Catégorie : Skin care

10 septembre 2017

Feeling de rentrée

Hola les Caribous !

Un bail de fou qu’on ne s’est pas parlé, un bail de fifou que je ne vous ai pas donné de conseils pour couenne en ruine et cuisseau tout flappy et sans forme, MAIS DIS DONC, j’étais pas partie, juste en standby.

Le temps de retomber sur mes patounes.

 

Mes plus proches le savent, mais pas forcément les plus éloignés d’entre-vous, j’ai du faire face à un changement de taille dans mon quotidien, le genre qui te dézingue la routine ni vu ni connu sans que tu puisses vraiment savoir fissa ou poser tes pieds pour ravoir un peu de stabilité.

Bref, je vais te le donner en mille, j’ai eu une opération.

 

On ne m’a pas vraiment laissé le choix (le chirurgien m’obligeait à y passer), il fallait cela se fasse assez vite (parce que j’avais un tout nouveau boulot tout beau tout chaud qui m’attendait surtout) et que si je mettais trois plombes à me décider, he bien j’aurais pu finir par avoir un problème plus gros niveau santé.

Le doux nom de mon opération est une parotidectomie. En gros, on a tous dans la joue une glande salivaire de la taille d’un petit steak, traversée par le nerf facial, celui qui te donne tes petites mimiques, montre quand t’es grognon, te fait cligner des yeux comme une biche.

Parfois, (et parfois deux fois à 8 ans d’intervalle comme dans mon cas), une boule se développe juste là où il faut pas. On doit soulever ta joue comme un chapiteau, prendre l’intrus et remettre tout le toutim en place, en essayant de faire le moins de dégâts possibles, pour que tu puisses encore sourire et faire tes grimaces.

La première fois, j’avais eu du bol, j’avais si bien récupéré que je n’avais que peu d’effet secondaires (juste une sensation de froid par moments sur la zone alors qu’il faisait chaud).

 

Cette fois-ci le délire a atteint des sommets parce que repasser à nouveau sur un ancien champ de bataille, c’est creuser sur une cicatrice, demander à la peau d’encore plus se donner pour se reconstruire.

Et je suis dans la phase la plus chiante du processus :

  • je ne sens pas ma joue, ou très peu par endroits, l’oreille n’en parlons pas
  • ma peau me donne la sensation d’être comme un carton mal collé sur ma bibine
  • faire deux bises à quelqu’un est tendu, je ne saisis pas vraiment quand l’autre touche mon visage à gauche (donc impossible de viser)
  • les signaux sont complètement off : le froid se ressent comme du chaud, quand je mange j’ai des décharges nerveuses de la bouche à l’oreille qui rendent les premières bouchées carrément pénibles – je dois poser ma main sur la zone pour calme la « douleur »
  • j’essaie de faire attention à mon visage entier, mais c’est difficile de ressentir du plaisir tactile quand la moitié de sa bobine ne réagit à rien

Chaque soir je dois faire des exercices + massages / ne pas oublier de m’y plier, même si c’est plus une corvée qu’autre chose, parce que les nerfs ne repoussent pas vite – 1mm par jour pour les plus courageux – et qu’on est dans une rééducation lente comme un escargot de compète.

Puis même, je ne suis pas assurée de récupérer totalement, alors y a des soirs où je me tartine le cerveau « d’à quoi bon ? ».

 

J’en suis à trois mois tout pile post-op maintenant, avec des hauts, des bas, j’avais un évident problème pour écrire sur le blog jusqu’à maintenant parce que je ne pouvais pas enchaîner comme si de rien n’était sur une revue quelconque, cela ne me semblait pas logique ni naturel.

L’idée c’est surtout que si j’arrive à voir un mieux et améliorer mon quotidien avec de simples produits, ils vous aideront d’autant plus sachant que vous n’avez pas du passer sur une table d’opération. On mettra l’accent sur le cocooning extrême, tu verras, histoire de toucher le nirvana cosmétique du bout du peton.

 

Le plus réjouissant dans l’histoire, c’est que si vous me voyez parler, vous ne verrez rien de ce qui s’est passé, j’ai une mobilité au top, je peux faire toutes les grimaces que je veux sans qu’on ne se doute de quoi que ce soit – à part d’une barjitude élevée.

Un peu absurde, c’est vrai, j’ai l’impression d’être le cordonnier mal chaussé avec ma joue sans feeling.

Mais ça m’aide d’autant plus à trouver des techniques alternatives pour que le confort revienne : j’ai ressorti la Foreo luna, en espérant que les petites vibrations me redonneront un chouilla de sensations et je mets la surenchère sur les huiles pour assouplir la cicatrice.

 

J’espère que de ton côté ta rentrée se passe bien, que tu es prêt à reparler beauté et crème sur le bout du nez, parce que je suis plus que jamais à la recherche de sensation et que cela risque de se voir dans mes choix de produits.

Mais bon, tu ne viendras pas t’en plaindre hein dis ?

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
2 juillet 2017

Coffee Scrubs X Body Boom

Bon, tu me diras si tu as les mêmes lubies qui pointent leur nez quand il commence à faire chaud mais mes routines virent au Cornetto vanille le matin – gommage le soir –  et zonage avec un spray d’eau thermale dès que ça grimpe dans les celsius.

Je m’en fous un peu du ridicule, je sors même balader le chien avec un short immonde et mes clapettes roses aux pieds qui ne ressemblent à rien de bien classe – ça ferait hurler Lagerfeld, il me jetterait des carrés haute couture pour cacher la misère.

Nan, quand il fait insupportablement chaud, je me fiche un peu de la tenue ou de mon humeur, je cherche juste le meilleur endroit où traîner mes fesses histoire de me rafraîchir un peu – probablement la douche (et aussi sur le carrelage de l’entrée pour y faire ma petite sieste).

(Avec une installation dolby surround de ventilos)

 

Là, ça a l’air d’aller, il bruine non stop depuis deux jours, donc j’ai pu arrêter ma diète de cornets de glace et mes râles de goumiche qui ne supporte pas une once de chaleur, mais, il y a une semaine, je vivais l’enfer.

Ca doit venir de l’idée de la sueur qui s’accumule, du gras, de la transpiration excessive, le bas de la nuque qui produit des litres d’eau, ça colle jusque sous les nibards, c’est désagréable. En fin de journée tu ne veux plus rien savoir, juste te râper le corporel pour être sûre d’être bien propre.

Roh oui, t’as vraiment juste envie de faire peau neuve quand tu colles de partout.

 

Body Boom Body Scrub x COCO

Le coffee scrub est le genre de popote maison qui va vite à faire, du café, du sucre et un chouilla d’huile jetés dans un bol et on est bon pour se masser le jambon.

But you know me, je faisais des tambouilles avant, quand j’avais le temps ou que devais économiser un peu d’argent. Maintenant je suis en phase « prépare-moi le bouzin et je te l’achète », même pour des choses aussi classiques que des gommages.

J’en avais déjà testé un avec la même base, le Coffee Scrub de Joik, il m’avait fait découvrir le plaisir de dessiner un carnage brun dans ma cabine de douche, était très efficace, pratique à utiliser (format pot, tope-là) et avait un prix correct.

Il manquait juste une chose : l’odeur.

Parce que c’est bien, le roulage de grains sur le body, mais rien ne vaut la sensation qui suit, quand on est enveloppé dans un doux parfum délicieux (rien de très marquant de ce côté-là avec la marque scandinave, j’avais juste le corps tout doux et une vague fragrance de café moulu).

 

Pour ça que, quand j’ai vu « COCO » sur celui de Body Boom, je me suis dit banco, je vais sentir la noix du cou aux petits petons, ça m’emballait énormément.

Dedans il y a :

Du café (olé olé, pour réveiller les cuisseaux qui tirent la tronche), du sel (ça gomme forcément), du parfum (on a donc déjà fait le tour du plus intéressant), de l’huile d’amande douce (pour la nutrition et la souplesse), de macadamia (la reine des huiles de massage, réparatrice), d’argan (histoire que ta couenne crie « velours sans ride »), de la poudre de cacao (excellent antioxydant), du sucre (encore pour un peu mieux râper ton épiderme), de l’huile (de dessous de bras, on précise pas laquelle), et un conservateur naturel.

coffea robusta seed powder, sodium choride, parfum, prunus amygdalus dulcis seed oil, macadamia integrifolia seed oil, argania spinosa kernel oil, theobroma cacao seed powder, sucrose, olus oil, tocopherol, tocopheryl acetate

J’adore les sachets hermétiques pour la conservation – ça passe très bien pour garder les arômes, mais ici c’est au détriment de la facilité de versement; chaque fois j’en perds pas mal en voulant me servir (la meilleure technique: en prendre avec une cuiller), mais je suis aussi sacrément maladroite, du coup pas douée pour viser ma paume. Sachant qu’il coûte 16 euros, ça m’a un peu emmerdée d’en voir tomber à côté de ma guibole directement sur le sol de la douche juste parce que je ne faisais pas gaffe.

Au niveau du parfum, je ne sens absolument pas de coco enivrante (elle se balade dans le fond mais elle est vachement discrète, la gueuze), pourtant c’est le troisième ingrédient de la composition.

 

FUN FACT : si, comme moi, vous oubliez parfois qu’il est plus intelligent de se raser APRES un gommage et pas AVANT pour éviter que le scrub ne rende la peau hyper réactive, je vous conseille de ne pas oublier cet ordre si vous êtes sensible. Sachant que la fragrance est haut placée, je vous conseille également de ne pas laisser poser ce gommage 5-10mn comme le suggère la marque.

NO WAY.

J’ai essayé deux fois, et deux fois je me suis retrouvée avec une folle envie de me frotter partout-partout pour que la gratouille s’en aille. A utiliser viteuf sous la douche donc, en prenant le temps de bien masser, mais sans trop traîner.

Vu ce petit inconvénient structurel (ils auraient foutu le parfum plus bas, je suis sûre que c’était nickel, et le sel aussi tant qu’on y est, le sucre est plus tolérable et hydratant), on profite peu du scrub – le temps de s’en enduire et de se frotter vigoureusement, j’ai déjà vu mieux dans le monde du cocooning.

Le rinçage, lui, est facile comme tout, rien à dire là-dessus.

 

Le gros point fort vient par après, je me suis mise à sentir le café frappé de Nescafé, je me serais bue si j’avais pu. C’est l’homme qui a détecté le truc et j’avoue que c’était assez frappant : ma peau avait l’odeur d’une bonne boisson caféinée au lait, un vrai plaisir quand on est fan de coffee.

Puis, l’étonnement aussi, parce que la texture du soin est quasiment sèche mais pourtant, la couenne est veloutée à souhait, donc il nourrit et polit comme chef.

Encore un autre super avantage, c’est la contenance : malgré les 16 euros à débourser (je l’ai eu à moitié prix), j’en ai encore et je l’ai déjà utilisé au moins 6 fois, sans me priver. Il m’en reste sûrement pour deux bons usages.

 

Je ne sais pas du tout sur quel pied danser parce que ce cocoffeescrub devient un délice pour les narines une fois rincé, mais il est très délicat à conseiller à tout le monde – moi la première, ayant une peau sèche et qui me fait des crises au moindre truc bizarre qui lui glisse dessus.

Donc, si tu veux tester, go.

Mais prévois une amie à qui le refourguer au cas où ça ne passe pas sur toi.

PS : n’espère pas dégommer ta cellulite avec ce produit, ils parlent même d’oublier les vergetures en l’utilisant, mais je ne prendrai pas ces deux promesses pour argent comptant. LE SPORT, BOIRE ET  LE PALPER ROULER, ça…ça AIDE.

 

Des bisous les Caribous

#acheté 16 euros les 200 gr, chez Di en Belgique
En France, no idea, mais y a une boutique online 

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
25 juin 2017

Soft mimine – Gant de Velours, 2de Nature

Je vous parle peu de mes mains sur le blog, I know, ça fait partie de ces sujets qu’on laisse de côté, même quand on utilise beaucoup de soin pour les garder « souples et agiles ». C’est un peu du même acabit que lorsqu’on aborde le sujet du niveau d’huile de sa bagnole ou du pain de viande à prix réduit du Carrouf.

On s’en fout jusqu’à ce qu’on se retrouve confronté au même problème, d’un coup, la route s’éclaire.

 

J’ai travaillé pendant presque trois ans pour un club de fitness avec, comme boulot principal, le nettoyage de la salle. Avec des produits qui agressent, des gants en latex portés très souvent, j’avais fini par avoir les patounes en piteux état, je faisais des réactions pour un rien, c’était la cata.

Je suis la première concernée, parce que j’ai les mains aussi sèches que mes lèvres et que ça doit se jouer dans mes gènes, quelque part par-là, j’ai toujours besoin de m’en tartiner une louche, sinon je fini par entendre la peau craquer/se fendre et mes doigts se disputer la couronne de roi de la crevasse.

MASSE DE BONHEUR.

 

 

J’ai déjà eu pas mal de succès :

  • avec la crème main rêve de miel de Nuxe (le plus souvent), un vrai bonheur pour le pif surtout, à réappliquer souvent mais rend heureux
  • avec des fonds de sérums hydratants que je n’utilisais plus, paf sur les menottes, avec une goutte d’huile par-dessus pour la protection
  • ou encore le bête baume pour le corps qu’on étale jusqu’au bout du majeur

Je ne cherche donc clairement pas à trouver un soin exceptionnel dans ce domaine, juste à ne surtout pas oublier d’en mettre, tu n’imagines même pas tout ce boulot que tu demandes à tes mimines sur une seule journée.

Elles ont le droit d’être crevées et tourner de l’oeil, pas toi.

 

 

Devant ma porte magique, j’avais reçu celle-ci il y a quelque temps, d’une petite marque belge Seconde Nature (ou 2de Nature) (raaaaah, leur sérum amazonien était top ! ), un flacon airless pour ne pas se faire flouer sur le contenu, et une bonne petite odeur d’agrumes.

 

Dedans il y a

De l’eau, de l’huile de noyau d’abricot (excellent anti-âge pour les mimines fripées), du beurre de karité (nutrition wouhou), de ricin (parce que la réparation, on en veut), des émulsifiants par-ci par-là, de l’extrait de mélisse officinale (pour la bonne odeur citronnée et le côté antibactérien), de l’onagre (parce c’est aussi génial contre les rides), du bisabol (pour le soin des couenne gercées), de l’extrait de graine de chia, d’aloe vera, encore un émulsifiant, de l’extrait de grenade (pour adoucir), de l’huile de tournesol (riche en vitamine E), et de l’acide hyaluronique (pour le boost d’hydratation), entre autres.

aqua, prunus armeniaca kernel oil, butyrospermum parkii butter, ricinus communis seed oil, cetearyl alcohol, glycerin, distarch phosphate, glyceryl stearate, melissa officinalis leaf extract, oenothera biennis seed extract, bisabolol, salvia hispanica seed extract, aloe barbadensis leaf extract, glyceryl caprylate, punica granatum seed extract, p-anisic acid, cellulose gum, heliantus annus seed oil, rosmarinus officinalis leaf extract, fragrance (extrait naturels)  levulinic acid, inulin lauryl carbamate, microcrystalline cellulose, xanthan gum, schizophyllan, sodium hyaluronate, sodium hydroxyde, sodium levulinate, citral, geraniol, limonene, linalol

 

J’aime bien son nom, gant de velours, parce que ça résume un peu l’histoire, elle est riche et généreuse comme un gros plat de spaghetti, ne rend pas les menottes glissantes, elle est fabriquée par chez moi et n’as pas un prix trop excessif pour une crème main.

Mais l’idée c’est surtout de l’APPLIQUER, d’en abuser, sans ça tu retournes à la case départ d’un jour à l’autre, et frôle le désert couennal. Eté comme hiver.

 

Si tu es belge, plutôt dans le bio (pas allergisant, sans perturbateurs de glandes, que le biodégradable te rend foufou), et que tu veux prendre soin de tes 10 doigts, y à ça.

Pour les autres et ceux qui s’en foutent du local & responsable , y a celle de Nuxe, sérieusement.

 

Des bisous les Caribous ! 

#produitoffert 2de Nature, gant de velours
Code promo HELLO20 (20% sur tout le site, enjoy 🙂 )

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
14 juin 2017

Oily milk – Trevarno Rose & Jojoba Cleanser

Y a des gens qui aiment trop les cases : foutre les nanas et les mecs dans des boîtes, se demander pourquoi la populasse ne suit pas l’avis général sur tous les sujets, les avis contraires les dépassent et les choquent; personnellement, ça va, je fais même parfois le grand écart entre plusieurs catégories parce que je ne rentre pas dans toutes.

Ca fait des siècles qu’on est relax du bulbe dans ma caboche et c’est pas près de changer – et si tu es plutôt tendu du genou, sache que ça s’apprend, la zenitude d’opinion, et qu’il n’est jamais trop tard pour s’y mettre.

Les ateliers « rempotage de cactus » peuvent aider, si besoin.

 

Quand je vous parle de ce sectarisme, il a lieu à TOUS les étages de la société et de la consommation, et si une broutille n’est pas au bon endroit, ça dézingue toute ta logique. Parfois tu tournes comme une toupie dans tous les rayons du supermarché parce que l’étalagiste a décider de te foutre les cornichons au rayon pampers et que la brosse à chiotte est vendue près de la poupée qui hurle « maman ».

Pas étonnant qu’on finisse par acheter des conneries, à force d’être embrouillé dans les magasins, les zigzag font perdre toute sa crédibilité à la liste de courses.

 

Bref, pour tous ceux qui veulent savoir de quoi je vais leur parler today, c’est possiblement d’un lait nettoyant. Ou d’huile. Ou un peu des deux. En tout cas, ce genre de soin qu’on aura du mal à foutre dans une case, à moins de l’avoir testé et adapté à son usage perso.

 

 

Trevarno Rose & Jojoba Cleanser

Quand on se pomponne, on utilise souvent des produits qui ont une base de lipides – notre sébum en contient, la crème, l’écran solaire, une vraie mare qui devient un cambouis collant à la fin de la journée – merci Mona pour cette image à s’en lécher les babines.

D’ailleurs, tant qu’on en cause, soyons heureuses de ne pas avoir de microscopes sous la main, parce qu’il y a pas mal de donzelles que ça effraierait (et d’autres que ça motiverait pour enfin se laver le visage – au moins une fois par jour).

 

En saison chaude, c’est très simple :

  • j’hydrate rarement ma peau le matin : question de sensation, plus que de réelle conscience de mes besoins, je suis juste beaucoup plus à l’aise sans rien sur la peau, et puis, la crème solaire Anthelios Fluide pour le visage est souvent suffisante – ne suivez pas cet exemple, il faudrait au moins que je me jette sur un sérum hydratant + une crème pour m’éviter de petits dégâts le soir
  • le passage du visage sous l’eau au soir est PRI-MOR-DIAL : j’amasse forcément plus de crasses en journée en été que par temps sec et froid (le marcassin transpire, la saison chaude ne pardonne pas)

 

D’où le : choisis bien ce que tu vas utiliser pour enlever « tout ça », le beau mélange, l’amalgame gras et luisant que tu te trimballes depuis midi après la petite montée de sueur en mâchant ton plat de spaghetti bolo avec les collègues, crois-moi, il faudra du costaud.

 

Pour le moment, j’utilise le cleanser de Trevarno, qui a l’avantage d’une texture hybride (mais qui ne me suffit pas seul en été).

 

Dedans il y a

De l’hydrolat bio de rose, de l’huile de jojoba (normalisante, convient à tous les types de peaux), de la cire émulsifiante (végétale), de l’extrait de pépin de pamplemousse et de la vitamine E (conservateurs naturels), et enfin du macérât de vanille (pour l’odeur et prendre soin des couennes sèches et sans vie)

Organically Produced* Rosa Damascena Flower Distillate* (Rose Flower Water), Simmondsia Chinensis* (Jojoba Oil), Emulsifying Wax (Vegetable-based: used to combine Flower Water and Oil), Citrus Grandis* (Grapefruit Seed Extract), Tocopherol (Vitamin E), Simmondsia Chinensis Vanilla Planifolia* (Jojoba Oil infused with Vanilla)

 

En gros, de l’eau de rose dans de l’huile bio et rien de plus. Que du bonheur végé.

Sous les doigts, on a l’impression d’un lait huileux ou d’huile lactée, c’est très étrange et assez efficace sur le mascara (le reste s’en va sans sourciller), mais il lui manque cette franche décision entre le « je démaquille ou je nettoie ? ».

A priori, il fait bien les deux mais sans vraiment se contenter d’un côté ou de l’autre de la barrière. L’eau de rose est topissime pour les rougeurs, la jojoba assouplit, on en a pour son argent quant au feeling post-nettoyage (pas de « couic-couic », c’est souple, hydraté). Même un peu trop.

Pour ça que j’enchaîne avec un bon vieux cleanser crème sans grande phase grasse pour dégommer ce qu’il reste.

Et là, oui, on est bien.

 

Je ne sais pas vraiment dire si je l’aime ou pas, même si je l’ai vidé aux deux-tiers (doit y avoir une petite addiction quand même), mais il manque un chouilla d’émulsion pour sentir un peu plus la jojoba déguerpir et laisser la peau calme, nette et sans surplus.

=> j’ai déjà utilisé des cleansing balms en été sans que cette fameuse sensation de film hydratant sur la peau ne me dérange, elle est peut-être juste un peu particulière avec ce produit-ci.

=> je peux arranger le problème en me débarbouillant avec un muslin cloth (mais c’est s’embarrasser d’un outil, I WANNA FARNIENTE), soit en utilisant mon cleanance hydra d’Avène en étape 2.

 

En soi, il est vraiment bien, je le classerais plutôt du côté des démaquillants doux qu’on fait suivre selon l’envie d’un autre soin lavant pour parfaire le nettoyage. #tuchoisis

Si tu as la peau peureuse dès qu’elle entend le mot lavabo, il laissera un feeling de protection qui pourrait aussi te convenir (surtout que parfois, on a pas le choix, il faut VRAIMENT passer par le wash-wash du minois).

 

Bref, j’aime beaucoup la marque et ai surtout adoré leur crème hydratante, qui est topissime.
Au cas où tu cherchais un produit tout en un bio pour te débarbouiller le minois, celui-ci est pas mal et basique.

De l’organic-good-qui cleanse la bouille en douceur.

 

Des bisous les Caribous !
Environ 25 euros/100ml, disponible sur Love Lula #produitoffert
PS : la marque fournit la pompe directement dans la boîte 😉

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
19 mai 2017

That shower foam by Dove

J’avoue, j’ai peu d’arguments négatifs contre Dove – par rapport à mon éthique, déjà, mais aussi parce que ça sent bon.

Mon tout premier déo venait de chez eux, c’était le bien nommé Original, j’adorais son odeur et son packaging bien clean, j’ai eu l’impression de voir mon adolescence commencer le jour où j’ai acheté mon propre spray. C’était le fameux début de ma goumichitude. 

Ca marque au fer rouge comme le premier gloss que tu te payes toute seule, ton premier soutien-gorge, ton premier rasoir, ce sont des étapes qui te font réaliser que tu commences à agir « comme une grande », que tu n’es plus dans la cour des petits qui reniflent leur morve et se lancent des pâtés de terre.

Tu grandis, t’as même le droit de sauter piscine parce que t’as tes règles.

 

Je crois que n’importe qui, homme ou femme, se souvient plus ou moins du premier produit cosmétique rapporté à la maison. Parce que, même à l’époque, ça paraissait être un énorme investissement, une affirmation, un gosse qui achète un soin de confort devient, malgré lui, un nouveau consommateur lambda.

C’est un autre délire tout ça, tu te places délibérément dans la cible des grands rouleaux compresseurs des rois du soin, tu veux qu’on te tire dessus, qu’on t’enduise de crème jusque sous le panard.

 

Je comptais mes pièces comme un ripou, je n’avais pas le billet que les grands-parents glissent dans la poche, j’économisais toute seule pour pouvoir m’acheter ces petits extras rien que pour moi, ça prenait d’ailleurs toujours trois plombes.

Bref, Dove et moi, ça remonte à loin et mon avis a très peu varié sur eux depuis que je passe mon corps sous leurs savons et mes aisselles sous leurs déos.

 

Aussitôt reçue, aussitôt testée, leur nouvelle mousse de douche m’a bien ravie comme un petit canard heureux de barboter, oui oui, mais avec un MAIS.

Dedans il y a : de l’eau, un tensioactif tout doux et biodégradable, de la glycérine, un autre TA doux qui convient aux peaux sensibles, un tensioactif pour la mousse (aussi bien toléré), des agents émulsifiants (pour mélanger le tout), un conservateur, et un biocide (possiblement parfois responsable d’allergie de contact), entre autres.

water, sodium lauroyl glutamate, glycerin, cocamidopropyl betaine, sodium chloride, sodium lauroyl glycinate, lauric acid, parfum, polysorbate 20, sodium laurate, phenoxyethanol, PPG-9, citric acid, stearic acid, tretrasodium EDTA, iodopropynyl butylcarbamate

 

En soi, la composition est plutôt douce pour du bidule de supermarché, je trouve d’ailleurs qu’on n’est pas dans l’optique de faire croire au client que la mousse ne peut pas causer de mal parce que c’est inhérent à sa matière; elle est surtout peu riche en ingrédients difficiles à tolérer sur le long terme par l’épiderme.

 

J’ai vraiment aimé l’utiliser, j’ai d’ailleurs fini le flacon-pompe en un rien de temps. D’où le MAIS : il faudrait qu’ils nous le fassent avec plus de 100 utilisations (genre 1000), parce que c’est frustrant de voir la vitesse à laquelle ça se vide.

Imagine une fille comme moi qui rentre sous la douche, même s’il est écrit « mettez une pompe dans le creux de la main », tu penses bien que je vais m’en servir trois fois la dose juste pour avoir un nuage crémeux entre les doigts et délirer sur un monde de licornes à trois têtes.

Gaga-mine au pouvoir.

 

La longévité n’est pas son fort, c’est clair (un mini mois et demi ici), mais pour un nettoyant de grande surface il fait des efforts, et tient vraiment ses promesses concernant l’hydratation de la PEAU (d’ailleurs ça en rajoute des couches sur le site, la redondance doit faire partie de leur leitmotiv).

C’était donc bien sur la PEAU que je devais l’appliquer. 

 

En tout cas, merci Dove, c’était doux comme un nuage.

 

Des bisous les Caribous !
#produitoffert – 4 euros en GMS

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram