moins ridé.

 

Ce que tout ça m’évoque

Comme pour la plupart des tests qui sont entrepris par dessus la manche, celui-ci me donne envie de danser la lambada avec un lama ivre.

Jamais n’est mentionné son type de peau, ni si ses habitudes de démaquillage sont régulières ou encore si elle a pris en compte que les rougeurs de sa peau pouvaient être le résultat d’une routine inadaptée (nettoyant au muslin cloth qui pourrait favoriser une irritation + hydratant oil free, et crème ultra riche le soir, tous les deux suggérant une peau à la fois tropnourrie et pas assez hydratée).

A chaque fois, je trouve que plein de variables ne sont pas prises en compte, qui nous dit qu’elle n’avait pas une peau normale au départ qu’elle agressait comme on récure les jantes d’une bagnole ?

 

« Les femmes qui arrivent à vivre sans rien se mettre ou à peine une touche de crème Nivea de temps en temps ont quand même une sacrée chance et souvent un type de peau qui le permet (puis si ça leur convient, why not). Quand j’étais ado et que je ne mettais rien, ne me lavais le visage que le soir, ma peau était une catastrophe, et le soin a grandement amélioré son aspect (team porkisebouche).

De là à dire qu’une peau sans soin peut bien voir mieux se porter qu’une peau à laquelle on en donne, je trouve ça aberrant. Il est évident que certaines donzelles pourront se passer d’un régiment de produits, mais c’est sans compter que dans une société normale, avec les UV, la pollution, et la sueur, l’épiderme accusera vite le coup et qu’à 70 ans, on aura plus l’air d’une fleur fanée que d’une rose fraîchement éclose.

 

Et là il s’agit de ton positionnement par rapport aux cosmétiques :

tu veux les rides ou une vieillesse bien conservée ?

Je pense que ce qui me dérange le plus dans cet article (et c’est le but de l’expérience j’imagine), c’est ce déni cosmétique, de parier sur une peau en bonne santé sans soins, qui ira forcément mieux sans tout ce que la chimie offre comme propriétés sensorielles et les formidables actifs que la nature produit.

 

J’ai une routine aléatoire, fait qui se vérifie d’autant plus à l’approche de l’été, quand les températures augmentent, je suis encore plus dans une optique « à la carte » et peux aisément sauter certains hydratants le soir et abuser de masques en journée.

Mais bon, l’éclat qu’apporte la vitamine C, le plaisir d’un nettoyage avec un cleansing balm, le gommage à l’avoine du dimanche, l’huile de noisette quand c’est la fête, le sérum midnight recovery concentrate pour apporter un boost éclair, le spray d’eau thermale en pleine chaleur, le contour des yeux sur mes paupières en pleurs, la protection UV en journée, les crèmes épaisses en hiver.

Autant de produits, mais tout ça m’apporte un bien être, une plénitude chaque soir et chaque matin, que je fasse faire le grand huit à mon visage ou que je me contente du petit shot d’énergie, j’ai besoin de ce rituel pour prendre soin de moi et pour me voir plus radieuse.

 

Du coup, oui j’avoue, je ne comprends pas qu’une démarche devienne  – dans l’absolu – drastique au point de faire savon puis crème avec SPF en journée. C’est compter sans la saison d’hiver, les problèmes de peau qui changent chaque jour et les conditions génétiques (une peau sèche restera sèche quoiqu’il arrive, sans soin).

Donc oui, ça me titille.

Je ne sais pas ce que tout cela vous inspire mais tant mieux si cela vous a fait réfléchir.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
9 avril 2014

Agir avant d’avoir la peau qui flotte au vent, la tendance anti-âge

pas.jpgJe joue souvent sur les mots (enfin, avec aussi).

Je me chamaille avec les personnes qui confondent les termes et appellent asperge ce qui mime un concombre de très loin.

A ce train-là, votre potager ressemblera à la forêt vierge et votre pot-pourri à une morte salade mal assemblée, moi je dis « faut appeler un chat un chat, et pas tourner trois fois autour du pot, ça dézingue le ciboulot ».

Au menu du jour, du cash et du trash, avec un titre digne de magazine pour donzelle « est-ce que les soins pour vioques et vieilles loques sont inadaptés quand on est sous la barre des 30 ans ? ».

 

Dans une mise en situation ordinaire, tous les termes utilisés par les industriels font passer une poule pour une cocotte et l’acheteur potentiel se goure de rayon en croyant qu’il n’a pas encore l’âge pour un soin repulpant, qu’il attendra d’avoir la peau fripée comme un parchemin pour agir.

NON, tout est une question de prévention.

 

Cas classique, un gaillard sarde, de Sardaigne, l’île d’où je viens, qui mange des pâtes, de l’huile d’olive, et des tomates de son jardin, s’active de 6h à 10h du soir et rit de bon coeur, aura certes des rides, mais également une longue vie : plus on apporte au corps ce dont il a besoin et ne peut pas produire en quantité, plus on stimule la production de ce qui nous est bénéfique et parie sur notre avenir (épidermique, social, de clown lifté).

L’ADN joue aussi, c’est vrai, merci les parents, mais ce qui passe par la bouche est un des premiers facteurs à prendre en compte si l’on veut s’assurer un capital peau au top.

 

Anti-âge/Anti-rides, de ce qui nous trompe

De manière générale, les produits anti-âge sont des soins qui englobent et répondent à plusieurs problématiques DUES à l’âge, en tentant d’y remédier ET/OU de prévenir leur apparition cutanée.

Les produits anti-rides, eux, sont formulés pour les personnes qui sont déjà dans le bouzin : les bajoues qui flottent au vent, la paupière qui tombe, les rides qui sont réparties de manière plus ou moins harmonieuse (ces rigoles qui ne te font pas…rigoler).

 

La gravité est un des premiers traîtres et le temps fait son travail comme un chef sans trop pétrir le visage pour que la pâte prenne bien les signes de l’âge aux endroits stratégiques (type la joue écrasée sur le coussin pendant 40×365 dodos de plusieurs heures)(sans compter les siestes).

Contre ça, il n’y a rien à faire.

PLEURE PAS.

Enfin, presque rien.

 

Agir tant qu’il en est encore temps

Un produit anti-ride étant un produit spécifique (qui répond donc déjà à un problème qu’on veut éviter), il faut taper dans l’anti-âge, et ce dès 25-30 ans sans problème (mouhouhou, j’ai déjà un orteil qui chatouille la trentaine).

  • Avant, si vous êtes encore une petite fleur, il faut HY-DRA-TER la peau, éviter les expositions sauvages au soleil sans protection aucune (ha ma mie, tu rigoleras moins quand tu feras des lucites), de fumer  comme un pompier tout court, de mettre sa tête devant les pots d’échappement des voitures avec la bouche grande ouverte, avoir une routine de soin impeccable (tu l’avais lu mon article sur le dodo dans son make-up pendant un mois ? Ultramiam), et éviter l’excès de sucre facile autant que possible car il a, sous la forme de glucose, la capacité d’induire une perte d’élasticité en agissant comme rigidificateur (phénomène de caramélisation) et donc, de favoriser l’apparition de rides précoces
  • Quand on commence à devenir conscient du temps qui passe – en général vers 25 ans : on peut utiliser des soins anti-âge ou anti-rides (oui oui) s’ils se revendiquent surtout hydratants. Comme les peaux matures ont besoin de plus d’actifs car elles s’affinent, deviennent plus sèches et sensibles, ce type de soin contient tout ce qui peut convenir aux peaux qui s’assèchent vite : des ingrédients relipidants et de l’acide hyaluronique souvent (présent naturellement dans les cellules, ce n’est pas une molécule de grand-mère), des composants apaisants et qui agissent sur la fermeté de la peau
  • Si vous savez lire les compositions, ne vous arrêtez plus aux packagings : j’utilise un sérum anti-oxydant créé pour les personnes qui cherchent un produit miracle contre les rides, et pourtant mon minois n’est pas encore une réplique de carte routière : l’oxydation étant un facteur important du vioquisme-prématuré, je préfère prévenir que guérir.

 

En terme de solutions ACCESSIBLES quand il est (presque) trop tard

On ne peut pas prévoir qu’un produit utilisé dix ans plus tôt a effectivement bien agit sur la peau à moins de n’essayer que ses soins sur la moitié du visage pendant toute sa vie.

Mais il est certain que plusieurs ingrédients aident la peau, à son bon fonctionnement et un renouvellement cellulaire optimal :

  • les AHA, en tête de file, mes chouchous, mes doudous, ils pénètrent la peau et permettent de faire peau neuve (plus d’infos ICI pour ne pas faire de conneries), on privilégie les PHA sur peau mature, moins agressifs
  • les antioxydants donc (vitamine C, E par exemple) en prévention surtout, mais ils sont tellement incroyables pour l’éclat du teint qu’ils devraient être plébiscités dès qu’on entre dans la vingtaine, en cure
  • le rétinol, le retinaldéhyde, moins irritants que l’acide rétinoïque et qui agissent directement sur ce qui fripe quand on vieillit : le rétinol ou vitamine Aagit sur la synthèse du collagène, et donc ce qui constitue la base de la peau et sa beauté éternelle,et le rétinaldéhyde, une forme dérivée de cette vitamine, stimule l’élasticité de la peau (pour faire un lance-pierre avec son lobe d’oreille) et a une action sur les taches (il est présent dans le triacnéal par exemple)
  • le derma-roller couplé à un sérum antioxydant : effet garanti sur la qualité de la peau, peau plus lisse, pulpeuse et éclatante, les aiguilles permettent une pénétration plus profonde du soin et donc de stimuler plus directement les cellules (en encore plus trash, il y a le laser, même principe de stimulation de l’élastine et du collagène, mais c’est à faire faire par un pro)
  • y aller à fond sur les soins qui contiennent de l’acide hyaluronique de bas poids moléculaire car il pénètre EFFECTIVEMENT mieux
  • faire des masques à la banane (je le refourgue, et le refourguerai jusqu’au bout), ce fruit étant un excellent anti-âge, nourrissant et normalisant le taux d’hydratation de la peau : plus pulpeuse, les rides se voient moins (l’hibiscus, l’avocat, la fraises, le miel, fais-toi plaisir)

 

Il y a énormément de pratiques en institut ou en cliniques spécialisées qui sont plus abrasives et promettent des résultats spectaculaires.

Mais je voulais surtout vous donner des pistes très terre à terre vu que tout le monde ne peut pas se payer des séances à quelques centaines d’euros, et que finalement, avec des produits naturels et de bons choix, on peut arriver à trouver son bonheur.

avril-2014-0360.JPG

Cet article est né d’un énième tartinage de mon visage avec ce masque, donc autant rendre à César son vin et sa guitare : la composition est assez bonne, pas de silicones, beaucoup d’ingrédients émollients et revitalisants, moult actifs à en faire tombé mémé et son dentier, je suppose que le formulateur a bien ri dans son labo en faisant sa popote d’allumé.

Et je n’ai pas grand chose à dire sur ce wrap à part qu’il sent très fort le bonheur et les chaussettes moelleuses.
Propres, les chaussettes.

PS: je l’utilise surtout quand ma peau flanche, il est très tenseur et adoucit bien l’épiderme

Aqua, caprylic/capric trygliceride, glycerin, octyldodecanol, butylen glycol, cetearyl alcohol, coco-caprylate/caprate, cetyl alcohol, cetyl palmitate, glyceryl stereate citrate, persea gratissima oil, evodia rutaecarpa fruit extract,  oryza sativa bran oil, malus domestica fruit cell culture extract, chlorella vulgaris/lupinus albus protein ferment, pyrus malus fruit extract, sodium hyaluronate, magnesium pca, artemisia abrotanum extract, sesamum indicum seed oil, hydrolyzed soy protein, pectin, melia azadirachta seed oil, spilanthes acmella flower extract, boswellia serrata oil, calcium hydroxymethionine, plankton extract, solanum lycopersicum leaf cell culture extract, soy isoflavones, xanthan gum, mica, titanium dioxide, phenoxyethanol, propanediol, ethylhexylglycerin, chlorphenesin,carbomer, disodium edta, sodium hydroxide, lecithin, sodium pca, peg-8, ascorbyl tetraisopalmitate, tocopherol, zinc pca, cyclodextrin, alcohol, ascorbyl palmitate, pentylene glycol, polysorbate 80, manganese pca, potassium sorbate, 3-aminopropane sulfonic acid, ascorbic acid, citric acid, hydroxyethylcellulose, hexanoyl dipeptide-3 norleucine acetate, sorbic acid, bht, parfum, alpha-isometyl ionone, linalool, eugenol.

 

Le sujet des rides est hyper délicat, et je vois même des gens de mon âge commencer à lancer des réflexions comme « WAW, T’AS VU LA TRANCHÉE, JE FAIS QUOI, JE FAIS KEUUUWAAAH ? ».

Tu ne fais rien. Il y a des lignes délicates qui se posent sur les visages et qui racontent des rires et des sourires, des voyages et des coups durs, ta tête reste et restera ce que tu ne veux pas raconter de toi.

J’imagine qu’une fois qu’on commence à voir sa peau vraiment vieillir, elle nous rappelle un peu trople temps qui passe et qu’un cafard en amène un autre et forme un troupeau à faire frissonner l’échine.

 

Je préfère me dire qu’une fois vieille, j’aurai une belle peau et un récit à raconter pour chaque ride qui se dessine.

Mes sourires se voient déjà un peu au coin de mes yeux, mais ça ne m’empêchera jamais de m’enfiler un éclair au café, crème pâtissière café, en moins de deux.
Je profite, voilà tout.

 

Des bisous les Caribous  !

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram