8 mars 2012

Les pharmaciennes

Quand, comme moi, on n’a pas la santé super strong, et qu’il nous arrive de bouffer les ordonnances comme un aspirateur, on se retrouve souvent à devoir aller poireauter en pharmacie, et ce pour le plus grand plaisir des gens qui s’y trouvent.

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Je connais deux sortes de pharmacies : celles qui sont énormes et où tu as trois secondes pour regarder les produits (au cas où tu viens te réapprovisionner en Vichy, Avène, et tout le toutim) et celles où tu n’as pas ce temps-là, et l’espace entre toi et le comptoir est fortement réduit du fait du peu de place.

J’ai une grosse préférence pour les grandes pharmacies.
A priori.

Mais j’y mettrais bien les employés des petites pharmacies, histoire d’allier plaisir du regard à plaisir d’y papoter.

 

Les pharmaciennes, en général, sont adorables, peu insistantes, elles font leur job comme il se doit.

Puis t’en as d’autres qui te harponnent comme si tu étais le nouveau poisson dans le ruisseau, quitte à te mettre mal à l’aise, et puis d’ailleurs tant mieux si t’es mal à l’aise, ça te fera acheter plus vite un produit dont tu n’avais même pas besoin au départ.

En somme, je ne connais qu’un seul établissement comme celui là.

Les deux pharmaciennes sont derrière leur comptoir, telles des tenancières de bar et attendent qu’on leur parle de la commande du jour. Si tu ne viens pas à elles, elles foncent sur toi, demandent quel est ton problème, est-ce que tu es sûre que tu as ce problème ? (bah oui quand même, vous allez me faire douter), est-ce que tu ne veux pas plutôt ce produit là qui coûte le double, mais dont tu n’as jamais entendu parler, plutôt que celui d’une marque qui a fait ses preuves en coûte bien moins cher ?

Ca a un goût de « aie confiance » façon livre de la jungle, ces deux pharmacienne-là seraient capable de me faire croire à des maladies que je n’ai pas, c’est dire l’incidence qu’elles ont sur leurs clients.

Pourtant elles sont vieilles.

Et carrément moches.

Il y en a une qui est plus commerciale que l’autre, la seconde préférant te faire quitter la pharmacie sans rien en te disant « je vous laisse réfléchir ».

 

Je ne sais pas si c’est l’établissement en lui-même, qui serait coincé entre deux mondes, comme le quai de gare dans Harry Potter.

Toujours est-il que d’y entrer me donne toujours l’impression d’être tombée dans une faille temporelle.

Je dois m’accrocher à mes convictions, préparer mon speech à l’avance, c’est bien plus crevant que de seulement choisir ses produits comme une acheteuse lambda.

 

Il y a une seule pharmacie que je connaisse où quand j’y entre c’est le pays des bisounours.

Elles ont toutes des blouses blanches, des sourires jusque-là. Il y a des employées qui sont voilées, choses que je n’avais jamais vu dans mon quartier, et tout a l’air de tourner comme si il y avait un parfum d’extase dans l’air.

Alors, je ne sais pas si c’est forcément mieux que les deux mégères, mais je préfère les dames sourire.

Et puis, s’il y avait moyen, j’aimerais encore mieux avoir un pharmacien.

Caribouland
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3 réponses à “Les pharmaciennes

  1. Kimie (de Mots et Emaux)

    Hi hi, je te comprends, une fois j’étais tombée sur un pharmacien super charmant waouhhh… c’est bien simple, en sortant, je n’étais plus malade !
    En espérant que tu ne restes pas coincée dans une faille spatio-temporelle, je te souhaite bien du courage pour ta quête de la pharmacie idéale !

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  2. Beauté Addict Anonyme

    Coucou,
    Etant pharmacien, je me dois d’intervenir! Je suis à peu près certaine que tu compares 2 pharmacies qui n’ont rien à voir, l’une petite, dite de quartier, qui a sa clientèle fidèle etc. et l’autre grande, avec sa parapharmacie moins chère. Je me trompe? Je suis à peu près certaine que les 2 mégères viennent de la pharmacie avec la para moins chère non? Je préfère 100 fois travailler dans une petite pharmacie de quartier / village où l’on est proche de sa clientèle et où l’on a le temps de parler avec elle. Mais voilà, les gens préfèrent aller dans ces grandes pharmacies, où, pour économiser 2€, on préfère être « maltraité », je ne comprends pas. Pourquoi continues tu à aller dans cette pharmacie où les personnes sont désagréables? Je n’aime généralement pas prendre position dans les blogs etc. mais je commence à me lasser des critiques que j’entends sur les pharmaciens – critiques qui sont toujours les mêmes: les pharmacies dites « discount » se permettent de traiter les gens comme de la merde parce qu’ils savent que ces personnes reviendront pour économiser quelques euros (parfois même pas!) et du coup, ils « baclent » le côté relationnel. Ceci-dit, je tiens également à dire que dans chaque professions, il y a des gens qui baclent leur travail, on en trouve chez les médecins qui posent les diagnostics (en 2minutes chrono alors qu’une visite doit durer 20min), chez les professeurs qui éduquent les générations futures, et j’en passe! Je ne comprends pas, pourquoi l’incompétence de certains pharmaciens est plus choquante que dans d’autres métiers. Je suis désolée d’avoir écris un roman, je suis une peu hyper-réactive sur ce sujet! Je comprends ta déception par rapport à l’accueil que tu as pu avoir dans cette pharmacie, moi la première cela m’insupporte quand ça m’arrive, mais du coup, je n’y retourne plus! Et c’est la même chose pour n’importe quel professionnel que je trouve « mauvais »! Je ne peux que te conseiller d’aller dans ta pharmacie où les femmes sont agréables! J’espère vraiment que tu ne te sens pas agressée par mon message, ce n’est pas du tout le but, je voulais juste t’exprimer ce que je ressens comme une « injustice », j’espère que tu comprendras! Je t’embrasse et je te souhaite un bon rétablissement 😉

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  3. Prunelle

    C’est pareil pour moi entre ma fac et mon appartement en cité U il y a trois pharmacies. J’ai testé les trois à l’occasion selon mes déplacements et le chemin pris pour rentrer chez moi.

    La première, la plus petite est occupé par trois pharmaciennes (ou futurs diplômées) qui d’une part passe leur temps à mettre en doute ce que tu leurs dit « Êtes vous sure d’avoir besoin d’une bande pour votre cheville ? – Eh, dis donc tu as vu comme je boîte ? » ou bien essaye de me refourguer des médicaments non générique quand je passe acheter mon sirop contre la toux ou autre dans le même genre.

    La seconde un peu plus loin de chez moi, minuscule pharmacie dans un mini centre commercial avec une pharmacienne qui t’étouffe de conseil, te demande cinq fois si tu es sûre de vouloir tel ou tel produit alors que tu lui présente une liste faîtes par un copain en dernière année d’internat de médecine généraliste.

    Et la troisième ma préféré qui est la plus grande, situé à dix minutes à pied de chez moi, en dessous d’un centre médical comportant médecins généralistes, centre de radiographie, dentistes, et centre d’analyse médicale. des pharmaciennes adorables qui te conseillent fortement bien, ont le sourire et ne sont pas là pour te vendre le trucs le plus chers.

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