Depuis que les cerisiers ont fleuri, je suis coincée pour deux semaines entre des porcs, des lapins albinos, et des singes. Ca paraît presqu’exotique, dans le genre transe catholique, « Noé, sweet arch’de Noééééé ».
Mais c’est moi qui gère la tempête. Mains dans le cambuis, la tenue verte, les pieds bleus, j’ai les cheveux qui puent la rage et pourtant je suis digne.
Je reste digne.
Bigre ce qu’il faut faire pour gagner de l’oseille.
Caribouland