Catégorie : Beauté

14 octobre 2012

Si je ne devais choisir qu’une base, je choisis…

Je suis assez novice dans le milieu du nail polish, type débutante de premier degré en étalage de vernis sans pâtés.

Je suis aussi plutôt du style à repeindre les murs sans m’en mettre sur les doigts plutôt qu’à faire mes ongles sans déborder, comme quoi, n’est pas maître de tache contrôlée qui veut.

Donc, quand j’ai du tester une base, une vraie, j’ai voulu faire les choses en grand.
Prendre un vernis qui n’avait pas vraiment bien subi les passages « vaisselle et gratounette », et j’ai poussé le vice jusqu’à ne pas porter de top coat.

La base magique : le Bonder Orly

Le packaging est top, il s’agit d’une base aux extraits de caoutchouc qui est censée faire durer la tenue du vernis plus longtemps et surtout l’aider à ne pas s’écailler.

Niveau composition, c’est garanti sans DBP ni toluène.

En pratique

J’ai donc posé le Orly en premier, une seule couche sur chaque ongle, et j’ai patiemment attendu que ça sèche (moins de 2 minutes, c’est assez rapide).

Une fois prêts pour la prochaine étape, mes ongles avaient un aspect mat assez étrange et intrigant.

J’ai alors posé le vernis Essie, le « bikini so teeny » (800) en deux couches cette fois, et j’ai zappé la case top coat.

Résultat

C’est la première fois qu’une base me bluffe.

Après cinq jours entiers, j’ai encore des ongles potables alors que ce même vernis ne tient que 24 heures si je fais les tâches quotidiennes, que je ne fais pas attention, que j’y vais à la rude et me coince les doigts dans la porte du frigo.

Donc clairement, JE VOIS le changement.

Sur la seconde photo, le vernis commence légèrement à partir sur le bout des ongles, mais sans cette base, j’aurai été avec un vernis bien plus écaillé.

(Admire en passant la beauté de mon tout premier Essie, un bleu bébé à tomber par terre)

Ce que j’ai vraiment aimé

c’est une base de très bonne qualité

mes ongles ne sont pas abîmés et paraissent plus forts

le temps de séchage est rapide

sur quelqu’un de plus délicat que moi, je pense que la base pourra faire tenir le vernis jusqu’à une semaine sans problème

Si vous faites partie de ces filles qui négligent la base parce que vous pensez que ça n’a aucun intérêt, que l’important c’est le vernis, le vrai, celui qui brille, vous avez tout faux.

Le choix de la base est aussi primordial qu’essentiel pour faire durer la manucure plus longtemps et empêcher la couleur de s’atténuer au fil des jours.

Bref, s’il ne devait en rester qu’une pour moi en ce moment, je choisi la base d’Orly.

Bon dimanche les petits chats !

Les vernis mentionnés ont été offerts par le site Manucure & Beauté

Caribouland

6 octobre 2012

Mes ongles dans une eau turquoise

J’ai reçu ces vernis il y a deux semaines et c’était comme de découvrir une nouvelle planète dans la galaxie : le bleu turquoise collait parfaitement avec mon humeur, puis surtout son opacité m’éblouissait.

Je suis amoureuse de cette couleur sous toutes ses formes: ça va du bonbon en forme de schtroumpf, à la glace goût bubble gum, c’est une teinte qui me poursuit depuis des années sans jamais me lasser.

Bref, le 237 est une tuerie et rend un peu plus vert bleu en réalité.

Avec une bonne couche, on a la couvrance optimale sur les ongles.

Le 151 (celui à paillettes) est tout aussi joli, et à mon avis, ils ont du être créé ensemble pour se marier aussi bien.

J’ai juste rajouté une couche de top coat par dessus parce que, ayant essayé sans, je trouve que l’effet laque convient mieux sur ce type de vernis que le rendu plus mat sans trop de shine.

Je suis bleu de moi, tiens.

En espérant que vous prenez du bon temps, à vous peinturlurer les mimines, à sauter dans la gadoue, le temps a mauvaise mine mais je suis sûre que vous trouverez un moyen pour passer un bon week-end malgré tout.

Happy saturday, guys !
Le site de la marque

Caribouland

18 septembre 2012

Le Rose Universel par Catrice

Ca fait un petit moment que les marques s’extasient de voir à quel point les rouges à lèvres universels marchent bien auprès des consommatrices : de marques comme l’Oréal à celles de parfumerie comme Gyvenchy, ça n’a pas arrêté de fleurir sur les étagères des magasins.

Ce type de rouge à lèvres est à la beauté ce qu’est la bague qui change selon l’humeur à la bijouterie.
Ainsi, fait étrange, pour cette rentrée, le panel s’est élargi jusqu’à atteindre Catrice, la marque chouchou des petites bourses.

The ultimate lipglow

Quand je l’ai vu en magasin, je pensais que c’était une sorte de rouge à lèvres de présentation (ceux que l’ont fait en plastique juste pour montrer), mais vu de plus près, il s’agissait bien d’un vrai.

Après renseignement, j’apprends qu’il fait partie de la famille des roses universels : ces Rouges magiques qui prennent une teinte UNIQUE au contact des lèvres.
Il y a une histoire de PH dans tout ça, qui change selon les gens car nous n’avons pas tous le même taux d’humidité au niveau de la bouche.

J’en sais pas plus, je préfère faire comme si je ne savais rien quand j’utilise un produit de ce genre : ça laisse place à l’interprétation et on se sent comme une gosse à utiliser du maquillage qui CHANGE DE COULEUR quand on l’applique.
Le packaging est plutôt joli, mais c’est surtout quand on ouvre le tube et qu’on fait monter le raisin qu’on est surpris.

C’est très flashy, ressemble à une sorte de bonbon en gelée compacte et rose-orange fluo, de quoi faire mal aux yeux.

Il a une légère odeur d’agrumes mêlée à de la mandarine (et encore, c’est tellement léger que mon nez s’imagine peut-être ce qu’il veut).

La partie la plus délicate restait de l’appliquer sur les lèvres.

A part avec mon LipButter d’amour, j’ai toujours du mal à avoir le réflexe de m’habiller les babines.
Peut-être parce que j’ai le menton ravagé par des cicatrices et que, malgré un bon maquillage du teint, souvent j’ai l’impression que ça jure.

Peut-être aussi parce que j’ai les lèvres EXTREMEMENT fragiles et que le moindre coup de vent ou le soleil les assèche comme une steppe aride.

MAIS BON, qui ne tente rien n’a rien.

Du coup, je l’ai porté pendant une journée et j’ai plutôt aimé.

Ce qui est génial avec ce concept c’est que tu peux te tartiner en pleine rue comme quelqu’un qui se met du labello, sans risquer de franchement te rater et te retrouver avec du rouge partout.

La consistance est pas mal, ça glisse très bien sur les lèvres.

Par contre pour la tenue c’est du 4/10 : au moment de l’appliquer, ça prend sa teinte, devient de plus en plus rose.

Puis, après quelques heures, tu as l’impression que ça s’est affadi, ou qu’on dirait qu’on t’as juste un peu mordu les lèvres pour leur donner du pimpant express.

Pour le côté soin qui est également mis en avant par Catrice, je trouve que mes lèvres ne sont pas pire que le matin, mais je regrette que le léger effet shiny soit de si courte durée.

Bilan & envies

Je l’aime bien quand même.

Parce que sur moi ça prend une teinte vraiment jolie, plus forte selon le nombre de retours que l’on fait sur les lèvres (j’en ai fait deux- trois pour les photos, mais sinon avec un passage c’est suffisant pour rehausser sa teinte naturelle).

Son seul point négatif c’est la perte de brillance très rapide, et de couleur, qui certes tient mieux que le shine, mais pourrait gagner à être meilleure sur la longueur.

Je ne pense pas racheter ce rose à lèvres à l’avenir, parce que je pense que le côté gadget du Catrice est plus du genre à plaire à des filles plus jeunes que moi.

J’ai tout de même bien envie de tester celui de Dior, le lipglow, qui a l’air d’être d’une douceur incroyable avec sa texture baume.

Où le trouver ?

Alors, Catrice se vend chez Schlecker en France.

Pour les Belges, c’est chez Kruidvat qu’on va.

Il coûte 4.99 euros ce qui est un prix tout à fait raisonnable pour ce que c’est, donc si vous avez envie d’un lipstick passe partout, et pas cher, je vous le conseille.

Pour celles qui veulent un léger rosé qui tient toute la journée, c’est même pas la peine de l’acheter, à moins de le passer toutes les deux heures sur les lèvres.

Mais personne fait ça.

A part avec un labello.

Du coup, autant acheter un labello.

Caribouland

17 septembre 2012

The (fifteen days) challenge – Herôme extra fort

Des fois, d’un coup, ton corps décide de te lâcher comme une bouse sur du gazon qu’il veut faire une cure.

En réalité, il s’agit d’une volonté consciente, mais t’as du mal à accepter autant de verve de la part de tes ongles.

Parce que oui, tout est parti des doigts, un lundi matin, alors que la bonne humeur régnait dans mon humble demeure : je retire mon vernis tout en baignant dans la douce odeur d’un dissolvant mauve, et là, horreur, je vois que mes nails ont pris un tel coupde vieux qu’ils ont la tête jaune et le bout tout abîmé.

Ce que tu dois savoir

Il y a de cela quelques mois je ne mettais JAMAIS de vernis, ou alors une fois toutes les trois semaines. Un vernis me durait 10 ans, j’avais des ongles magnifiques. J’étais donc d’autant plus chamboulée de découvrir mes mains ainsi malmenées par ma faute.

Du coup, à les voir crier leur détresse, j’ai eu pitié et j’ai été faire une virée « secours express du nongle » en magasin.

On m’avait conseillé la marque Herôme, mais une fois devant le stand j’ai du faire un choix entre l’extra-fort, le fort et le doux, et comme c’était la crise, j’ai pris le premier.

NORMALEMENT, il aurait fallu que je commence par le doux en toute logique.

Ça ne sert à rien de prendre un produit extrêmement costaud quand on n’a pas encore essayé la version mild, mais me connaissant je voulais du très actif-très vite, et j’ai fondu pour la boîte rouge.

Revue Hérôme extra fort

Ça se présente sous forme d’un vernis conique assez précieux, avec un embout censé être un repousse cuticules.

Il faut l’appliquer pendant quinze jours selon un protocole précis :

une couche le premier jour
une seconde couche le deuxième jour
le troisième jour, enlever le tout avec un dissolvant sans acétone et remettre une couche.

A répéter jusqu’à la fin de la cure.

La pose du soin

Le produit est assez fluide mais ne coule pas. Il faut bien faire attention à n’en mettre QUE SUR L’ONGLE : si cela dépasse cela peut causer une sensation de tiraillement, pincement voire brûlure. (dans ce cas arrêter le traitement)

L’application est super facile, il faut mettre une couche plus ou moins épaisse (ni trop, ni trop peu). Il également conseillé de faire tout cela le soir avant de dormir, car le fait de prendre un bain ou une douche directement après la pose peut influer sur l’efficacité du Herôme.

Cela sèche assez vite et laisse un fini légèrement brillant sur l’ongle.

Bilan à J+7

Dès le premier jour, j’avais la sensation d’avoir des ongles en béton, c’était assez hallucinant. Des bouts où il y avait des « encoches », là où cela menaçait de se fendiller, tout a disparu.

J’avais les ongles assez jaunes avant ça, malgré une base protectrice, ils reprenaient peu à peu de leur blancheur naturelle.

Quant à l’effet pousse plus rapide de l’ongle, je ne PEUX PAS TEMOIGNER, j’ai la repousse facile depuis que je suis gosse.

Ceci étant dit, plus les jours avançaient, plus j’en avais marre.

Parce que mes vernis me lorgnaient, que je trouvais toute cette cure bien trop longue pour quelqu’un comme moi qui a besoin de VITE ET BIEN FAIT, et tout de suite si possible.

Du coup, deux fois quatre jours après avoir commencé, j’ai craqué et me suis tartinée les nongles, un par un, en chantant ma chanson de psychopathe du dissolvant.

Bilan général…

Il y a quelque chose de très contraignant dans le fait de s’en tenir à n’appliquer que ce soin sur ses ongles pendant plus de deux semaines. C’est vraiment son GROS POINT FAIBLE.

Je n’ai pas su m’y tenir et attendre la fin de la cure, et pour tout vous dire, le fait d’avoir tenu huit jours était déjà un exploit.

L’odeur n’est pas plus forte que celle d’un vernis normal, mais la présence de formol me dérange un peu.

En ce qui concerne l’efficacité, si je me base sur cette moitié de cure, elle est excellente : je peux à nouveau rayer les tableaux noirs avec mes ongles sans en casser un seul. (je suis sûre que t’as des frissons en lisant ça)

Donc JE DIS OUI à ce soin pour quelqu’un qui a les ongles en perdition totale et qui a déjà essayé plusieurs durcisseurs auparavant mais sans grand succès.

Et JE DIS NON à cette cure trop longue et pour laquelle je n’ai pas eu assez de patience.

Je continuerais donc à utiliser ce traitement comme base.

Où en trouver

Dans les Sephora pour la somme de 15 euros.

En Belgique c’est moins cher, on trouve ce soin à une moyenne de 10 euros dans les magasins comme Di, Kruidvat, et l’Inno.

Caribouland

4 septembre 2012

Cabaret Pailleté avec Arcancil

Je suis intriguée par certaines marques.

Il y a quelques années de cela je n’aurai jamais acheté un vernis qui ne coûte « QUE » 5 euros, parce que ça enlevait du chic au moment de payer, c’était moins grisant que de se payer un pot de 10ml à plus de 15 euros.

Mais cette époque est révolue, depuis que j’ai découvert Catrice, Essence, et toutes ces marques qui bouffent l’ongle mais te font craquer comme une goumiche, il ne sert à rien d’aller contre ce qui me fait envie.

J’ai donc pris deux vernis Arcancil qui m’ont fait couiner dans les rayons (véridique, j’avais l’impression d’avoir trouvé les deux couleurs qui me CORRESPONDAIENT spirituellement).

Ici, il s’agit du Crazy Plum, une petite tuerie niveau rendu coloré, ça pétille comme un champagne qu’on a trempé dans le bordeaux, y a des reflets qui grisent les mirettes, ça envoie du bois en gros mais à la mitraillette.

Pour la pose, ça a été plus simple qu’avec les vernis foncés que j’ai déjà chez moi.

Le pinceau est assez fin, j’en ai quasi pas mis partout, encore une fois j’ai failli crier victoire, grimper sur les tables et dire c’est la fête au Guili Guili, mais je me suis abstenue.

Un peu de tenue que diantre.

Histoire d’égayer encore plus mes doigts, et de me sentir comme un stromboscope qui danse la salsa en tenue boule à facettes, j’ai décidé de jouer gros :

J’ai dégaîné mon nouveau topcoat Hello Kitty à paillettes, une petite merveille à moins de 4 euros qui existe aussi en couleur rose.

Mais pour l’instant je résiste et me contente de cette version-ci qui contient des sparkles fines et d’autres rondes.

Au niveau du rendu, ça a donné du lourd.

En travaillant les photos je me suis dit que Noël devait beaucoup me manquer pour avoir envie de guirlandes sur le bout de mes doigts, mais bon quand ça brille c’est tellement craquant que tu pourrais mirer tes boudins pendant un moment.

Je constate que mes ongles poussent à une vitesse phénoménale quand je les laisse tranquille, bientôt ils toucheront le ciel.

J’espère que l’idée/la couleur/les glitter/ma bonne humeur vous auront inspiré.

Des bisous ensoleillés !

Caribouland