Catégorie : Cheveux

17 novembre 2014

Du bio sur la touffe, again

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Y a un petit truc perso entre moi et les shampoings bios. Comme un clin d’oeil qu’on apprécie, un bout de chocolat qui fond lentement, ça me fait le même effet d’une jupe qui vole et moi qui glousse en arrière-plan.

J’aime ça.

Pourtant, il a fallu du temps avant que je trouve mes marques.

Question de double wash wash, de prise en main (bawi, ça mousse moins/pas entre les mimines, la plupart du temps)(tu te rappelles des soirées bulles avec les méga doses d’Ultra Doux ?), de budget (on râle à la caisse, mais au final on est content), et d’enfin respecter mon petit cuir.

Parce qu’il est bien, tout fringant quand il se balade au bout de ma tête, mais il suffit d’un peu tropde sulfates, un massage tropappuyé, et ma cuirasse se transforme en pare-feu irrité, irritant, une perruque de cure-dents qui m’agresse et m’aime en même temps.

Autant marcher avec une béquille sur les dents, tu saisiras la souffrance.

 

J’avais d’abord fait des cures de shikakai, puis d’ortie, et en parallèle, commencé à faire un tour du côté des shampoings bio, histoire de voir, l’air de dire que « oui, j’ai vu, j’ai prenu, et testé le bidulu ».

Alors, loin de moi l’idée de laisser de côté les cosmétiques non naturels : en après-shampoings je ne me prive pas de silicones vu que de toute manière, ça se badigeonne sur mes longueurs. Ce que j’évite, ce sont les tensioactifs tropagressifs au quotidien,  qui me font des pelades en impliquant une gratouille appuyée et une crise d’hystérie en aval.

 

Mes shampoings du moment

Logona à l’ortie

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Deuxième cuvée que je teste de la marque et deuxième grosse découverte.
J’avais adoré celui à l’acacia bio, le genre de wash wash qui te décolle les squames (ou pellicules, au choix) et te laisse avec un cuir chevelu flambant neuf dansant la polka.

Ici on retrouve une version plus douce qu’on peut utiliser au quotidien, avec de l’ortie, reconnue pour sa capacité à reminéraliser la fibre capillaire et à fortifier le cheveu.

 

Dedans il y a 

De l’eau, un tensioactif dérivé du sucre (tout doux pour la peau !), de l’alcool (conservateur, meilleure dispersion des actifs, son effet desséchant est contré par d’autres ingrédients, et puis la plupart du temps, il s’évapore instantanément, vive la binette sous la douche), de la glycérine (ha bah voilà l’agent qui le contrebalance, bombe d’hydratation), encore deux tensioactifs (dérivés de la coco, réputés moussants et doux), du sodium PCA (hydrate, empêche les cheveux électriques, mes bouboucles le vénèrent), un émollient (souplesse, souplesse), de l’extrait d’ortie (on l’aurait bien voulu entière !), de la protéine de soie (garantit une perruque qui brille comme une tour eiffel à Nowel), de l’extrait de germe de blé (renforce les lianes), du parfum du à des huiles essentielles, entre autres.

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Autant je pensais vouer un culte à celui à l’Acacia bio, autant celui-ci me plaît beaucoup plus ! Il a les avantages de son compère, mais apporte une touche de brillance qui illumine les boucles, rend les cheveux doux sans devoir passer par la case « soin pour coupe qui fait ouin ouin », et son odeur flatte aussi mieux mes naseaux (plus fraîche).

Son seul défaut, c’est qu’il coûte 10 euros à l’achat, mais, foi de Caribou, tu en as pour ton argent.

 

Le petit doux par Fleurance

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Typiquement, je reçois un colis, je l’ouvre, je le mets de côté.
Puis, mine de rien, un produit s’invite dans ma salle de bain comme le calcaire s’incruste sur un robinet, ni vu ni connu, mais bien présent.

Le shampoing doux de Fleurance fait partie des anguilles sournoises, qu’on n’apprivoise pas, mais qui se pointe comme un indispensable dans ma steppe cosmétique.

Dans la même lignée que mon lavera sensitiv, il a cette qualité d’être un shampoing BASIQUE : qui ne fait rien d’exceptionnel (ne se revendique pas foufou de la fibre, s’entend), mais remet les pendules à l’heure.

 

J’utilise ce genre de wash wash : soit en pré-shampoing, quand j’ai le cuir chevelu qui n’a pas vu l’eau depuis 5 jours (oui oui, on est proche du no poo)(mais jamais tu ne me verras faire un billet à ce sujet), soit quand je n’ai pas d’envie particulière, que mon crâne ne me démange pas, quand la vie est belle en somme.

 

Dedans il y a

De l’eau (wouhou !), de l’hydrolat d’hamamélis (pour apaiser ton scalp), du sodium coco sulfate (bonne alternative aux SLS, il est plus doux et a un bon pouvoir moussant), un tensioactif ultradoux, et plus bas des protéines de soie (garantissent une douceur du cheveu), un émollient (paf l’hydratation !), du parfum, entre autres.

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Alors, clairement, je lui trouve un côté « je suis bio et naturel, mais j’en fais pas trop quand même ». D’avoir mis un hydrolat en deuxième position est une très bonne idée, mais le choix de la base lavante et sa balance en ingrédients hydratants/nourrissants reste dans les sentiers battus.

Donc pas de surprise, mais un très bon wash wash si vous devez vous laver les cheveux régulièrement, comme après le sport, donc sans spécialement vouloir vous recoiffer pour sortir après. Une sorte de soin de transition.

Un point non négligeable, il donne un volume de DINGUE à ma perruque, même en séchage à l’air libre. Sûrement que ma nature bouclée y est pour quelque chose, mais si vous avez les cheveux fins qui copinent avec la gravité, this may be a good option.

 

Si j’utilise des shampoings bio depuis des années , c’est parce qu’en faisant le calcul « mois/longévité du produit », je me suis rendue compte que le bouzin dure, en moyenne, deux à trois fois plus de temps qu’un wash wash classique.

Il ne faut pas plus d’une grosse noisette, on soulage sa caboche, et on s’évite le fameux retour de flamme des sulfates surdosés (le « waw regard ma crinière » suivi un jour plus tard de « rah bourdoul, j’ai les racines qui miment un saule pleureur »).

 

Aussi, si vous ne trouvez pas chaussure à votre poil de tête, c’est qu’il faut essayer pas mal de marques. Concentrez-vous sur celles qui sont dans le milieu depuis DES LUSTRES (lavera, logona, alverde, coslys), histoire de ne pas trop vous perdre. Pendant deux à trois lavages, il est possible que vous soyez en phase d’adaptation, mais si après un mois, le nettoyage est toujours fastidieux, que vous constatez un effet collant à certains endroits malgré un bon rinçage (comme derrière les oreilles dans mon cas), c’est signe que vous êtes tombé sur un soin qui ne vous convient PAS.

 

Quoiqu’il arrive, je vous conseille ces deux poo les yeux fermés, surtout le logona à l’ortie, parce que c’est une marque bio qui, en deux tests, m’a totalement conquise (type la femme dans la pub herbal essence, en plein trip de massage de la fibre) et jamais déçue.

Mais le Fleurance vaut la peine, rien que pour le prix !

Des bisous les Caribous !
Reçu shampoing Fleurane nature, 5,90 euros les 200ml (FDp5,5 euros vers la Belgique)

Acheté chez Desmecht, logona à l’ortie, 10 euros environ

Caribouland
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30 septembre 2014

Le shampoing sec pour brunette par Klorane

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Je fais partie de ces gens complètement obsédés par le volume.

Faut de la jupe bouffante sur les podiums, des boucles qui font des loopings démesurés, des chaussures compensées, des dessins 3D foisonnants, du moelleux trois étages dans un gâteau, de l’opulence.

Et parmi tout ça, il y a le problème épineux de la racine qui dit merde (oui, je sais, ça tranche).

 

Dans la vie, la vraie, mes cheveux se la jouent plutôt saule pleureur que baobab fringant; dès lors, depuis que je suis ado, j’ai le réflexe de secouer le pommier pour essayer de gagner quelques millimètres à la base, retrouver une coiffure de lionne en un coupde « tête en bas, tête en haut, je suis parée ».

Tu parles.

J’ai toujours été fascinée par les coiffures comme celle de Charlotte Tilbury ou Bardot, ce genre de choucroute qui remplace un chapeau, les font passer pour des lionnes à la crinière sauvage, mraaaaw.

 

Le grand problème

En réalité, j’ai un peu de volume dans ma perruque les deux trois premiers jours. Sauf que passé ce laps de temps, je me rabats sur un lissage en bonne et due forme avec mon steampod, et qui dit capillaire lisse baguette dit perte de densité à tous les étages.

Je connaissais déjà l’univers des shampoings secs, vu qu’il y a quelques années, j’avais acheté un spray de la marque Syoss quand les marques ne développaient pas encore trop ce marché. Dès le premier essai, j’avais déchanté : power du parmesan, cheveux grisés jusqu’à la moelle, quelle que soit la technique employée, que j’en mette moins ou plus n’y changeait rien, je me voyais dans le miroir comme une cinquantenaire qui commence à avoir ses premiers cheveux blancs.

Un bon coup de vieux dans la tronche.

 

Du coup, j’avais abandonné l’idée, je me voyais mal passer trois heures à rattraper le carnage, le coupdu « vite fait bien fait » de la pub devenait une vraie galère de salle de bains.

 

Le test du shampoing Klorane teinté (spéciale brunes)(enfin, teinte nude)

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A sa sortie, Klorane m’a envoyé un petit spray tout mignon, le nouveau shampoing sec de la gamme, un spécial pour les brunes (tu vois hein, qu’on compte pas pour des burnes).

Faut savoir qu’étant donné mon haut niveau de débutante dans le domaine, si ça ne marche pas du premier coup, je n’y pense pas à deux fois : c’est cadeau pour une amie, pour le chien après une sortie sous la pluie (oh ça va, humour), ou pour faire un tag nude sur le mur de ma chambre. Les produits qui sont censés me faire gagner du temps SE DOIVENT de fonctionner dès le premier essai.

 

ESSAI 1

Je lis attentivement la notice :: « vaporiser à 30 cm, laisser agir 2 minutes, brosser ». OKAY, le Caribou est content, se place devant le miroir et fais tout ce que dit la madame du mode d’emploi.

Wait wait, puis brossage tête en bas pour ENCORE PLUS DE VOLUME. Ben dis donc, une fois que je me suis remise dans le bon sens, la coupe de Jackson Five pouvait aller se rhabiller, j’avais le style et l’allure d’un mouton électrifié (dans le bon sens du terme)(si tant est qu’il y en ai un).

Bref, je n’aurais pas du me peigner les cheveux bouclés, encore moins upside down, mais je voyais déjà clairement un mieux au niveau du cuir chevelu.

 

ESSAI 2

Baby wombat prend de l’assurance, attend d’arriver à J+4, perruque limite pour sortir en société. Cette fois, mes cheveux sont lisses, donc je crains moins « l’hypervolumie », je me concentre vraiment sur le crâne, le spray n’épargne aucune zone qui commence à graisser (surtout derrière les oreilles, vive les trajets à vélo), je wait wait, brosse ma tignasse, et là, je suis contente.

Non seulement ça ne laisse pas un effet « kikoo j’ai 26 ans mais je bats ma mère niveau pwal blanc sur le caillou », j’ai du volume comme il faut en racine, et qui ne retombe pas. WHAT ELSE.

Cerise sur la coquillette, ça sent bon !

klorane2.jpgJ+4 lissage steampod : haut sans spray klorane, bas avec spray klorane

 

Bon, de mon point de vue, je ne pense pas devenir une « adepte du shampoing sec ». Je sais qu’il y a des sectes qui organisent des spray party, avec dry shampoo à volonté, je fais plutôt partie des gens qui sont contents de filer le plus vite possible sous la douche pour un wash wash de folie.

 

Clairement, il s’agit d’un très bon produit dont le seul « bémol » est de VRAIMENT texturiser le cheveux (on le sent un chouilla sous les doigts tout en restant invisible à l’oeil). Mais sinon :

  • il ne colore pas les cheveux en blanc (hantise de la brunette)
  • fait gagner un jour sans soucis (et t’évite le dilemme du « je mange mon croissant ou je file me laver la perruque pour plaire à Hubert ? Bourdoul j’ai pas le temps pour les deux ! »)
  • sent bon sans cocoter : pas mal vu qu’après plusieurs jours on peut avoir capté toutes les odeurs du quartier sous son casque capillaire
  • a un format fancy
  • une compo typique de ce genre de produit, mais bien foutue : de l’avoine, pas de parabens ni de silicones
  • et ne me gratte pas le cuir chevelu, ce qui m’arrivait avec le Syoss

 

Il ne sera jamais un can’t live without pour moi (rapport à la théorie du « je préfère filer sous la douche fissa »), juste un chouette truc à avoir sous la main en cas d’extrême urgence pour gagner un peu en volume les jours où ma coiffure est un peu raplapla.

Une petite aide ponctuelle, donc, qui va bien aux brunes pour rester impeccable entre deux shampoings et qui sera plus qu’adaptée à votre style de vie si le shampoing sec fait partie de votre routine capillaire hebdomadaire.

Offert par la marque, 10 euros en moyenne pour 150ml

 

CONCOURS

A l’occasion de sa sortie, cinq personnes vont pouvoir GAGNER UN AN de soins et un sac Klorane.

Et comme super CADEAU, la Blogueuse qui remportera le plus de votes permettra à une de ses lectrices de repartir avec un cadeau d’exception :

Une nuitée dans une suite junior de l’hôtel West In Place Vendôme, un brunch le lendemain au dôme du marais et un relooking coiffure l’après-midi au salon le 58.

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Pour faire partie du tirage au sort, il vous suffit de suivre le lien (sur image ou ICI), et de voter pour moi ou une des 5 autres nanas du tableau.

Que la chance soit avec vous, les baby wombats, c’est pas tous les jours qu’on voit passer un cadal comme ça !

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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19 juin 2014

Un thickening spray d’enfer par Bumble & Bumble

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Quand j’ai été couper mes cheveux il y a deux mois, je me doutais que le retour au carré occasionnerait un changement physique (han dis t’es mimi comme ça), et une envie de faire ma tête de gosse à tous les coins de rue.

 

Y a juste des petits détails qui étaient restés au placard, comme

  • la crise de panique au premier séchage : team mouton en croissance cheveux qui vivent leur vie, sont beaux (ha ça oui) mais n’écoutent pas mes ordres
  • une envie dingue de toujours faire passer une grosse mèche d’un côté ou de l’autre du visage (le vent là-dessus, et mon chien a le temps de se faire renverser avant que je n’arrive à trouver l’ouverture dans le rideau)
  • une recherche active de produit de styling pour éviter de tomber dans le « j’ai une coupe courte qui ondule comme une Shakira un peu malade, mes bouclettes refusent la tendance looping »

 

Je vais l’écrire une bonne fois pour toute ici, pour que je me l’imprime dans le visage : oui le court ça déchire, mais faire en sorte que tout tombe bien c’est une vraie pagaille !

J’avais eu le temps d’oublier les désavantages puisque, c’est bien connu, quand on les a longs et qu’on veut se débarrasser de sa touffe parce que « c’est le printemps » c’est qu’on a déjà eu le temps d’oublier les désagréments d’un petit shorty wavy hair.

COMPLOT NATIONAL.

 

De la recherche d’un produit de styling

J’avoue, j’y connais rien, vu que pendant tout ma vie je n’ai utilisé qu’une routine shampoing + séchage (et AS si besoin), je ne voyais pas trop pourquoi me rajouter des produis dans la touffe si c’était pour terminer avec des sclotchs de gel un peu partout.

Génération année 90, j’étais restée au power taft de schwarzkopf, moi pas connaître les nouvelles textures des coiffeurs hype de la côte ouest.

 

J’avais embarqué une whipped crème de Sebastian chez Georgie & Greg, histoire de faire bouffer ma coupe et d’apporter volume et tenue, mais force est de constater que, bien que la chantilly paraisse succulente, je n’arrivait jamais à la doser convenablement, et après 1 mois, elle me barbait jusqu’au trognon.

Je préférais la réserver aux « grandes occasions » type la fête du chocolat belge ou l’enterrement de vie de jeune fille d’une inconnue, plutôt qu’à un usage quotidien (entendre par là : après chaque shampoing tous les 4 jours).
Donc remisée dans un placard, il me fallait un nouveau curl master.

 

Le thickening spray

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Je m’étais arrêtée chez Cosmeticary après avoir embarqué l’amour de ma vie le brow shaper dans la boutique d’à-côté, et la vendeuse qui m’a conseillée ne voulait absolument pas me vendre le nouveau city swept de B&B.

 » Je ne l’ai pas encore assez testé moi-même, on peut voir dans vos cheveux si vous voulez, mais je préfère vous diriger vers une valeur sûre ».

Quick look sur son capillaire, elle a un petit chignon, donc je dois la croire sur parole quand elle me dit que le thickening spray fera mon bonheur. Elle me promet tenue, brillance et volume, banco ma mie, tu m’as eue.

 

La première fois, la juste dose

Rentrée chez moi, j’ai filé sous la douche, puis au sortir, sur cheveux essorés, j’ai pschitté 8 à 10 fois ma perruque sans épargner mes racines ni mes pointes.

J’ai tout brossé puis je me suis armée de mon sèche-cheveux et son embout diffuseur, en prenant bien le temps de modeler les boucles et de donner du volume à l’ensemble.

Mouais, à mi-chemin, j’avais l’ensemble de ma coupe qui avait une texture de barbapapa sèche (tu la sens, l’angoisse ?) et si je prenais une mèche et que je la tordais, elle gardait sa forme, sans souplesse ni dignité.

MOOOOUH, j’étais horriblement fâchée.

 

Pourtant, 30 minutes plus tard, la sensation désagréable s’était volatilisée, restait le volume tordant d’une fille qui avait oublié son doigt dans une prise à 1000 volts seconde, hilarant.

C’est après plusieurs utilisations que j’ai trouvé ma juste dose : 4 pshits sur mes cheveux tête en bas, deux devant deux derrière, et un mini sur la mèche principale.

bbthick4.jpg Sans B&B Thickening spray J+4

 

bbthick3.jpg Avec B&B thickening spray J+3

 

Et là, la révélation.

J’ai les cheveux épais, mais comme certaines d’entre vous le savent, j’ai connu des périodes où j’ai perdu énormément de masse capillaire et ici, avec un simple spray, je retrouvais un peu de ma dignité (bon il y a pire que moi, mais ça fait des années que je fais « bouffer » mes racines en ramenant mes mains vers le haut du crâne sans que rien ne reste en place plus de dix minutes).

 

Recommandations d’usage 

Il faut vraiment l’utiliser sur cheveux bien humides, à peine essorés, et à la limite, brosser les cheveux pour bien répartir le produit.

Une fois que j’ai mis la bonne dose, je travaille mes boucles en tournicotant des mèches entre mes doigts à plusieurs endroits et je continue à le faire au moment du séchage (maintenant tout me prend 10 minutes j’ai fini par prendre la main).

Là où j’ai vu toute la puissance de ce spray, c’est que plusieurs jours après, certaines boucles que j’avais faites moi-même, juste en chipotant par-ci par-là, tenaient encore du tonnerre SANS EFFET CARTON.

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Au niveau de la composition, il contient de l’alcool mais je n’ai pas vu d’effet asséchant sur mes cheveux (du tout même) mais bon, dans le doute je m’abstiens de le pulvériser trop près du crâne vu que je l’ai sensible.

Il y a également un solvant commun dans les produits capillaires, un agent fixant filmogène, un quat qui a la même fonction que le silicone mais moins lourd que ce dernier et deux conditionneurs (dont protéines de blé hydrolysées) entre autres.

Ingrédients : Eau, alcohol denat., isopropanol, vp/va Coplymer, Polyquaternium 11, Hydrolyzed wheat protein, hydroxypropyltrimonium honey, peg-75 lanolin, polysorbate 80, fragrance, eugenol, limonene

 

Donc non, rien de bio, ni naturel, mais pour rien au monde je ne le lâcherais, surtout qu’après presque 2 mois, je n’ai utilisé qu’un huitième du produit, on peut donc ajouter « TRÈS rentable » à ses autres qualités.

Sans compter que son odeur pastèque qui fricote avec un melon répond bien à l’ambiance du moment.

 

J’ai essayé certaines fois de faire l’impasse sur le spray, et franchement, y a pas photo. Certes, sans, j’ai du volume grâce à mon shampoing, mais il retombe plutôt vite dans les jours qui suivent, sans compter qu’en passant ma main dedans toutes les 5 secondes je cassais mes ondulations naturelles.

Donc oui oui oui, ce produit est un petit bijou mais BON DIEU, il a fallu une bonne phase de test avant que je m’y retrouve sur la bonne quantité.

 

Entre les belles boucles que je peux travailler à l’infini, la texture et l’effet brillant, je crois que pour une fois, j’ai eu raison de faire confiance à une vendeuse.

Je ne pensais pas dire cette phrase un jour, mais il y a un début à tout…

 

Des bisous les Caribous ! 
27 euros les 250 ml
En vente chez Cosmeticary à Bruxelles et sur leur site
Pour les frenchies, direction Sephora  

Caribouland
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1 juin 2014

JMO et son shampoing bobochic zinc & sauge

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On a déjà parlé du scalp parmesan sur le blog, de cette tendance à passer d’un cuir chevelu complètement stable à une terre déshydratée et envahie par les mauvaises miettes.

Entendre pellicules.
Plaques.
Choses qui grattent.

 

Depuis presque deux ans maintenant, j’enchaîne les hennés (il est bientôt temps d’en refaire un), les poudres lavantes, les soins maisons pour essayer de mieux cibler mes problèmes.

Résultat, tout va pour le mieux dans mon monde touffu.

Ou presque.

 

La machine a beau être bien huilée, le moindre grain lui ferait péter une durite, il faut donc que je sois plus stricte que Nanny McPhee, et essaie de faire au mieux pour, qu’en cas de crise, je ne sois pas à m’arracher la peau par lambeaux entiers, à coupde « ouille » et de « aïe ».

 

J’ai accepté de tester un shampoing clean d’une marque qui me fait de l’oeil depuis que je traîne sur le groupe du millefeuille, à savoir, Johnny Big King of da Bio (John Masters Organics pour les intimes).

 

Même si les habitués de ma salle de bains sont pour la plupart recommandables au niveau de la compo, l’effet tif-chewing-gum (à la fois sec et collant) peut me guetter à chaque coin de magasin quand je fois renouveler mon stock et que je fais de mauvais choix.

J’entends parfois des répliques du style : « oui mais attends un peu, c’est ton cheveu qui se libère de son carcan chimique ».

Allez paître, depuis le temps, mes cheveux prennent du bon temps et la réduction drastique de certains soins plus que chimiques a été une petite révolution (il n’y a que les produits coiffants qui ont droit à un peu de clémence, et ils n’occupent que mes longueurs).

 

Le blabla sur la détox et la pauvre fibre en proie à des convulsions intenables à cause de l’industrie conventionnelle  ne me fait pas cligner de l’oeil. Si un shampoing, bio ou pas, laisse ta touffe comme des lianes sèches aux racines grasses après plusieurs essais, c’est qu’il faut tourner la page. Et je passais d’autant plus vite à autre chose quand j’avais les cheveux longs, parce que cela demandait deux fois plus de travail pour rattraper le carnage.
J’ai autre chose à faire que de compter mes poils de tête au séchage.

 

Un petit mot sur JMO

La marque est New-Yorkaise, et colle bien avec l’esprit loft, parquet vieilli et lierre pendant dans la cuisine années 70.

Depuis sa création, l’idée était de proposer des soins de luxe éco-respectueux qui sont :

  • composés d’ingrédient bio à hauteur de 70% à 100%.
  • sans sodium Lauryl Sulfate, parabènes, DEAs, MEAs ou TEAs.
  • Pas d’OGM.
  • Pas de test sur les animaux.
  • Pas de couleurs artificielles, ni parfums ou compléments artificiels.
  • Tous les végétaux ou huiles essentielles extraites doivent être certifiés bio, dans la mesure du possible.
  • Toutes les huiles essentielles doivent être distillées à la vapeur et non extraites à l’aide de propylène glycol – qui détruit les propriétés des huiles.
  • Toutes les huiles végétales doivent être pressées à froid et non pas distillées à la chaleur – ce qui détruit les propriétés thérapeutiques de l’huile végétale.
  • Tous les ingrédients doivent avoir un bénéfice réel pour les cheveux ou la peau.
  • Tous les ingrédients doivent être extraits de manière éco-responsable.
  • Tous les ingrédients doivent être bio dégradables, dans la mesure du possible.

 

Les produits sont donc à regarder au cas par cas si vous êtes à la recherche d’un bidule à 100% issu du popotin d’une plante.

 

Le Zinc & Sage Shampoo with Conditioner

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Sur cheveux courts comme longs, j’utilise toujours la même quantité de shampoing.

Vu que je ne me lave que le crâne et que c’est au rinçage que les longueurs profitent un peu du nettoyage, je fais partie de ces gens qui pourraient n’utiliser qu’une noisette de produit.

Sauf que je suis aussi une adepte du double wash-wash : une petite quantité en pré-lavage, puis une autre pour bien décrasser ma tête.

Depuis que j’utilise le JMO, j’ai un peu changé d’avis, même s’il a fallu deux-trois essais pour qu’il révèle son potentiel.

 

La compo, le packaging, l’odeur de foudingue

Pointons le fait que le flacon fait très exactement 236ml et se conserve 6 mois (la nature n’est pas éternelle) et que depuis que je l’ai, c’est-à-dire 7 semaines, j’ai utilisé 1/3 de la bouteille. Donc à ce rythme-là, j’aurai fini ma dope quand j’arriverai à sa date de péremption, Johnny a géré son cosmétique de haut niveau.

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Le Z&S est censé convenir comme shampoing et après-shampoing, et je dois dire que la composition est vraiment bien pensée, et mise plus sur les extraits très actifs plutôt que sur les huiles végétales pour garantir la souplesse de la perruque:

Du jus d’aloe vera, de la mousse de babassu (TA naturel) et de sucre (pour que ça bulle !), une base lavante passable, des actifs comme du zinc (grand pouvoir apaisant), de l’extrait de racine d’ortie (reminéralisante, fortifiante) et de romarin (purifie), de la camomille (pour calmer), de la sauge (pour réguler et son effet antibactérien), de la prêle (fortifie, très bon pour les cuirs chevelus gras), de la lavande (cicatrisation), du saule blanc (hydrate, bon astringent), de l’extrait de papaye et du blé pour le volume et des cheveux lissés, et du panthenol et de l’allantoin pour stopper les démangeaisons.
Enfin, trois huiles essentielles : de vanille bourbon (relaxante et régénérante), de romarin, et de sauge officinale (vitalité et éclat).

Aloe barbadensis (aloe vera leaf juice) gel,* aqua (water), babassuamidopropyl betaine, decyl glucoside, disodium cocoamphodiacetate, glycerin, zinc gluconate, zinc salt, rosmarinus officinalis (rosemary) leaf/stem extract,* urtica dioica (nettle) root extract,* chamomilla recutica (chamomile) flower extract,* salvia officinalis (sage) leaf/stem extract,* equisetum hiemale (horsetail) leaf/stem extract,* lavandula angustifolia (lavender) flower/leaf/stem extract,* salix alba (willow) bark extract,* carica papaya (papaya) extract, yucca schidigera (yucca) leaf extract,* panthenol (vitamin B), allantoin (comfrey-derived), wheat amino acids, chlorophyll, riboflavin, sodium benzoate, potassium sorbate, vanilla planifolia (bourbon vanilla) fruit oil,* rosmarinus officinalis (rosemary) leaf oil,*salvia officinalis (sage) leaf oil*

 

Même avec une aussi jolie liste d’ingrédients, l’odeur aurait pu me dégoûter, mais mais mais, ce shampoing sent le caramel, une douceur dont on ne ferait qu’une bouchée et qui m’a fait remiser mon lavera chouchou, parce que trop classique et mou du genou à côté du plaisir que procure le JMO.

 

Un très bon basique

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J’ai appris à aimer ce shampoing (il fait plus partie de ceux qui ont besoin d’être apprivoisés) et depuis qu’on a réduit les effectifs – entendre « que j’ai coupé la moitié de ma féminité chez le coiffeur » – je n’ai fait que l’utiliser. Un petit masque jasmine hair’oïne de temps en temps, et honnêtement, je suis hyper satisfaite, même si j’aurai aimé qu’il rende mes cheveux encore plus souples.

 

J’ai beaucoup aimé

  • l’odeur évidemment, un pur délice
  • son réel effet apaisant, plus efficace que tous mes autres soins du même genre
  • qu’on puisse passer l’étape de l’après-shampoing quand on a les cheveux normaux à secs (les cheveux vraiment paille auront besoin d’un peu d’aide)
  • que malgré son prix (24 euros), il durera presque une demi-année
  • je tiens 4 jours sans me laver les cheveux SANS PROBLEME (ce n’est qu’au 5ème jour qu’ils commencent à avoir mauvaise mine)
  • il mousse très bien pour un poo bio, et il en faut peu !
  • il donne du volume, c’est top top top

 

J’ai moins aimé

  • encore une fois, son prix, même s’il m’a été offert
  • que l’odeur ne reste pas dans les cheveux (et dieu sait que j’aimerais sniffer ma perruque quand je suis dans les transports en commun et que tout le monde sent le boeuf en rut)
  • il est plus doué pour agir sur le cuir chevelu irrité que pour apporter de la brillance

 

Vu que je laisse mon capillaire vivre sa vie, les boucles sont vraiment jolies et ma haircare routine se compose très exactement de deux produits, le Z&S de JMO et quelques pshiiits du thickening spray de Bumble & Bumble. On a vu plus gnangnan comme fifille qui prend soin d’elle.

 

Clairement ce shampoing est un très bon soin pour les cuirs chevelus irrités vu qu’il agira à la base pour réguler ce qui déconne et vous évitera la tambouille, on a pensé à la synergie à votre place (et au parfum gourmand aussi, miamiamioum).

Mais si vous n’avez pas les moyens et que vous êtes dans l’urgence, n’allez pas vous ruiner dans un soin comme celui-ci, rajoutez une ou deux huiles essentielles efficaces contre le cuir chevelu qui gratte (le tea tree surtout) dans votre dose de shampoing habituel, en respectant la posologie, et faites régulièrement des soins à l’ortie.

Normalement tout devrait rentrer dans l’ordre !

 

Des bisous les Caribous !
Shampoing zinc & sauge 236ml à 24 euros offert par Mon Corner B
(n’oubliez pas que pour la Belgique, les frais de port ne sont qu’à 2.90 en mondial relay désormais !!)

Caribouland
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17 avril 2014

Mon carré bouclé par Georgie & Greg

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J’ai toujours été très fidèle à mon coiffeur.

J’ai été chez le même pendant des années, jusqu’à ce que je déménage, et je ne suis pas ressortie une seule fois avec la larmichette à l’oeil et l’envie d’étriper des canards parce que « tu comprends, j’ai l’air d’une fofolle aux cheveux mal repassés ».

Non.

J’ai toujours été satisfaite et toutes les hystériques du poil de tête le savent : quand tu trouves un CoupTifMan qui te convient, tu ne le quittes PLUS d’une semelle.

JAMAIS.

 

Et bien, désormais, je fais partie d’une catégorie hybride, j’ai trouvé une autre personne qui comprend mes attentes capillaires, et ne me fait pas repartir avec une coupe iroquoise quand je demande un simple carré.

En gros, j’ai la chance d’avoir deux coiffeuses qui me comprennent, donc oui, je crâne (et cuir chevelu).

 

Georgie & Greg

J’ai été invitée avec Kimmy pour tester un des salons bruxellois de G&G, celui d’Auderghem (il y en a également un à Saint-Gilles et un autre à Charleroi), et en poussant la porte, j’ai été assez impressionnée par la taille du salon : il y a moyen de valser entre les chaises et de faire deux roues d’affilée dans la salle principale.

(J’ai pas essayé, mais sûr que c’est complètement envisageable si un jour ils se convertissent en espace de gymnastique artistique).

BREF.

Take your coat off, sit down, talk with the man, drink your tea

 

Je me suis demandée le soir-même pourquoi j’étais si crevée, et je pense avoir trouvé : on a passé un bon moment à papoter, à boire du thé, à en apprendre plus sur le salon, les vieilles dames qui viennent tous les mercredi, les gens plus foufous qui veulent changer de look en un coup de ciseaux.

Pas de chichis, tout le monde est admis (et honnêtement, je pense qu’avec tous les tubes de couleur qu’ils ont en stock, il y a moyen de finir comme le poney arc-en-ciel de mon enfance).

Une très bonne ambiance qui m’a fait me sentir comme à la maison, il n’en fallait pas plus pour déclencher mon moulin à paroles.

 

Le choix de la coupe et mes doutes

Pour kimmy, c’était tout tracé, elle voulait qu’on redonne un coup d’éclat à son tye & die, qu’on lui taille une frange bien droite et roule ma poule.

Me concernant, j’avais l’esprit torturé depuis trois bons jours.

J’ai le cheveu bouclé, pas la cascade très serrée, mais de grosses ondulations qui, une fois bien travaillées, donnent vraiment un coup de peps à ma coiffure.

 

J’étais donc entre deux eaux : soit je gardais ma longueur au milieu des omoplates, et je partais pour un dégradé, une mèche et basta.

Soit je coupais la moitié de ma perruque.

Et j’ai choisi la seconde option, je voulais un carré flou.

Parce que visage allongé, parce que printemps, parce que moins d’entretien, parce que ça rajeunit et donne un air de gamine que j’entretiens depuis des années.

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C’est Sandrine qui m’a coupé les cheveux, en m’expliquant les étapes, le coiffage, comment faire pour obtenir un gonflant sans pareil (parce que je suis une buse du diffuseur et que je me cogne à chaque fois la tête ou le front avec)(oui je sais, il n’y a pas d’hair sur le front, mais le passage d’une main à l’autre est tortueux).

Je voyais déjà un peu le changement dans le miroir quand les mèches volaient au sol, mais une fois séché, c’était absolument dingue.

J’avais retrouvé du volume à la racine, ma tête de gosse et mes bouclettes, Monette dans toute sa splendeur.

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Je pense que la longueur est tout juste, je mettrai du temps avant d’avoir le coup de main pour garder un peu de style, mais il faudra que j’y retourne dès que j’ai du temps pour couper mes cheveux…encore un peu plus court, histoire que ça frôle les épaules sans reposer dessus.

A part ça, je suis vraiment contente.

J’ai déjà eu des carrés mais vu que je n’avais pas coupé mes cheveux depuis presque deux ans, j’avais oublié ce que ça faisait de faire partie des mid-hair-people.

Maintenant je sais, c’est coquelicot et légèreté.

 

Puisque c’est Sandrine qui nous a coiffées, je ne jure que par elle (typique de la gosse qui goûte un fruitella fraise et s’en fout des autres goûts), mais les autres CoupTif-Wo-Men font aussi bien le boulot et ont des formations régulières pour rester à niveau.

VWALA,

J’ai beaucoup aimé cette matinée à me faire chouchouter et à regarder Kimmy devenir à moitié blonde (complètement contradictoire pour une geisha), et vu que ce coiffeur est à 10 minutes de chez moi, je risque d’aller les embêter de temps en temps.

Bueno, quoiqu’il en soit, c’est le moment pour se faire une coupe de printemps, et si vous êtes dans le coin carolo ou bruxellois, vous savez où aller pour ressortir avec une tête de beau gosse.

 

Des bisous les caribous !
Georgie & Greg

Caribouland
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