Catégorie : Cheveux

11 avril 2014

Cuir chevelu, gratouille et shampoings

cg1.jpgGlamour jusqu’au bout des poils, j’ai envie de te parler de mon cuir.

Je suppose que si tu es sujet aux gratouilles comme moi, à te rendre dingue, te faire croire que tu es infesté de poux, alors que non, c’est juste ton stress et le mauvais choix de produits capillaires qui rendent ton scalp tout foufou, alors tu as sûrement du essayer de trouver des solutions.

J’ai fait une petite sélection de shampoos qui ne me donnent pas envie de frotter ma tête contre une scie aux dents bien aiguisées, ne coûtent pas tropcher, et font du bien à la caboche.

What else, Totoche ?

 

A la base, y a la racine

Je me souviens très clairement du dernier rendez-vous que j’avais eu chez la dermatologue : je venais pour faire vérifier mon million de grains de beauté et lui parler perruque. Je voulais qu’elle observe mes cheveux et les quelques plaques que j’ai parfois quand je suis en situation de crise (trois fois par an en moyenne).

Elle n’a même pas daigné y jeter un oeil, sous prétexte que si j’avais voulu qu’elle le fasse, il aurait fallu que je me pointe en sueur avec un paquet de sébum au sommet du crâne.

 

Je vis en société moi madame, je me lave.

 

ENFIN BREF, comme d’habitude, j’ai fait l’humain qui veut trouver des solutions, et le premier shampoing que j’ai beaucoupaimé pour ce petit problème m’avait été conseillé chez Desmecht, il s’agissait du logona à l’acacia bio

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Une bouteille verte, avec une odeur de plante, qui coûtait dans les 10 euros, mais m’a duré pas mal de temps (quatre mois je pense).

Chez Logona, la plupart des shampoing possèdent de l’alcool dans leur composition, ce qui peut assécher les longueurs. En tout cas, sur moi, il fallait impérativement que je le fasse suivre par un après-shampoing.

 

Dedans, il y a trois bases lavantes extra-douces (classées dans les non/peu irritantes), de la glycérine, de l’inuline et du miel d’acacia pour hydrater et apaiser, de l’extrait de prêle pour son côté anti-inflammatoire, de l’extrait de grenade et de graines de moringa pour assouplir les cheveux.

Aqua (Water), Coco Glucoside, Alcohol*, Glycerin, Disodium Cocoyl Glutamate, Sodium Cocoyl Glutamate, Inulin, Mel (Honey)*, Glyceryl Oleate, Xanthan Gum, PCA Glyceryl Oleate, Sucrose Laurate, Arginine, Sodium PCA, Lactic Acid, Dipotassium Glycyrrhizate, Equisetum Arvense Extract*, Lilium Candidum Flower Extract*, Moringa Pterygosperma Seed Extract, Punica Granatum Seed Extract*, Phytic Acid, PCA Ethyl Cocoyl Arginate, Maltodextrin, Dextrin, Parfum (Essential Oils), Linalool, Benzyl Salicylate

 

C’est le shampoing qu’il vous faut si vous avez des plaques (les miennes sont sèches) qu’aucun lavage ne « décolle ».

Même chose pour les personnes qui sont sujettes aux pellicules, il fait le boulot comme un roi et aère bien les racines : volume garanti pendant plus de trois jours. Il est vraiment parfait si on l’utilise en cure, sur le long terme il est trop »efficace », donc à alterner avec un autre wash wash si vous l’adorez.

 

Après, j’ai enchaîné sur deux autres shampoings que j’utilise toujours.

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Le shampoing sensitiv de Lavera

Également ciblé pour les cuirs chevelus sensibles, c’est mon shampoing de base, celui qui remet les pendules à l’heure, s’invite comme une grande pause pour mes cheveux et mon crâne.

Il n’agit pas spécialement sur les irritations, ni même vraiment sur les plaques sèches, il s’agit plutôt d’un basique, qui nettoie bien, a une odeur spéciale mais pas dérangeante (un caramel version plante je dirais, oui je sais ça t’aide ENORMEMENT) et fait son job sans agresser.

 

Ici la base lavante reste douce même si elle est un cran au-dessus de celle du logona. Il y a du sel marin dedans, de l’extrait d’huile d’amande douce et de feuille d’hamamélis, de l’extrait de macadamia, d’huile d’olive, de réglisse, de riz, d’huile de germe de blé, d’avoine et de germe de soja.

Water (Aqua), Sodium Coco-Sulfate, Lauryl Glucoside, Betaine, Sea Salt (Maris Sal), Alcohol*, Prunus Amygdalus Dulcis (Sweet Almond) Seed Extract*, Hamamelis Virginiana Leaf Extract*, Macadamia Ternifolia Seed Extract*, Olea Europaea (Olive) Fruit Extract*, Glycyrrhiza Glabra (Licorice) Root Extract*, Oryza Sativa (Rice) Extract*, Triticum Vulgare (Wheat) Germ Extract*, Avena Sativa (Oat) Straw Extract*, Glycine Soja (Soybean) Germ Extract*, Sodium PCA, Sodium Cocoyl Glutamate, Disodium Cocoyl Glutamate, Sodium Phytate, Fragrance (Parfum)**, Linalool**, Limonene**, Citronellol**

 

Donc tout est vraiment tourné vers le soin, pour apaiser, hydrater et nourrir la perruque : quand je l’utilise, il me fait vraiment de belles boucles bien dessinées, et je n’enchaîne même pas avec un après-shampoing, il se suffit à lui-même.

Pour vous, si vous cherchez un shampoing de base mais qui a quand même une action apaisante. Un très bon produit d’entretien de la fibre capillaire aussi.

 

La gamme Soin à la Racine du Cheveu du Couvent Des Minimes

cb2.jpgContrairement aux deux autres shampoings, le Shampoing Doux Bienfaisant est un peu plus traditionnel dans sa composition vu qu’il contient tout de même des sulfates (mais pas de silicones).

 

MAIS, tout l’intérêt réside dans le reste dans ingrédients : il y a énormément d’huiles essentielles réputées pour apaiser et traiter les problèmes du cuir chevelu :

De l’huile essentielle de menthe verte (calmante, anti-inflammatoire), de menthe poivrée (recommandée pour les cheveux gras, les pellicules), de l’hydrolat et de l’huile essentielle de sauge officinale (régule le sébum, tonifie), de l’extrait d’ortie blanche (voir mon article sur l’ortie), de l’huile de romarin (purifiant), de la glycérine, et du polyquaternium 10 (qui ici a une action similaire au silicone pour rendre le cheveu souple et doux).

 

Il a un mode d’emploi très particulier, il faut faire un double nettoyage – ce que je fais systématiquement avec chaque wash wash que j’utilise : on prend une noisette, on masse les cheveux, on rince, puis on reprend du produit, on PREND son temps pour bien masser, on attend quelques minutes, puis on rince bien.

 

Pendant que le Doux Bienfaisant agit sur les racines, j’applique le masque crème riche sur les longueurs (j’ai déjà essayé de le mettre partout, mais je finissais avec des cheveux gras après seulement deux jours).

Au niveau de la composition il est moins intéressant, même s’il contient de l’huile de noisette, de jojoba, un extrait d’amande douce, de l’huile essentielle de menthe poivrée, de l’hydrolat de sauge, de l’extrait d’ortie blanche, de l’huile de tournesol et de l’extrait de romarin (feuille et huile essentielle). J’ai déjà vu mieux pour gaver ma touffe même s’il reste convenable dans sa catégorie et travaille en parfaite synergie avec le shampoo.

Tous les deux contiennent du phenoxyethanol, au cas où.

 

PAR CONTRE, il a une odeur de dingue.

Mama mia, c’est la première fois que j’ai envie de manger un cosmétique : ça sent l’amande, sucrée, qui active tellement mon odorat que j’en perds mes moyens. Plongez votre nez là-dedans et vous m’en direz des nouvelles.

Le Doux Bienfaisant a aussi une très bonne senteur, fraîche et mentholée, très agréable au réveil.

 

Ces deux soins conviennent aux personnes qui n’ont que des problèmes mineurs du cuir chevelu.

Le shampoing a un excellent effet sur les racines, il donne beaucoupde volume mais tout en légèreté. Pour les cheveux bouclés, un soin est nécessaire après pour éviter l’effet vaporeux, même s’il et moins présent qu’avec le Logona.

 

En conconclusion

Mes cheveux s’habituent très vite à un shampoing c’est aussi pour ça que j’alterne entre le Lavera et celui du Couvent des Minimes, j’essaie de garder l’efficacité mais sans que cela soit trop agressif.

A côté de ça, j’utilise toujours le Jasmine Hair’Oïne, ou alors je me fais des bains d’huiles avant d’aller sous la douche histoire de bien nourrir les longueurs.

Je n’utilise pas de sprays ou de mousses de coiffage ou tout ce bordel pour apporter de l’épaisseur au cheveu ou donner un effet plage.

Moi pas connaître tout ça.

Moi pas vouloir t’en entendre parler.

Moi oreilles bouchées. GNAGNAGNAGNAGNAH !

 

J’espère qu’un de ces soins aidera un cuir chevelu perdu sous les pellicules quelque part sur la planète,
parce que bon, si t’es pas sexy du cuticule, tu te sens pas au top de ta forme.

Et oui, si je peux sauver quelqu’un d’une réflexion type « hey mec, on a besoin de ta tête pour faire du parmesan râpé », ce sera déjà ça de gagné.

 

Des Bisous les Caribous !
Tous les 3 dans les 10-15 euros selon les points de vente

Caribouland
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16 mars 2014

Organix, tu nous nix #LaContreRevue

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C’était une façon plus adorable que de dire « Organix, tu nous rentres dans le lard ou « Organix t’es pas bandant, tu m’rends hilare ».

Aujourd’hui donc, je suis là pour parler d’une déception.
Totale.

D’un complot planétaire qui m’amène à lire une revue sur des shampoings qui se trouvent dans ma salle de bains, que j’ai reçus pour test, que je trouve complètement surfaits et inefficaces, quand une autre personne revendique leur côté naturel…

 

A chaque fois, ça me déchire en deux, j’ai envie d’un mars glacé et de le faire fondre la gueule ouverte dans un râle à peine dissimulé, de baver et cracher du feu tout en chantant « salade de fruit, jolie jolie jolie », un vrai geyser de contradictions qui ne se calme pas.

C’est plus fort que moi, plus fort que mon voisin qui est occupé à construire le Disneyland du gazon dans son jardin, j’ai envie de PAR-TA-GER, et de dire que non, c’est fini, parfois les lecteurs méritent aussi qu’on leur dise la vérité.

Je ne suis pas végétarienne.
Marty est un gremlin en fait.

J’aime dire ce que je pense.

 

Les shampoing Orga-tu nous-nix

De prime abord, les packagings sont extrêmement mignons, j’avais surtout envie de tester celui au cherry blossom, histoire de donner une seconde vie à mes cheveux et d’entrer de plein pied dans le printemps (pauvre Printemps).

Les revues américaines avaient l’air complètement dingodingue, vantant une marque assez naturelle et qui faisait la chevelure comme de la soie, je voulais donc voir si je pouvais finir comme Raiponce en un tour de douche.

 

1ère révélation : pas si naturel tout ça

Il s’agit typiquement d’une marque qui joue sur le mot ORGANIC (qui veut dire bio en anglais), propose des produits conditionnés dans des emballages recyclés et qui utilise la carte « à base de produits naturels » sans aller beaucoup plus loin dans l’effort écologique.

Les produits ne sont pas testés sur les animaux et sont certifiés sans gluten.

 

2ème révélation : ce qu’il y a dedans et ce qu’il n’y a pas (en tout cas les sulfates y en a)

« Des produits de luxe qui sont en même temps écologiques et durables et qui font preuve d’une responsabilité sociale. La nouvelle gamme de soin des cheveux à base d’ingrédients actifs organiques, sans sulfate, sans phosphate et sans parabène ».

 

J’ai reçu ces shampoings-ci : le Cherry Blossom Ginseng (CBG), le Coconut Milk, et le Argan Oil Of Morocco (AOOM).

Sur les trois, le AOOM contient de l’olefin sulfonate, considéré comme un cousin éloigné des Susus.

Les deux autres contiennent du Disodium Laureth sulfosuccinate, qui est a priori moins irritant que les sulfates classiques types SLS et ALS, mais qui ferait partie de cette même grande famille.

Donc pour le sulfate-free on repassera, ils jouent sur un fil tendu et le flou qui existe à propos de cette substance.

 

Après quelques recherches, j’ai trouvé ceci:
DSL.jpg Source

 

Il est prouvé qu’une concentration de 10% de DLS provoque le même degré d’irritation qu’un produit qui contient 2% de Sodium Lauryl Sulfate.

Le service client de la marque déclare qu’ils utilisent approximativement 21% de DLS dans leurs produits ce qui équivaut à 4.2% de SLS.

Quand on sait que les shampoings basiques contiennent entre 10 et 15% de tensioactifs, on peut imaginer que c’est moitié moins irritant que les sulfates les plus agressifs, mais pas ce qu’il y a de plus doux non plus. Et si vous supportez très bien les SLS conventionnels, il n’est pas dit que ceux-ci vous fassent des cadeaux.

A chaque essai, je me suis gratté les cheveux pendant la journée, ce qui ne m’était pas arrivé depuis quelques temps, LA POISSE GISHLAINE !

 

J’ai trouvé des silicones dans les cinq « soins », et les compositions restent typiques du domaine de la cosmétique conventionnelle.

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Haut ARGAN OIL OF MARROCO shampoo / Milieu COCONUT MILK shampoo / Bas CHERRY BLOSSOM GINSENG shampoo

 

3ème révélation : mais que fait la police ?

Apparemment, la firme a déjà été condamnée aux États-Unis pour publicité mensongère auprès du public et a du payer la modique somme de 7 millions de dollars.

Pas fort sûre que ça les ai calmés, vu qu’ils débarquent maintenant en Belgique à grand renfort de pub où l’on voir une madame les cheveux à l’air, un sourire béat collé au visage.


4ème révélation : les odeurs et la texture sont vraiment incroyables

Pour la texture, c’est dans le sens négatif qu’il faut l’entendre : ils ont tous un aspect très compact, qui me rappelle un slime transparent (pour ne pas dire autre chose de plus dégoûtant)(un gros molard).

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Pour le reste, ils moussent tous plutôt bien et les odeurs sont à tomber, ce qui constitue leur principal attrait.

Je dois dire que je râle comme pierre qui tombe dans un ravin, parce que le cherry blossom ginseng sent SUPER BON, une fragrance hyper printanière qui me donne envie de me rouler dans la bouse de vache juste pour pouvoir à nouveau me shampouiner les cheveux.

 

On l’aura compris, je déteste les marques qui me mentent, les personnes qui en parlent comme s’il s’agissait de produits quasiment entièrement doux et naturels alors que c’est loin d’être le cas.

Niveau efficacité, j’ai préféré celui au lait de coco, car c’est celui qui définissait le mieux mes boucles, mais chacun a fait regraisser mon cuir chevelu en un jour (alors qu’en temps normal je mets 3 à 4 jours entre chaque wash wash), sans parler des irritations vers le bas du crâne, là où je suis le plus sensible.

Ma perruque n’était vraiment pas jolie, j’ai du reprendre une tournante de deux lavages pour retrouver ma texture habituelle.

 

Si vous n’êtes pas trop regardant quand il s’agit de composition, et que les extraits de plantes vous font vibrer (le genre à 0.01%, t’aimes ça hein ?), alors go for it.

Mais honnêtement, je préfère les Ultra-doux de Garnier à Organix, parce que même s’ils contiennent des sulfates, ils me font les cheveux EFFECTIVEMENT doux, et pas crasseux.

 

Je peux essayer d’être tolérante avec des shampoings ou soins cracras quand ils font exactement ce qui est mis sur la bouteille, mais ici, j’ai le sentiment d’être flouée.

« Beauty Pure and Simple », mon oeil.

 

Des bisous les Caribous !
En  Belgique, offerts par Di, 9.99 euros les 385ml

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3 février 2014

Rouge de Venise, rouge ton crâne, Mulato c’est pas pour les mules

MC1Aaaah la quête du look de Jessica Rabbit sous acide, la chevelure trempée dans du feu, les flammes de l’enfer pointées vers le ciel, cette folie ne s’arrêtera jamais.

MAIS, en hiver, j’ai souvent d’autres envies, plus raisonnables, comme de manger du foie gras, des pancakes imbibés de sirop, de ressortir des fards pailletés et des vernis que personne ne porte.

Puis, sur mes cheveux, le henné garde ses nuances et s’affadit petit à petit, se patine sous le soleil d’hiver et devient un petit souvenir.

 

J’ai pu tester deux merveilles capillaires qui ont redonné à ma cervelle l’envie de jouer avec du rouge, comme à chaque fois que ça me passe, des indices me relancent dans cette aventure.

Moins contraignants que le henné, et surtout plus gourmand, les soins Rouge de Venise par Mulato Cosmetics m’ont touchée en plein dans le mille.

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La marque

Mulato est une marque née en 2007, qui s’est engagée dès le début à produire des soins qui soient entièrement fabriqués en France et qui respectent une charte bien précise :

  • sans paraben, sans silicone, sans résorcine (perturbateur endocrinien, potentiel allergisant souvent présent dans les teintures du commerce) et sans PEG
  • les produits sont formulés avec des ingrédients naturels
  • les flacons sont recyclables et ils n’effectuent pas de tests sur les animaux

 

Même si effectivement MC apporte des composants naturels à ses soins, ils n’en restent pas moins imprégnés du modèle de production de l’industrie cosmétique traditionnelle. Pas de la poudre aux yeux, mais des produits qui se veulent être un bon compromis entre le tout chimique et le pseudo-naturel.

 

Rouge de Venise

mc4.jpgPlus rouge que rouge, j’étais carrément blanche en ouvrant le paquet : les deux flacons transparents laissaient apparaître une purée cramoisie qui me brûlait les yeux.
Le shampoing contient des SLS, cependant il n’agresse pas le cuir chevelu, et est devenu mon second shampoing, celui que j’utilise pour parfaire le lavage et entretenir la couleur.

Le soin, quant à lui, contient de la purée de carotte, de mûre et de cerise, ainsi que des ingrédients antioxydants qui protègent des effets néfastes du soleil.

 

Ils sont tous les deux sans silicone, sans paraben, sans ammoniaque ni eau oxygénée.

 

Première application, début janvier

Je saute sous la douche, je pré-lave mes cheveux avec un shampoing basique pour enchaîner sur le shampoing Mulato.

Premier constat : j’ai les mains roses, des sillons rouges qui coulent de partout jusque sur la dalle blanche de la douche. On dirait qu’on m’assassine sans témoin ou que je me suis mise à pisser le sang.

Pour les fans d’effet gore avec une odeur de fruits pressés, c’est l’I-DE-AL.

 

Une fois que j’ai fini de me masser le crâne (faut dire que ça mousse bien mieux quand on pré-lave ses cheveux), je mets des gants et j’attaque la phase la plus joyeuse : celle de la repigmentation.

On étale bien le produit sur la chevelure en insistant sur les longueurs et les pointes. Le peigne aide à répartir la texture même si je la trouve assez facile à travailler (du style pudding compact un peu gélifié).

Après 20 minutes de pose, je rince le soin jusqu’à ce que l’eau soit claire, et c’est fini.

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Deuxième application, jeudi passé

Sous la douche, totoche fait pareil : shampoing basique, puis celui de MC, et au moment du soin, je ne sais pas ce qui me prend, je me masse les racines avec comme si je me faisais un massage intense des bulbes de mes poils de tête. Et j’insiste bien, je prends mon temps, je rallonge même la pose jusqu’à 30 minutes.

Résultat, catastrophe internationale et gommette de la honte, j’avais le crâne rose (HAHAHA, ROSE COCOON), le genre de couleur qu’on aime porter pour un festival, pas la veille d’une rencontre avec des marques cosmétiques.

Du coup, j’ai fait quatre shampoings, un sur deux avec du bicarbonate de soude pour faire un effet gommage. Au final, j’avais le cuir chevelu aussi clean qu’un camé sorti de désintox, mais au moins je ne ressemblais plus à une fraise tagada trop bronzée.

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Ce que j’aime

  • le rendu : le shampoing rend les cheveux extrêmement brillants au quotidien, au point que je passe parfois deux minutes à me tordre dans la salle de bain pour admirer les reflets auburn dans le miroir, tout en allongeant une série de « incroyable, c’est incroyable »
  • la qualité et la multiplicité des reflets qui n’en font pas une coloration unicolore mais qui présente beaucoupde facettes selon les éclairages
  • l’odeur des deux produits est à croquer, craquez si vous aimez les senteurs fruitées : ce n’est pas une odeur particulière, mais elle évoque tout ce qui est baies et fruits rouges
  • la douceur de mes cheveux, enfin une teinture qui fait vraiment du bien !
  • le rapport qualité prix : à mon sens il s’agit de produits qui font office de repigmentants semi-permanents.  A raison d’un soin par mois et d’un shampoing tous les 3 jours, c’est très économique
  • j’ai une addiction particulière pour les flacons pompe donc le packaging du soin me plaît beaucoup
  • Il n’y a pas d’effet racine sur moi, mais je ne garantis pas le résultat sur cheveux blanc

 

Ce que j’aime moins

  • Quand je fais le soin pigmentant et que je dois laisser poser 20 minutes, je dois sortir de la douche le temps que la couleur prenne (je ne vais quand même pas faire couler l’eau juste pour me réchauffer)
  • le shampoing ne mousse pas ou peu à la première application, un pré-lavage peut être nécessaire
  • les pigments tiennent de 2 à 3 semaines je dirais, sûrement pas quatre, mais il ne s’agit pas non plus d’une coloration qui tient au cheveu comme celles qui sont purement chimiques

 

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En conclusion, Totoche pense que..

Ce sont deux très bons produits qui font exactement ce que je veux : des nuances ton sur ton, qui embellissent les restes de henné que j’ai dans mes cheveux sans que je finisse avec un rouge pur.

Ma perruque a viré vers un beau brun qui a de forts reflets auburn au soleil. Les pointes quant à elles sont bien teintées de rouge, et tirent plus vers le prune à l’ombre.

Pour la facilité d’utilisation, j’aurais presqu’envie de dire que j’obtiens bien mieux ce que je veux avec la gamme Rouge de Venise qu’avec mes popotes maison, la pose réduite en plus.

Donc, du tout bon, à utiliser sans modération pour le shampoing, et une fois par mois pour le soin.

Je ne sais pas ce que valent les autres couleurs, mais ces soins-ci me plaisent, très belle découverte capillaire !

 

Des bisous les Caribous !
Offerts par la marque
Shampoing à 15 euros et le soin à 20, les deux en format de 200ml

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27 janvier 2014

The perfect hair perfume by Herra

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Recevoir un parfum a toujours été une affaire délicate.

J’ai le nez plutôt fleuri, pas franchement gourmand quand il s’agit de passer une journée avec une fragrance accrochée au corps, il aime ce qui évoque plus que ce qui cocotte.

D’où les choix judicieux dans ce que je porte.

 

Herra et son Herra Protect Hair Perfume

Cette marque a été lancée par James Davis, coiffeur depuis 17 ans, qui s’est posé la question de l’après-soin, et s’est lancé dans la création d’un produit de luxe que toutes (hum hum) les femmes pourraient mettre dans leur sac à main, et duquel elles se serviraient au cours de la journée.

herra3.jpgLe Herra Protect est donc l’unique produit de cette marque, un parfum hybride qui contient des extraits végétaux naturels de fleur de tournesol (pour protéger des UVA et B) et d’olive (pour les effets antioxydants) afin d’apporter une protection au cheveu contre l’extérieur, la pollution.

Bien entendu, ceux-ci ne remplacent pas un vrai bain d’huile, il s’agit d’un parfum avant tout.

Dedans, on retrouve des notes de bergamote italienne, de loquat, orchidée de minuit, rose, jasmin blanc, mimosa, héliotrope, lys, vanille, fève tonka, bois de santal et musc.

Le mélange est assez chaud et généreux tout en restant floral.

 

Composition du parfum

Assez classique de retrouver en tête de liste de l’alcool denat, réputé pour être irritant.

Il est très souvent utilisé dans les produits capillaires pour accélérer le séchage, mais également comme véhicule des actifs de la formule.

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Après plusieurs essais, je constate qu’il n’assèche pas ma touffe, elle reste extrêmement brillante et sans frisottis, donc l’équilibre « alcool-actifs » a été pensé intelligemment.

Je l’applique essentiellement sur les longueurs le matin, et parfois en cours de journée, car même si l’odeur tient bien, elle devient plus faible au fur et à mesure des heures.

Alcohol Denat, aqua, glycerin, parfum, butylene glycol, olea europea fruit extract, heliantus annus seed extract, hexyl cinnamal, linalool, alpha-isomethyl ionone, potassium sorbate, sodium benzoate, coumarin, limonene, sorbic acid

 

On retrouve également de la glycérine dans la liste, réputée pour être un fort hydratant.

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De manière générale, je trouve le concept assez bon, malgré le prix (il s’agit d’un produit de luxe, le créateur a toujours eu cette idée-là en tête), on est dans la tranche des parfums « classiques », nomades, pensés pour accompagner la femme sans trop s’imposer.

L’avoir à portée de main un lendemain de veille, quand on a la crinière qui sent le barbecue et pas le temps pour un rafraîchissement total sauvera peut-être des vies/rendez-vous/crises post-anniversaire

Au niveau du packaging, j’aime beaucoup le fait que le bouchon soit très dur à enlever, et ne puisse dès lors pas faire le dissident dans le fond du sac : il faudra le dévisser pour l’ouvrir sans forcer.

 

L’effet soin est sûrement un peu juste : comme je l’ai dit plus haut, il s’agit avant tout d’un parfum, dans lequel on a ajouté un petit plus pour prendre soin de sa perruque.

Il ne remplacera pas vos traitements quotidiens pour avoir une chevelure en cascade comme un poney arc-en-ciel.

Sachez également qu’à raison de trois pulvérisations toutes les 3 heures, le flacon est censé durer 8 semaines. En comptant quelques pschits le matin, j’en ai pour un bon moment.

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Deux déceptions tout de même 

  • j’avais reçu deux échantillons avec qui auraient très bien pu servir comme unidoses mais la marque ne compte pas les commercialiser.
  • le produit coûte 32 euros, mais sur le site officiel de vente les frais de port tournent aux alentours de 6 euros, soit près d’1/5 du prix. Vous avez-dit cher ?

 

Conclusion

J’ai eu un gros crush pour ce produit et j’ai du mal à ne pas me le faire chiper par ma soeur qui a également le coeur qui fond en le sentant. A mon sens, il est parfait pour les jours où je vaporisais sur mes cheveux le Midnight Rose, qui asséchait sans rien apporter de bien à part du parfum.

Si vous êtes en manque d’idée cadeau ou que vous avez les moyens, ce produit sera parfait.

 

Des bisous les Caribous !
Produit offert par Herra, 32 euros les 50ml
(La vente vers la Belgique se fera prochainement)

Caribouland
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27 décembre 2013

Doper sa perruque indisciplinée avec Jasmine Hair’oïne de Lush

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Quand j’ai acheté ce soin, j’avais failli me faire renverser par une voiture en pleine ville, sur un trottoir que j’occupais de plein droit.

J’avais la tête d’une furie qui débarque en boutique comme un scandale dans un endroit calme mais surtout un grand besoin de réconfort après le pic d’adrénaline que je venais de subir.

 

Du coup, j’ai dit « je sais pourquoi je viens », j’ai pris le pot sous le bras, et une vendeuse m’a conseillé une barre de massage doudou par la même occasion.

J’ai papoté pendant dix minutes avec elle, puis je suis partie, un sac au bout des doigts, bien blottie dans une écharpe d’odeurs de plantes pour me tenir compagnie dans le tram.

Du bonheur après la foudre.

 

Le soin pour être son Aladine (Jasmine, Aladin, Aladine,…manger du clown)

Autant vous dire que si vos cheveux sont adeptes du niveau paillasse – ou simplement bouclés mais en manque de définition – et que vous aimez le jasmin, ce petit pot pourrait vous sauver la mise.

 

Règle numéro 1 : L’odeur tu aimeras

Ha bah oui. ETRANGE MAIS VRAI, j’ai lu sur internet que des utilisatrices avaient été fort déçues parce que, décidément, la pâte sentait quand même (fort) le jasmin.
(Sans déconner)(tu veux qu’on se chatouille mutuellement pour rire ?)

Moi qui suis très sensible olfactivement parlant – dans le sens où un produit ménager trop pêchu peut me donner mal de tête – je n’ai pas pas fait de réaction migraineuse à ce produit.

Si tu veux du jasmin sur tes cheveux, tu auras du jasmin, mais gaffe, l’odeur reste pendant plusieurs jours accrochée à la perruque sans jamais faiblir.

 

Règle numéro 2 : de la composition tu profiteras

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Il y a pas mal d’actifs dans le mélange, de l’infusion de henné rouge pour gainer (qui n’altère pas la couleur naturelle des cheveux, mais conviendra plutôt aux rouquines ou brunes), de l’huile d’olive qui est régénérante pour les cheveux, de l’HE d’ylang-ylang et de l’huile de chanvre pour redonner de la vigueur à sa perruque, de l’huile de noix du brésil, de soja et de coco pour dompter les frisottis et avoir une cascade capillaire sans fourches.

L’huile de ricin est également restructurante et aide à la pousse du cheveu.

Et oui, il y a des parabens dedans, mais j’aime mieux ça que de scruter la surface du Jasmine Hair’oïne pour m’assurer qu’il n’a pas développé de moisi plus tôt que prévu.

Infusion de henné rouge (Lawsonia inermis), Eau (Aqua), Alcool cétéarylique (et) laurylsulfate de sodium, Parfum, Huile d’olive extra vierge bio (Extra Virgin Olive Oil), Huile essentielle d’ylang-ylang (Cananga odorata), Absolu de jasmin (Jasminum grandiflorum), Huile de germe de blé (Triticum vulgare), Huile de jojoba biologique (Simmondsia chinensis), Huile d’amande douce (Prunus dulcis), Huile de noix du brésil (Bertholletia excelsa), Huile de noix de coco extra vierge (Cocos nucifera), Huile de chanvre (Cannabis sativa), Huile de soja (Glycine soja), Huile de ricin (Ricinus communis), Salicylate de benzyle*, Benzoate de benzyle*, Farnésol, Géraniol, Linalol*, Hydroxycitronellal, Méthylionone, Alcool benzylique, Isoeugénol, Parahydroxybenzoate de méthyle (Methylparaben), Parahydroxybenzoate de propyle (Propylparaben)

 

 

Règle numéro 3 : la texture tu géreras

Deuxième commentaire qui revient souvent : « j’ai réussi à tenir trois utilisations avec un pot, BOUDIOU, ça fait cher la bouillasse qui pue le jasmin ! »

Si tu l’utilises et que tu le vides en si peu de temps, il y a en effet un problème de taille (ou de touffe trop volumineuse).

hair.jpg Soit le fait que je sois adepte des bains d’huile me donne un avantage considérable, soit les filles qui font ce genre de commentaire croient dur comme fer qu’il faut que le cheveux dégoulinent de partout, mais, après un trio de poses, j’en était à un bon quart du petit pot noir.

No comment.

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Il n’en faut pas énormément, la texture se fond vite dans le cheveu et s’étale sans soucis. Par contre une fois que la fibre a tout bu, mes cheveux sont parfois emmêlés mais rien de grave.

Le mieux reste de les attacher le temps que le produit agisse bien.

Après 30 minutes on voit déjà que le rendu est moins gras et plutôt sec, on peut alors aller se rincer les cheveux.

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Règle numéro 4 : la bonne marche à suivre tu…suivras

Après plusieurs essais il semble que cette méthode soit la meilleure :

  • On applique uniformément le mélange, en insistant surtout sur les longueurs; les huiles peuvent étouffer certains cuirs, dont le mien, donc j’évite d’aller trop vers les racines
  • On laisse poser au moins trente minutes. J’avais essayé toute une nuit, mais ça ne change strictement rien avec ce soin, une fois que les tif’ ont tout bu c’est que c’est bon
  • On passe sous la douche, on rince sa perruque (et on se rend compte que « haaaaaaaa, ça part bien quand même et les cheveux sont déjà doux !)
  • On fait un shampoing UNIQUEMENT du cuir chevelu: c’est ce que je fais toujours, mais je sais que certaines personnes en profitent pour laver leur longueurs. Grave erreur, les rincer suffit amplement et permet de ne pas les abîmer. De plus, cela vous permettra de garder Jasmine Hair’oïne un peu plus longtemps sur vous
  • Et c’est tout

 

Pas besoin d’après-shampoing pour ma part, il s’agit de faire sa routine capillaire à l’envers en somme, vu que ce soin lush avant-shampoing est clairement suffisant pour protéger et nourrir vos lianes en profondeur.

 

Règle numéro 5 : quelques utilisations tu feras pour voir les réels effets

Ici, je m’adresse surtout aux filles curly, la définition des boucles est améliorée après une utilisation, mais est plus crédible après quelques poses assez rapprochées (j’en suis à un à deux soin par semaine).

Après 5 semaines, et un henné qui est passé par-là, j’ai clairement des longueurs qui sont belles et bien entretenues et j’aime TELLEMENT les reflets que je vois dans mes cheveux, qui gardent de la brillance sans que je fasse quoi que ce soit de spécial.

 

Conclusion

Contrairement à l’avis général, je trouve ce produit d’un excellent rapport qualité prix.

Étant donné son odeur à tomber, il vous évite le port d’une eau de toilette, laissant dans votre sillage un parfum de princesse qui vous suit du réveil au coucher sans prendre les odeurs de la grillade du soir passé.

 

Juste UN VRAI CONSEIL : ne passez pas sous la chaleur d’un lisseur dans la foulée sous peine de sentir le jasmin cuit, et croyez-moi, dans le genre odeur douteuse, celle-ci est carrément désagréable.

 

J’adore vraiment Jasmine Hair’oïne surtout que mes cheveux, avec l’hiver, ont tendance à être un peu électriques et sans tenue.

Même quelques jours après, quand je passe le steampod, JE VOIS la différence, tout glisse sans accrocher, le pied.

Néanmoins, si vous avez un doute, allez sentir le tester en boutique, c’est le meilleur moyen de savoir si son odeur vous fera succomber de bonheur.

Ou pas.

 

Des bisous les Cariboubous !
Et bonnes fêtes !
Jasmine Hair’oïne, 21.95 euros les 220 grammes

Caribouland
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