Catégorie : Beauté

25 février 2014

Miss Manga, mon oeil

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Je suis une fervente admiratrice du style manga, complètement accro à plusieurs histoires comme celle de Lady Snowblood (qui a inspiré Kill Bill à Tarentino), le trait noir, les grands yeux et la classe internationale des femmes parfaites qu’on retrouve dans ces bouquins (parfaites mais avec une cervelle qui ne pense pas tout droit parfois).

L’idée était donc de retrouver avec ce mascara un petit peu du style incroyable de ces intouchables starlettes, d’avoir envie de se fourrer dans un kimono pour manger des sushis à 4h de l’aprèm.
Et bien crois-moi, c’est pas demain la veille.

 

Mega Volume par L’Oréal

Dans mon esprit, quand j’achète un mascara qui promet du volume, je m’attends à quelque chose de dense, fourni, qui envoie du bois et toute la forêt avec.

Niveau longueur, je n’ai pas à me plaindre vu que j’ai les cils assez longs, mais j’aime bien quand ils ont un effet poilu intense, le style paravent qui fait courant d’air à chaque clin d’oeil.

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La brosse a été conçue pour s’utiliser sous tous les angles, et la pointe s’avère être plutôt pratique pour attraper les petits cils qui se font la malle.

 

Je n’ai toujours pas compris l’intérêt du manche pliable, à moins d’avoir des tiges de fer à gainer, il aurait été plus pratique qu’il puisse se bloquer à certains angles pour avoir une prise en main personnalisée.

 

L’Oréal me promettait

  • • Une FORMULE INTENSE MÉGA NOIRE. Elle enrobe les cils d’une texture généreuse pour un résultat intensément noir et un regard profond
  • • Une BROSSE CONIQUE 360° ULTRA PRÉCISE. Innovation : une brosse conique ultra précise qui attrape, étoffe et étire les cils du haut et du bas, pour un regard agrandi XXL

M4-copie-3.jpgAlors, non.

Pas de regard hyper intense et noir, quelle que soit la façon dont je me maquille, la plupart du temps, un trait de khôl bien fort rattrapait l’effet un peu léger du mascara.

Quant à la promesse d’un volume de dingue, je suis déçue jusqu’au bout des poils : certes, il allonge, mais il n’étoffe pas, que je tienne la brosse dans tous les sens possibles n’y change rien.

A savoir : sur les photos j’en suis à deux couches, plus c’est tomber dans le pâteux, moins c’est mimer un effet si nude qu’on ne voit rien.

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Ils auraient du l’appeler « Mega Classique », car je le porte quand même les jours où j’ai uniquement envie d’un maquillage lèvres mordues et de cils domptés sans paquets monstrueux.

Et bon, pour le prix, pas de regrets à enterrer dans le fond d’une cave, juste un peu d’injustice qui traîne chaque matin dans ma salle de bains, parce que, par la porte ou par la fenêtre, je n’ai jamais réussi à trouver ce foutu volume.

Sûr qu’il se cache au fond du tube et que j’irai le déterrer quand ce mascara sera en fin de vie.
Mais faut pas abuser, Antoinette, j’ai assez ri comme ça.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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12 février 2014

A place like home they call Kroonen & Brown [Bruxelles]

Je suis une habituée des magasins bruyants, ceux dans lesquels se battent les clients, où l’on a l’impression qu’on ne prend pas assez le temps pour s’asseoir, parler de ce que l’on aimerait vraiment pour prendre soin de soi.

Ce genre d’enseigne ne m’attire plus tellement, je préfère y faire un saut en ayant cherché auparavant ce que j’allais y acheter et puis basta. Pas de grands discours de la vendeuse, pas de relationnel. Juste moi, le bancontact et mon achat.

Et puis j’ai fait une petite découverte grâce à Kimmy, je suis allée chez Kroonen & Brown.

Trois fois en deux semaines, c’est dire l’attrait pour ce bijou à deux pas du Petit Sablon.

 

La première fois, j’ai rencontré Ioana, la propriétaire du lieu.

Je suis restée plus d’une demi-heure en boutique à parler beauté avec elle, de produits cosmétiques qu’elle avait choisi de vendre, de make-upet de soins esthétiques.

Elle m’a raconté l’histoire de Jane Iredale et des packaging inventifs de la marque Absolution, et tout en l’écoutant,  je découvrais un monde d’exception, peuplé de naturel, d’actifs ciblés qu’on applique selon les besoins de la peau, tout un concept qui me plaisait tellement et m’intriguait.

 

Le lendemain, Kim et moi sommes repassées chez K&B, et c’est là que j’ai rencontré Sybille, une make-up artist capable de transformer mon visage en celui d’une diva prête pour un tour de dancefloor.

Deuxième coup de coeur et un produit de teint adapté à ma carnation sous le bras, j’avais encore envie de revenir, passer du temps assise sur une chaise à regarder la boutique évoluer autour de moi.

 

Samedi passé, j’ai eu l’occasion d’y retourner pour la troisième fois, pour un évènement autour du thème de la Saint-Valentin. Les cupcakes attendaient de trouver une bouche pour les dévorer tandis que les invités/clients écoutaient religieusement comment reproduire un trait d’eye-liner parfait.

C’est ce jour-là que j’ai découvert la troisième facette du magasin, les parfums, et que j’ai eu un véritable crush pour l’air de rien de Miller Harris que je regrette déjà ne plus sentir sur moi.

Les fragrances qu’on trouve chez K&B ne cachent non pas deux ou trois niveaux, mais une cascade olfactive. Beaucoup plus dense donc que les parfums basiques de parfumerie traditionnelle, des senteurs avec un cachet exceptionnel que je voulais imprimer sur mes poignets, des trésors pour le nez qui s’enivre et n’en a jamais assez.

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Kroonen & Brown propose des services esthétiques, du soin du visage à celui des pieds et des mains. Encore une fois, comme tout a bien été pensé, les produits vendus en boutique sont utilisés pendant ces séances (histoire que si vous avez également les mêmes produits chez vous, cela vous évite une réaction allergique ou incongrue).

Et si par malheur, vous habitez loin du centre, K&B effectue des livraisons à domicile des produits qui vous plaisent, un petit email suffit pour s’arranger (FDP à 5 euros pour la Belgique, et 15 euros pour la France, de quoi obliger les frenchies à passer une journée sous le beau ciel belge).

 

Les marques mises en lumière : Jane Iredale, RMS beauty, Make UpDesignory, Absolution, Cosmetics 27 (leur baume nettoyant est une tuerie !!), Environ, Gentlemen’s  Tonic, Menard (gniiih), Valmont et 3Lab. Pour les parfums, la liste est plus longue, je vous laisse découvrir tout ça.

 

Cette boutique a un cachet indéniable et fait désormais partie des mes lieux préférés à Bruxelles, ce genre d’espace où l’on passe quand on a envie de flâner ou simplement d’avoir un conseil de qualité dans le domaine des parfums, des soins ou du maquillage.

A place like home, je vous dis, sans les matelas.

 

Des bisous les Caribous !
Plus d’infos sur le site de K&B
Rue Lebeaustraat 49, Quartier du Grand Sablon, Bruxelles 1000

Caribouland
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10 février 2014

Bobbi Brown, ses petites leçons et mon teint parfaitement naturel

bb3.jpgYes we did it, we did it, we did it, hourra ! (Dora inc.)

Suite et fin de ma quête du premier fond de teint qui m’irait vraiment, c’est finalement Bobbi Brown qui a remporté la palme du conseil le plus pertinent (enfin pas Bobbi elle même, sinon tu penses bien que je me serais cachée dans ses valises pour repartir avec elle)

 

Bref, pour en revenir au moment où nous nous étions quittés, à la suite de tous vos commentaires, j’ai décidé d’aller dans trois endroits spécialisés.

Premier arrêt chez Kroonen & Brown, un petit écrin de douceur bruxellois où j’ai eu droit à une séance de maquillage sur mesure qui m’a beaucoup plue.

Je suis repartie de là avec un super produit, la cream foundation de MUD, mais qui avait le très gros défaut d’être extrêmement dure à appliquer pour une débutante comme moi.

Pas de déception pour le produit ni par rapport aux conseils reçus, je voulais juste continuer ma recherche pour tomber sur le graal, un fond de teint facile à manier et pratique, adapté à mon teint de bidet et à mon envie de perfection.

 

J’ai d’abord été dans un magasin Mac par un fort jour d’affluence.

On m’a appliqué un fond de teint dans les règles ainsi qu’un petit coupde mineralize skinfinish natural sur tout le visage. En sortant de la boutique et en me mirant dans toutes les vitrines de la Rue Neuve, le résultat avait l’air convaincant.

 

Pourtant une fois chez moi, même si j’avais une très belle mine et que rien n’avait filé, j’ai constaté

  • des traces oranges ULTRA douteuses sur le bout du nez et sur les joues : comme c’était poudreux, j’ai supposé que soit elle ne m’avait pas bien démaquillée et que tout ce qu’il y avait sur ma peau ce jour-là s’était aggloméré, soit la poudre de finition s’était oxydée. Le mystère reste entier.
  • que le fond de teint avait quand même l’air toujours trop foncé, même si encore une fois, on n’était pas loin du but

 

Comme la vendeuse m’avait donné un petit tester pour pouvoir encore l’essayer le lendemain, je lui ai donné une seconde chance mais même constat que dans les autres enseignes : soit on n’a pas envie d’admettre que j’ai le teint pâle, soit on pense que je suis en manque de globules rouges et on veut un peu trop raviver mon teint.

J’avais l’impression à ce moment-là qu’il fallait faire le deuil du produit de mes rêves, que finalement avoir le teint clair, c’était faire des ajustements, des concessions, prendre quelque chose qui va plus ou moins et non parfaitement.

Quelle arnaque.

Sachant que le NC10 ne me conviendrait pas car bien trop rosé, je suis passée chez Bobbi Brown il y a quelques jours.
On m’a accueillie avec de grands sourires mais apparemment on ne pouvait pas me conseiller ce jour-là, donc on m’a inscrite dans le planning pour venir le lendemain à 15h.

 

J’ai pris un rendez-vous pour un cours de 20 minutes, le Secret to Perfect Skin, et en voyant que la femme qui se faisait maquiller à ce moment-là avait une peau diaphane et un fond de teint qui avait un rendu magnifique sur son visage, j’étais achevée, j’avais hâte d’y être.

Le lendemain donc, j’arrive dix minutes à l’avance mais ça ne pose aucun problème. On me débarrasse de mon manteau et me fait asseoir sur un tabouret face à la vitrine, les deux autres sièges étant occupés.

Et c’est parti pour vingt minutes de maquillage.

 

Le déroulement de la séance

Tout d’abord, Amélie (la MUA qui m’a maquillée) m’a expliqué que le secret du teint parfait réside essentiellement dans une bonne base.

Il faut donc préparer la toile avant de la peindre.

J’ai eu droit à un démaquillage dans les règles avec de l’huile démaquillante, puis une lotion pour rincer, et enfin une crème pour le contour de l’oeil (mamma mia l’odeur !!) et pour le visage.

Amélie me montrait les étapes nécessaires pour préparer sa peau comme une pro tout en me parlant de la gamme de soins que Bobbi avait développée. Jusque-là, aucun faux pas de la demoiselle, j’étais entièrement d’accord avec elle vu que je faisais le même rituel chez moi.

Puis, on est passé aux choses sérieuses

 

Première chose, un des secrets du teint parfait réside dans l’éclat de l’oeil.

Elle m’a expliqué l’importance du correcteur et de l’anti-cernes (totoche la grosse noob elle croyait que c’était du pareil au même, bourricot et son kif-kif).

L’idée était donc de corriger la couleur de ma cerne en l’annulant (cerne bleue, donc correcteur rosé), pour ensuite appliquer un anti-cernes par-dessus de la même couleur que ma peau.

Incroyable, j’avais des yeux moins fatigués d’un coup, le regard frais.

 

Après quelques astuces sur l’application, on passe au teint avec un grand T.

Amélie prend trois sticks, applique trois traits au niveau de la mâchoire, et miracle, une couleur du trio se fond effectivement bien sur ma peau.

Elle choisit de me mettre le foundation stick, car selon elle, mon teint n’a pas besoin d’être entièrement couvert de la même façon, l’idée c’est d’uniformiser, pas de ressembler à un clown.

Elle se concentre donc surtout sur mon nez, les pommettes, quelques zones des joues, passe le pinceau sur tout le visage pour que cela se fonde bien à ma carnation, et insiste sur certains endroits du menton (avec un peu de correcteur).

 

Une fois qu’elle a fini cette étape-là, je me vois dans le petit miroir que je tiens à bout de bras, et le résultat est parfait.

GENRE PARFAIT.

Je suis scotchée.

 

Personnellement je ne m’attendais plus à rien vu que j’avais essayé au moins une dizaine de fond de teint en peu de temps, et là en à peine trois minutes il s’était passé un petit miracle, elle avait trouvé la couleur qui m’allait.

Je reprends mes esprits pour la suite, elle me met un blush sur les joues, tout droit sorti du fameux Pot Rouge de Bobbi, la couleur fresh melon me va a ravir.

Et enfin elle enchaîne sur la poudre de finition, un petit coup par-ci par-là et j’ai l’air d’une fille qui n’a jamais connu qu’amour, vie fabuleuse et buggles au chavroux.

Incroyable.

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(Photo fin de journée, luminosité merdique) 

 

Chez Bobbi Brown, je suis porcelain. En dessous, il y a alabaster, et c’est tout.

Donc, déjà, je ne mentais pas sur mon teint clair, mais en plus de ça, il y a assez de pigments jaunes pour répondre à mon envie d’un rendu lumineux et parfait.

MERDE QUOI.

 

Ce que je retiens de cette leçon

  • je suis repartie avec trois produits pour le teint : cette séance est gratuite mais coûte l’argent qu’on déboursera en fin de séance pour les quelques produits qui nous ont bluffés. J’ai profité de l’argent de mon anniversaire qui attendait au chaud pour craquer :: j’ai pris le foundation stick, le correcteur et l’anti-cernes
  • c’est la première fois où même avec un éclairage de boutique je me trouvais jolie (pas blafarde !)
  • les maquilleurs chez BB sont de vrais pros, j’étais complimentée en boutique sur mon teint, et d’autres personnes passées pour acheter du makeup et se faire conseiller finissait également avec un visage de rêve
  • j’ai fort fort fort envie du Pot Rouge, ça va être très dur de résister
  • Amélie s’est engagée pour m’appeler trois jours plus tard afin de voir si je m’en sors avec les produits

 

Même si je ne vous ai pas détaillé la séance, le ou la MUA que vous avez devant vous vous donne plein de conseils et vous explique aussi POURQUOI on choisit certaines textures ou méthodes d’application.

Donc, ce n’est pas simplement un aplat de couleurs sur la peau, c’est une séance qui réconcilie les plus débutants ou ignorants avec le monde du maquillage en apportant des informations utiles au client.

Et puis surtout, c’est un vrai moment où l’on sublime la beauté naturelle de la peau, fans de makeup flashy s’abstenir.

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Il existe plusieurs leçons gratuites

Instant Pretty 5 minutes
Un make-upexpress pour rafraîchir son teint

MakeupFace Lift 20 minutes
Pour apprendre les secrets de Bobbi et être au topquel que soit son âge

Secret to perfect skin 20 minutes
C’est la séance que j’ai eu, donc du soin au fond de teint, tout pour rendre la peau belle

Smokey eyes 20 minutes
Un cours pour savoir faire un smokey eye d’enfer

Cheeks & Lips 20 minutes
Pour celles qui sont fans de couleurs et veulent apprendre les bases d’une application comme une pro

 

Mais également des leçons payantes

Special Occasion/Night Out 30 minutes – 35 euros
Une sortie de prévu ? On vous apprête et suit vos souhaits pour répondre à vos envies

Pretty Powerful MakeupLesson 45 minutes – 55 euros
C’est la fameuse leçons qui présente les 10 étapes du maquillage selon Bobbi Brown.

Bridal Beauty 90 minutes – 150 euros
Pour être la plus belle le jour de son mariage.

Bobbi’s Party90 minutes – 50 euro par personne, 4 personnes
La petite séance parfaite, entre amies, pour se faire chouchouter à l’occasion d’une sortie, un anniversaire, etc.

Master Lesson Mastering the Basics 90 minutes – 150 euros
Le top du top, une séance qui vous apprend les gestes d’un makeup artist pour pouvoir reproduire un maquillage parfait chez soi. Cette session est privée.

 

Conclusion

J’ai vraiment beaucoup aimé ce service au client : pas de chichis, pas de fioritures, les bases du teint pures et simples et sans faux-pas.

Pas d’essai de fond de teint sur la main (mon dieu quel horreur, fuyez quand vous avez un conseiller en parfumerie qui soutient que c’est la meilleur manière de trouver la teinte), une MUA qui était vraiment à l’écoute et qui m’a fait un teint ultra naturel comme je l’aime (on a même fait l’impasse sur le bronzer).

Le fait de recevoir son face chart avec les références de tous les produits qu’on a utilisé sur notre visage est non seulement utile mais nécessaire : à moins  d’avoir les moyens de s’acheter tout le makeup d’un coup, on la garde précieusement et on la ressort quand on veut s’offrir un des produits.

De plus, Amélie a gardé un duplicata qu’elle a lié à mes infos clients pour que rien ne se perde.

 

Je vous conseille totalement ce genre de cours si vous êtes débutants ou amateur, que vous voulez un conseil personnalisé sur un sujet particulier (joues, lèvres, yeux), ou que vous avez envie qu’on prenne soin de vous pendant la journée.

Y a juste un rendez-vous à prendre, et le tour est joué.

Ca vaut le coup d’essayer non ?

 

Des bisous les Caribous !
Bobbi Brown, A. Ortsstraat 11A, 1000 Bruxelles
02 513 20 00
Bobbi Brown Online

Caribouland
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22 janvier 2014

Peau claire au sous-ton jaune cherche fond de teint désespérément

fon.jpg (Shiseido perfect refining foundation i20)

 

Jusqu’à présent je me maquillais avec de la poudre minérale Lily Lolo, un petit coup par-ci par-là, plus pour unifier le teint que pour vraiment améliorer son aspect.

Le maquillage de la nulle par excellence, pas de recherche de texture, de luminosité, de fini parfait.

 

Jusqu’à il y a peu

Depuis une semaine et demi, je me suis mis en tête de trouver un fond de teint, liquide, qui ne soit pas mat ni glowy, qui tienne une grande partie de la journée, qui soit assez hydratant, et avec une couvrance de légère à moyenne.

Sauf que je n’avais pas mesuré l’impact de la couleur de ma peau dans cette recherche : quand on a la peau assez claire, on peut aller se brosser pour être bien conseillée.

Le premier jour de mon investigation, j’ai fait l’erreur typique de la débutante.

 

Je suis allée chez Ici Paris Xl, avec une liste de fond de teints qui auraient pu me correspondre dans différentes marques, mais malgré ça, on a voulu me diriger vers la marque Clarins.

De bonnes textures, un rendu lumineux sans faire boule à facettes.

La vendeuse refusant de me donner des échantillons, j’ai insisté pour le tester sur la mâchoire et pour qu’on me donne un miroir afin de voir si le rendu était toujours aussi bien à la lumière du jour.

Et effectivement ça se fondait à ma peau, j’ai donc acheté le produit.

 

Le lendemain, devant mon miroir, j’applique le Skin Illusion, et grosse déception : le fond de teint est génial, très bon rendu sur la peau mais…trop foncé.

J’appelle la parfumerie, et on me répond qu’à partir du moment où je l’ai ouvert et testé je ne peux plus l’échanger. Ce à quoi je rétorque que si la vendeuse m’avait donné des testeurs, je n’aurai sûrement pas acheté cette teinte, même si elle convenait a priori. 33 euros à la poubelle.

 

En fait, le problème venait de mon visage : il paraît dans l’ensemble assez jaune, mais il y a quelques rougeurs diffuses, j’ai même parfois des flush sur les joues, mon menton est plus rouge que le reste du visage et plus foncé, vu ce par quoi il est passé depuis des années.

En somme, il fallait que je trouve un produit pour le teint qui se fonde à mon cou et non ma mâchoire, pour éviter la démarcation.

 

Deuxième jour d’investigation, je me décide à aller dans un espace qui s’appelle l’Inno (pour les frenchies c’est l’équivalent des Galeries Lafayette, avec des corners des différentes marques de luxe) : je prépare le coup en ayant une vingtaine de petits pots dans mon sac, au cas où on me refuserait un échantillon sous prétexte qu’il n’y a pas de récipients.

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La première marque que je veux tester, c’est Shiseido

Je me plante au corner, regarde autour de moi, mais apparemment la conseillère n’est pas dans le coin. Je harponne donc celle qui s’occupe des produits Lancôme qui me dit qu’il n’y a pas de spécialiste Shiseido, mais qu’elle a une collègue qui connaît plus ou moins leurs gammes.

La femme en question s’y connaît autant en science des dauphins qu’en produits de teint, me fait essayer le tester que je lui montre, la teinte la plus claire disponible en Belgique du lissant perfecteur (le shiseido perfect refining foundation en i20).

Elle l’étale généreusement sur le dos de la main « ah oui, ça c’est la bonne couleur je crois ! » (hum…)

Encore une fois, j’insiste moi-même pour qu’on me teste le produit sur le bas de la mâchoire, et ne voyant pas grand chose sous les éclairages artificiels, je lui demande un échantillon.

 

La seconde marque que je veux tester, c’est Clinique

Première dame vraiment accueillante que je rencontre dans ce milieu, mais qui n’a pas l’air de jongler avec les gammes et les couleurs non plus. Elle tape dans les teintes médium, les plus rosées, tout ce qui me va en somme.

Elle aussi a le réflexe de tester sur ma main.
C’est encore à moi d’insister pour tester le superbalanced, en une couleur que je pointe du doigt, la deuxième plus claire (la première est carrément rosée, la seconde plus dorée).

Elle me laisse faire et constate effectivement que j’étais plus ou moins dans le bon, elle me donne également un échantillon (à ma demande) pour que je teste le produit chez moi.

 

La troisième marque, Lancôme

La vendeuse est une fille un peu trop sûre d’elle (dans le genre blasée), qui me demande ce que je recherche, je lui détaille ma liste de critères et suggère que le teint idole ultra 24h me conviendrait peut-être.

Elle me répond qu’il a quand même un rendu assez mat, et part plonger sa main dans un bac d’échantillons pour m’en donner un dans la mauvaise teinte afin « que vous testiez la texture chez vous. Vous reviendrez pour le choix de la teinte si cela vous convient ».

Et c’est tout.

 

J’ai également testé librement (parce que pas de conseillère) le double wear light en intensité 1, beaucoup trop rosé.

 

Premier constat : je suis dans la merde.

Dans la plupart des cas les vendeuses:

  • testent le produit sur la main, non pour qu’on sente la texture mais pour trouver la teinte !
  • ne proposent pas d’alternatives si le fond de teint que j’ai trouvé lors de ma recherche ne répond pas à mes critères
  • donnent des échantillons mais pas de leur propre initiative, ou n’en donnent pas : un comble !

 

Celle qui se plante et ne me propose que des tons rosés obtient la palme (qui veut renforcer mes flushs ??)

 

Et autre constat: les couleurs vraiment claires ne courent pas les rues

Je compte aller en boutique Mac et Bobbi Brown demain ou après-demain, mais j’ai continué à regarder sur internet ce que j’avais testé et leurs équivalence, et je suis dépitée devant le peu de choix dans les gammes proposées au public belge : elles sont pour la plupart amputées de deux à trois teintes claires réservées à d’autres marchés du monde.

Pourtant, dans mon entourage direct, je ne suis pas la seule à avoir le teint pâle (on est pas encore du côté very pale, mais quand même).

 

Finalement

C’est le fond de teint que j’avais moi-même pointé du doigt qui me correspond le mieux (celui de Shiseido), même s’il est encore trop foncé pour moi (ça ne se voit pas autant sur la photo, mais j’ai trop »bonne mine », et ce n’est pas le but d’un fond de teint, à mon sens).

Il existe en i00, je l’ai vu sur feelunique, mais j’ai peur d’investir mon argent dans un deuxième fond de teint sans l’avoir essayé avant.

 

J’espère que je trouverai au moins quelqu’un de qualifié dans les deux boutiques qu’il me reste à visiter. Il y a aussi Planet Parfum que je n’ai pas encore mis à l’épreuve.

 

Tu vas me dire que tu es déjà passée par plusieurs échecs avant de connaître une victoire sur ce terrain-là.

Le problème c’est que mon côté perfectionniste prend souvent le dessus sur le « oh ça va, ça convient plus ou moins ». Quand on débourse 40 euros dans un fond de teint, autant te dire qu’il a plutôt intérêt à me convenir parfaitement.

Ou c’est de l’utopie et tout le monde se balade avec des teintes complètement inadaptées, pourtant je ne connais personne adepte de la face de carotte.

La recherche continue, et j’espère bien gagner la bataille.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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4 novembre 2013

Dove, je t’aime comme un pigeon

dove1.jpgJ’ai une histoire avec Dove.

Un jour, alors que j’avais dans les douze ans, et que j’étais à la piscine avec une amie et sa mère, on avait reçu, à l’occasion d’une action de la marque, un petit pochon avec des échantillons.

Et dedans, il y avait un déo dove miniature.

Je crois que ce fut mon premier grand moment cosmétique, parce que c’était le premier produit de soin « comme les grands » que je pouvais utiliser rien que pour moi.

 

Pourtant, j’ai fait une petite réaction à cette époque-là, j’avais les aisselles qui grattaient et chaque usage empirait le phénomène, m’incitant à arrêter sur le champ.

C’était le Dove Original, et son odeur me manquait déjà.

 

Au fur et à mesure des ans, j’ai continué à acheter du Dove pour mes dessous de bras, mais sous forme de crème cette fois, et là, rien à signaler, tout fonctionnait comme sur des roulettes.

Quand, il y a quelques mois, j’ai commencé à utiliser le Dove Go Fresh au concombre & thé vert, j’avais un peu peur de refaire une réaction à cause du spray.

 

Après une journée, je lui trouvais une odeur sympa qui ne tournait pas, une efficacité impeccable (du même niveau que ma pierre d’alun, sans la contrainte d’application), je n’avais rien à redire sur le bidule.

Même en été, il m’empêchait de sentir comme le cul d’un cheval, j’avais les aisselles qui n’étaient pas agressées et qui sentaient bon du matin jusqu’au soir.

Etant plutôt du addict des roll-on, je redécouvrais les joie du pshiiit en veux-tu en voilà.

 

Oui MAIS, après quatre bouteilles complètement siphonnées (oui oui, grosse malade je vous dis), j’avais envie d’un autre genre de déo : un qui n’avait pas de parfum.

 

Parce que le matin c’était toujours le même dilemme :

  • quand je voulais me mettre du parfum, je devais me passer la pierre d’alun
  • quand je mettais le Dove Go Fresh, je faisais l’impasse sur mon Trésor de Lancôme, sous peine d’être une usine qui cocotte sur pattes

 

dove3.jpgDu coup, avant-hier, Totoche a pété un plomb et elle a acheté un déo sans parfum.

WTF ?!

 

La révolution, c’est comme si Tintin avait abandonné sa houppette un beau matin, ou que la Belgique devenait soudainement la capitale de la France, du grand n’importe quoi.

La majorité des gens achètent un déodorant pour masquer les odeurs sous une autre odeur, bien chimique celle-là, mais mon choix était tout réfléchi, j’avais besoin de légèreté olfactive.

 

Bonus dans la soupe, le Pure est aussi costaud que le Go Fresh sans m’attaquer les narines quand j’ai mal de tête (ils ont d’ailleurs quasiment la même composition, la fragrance en moins).

(POINT INFO: pour celles qui se poseraient la question, oui il y a des sels d’aluminiums dedans)

J’avais testé d’autres déodorants cette année (j’en achète une tonne par an) comme les Bourjois Minéral, à la compo plus safe, mais j’étais vite déçue par la tenue : après quelques heures, je me souciais déjà de ne pas troplever les bras en l’air car je n’étais plus très sûre de l’action du produit.

 

Donc voilà, Thumbs up pour Dove, c’est le coup de coeur de la semaine qui sent bon et me chouchoute les aisselles !

 

Des bisous les Caribous !
Dove Online

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