Catégorie : Feel Good

19 octobre 2014

Random Sunday

randomsunday

J’ai failli vivre une semaine de l’enfer. Sans internet, ni télévision, sans aucune connexion avec le monde (virtuel) extérieur, la poisse totale intersidérale pour une fille comme moi qui double le visionnage d’un grey’s anatomy avec une session de candy crush histoire de rentabiliser son temps au maximum.

Quand le wifi a arrêté de fonctionné, j’étais comme un agneau amputé de son troupeau, en plein milieu du vide, sans envie de brouter.

 

Le lendemain, je faisais un scandale au téléphone parce qu’on m’avait résilié l’abonnement pour une facture non payée (sans rappel), complètement passée à la trappe avec la chaleur d’août et les oiseaux qui se barraient déjà vers les tropiques.

Gouzi-gouzi.

Augmentation FISSA de la data du gsm comme on va prendre un big mac au drive-in : « bonjour, j’aimerais avoir du full giga, je suis en passe d’être coupée de mon espace virtuel, je vais décéder sans fibre optique, dites-moi si vous avez de la bonne ».

La meudame m’augmente mon forfait de dix euros sans cligner de l’oeil au téléphone, et me voilà ultra connectée avec mon 4 pouces de smartphone samsung.

 

Le mac – qui n’avait aucun accès webbien – ne servait à rien (t’as déjà essayé le jeté dans l’abîme, la petite frayeur en essayant de voir « quoi branler » en coupant le wifi de son ordi ?)(parce que bien sûr, totoche de première, je n’avais aucun film sous le coude, j’étais vouée à traîner des pieds dans l’appartement à la recherche d’une radio, le truc qui émet des ondes sur la FM, histoire de m’occuper avant le boulot).

L’errance de la fille sans réseau, sans divertissement.

Avant on fabriquait des cabanes quand on s’emmerdait, mais j’ai pas de jardin.

 

Du coup, ma semaine a été un peu plus chaotique (entendre par là : la geekette avait du mal avec la diète forcée), on a pris un mini abonnement sur le wifi public, le genre de débit qui te rend hystérique une fois sur deux.

 

Vu que j’avais du temps

  • j’ai installé Yosemite
    5 gigas et 6 heures plus tard, je couinais devant le graphisme allégé mais moins devant les bugs permanents comme le double swipe back sur youtube (au lieu d’un) pour revenir en arrière, le bandeau noir qui apparaît dans finder quand je veux déplacer une image d’un dossier à un autre, la batterie qui se vidait comme un belge siphonne sa bière.J’ai suivi les conseils d’Axou, installé google chrome, et depuis CA VA un peu mieux, mais je suis encore occupée à chercher les pop-up de notifications qui m’évitaient d’aller VOIR sur twitter si on m’avait répondu. Préhistoire
  • je me suis offert un nouveau piercing
    petite drogue, en deux jours c’était plié, les renseignements le jour d’avant, l’aiguille dans le tragus le lendemain.
    Et moi pimpante, 5 minutes plus tard au sortir du shop.
    Je pense qu’il va être de loiiiiin le moins chiant de la troupe, j’attends de voir l’évolution, mais ça m’a l’air bien parti pour être mon doudou préféré
  • j’ai fini le premier tome de Divergente et entamé Bridget Jones (le troisième)
    faut croire que la légèreté m’a habitée, parce que ce genre de romans est clairement celui que je réserve aux vacances, quand je tripatouille les grains de sables d’une main et sirote un coca bien frais.Assez conquise par celui de Veronica Roth (même si le niveau littéraire reste assez bas, l’histoire me plaît !), j’ai eu un peu plus de mal avec le démarrage de BriBri, certaines tournures de phrase me rappelant l’univers de Pancol (et bon, Pancol ça va deux secondes)(j’ai mangé trois tomes)(oui je pousse le vice bien loin)
  • j’ai vu un film d’ahuri
    O’ Brother, avec THE George (enfin, Clooney n’était pas à côté de moi quand je l’ai visionné, s’entend). Trois évadés qui mâchonnent l’anglais de la vieille Amérique, une bande son GENIALE et beaucoup d’humour dans les dialogues et les poses. Un peu absurde, un peu cynique, une petite gourmandise 😀
  • la clarisonic a un peu fait place aux cleansing balms
    je passe mes journées dans le froid ces derniers temps, à essayer de faire signer des contrats à des gens qui ne veulent pas faire de sport (dans l’esprit du gosse qui ferme la bouche de toute ses forces parce qu’il ne veut pas gober la bouillasse d’épinards).Du coup ma peau ne supporte plus trop le nettoyage à l’eau chaque soir (m’est avis qu’en hiver ce sera la galère). Je me suis mise à me démaquiller depuis une semaine avec un nouveau baume démaquillant de chez Lulu & Boo, une petite merveille plantue, infusée de douceur, à la texture fine et agréable, qui m’évite le sur-nettoyage et m’assure une peau douce même sans crème. Je mets un soin par après si nécessaire et l’affaire est réglée

 

Donc voilà, la semaine ordinaire par excellence, passée à décorer un gâteau d’une route pour course de voiture, monter un meuble Ikea de deux mètres, essayer de retrouver mes baumes à lèvres préférés pour m’éviter le look « hey, j’ai la bouche qui s’effrite si tu la râpes ».

Manquait plus qu’on m’annonce que une sélection surprise pour être un participant de Pyramides et c’était banco.

 

Et même si je m’adapte, que je suis de bonne composition, je ne veux plus de farce dans les prochaines 24h, histoire de bien ruminer les jours que je viens de passer.

En essayant de nier qu’il traîne comme un fâcheux pressentiment sur le technicien internet qui doit venir demain dans une fourchette de « midi à 6h » :

S’il me sort qu’il ne sait rien brancher, je le cloue au mur.

S’il me sort que je retrouve ma cachette de geekette, je sors la hache et lui coupe la jambe (faut bien montrer sa joie).

PS : Si votre coeur est fait en sucre et pâte d’amande, j’ai besoin de votre soutien pour les weekend blog awards et faire gagner la troupe de Caribous que nous sommes, je suis nominée pour la deuxième fois dans la catégorie bowté, ça me touche !! 

 

Voici la marche à suivre (ULTRASIMPLE GRAVE KIBOUGEDUBOULE) :

Capture d’écran 2014-10-08 à 09 Fotor===> cliquer sur l’image ci-contre ou sur ce lien 

===> voter pour le blog (page 3 du lien)

===> et ensuite cliquer sur « Suivant » en bas, jusqu’à arriver sur la dernière page et mettre votre mail, ce qui va valider le vote

 

 

ATTENTION, SANS LE MAIL, le vote n’est pas valide !!!! Donc faites ça bien, je compte sur vous !!!!  
Merci pour votre soutien !

 

Des Bisous les Caribous !

 

Caribouland
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6 septembre 2014

Jasmine Dream et les emmerdeurs

Jasmine-Dream-copie-1.jpg

Dans la vie, il y a plein de moments qui m’incitent à rêver de cocooning, à lâcher les sacs dans l’entrée, me précipiter sur mon pouf habillé de plaids et m’y fourrer pendant quelques secondes.

Juste pour savourer le moment.

Ce matin, une vieille dame a réveillé cette envie en mon for intérieur.

Elle s’est imposée à la même caisse électronique que moi et avait l’air de me reprocher que la machine n’imprime pas plus vite le ticket, que je ne sois pas déjà partie, loin.

Comme si j’avais quelque chose à voir avec ça, comme si j’avais implicitement eu envie de l’emmerder.

Elle m’a titillé la grappe, j’aurais bien voulu voir son air avec deux asperges plantées dans les naseaux, madame la schnock ne bougeait pas d’un poil et lançait des regards furibonds qui ne m’inspiraient rien de bon, un mélange de diable de Tasmanie et d’un Mickey pris de coliques.

 

Ce genre de personnage peut donner envie de se lover dans une couverture moelleuse. Tout comme la banque hors service, l’employé municipal qui te regarde avec dégoût (et t’inspire un « bordel c’est quoi ce regard de vieux torchon trempé ? »), le bus qui a du retard (dans les deux sens), le gsm que tu vois tomber au ralenti, essayer une nouvelle sauce tomate qui fait foirer tout un plat, voilà.

 

Depuis des mois, je passais devant le magasin Rituals, et je soulevais les cloches pour sentir les parfums des bougies à l’entrée du magasin. Systématiquement, quand la boutique était un peu plus remplie que d’habitude et que les vendeuses s’occupaient des clients, je prenais mon temps pour envelopper mes narines d’un nuage de Jasmin, inspirer, expirer.

Jasmine Dream me rendait complètement zinzin, m’intriguait.

Cette bougie fait partie de ces achats qui mettent du temps à se finaliser.

Le prix ne m’arrête pas spécialement, ni l’enseigne, ni l’odeur, je reste scotchée sur la fragrance pendant des heures c’est dire l’attrait.

Non, je ne sais pas, je pense que de sauter le pas c’est comme d’avouer que oui, on était désespérée ce jour-là, jouette, ou carrément euphorique, un peu limite, psychiquement parlant.

 

Il fallait un déclic, une déclinaison de la madame ronchon de ce matin, j’avais tellement eu du mal à mettre la main sur mon Mac, qu’une fois l’ordi sous le bras et la boutique Rituals dans mon champ de vision, j’ai lancé un « Ha flûte » et je suis allée l’acheter. 

Jasmine-Dream-2.jpg Jasmine-dream-3.jpg

Clairement et au fil de heures, cette bougie se consume lentement et se mue en plaid olfactif.

Du jasmin et de l’ylang-ylang, une atmosphère douce et chaleureuse, absolument addictive et qui ne s’impose pas trop(même en saturant la pièce on ne s’en lasse pas) et n’écoeure jamais.

A chaque fois que je l’allume, je vois le moment comme une récompense, un pied de nez à la schnock qui devra sûrement faire une panade verte et un steak froid à son mari, un doigt d’honneur à tous les emmerdeurs de première, les connards qui roulent dans le village en montant sur les trottoirs (et la route, c’est pour les piétons ?), les hypothétiques futurs employeurs qui répondent « merci, mais non, bonne continuation ».

 

Jasmine Dream est mon bouclier contre tout ça, la morosité, les râleries, les imprévus qui tombent mal, une gourmandise à portée de nez, mon auto-cadal, l’idée même du cocooning fondue dans la cire et qui relaxe à souhait.

Au moins maintenant que je l’ai, les vendeurs de chez Rituals ne se diront plus « tiens voilà la dingue pour son sniffage hebdomadaire », j’ai de quoi renifler à la maison, dans mon petit cocon.

Plaisir, plaisir is definitely in the air ! 

 

Des bisous les Caribous !
Acheté 17,50 euros les 290gr 

Caribouland
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4 septembre 2014

J’ai acheté un macbook air qui me rend gaga

macmona-copie-3

J’ai toujours eu des lubies bizarres : comme être complètement réfractaire à certaines marques, refuser d’aller voir un film après avoir lu un livre, m’imposer des barrières qui me donnaient un semblant d’ordre et d’équilibre mental.

Si tu dis que tu n’aimes pas les chevaux, tu t’y tiens jusqu’au bout, tu ne monteras pas sur un dada.

Et puis, comme je n’ai aucun contrôle sur ma caboche, l’idée a commencé à germer quand mon quatrième PC a lâché l’affaire.

Enième crash, le slot de chargement soudé à la carte mère, un réparateur qui m’en demandait 300 boules (au moins), mon asus coûtait 800 euros en prix d’achat, j’ai dit niet.

Dans un autre magasin, on me parlait de perdre une deuxième fois ma vie virtuelle (chose qui est finalement arrivée) parce qu’on ne pouvait pas garantir que le réparateur n’allait pas remettre l’ordi aux paramètres d’usine et donc vider le contenu.

Pleurs intérieurs et détresse incommensurable.

 

A chaque fois que j’achetais un ordinateur, je me retrouvais, un ou deux ans après, avec un problème de batterie, de surchauffe, de lenteur terrible de la machine (dès l’achat je trouvais l’engin vieux, mais je m’accrochais, parce qu’il était présenté comme un milieu de gamme qui venait de sortir et que j’avais besoin d’un support informatique).

Je me suis battue avec des services après-vente pour récupérer des ordis qui ne me serviraient plus à rien, j’ai ragé, j’étais dépitée, j’en ai fait des cauchemars, j’avais le ventre noué à chaque allumage (est-ce qu’il va me faire le même tour de manège que son prédécesseur, décider de me foutre un écran bleu le jour où je dois rendre un travail important ?)(À tous les coups ça m’arrivait).

 

J’ai tué quatre ordinateurs portables comme ça, en huit ans.

Enfin, je ne suis pas seule responsable des meurtres, l’obsolescence programmée aidant, j’avais du renoncer à me dire que oui, un outil informatique pouvait durer plus de deux ans sans trop avoir de problèmes.

Je me voyais déjà comme un être à part, qui n’aurait d’autre issue que d’enchaîner les PC.
Du coup j’ai viré de bord et j’ai acheté un mac.

Autant vous dire que, niveau budget, on a un peu l’impression de se faire avoir, ma soeur signifiant justement qu’avec mes 1300 euros j’aurais pu m’acheter trois notebooks sans problèmes.

Oui mais non.

 

Depuis deux jours, je suis comme une gosse, je scie tout le monde sur twitter, je pense faire un album dédié à mon Macbook, lui ériger un autel.

La batterie dure 12h, encore plus que mon smartphone, le touchpad m’enchante au possible, j’ai l’impression de découvrir un nouvel univers bureautique que j’essayais d’éviter jusque-là.

J’aimais Apple pour ses ipods, jamais je ne voudrais d’Aïephone (quand tu touches un Samsung, c’est foutu), et pourtant j’ai fondu comme une débutante en voyant les bolides rangés comme des petits pains sur les présentoirs.

Ca me donnait faim.

 

La machine ne fait pas de bruit, on dirait qu’elle ne « réfléchit » pas, les pages se chargent à la vitesse de la lumière quand mon ancien paycay ramait. Il y a des popup, des sons qui donnent envie de travailler dessus.

Et puis surtout, le format Air.

J’écris énormément (un jour, je vais pondre un bouquin), et je dois avouer qu’au niveau de l’ergonomie des poignets (je n’ai pas beaucoupde graisse pour faire « coussin » d’appui), plus confortable, c’est difficilement faisable.

 

Je comprends un peu plus maintenant ce qui lie tous les Appeuliens, la facilité d’utilisation, le silence, cette assurance d’avoir une machine un peu plus pérenne que la normale, plus puissante (dépend des réglages, s’entend) aussi et user-friendly.

En deux jours seulement, j’ai perdu la plupart des réflexes sur le PC de ma mère, je faisais des gestes inadaptés sur son touchpad, le demeuré d’Asus ne répondant en rien.

Un autre monde, une autre rive.

 

J’espère, je touche du bois, qu’il me durera plus longtemps que la moyenne de mes anciennes bécanes, et chose étrange, j’ai découvert qu’évoquer son Mac, c’est comme avouer qu’on fait partie d’une fratrie de gens béats.

Depuis que je l’ai, je ne compte pas le nombre de gens (oui, en 48h seulement), qui m’ont parlé du leur, de ce qu’ils aimaient, de tout ce qu’ils faisaient pour l’entretenir, le bichonner au mieux.

 

Sûr que si je m’étais acheté un PC on ne m’aurait pas dit d’entrée de jeu : « tu ne le regretteras pas, c’est de la bonne came » avec mirlitons et bruits de fanfare.

J’ai l’impression que les gens sont contents pour moi, c’est très étrange comme sentiment, alors que je n’ai acheté qu’un macbook air, ajouté un ordinateur de plus à mon panel.

Et comme une personne influençable, j’ai déjà pris le pli, je défends Apple quand on me demande si ça valait vraiment la peine d’investir autant d’argent dans un outil informatique.

 

Oui, ça vaut vraiment le coup/coût, je suis « gniiiih gnaaaah gnouuuh », conquise quoi, c’est fou.

Caribouland
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21 août 2014

Le point migraine, détente et miamiamioum

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Il y a quelques mois, j’en suis venue à pleurer devant mes parents (la honte) parce qu’après deux semaines de migraine, j’étais à bout, j’en avait marre, je voulais que ça s’arrête.

Pour qu’une telle chose arrive, autant vous dire que j’étais aussi finie que des castagnettes trop usées, je ne jouais plus aucune musique, je voulais du calme sans trompettes.

 

J’ai été aux urgences parce que mon médecin traitant n’a pas eu assez pitié de moi au téléphone (tu passes pour une mauviette qui ne fait que chouiner, alors que bon, si tout le monde connaissait la migraine, je me transformerais sûrement en une guerrière avec au cou, un collier où pendent les dents des mes ennemis).

BREF, la salle d’attente était aussi lumineuse qu’un hall de gare, j’avais envie de mettre ma tête dans quelque chose de noir et profond (une longue chaussette fraîche par exemple). Et après une heure à voir des gens se faire admettre alors qu’une conversation trop fort plus tôt ils se vantaient au téléphone de patienter pour se faire prescrire une ordonnance gratos, j’ai enfin pu rentrer dans le vif du sujet.

Enfin je croyais.

 

Si tu es migraineuse, tu connais forcément ce sentiment de vouloir agir, mais d’avoir le cerveau tellement lent à la détente parce que pris dans des turbulences que tu as l’impression qu’un inconnu te hurle des mots de l’autre côté de la rive mais que tu n’arrives à n’en saisir que des bribes.

Et le temps que tu passes enfin à l’action, il s’écoule des heures (des minutes en fait, mais l’éternité te passe devant le nez comme un hippopotame en petite culotte).

Je suis donc restée assise, entre une femme qui se plaignait d’avoir failli se faire opérer pour un mal de pied alors qu’elle avait mal au dos, un mari qui se renseignait un peu trop au comptoir et se faisait gentiment rembarrer (au début seulement) par un interne qui avait mieux à faire.

 

Et l’ouragan poursuivait son chemin, j’avais l’intention de demander quand cela allait être mon tour, mais en trois heures je n’ai pas bougé d’un pouce. Je regardais les constantes des patients diffusées sur des écrans géants comme on regarde un match de football, ça ralentissait sur le terrain puis augmentait à une vitesse folle, j’espérais de tout mon coeur que personne ne meurt, mais à chaque moment tout repassait à la normale.

Puis enfin, une femme est arrivée vers moi, et m’a emmenée dans une chambre pour la consultation.

Je lui ai expliqué que j’étais en crise de migraine depuis plusieurs jours, et qu’au regard de mon journal de maux de tête, cela tombait toujours au même moment, après un sevrage d’un traitement de fond, mais que je ne voulais pas repasser par là.

Elle a été consulter mon dossier en neurologie, et en revenant, elle m’a donné un billet pour l’enfer, j’ai souri, et je suis partie.

 

Doctissimo, les notices de la mort 

Je ne vous dirai pas de quel traitement il s’agit, juste qu’a priori, c’est une méthode à laquelle on a recours quand les deux précédents médicaments que j’ai utilisé n’ont pas fonctionné (ils ont marché, mais ils rendaient ma vie invivable, qui veut vivre béat et sans aucun contrôle sur son quotidien ?).

Bref, j’ai passé près d’une soirée à lire les avis des gens, à observer la notice, à me dire que le navire pouvait partir pour l’Afrique, mais que je n’avais pas DU TOUT envie d’embarquer.

Le lendemain, je refusais de prendre le médicament sans l’avis de mon médecin traitant.

Une fois dans la salle de consultation, je sentais qu’il fallait que je sois ferme, et après une longue discussion, on m’a prescrit une vitamine.

C’est con.

Deux traitements handicapant pour arriver à une vitamine.

 

Persévérer, défendre ses besoins 

Le problème avec les migraines, c’est qu’à force de les subir on en vient à accepter tout et n’importe quoi des professionnels de la santé, les traitements sur la longueur peuvent apporter un semblant de dignité (on arrête de se plaindre, de passer pour la faible du village), mais à force, ils induisent un changement de comportement.

On devient placide. On est à côté de la plaque, un petit zombie souriant qui a du deux de tension et voit sa vie passer à reculons.
Un mal pour un bien que j’ai accepté de vivre pendant 2 ans, mais une idée avait fini par germer, se frayer un chemin.

J’en avais ras le pompon.

Je me sentais comme un cobaye bloqué par un mur du labyrinthe, qui n’avait pour seule issue qu’une petite pilule magique aux effets secondaires pas assez mis en évidence, le genre de soulagement qui contourne le problème plus qu’il ne le traite.

 

Tenir un journal des migraines

J’ai commencé à tenir un journal il y a deux ans et demi, suite à ma première consultation avec ma neurologue. L’idée c’était d’avoir une estimation réelle des crises, de leur durée, de dissocier céphalée de tension, mal de tête et migraine (les trois gros piliers dans ce domaine) et donc de pouvoir en déduire l’impact quotidien et cibler le bon médicament.

Je conseille ce genre de petit carnet : on y note aussi ce qu’on a mangé et très vite on arrive à observer des liens de causes à effet, si les crises sont plus fréquentes pendant la chute hormonale (oui oui, la semaine sans pilule après les 21 jours est aussi une vraie garce), si elles sont consécutives à une activité sportive, un effort particulier, un stress général à cause du boulot, de tensions.

On apprend à relativiser parce que le fait de les noter implique un semblant de contrôle sur la situation, et passer une semaine sans épisode migraineux rime avec victoire, et l’euphorie qui va avec.

 

Les aliments à éviter, un premier pas 

Cela fait plusieurs mois maintenant que j’ai arrêté de manger certains aliments suspectés d’être des déclencheurs de migraine : l’avocat (je pleure), la banane (je suis en larmes, je rêve de son goût), réduction du chocolat, de fromage qui pue, moins de café (ou alors dilué dans beaucoup de lait), etc.

La vie de princesse à la diète quoi.

La molécule à risque qu’ils contiennent est la tyramine, un puissant vasodilatateur qui va favoriser l’apparition des crises. Comme j’étais une très grande consommatrice de bananavocado et que j’ai tout stoppé net en l’apprenant, j’ai constaté un lien direct.

A lire aussi cet article pour une liste plus complète des aliments à risque, ainsi que celui-ci.

 

Mettre des mots sur ce qui nous stresse

Conseil bateau mais efficace, trouver le noeud de ce qui ronge de l’intérieur à certaines périodes de la vie peut aider à se soulager d’un poids et donc de ne pas ruminer inutilement.

L’écrire, régler le problème, se séparer de tout ce qui est une influence négative (même éviter les personnes qui vous pompent l’énergie de l’intérieur est une vraie délivrance). En gros, fermer des chapitres, de ne pas laisser des histoires sans fin, être pleinement conscient de ce qui nous fait avancer et ce qui nous retient en arrière.

Je sais que, sur moi, le facteur de stress est le petit monstre numéro un dans le déclenchement de certains maux de tête. Et qui dit céphalée dit possibilité de virer en migraine.

 

Donc quand je sens que je suis en phase de devenir une furie parce qu’un être humain est complètement borné en face de moi ou qu’une situation me dépasse, je lâche du lest. Je vais lire, courir, me renseigner sur des sujets qui me passionnent, prendre soin de moi en me chouchoutant pendant plus d’une heure.

Je vous le dis, être zen c’est la santé, et savoir se recentrer de temps en temps est bénéfique (et ne fait pas de vous un monstre égoïste, juste une personne qui cherche à aller mieux, donc c’est tout à votre honneur).

 

Pendant la crise, mes réflexes

Quand j’ai commencé à prendre mon traitement avec la fameuse vitamine (on en parle plus bas), j’étais encore en proie à des crises.

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Du coup, j’avais une phase d’attaque bien en place :

  • je faisais en sorte de toujours avoir un produit glacé à portée de main : il paraît que c’est très personnel, la réaction chaud/froid quand on a la migraine. Me concernant, plus je suis dans un environnement frais, plus je me porte bien. J’utilisais donc souvent un bandeau avec une poche de glace dedans pour me soulager, l’appliquant au niveau du front ou des yeux, c’est selon
  • la menthe poivrée dès que ça se déclenche : faire un test préalable dans le creux du coude pour être sûr que vous la supportez. Je massais une goutte sur les tempes jusqu’à sentir l’effet relaxant et rafraîchissant. Il existe aussi des roll-ons qui contiennent cette huile essentielle et ils sont une bonne alternative quand vous n’êtes pas forcément chez vous mais que vous sentez que le mal de tête va bientôt vous tomber dessus (voir les sticks Puressentiel en pharmacie, ou chez Nature & découvertes)
  • ne pas empirer le sentiment d’être bon à rien, diminué : on la connaît, la sensation de ne rien pouvoir y changer, de passer d’une crise à une autre.  Il faut essayer de relativiser le plus possible, de penser à des événements positifs pour se focaliser sur autre chose que ce qui nous prend la tête, voir le bout du tunnel plutôt que le moment présent
  • se reposer, dans le noir et boire : m’isoler, me mettre un bandeau de nuit pour être un maximum dans l’obscurité, faire en sorte de m’éloigner de toute source sonore, être au calme apaise. Sachez qu’une grande partie des migraineux peuvent se mettre dans une situation délicate en n’ayant pas assez bu avant une crise, donc il faut veiller à s’hydrater comme il faut, chaque jour
  • j’essayais de ne pas prendre systématiquement d’antidouleurs : un paradoxe hein ? Mais la trop grande prise d’antalgiques peut engager le migraineux dans un cercle vicieux, où les médicaments vont entraîner une dépendance qui va favoriser l’apparition plus fréquente de céphalées

 

La vitamine B2, mon petit précieux

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Des études ont constaté que les migraines induisaient un ramdam énergétique au niveau du cerveau, et que la prise régulière de riboflavine permettait de stabiliser tout ce beau bordel.

Le dosage que je prends est de 200mg, qu’on ne peut obtenir que sous prescription médicale, mais apparemment on peut pousser la prise jusqu’à 400mg. Un peu comme pour la vitamine C, le corps n’assimile que ce dont il a besoin, donc pas de risques de surdosage.

Le seul vrai effet secondaire, c’est l’urine fluo (oui, tu passes pour un mutant), mais j’en fais une fierté, t’imagines.

 

Depuis que je prends ces petites gélules tous les matins, je n’ai plus eu de gros épisode migraineux.

Au début je pensais à un effet placebo un peu trop efficace, mais bon, depuis mars (donc 5 mois !!!) je n’ai eu que des maux de tête légers plic ploc et une migraine pendant mes règles, donc RIEN comparé à mes 10 à 15 crises par mois (melting pot de céphalées et migraines) en temps normal.

 

Il faut un maximum vous renseigner sur le sujet.

Dans un premier temps, je pense que je n’aurais pas su faire face si je n’avais pas pris mes traitements de fond chimiques, mais ce ne sont pas des solutions bénéfiques sur le long terme, même si ce sont des béquilles utiles quand on est vraiment au bout du rouleau.

Faites appel à un neurologue pour en parler, mettre des mots sur ce qui vous chipote et charcute la tête.

Une dernière chose qui m’aide aussi, ce sont les balades à pied. Que cela soit en ville ou à la campagne, j’ai toujours adoré marcher, et rien ne vaut le grand air pour se redonner un coup de peps et relâcher la pression, marcher dans les bouses et voir la vraie couleur du ciel.

 

J’espère que ça vous aide, parce que les migraines sont des foulamerde dont on ne se sépare jamais vraiment, mais qu’on peut essayer de mieux comprendre/atténuer en ayant plus confiance en soi et en se connaissant mieux.
Achetez-vous un beau petit carnet (y en a des magnifiques chez Hema, je vais y faire un malheur), et prenez du temps pour VOUS.

Puis, la prochaine fois que quelqu’un vous dit « roh c’est bon, ça doit pas être si terrible une migraine », suivez mon regard. Ambiance négative, on change de trottoir.

 

Des bisous les Caribous  !

Caribouland
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21 juillet 2014

Les petits roll-ons bien-être de Nature & Découvertes

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Il y a des thérapies farfelues auxquelles j’ai du mal à croire.

Y a qu’à penser à la médecine par les pieds, les aiguilles, les pierres (précieuses), la fumigation, l’auto-hypnose, l’hypnose tout court, la discussion de groupe, les régimes bien-être (comme si chier jaune rendait plus heureux), toute une gamme de techniques censées raccrocher ton karma au bon wagon du destin.

Aller plus loin, plus fort, vigoureux et en bonne santé.

 

Je ne suis pas croyante (enfin si, je crois au pouvoir d’un McFlurry par un jour de dérive mentale).

Je n’ai pas envie qu’on me dise qu’un bout de sauterelle est bon, il faut que je le goûte pour le croire, j’ai un reste de St Thomas qui vagabonde dans mon cerveau et les preuves tangibles sont ma seule certitude.

Tout ce qui n’est pas visible me rend sceptique et quand il y a deux ans, on me parlait d’aromathérapie, je voyais l’ensemble comme une secte de sniffeurs d’arômes.
Rien qui vaille.

 

Et puis j’ai commencé à soigner mes pustules à coups de coton tiges imbibés, je faisais disparaître des taches, je suais avec des bain de vapeur pour soigner mes migraines, massait mes tempes avec de la menthe poivrée, ne jurait que par le niaouli en période de floraison hormonale.

Je me sentais gagnante en me liant au pouvoir des plantes, comme invincible, une tortue ninja avec un bouquet de lavande coincé entre les dents.

Wonders of nature et cape rouge flamboyante.

 

Les roll-ons bien-être
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Donc voilà, depuis ces débuts fructueux, je suis en constante recherche des joies de la nature sans forcément passer à la caisse, je me renseigne, je me fais un catalogue perso des petits remèdes qui pourraient m’aider au quotidien.

J’ai un nouveau credo, je pense plantes aromatiques et le sujet me passionne.

 

Quand on y connaît rien aux HE, qu’on se trouve comme un rond de flanc devant le rayon des petits flacons, il vaut mieux choisir la facilité et prendre des synergies déjà toutes faites, un mélange d’huiles essentielles qui, ensemble, fonctionnent en harmonie et décuplent leur pouvoir.

Ces mixes sont souvent bien pensés et limitent les risques d’un surdosage, c’est un peu comme un plat préparé pour vous, on a mis les ingrédients dans le bon ordre pour vous faciliter la vie et vous éviter la noyade.

Pour info, je vous conseille le livre « la bible des huiles essentielles » de Marabout, une petite mine d’or pour mieux comprendre cet univers.

 

Pour faire court, the power of the fleur réside dans les molécules aromatiques qui vont permettre la détente, la stimulation ou encore une action anti-inflammatoire, entre autres.

Il est à noter que ces actifs peuvent se retrouver dans la circulation sanguine entre 10 minutes et 2h après l’application (selon Fabienne Millet), donc on respecte les précautions d’usage, et on cible les zones qui rendent leur efficacité plus pertinente : comme la nuque, les poignets, plutôt dans la zone du visage si on veut que la relaxation se fasse à cet endroit-là (en évitant muqueuses et yeux, of course).

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Chez Nature & Découvertes sont vendus six petits roll-ons qui peuvent aider à endiguer des maux quotidiens comme le manque de libido (ambiance froufrous boa), la nausée, le stress, garantissent un esprit clair et un effet apaisant (calmant les piqûres de bestioles estivales notamment), ainsi qu’une action sur le mal de tête.

J’ai d’abord acheté le roll-on sommeil, en sniffant tous les tubes pendant 10 bonnes minutes au fond du magasin, et puis, deux semaines plus tard, vu le bonheur, j’ai rempilé avec le vitalité.

Pour l’un comme pour l’autre, la synergie est vraiment bien pensée, avec un bon équilibre entre les HE :

 

Roll-on Sommeil

HE d’orange douce pour apaiser un maximum, de lavande pour la détente nerveuse, de marjolaine pour son effet sédatif, et de la litsée citronnée pour son effet calmant et anti-dépressif.

 

Roll-On vitalité

HE d’orange douce, de menthe poivrée pour son effet tonique et revitalisant, de mandarine pour se relaxer, de géranium pour contre la fatigue générale, et de marjolaine.

NB : Pour les deux, la synergie baigne dans l’alcool, donc on évite d’en appliquer sur les zone exposées au soleil si on en utilise en journée

 

Ce qu’on peut en attendre, les effets

Quand j’ai commencé à utiliser Sommeil, j’étais dans une phase où je n’arrivais vraiment pas à m’endormir. Je me retournais comme une crêpe qui fait un malaise au fond de sa poêle, j’avais du mal à trouver ma place dans mon lit deux personnes.
En étoile, en triangle, les jambes pliées, tendues, trop de lumière, foutu hibou.

Un vrai chewing-gum qui s’étend dans tous les sens sans parvenir à prendre le train du dodo, j’étais métamorphosée et en proie à une grande frustration vu qu’en temps normal, je suis connue pour être une dormeuse professionnelle.

Râles et « pfff » sur le coussin, j’en avais ras le ciboulot.

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Le premier soir, mise en place du rituel du roll-roll sur les tempes, un petit coup sur la nuque, le produit sèche vite et on sent très rapidement le parfum des HE qui se répand dans notre sillage (encore plus probant si tu te mets à contre-sens dans un courant d’air).

Et puis, un peu sceptique je suis allée me coucher.

Et j’ai dormi 10h d’un traite, sans me réveiller en pleine nuit.

Le lendemain, j’attribuais cette réussite à la chance du débutant, rebelote en soirée, et non, je me suis encore endormie comme un bébé.

 

Tous les jours qui ont suivi se sont passés dans la même harmonie, donc oui, je crois dur comme fer à ce petit stick pour contrer les légères insomnies et chasser les pensées qui empêchent de se détendre et de plonger dans les bras de Morphée (pour les cas plus graves, courir contre un mur et s’assommer fonctionne).

Puis lors d’une autre escapade bruxelloise, j’ai hésité entre vitalité et esprit clair, pour finalement repartir avec le premier. Plus qu’un regain de dynamisme, je lui trouve un côté « grosse tasse de chocolat chaud », il détend et ressource juste ce qu’il faut et sent très bon l’orange douce, en touche vivifiante.

Le Sommeil dégage une pointe de lavande en arrière-plan, fleur dont je suis une grande droguée depuis des années, donc olfactivement, j’aurais préféré qu’elle soit la note dominante, MAIS PASSONS.

 

Ces deux roll-ons ont le mérite d’être abordables (7.5 euros l’unité), pratiques à utiliser (tu masses la zone avec l’embout, pas de honte à le faire dans le métro), et je n’ai pas été déçue jusque-là.

Étant donné que dormir est un passe-temps précieux pour moi, je préfère Sommeil parce qu’il me permet de passer des nuits complètes sans être interrompue par Insomnie qui passait par-là, la main sur les hanches, les bigoudis qui pendouillent.

On est tous d’accord là-dessus, rien ne vaut une bonne bave la bouche ouverte et les yeux fermés sur un coin de l’oreiller en ayant passé un agréable moment à rêver.
Voilà, je suis donc, ce mois-ci, dans une bulle de cocooning, la chaleur me met au ralenti, je recherche la fraîcheur et la détente quand la journée se finit enfin, et grâce à deux petits sticks, j’ai un peu moins de stress à gérer, je suis plus zen.

Et comme une suite logique, la zénitude amène la plénitude, Amen.

 

Des bisous les Caribous !
Achetés 7.50 euros chacun chez N&D 

Caribouland
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