Catégorie : Feel Good

5 février 2015

A tea & Coffee Companion, Contigo et ses mugs

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J’ai un sens de la tasse très développé.

Je choisis mon mug avec beaucoup de finesse (RAH OUAIS, J’AI SOIF COMME UN COCHON EN PLEIN CAGNARD), et quand vient l’heure de la dégustation – c’est-à-dire, à tout moment de la journée, j’ai rarement le temps de m’asseoir et composer avec le temps qui passe, la boisson refroidit lentement, et je perds le plaisir que j’avais eu au moment de chauffer l’eau.

Je suis donc dans une phase de ma vie où même quand je n’ai rien à faire il y a toujours QUELQUE CHOSE à faire.

Je peux me pointer derrière mon mac, commencer à écrire un article et oublier ma tasse.

Fail.

Ou encore me faire un petit plaisir avec de la bergamote infusée et du miel, et soudain avoir envie de laver mes fringues ou aspirer (oui oui, Monica Geller est mon double).

Fail.

Ma vie est une suite de thés refroidis sur le bord d’une table – malgré moi – je m’en remets jamais.

 

Il y a deux ans de cela, ma mère avait commandé deux mugs isothermes d’une marque « révolutionnaire », avec un couvercle spill proof, et un design qui répondait tout à fait à ma façon de voir les choses.

En acier de la tête aux pattes, le bidule était indémontable en cas de choc et sans risque d’éclaboussure ou de flaque au fond du sac parce que « merde, je l’ai mal fermé ce matin, didju ».

 

J’avais adoré l’utiliser, mais le déménagement aidant, j’ai bêtement perdu la trace de mon précieux (gollum, si tu m’entends, il serait temps de le rendre, la farce a assez duré).

Du coup, j’ai des envies qui remontent comme des caprices, je passe des jours à me renseigner sur un produit que je connais déjà, et dès que la petite monnaie tombe sur le compte en banque, je craque.

J’ai donc eu du mal à résister à la commande d’un nouveau mug, je me suis pris un west loop à 32 boules comme une vieille égoïste addicte du sirotage bruyant.

MAIS J’EN AVAIS BESOIN.

 

West loop de Contigo

La marque a basé sa réputation sur la technologie safe seal : en gros, le couvercle fonctionne avec un système de levier pour gens ayant fait bac + 10, mais à l’utilisation, il est bien plus pratique que l’ancien.

Avant, pour le nettoyer, il fallait récurer le mécanisme au cure-dent parce que rien ne bougeait (ou tout laisser tremper une nuit en espérant que ça ne goûte plus le café de la veille au rinçage)(trempage qui reste indispensable quand on boit des substances épaisses, crémeuses).

Ici, vu que tout se déplie vers l’extérieur, je ne risque plus de perdre un ongle ni de me battre pour tout nettoyer, je fais comme le monsieur de la vidéo et c’est nickel.

Premier bon point.

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Deuxième bon point : contrairement à la première version, il y a maintenant DEUX safety locks, un sur le haut du west loopet le lock autoseal (sur lequel on appuie pour ouvrir la fente par laquelle on boit). Tant qu’on ne presse pas le bouton blanc, il est physiquement impossible qu’une goutte sorte de la bouteille.

Le nouveau safety lock sur le dessus me plaît énormément, faudrait voir quand je me balade en rue, j’ai l’air d’un hippopotame qui trimballe toute une jungle dans son sac, vaut mieux avoir un système de blocage qui assure vu ma démarche.

 

Comme ça faisait un moment que je n’avais plus touché au génial avantage d’une bouteille isotherme, j’ai eu le droit à un brûlage de lèvres en bonne et due forme quand j’ai voulu faire ma maline et l’utiliser pour la première fois.
J’avais fermé le couvercle directement après avoir mis le thé dedans, en bonne débutante qui se respecte.

contigo7En le laissant ouvert 10-15 minutes avant, ma boisson très chaude tient sans problèmes 3h30 – 4h (plus ou moins comme promis par la marque) en restant buvable – après plusieurs heures on est entre le chaud et le à peine tiède.

Ce qui refroidit le liquide c’est surtout d’ouvrir la fente pour boire assez souvent, donc si vous vous faites une petite infusion de derrière les fagots pour la boire à midi au boulot sans l’avoir ouvert, normalement ça devrait être quasi identique à quand vous l’aviez versé dans le contigo.

 

Bon, clairement, tout le monde se fout de ma gueule parce que le west loop est devenu mon biberon pour adulte en manque de temps (en à peine trois jours, shame on me), et que je me déplace partout avec.

Mais ceux qui sont toujours dans le rush ou veulent avoir un mug sécure pour le sac à main me comprendront, je suis définitivement contre le mug isotherme avec le couvercle-gobelet qui l’accompagne.

Si tu as le temps de t’asseoir pour déguster, autant te faire un vrai thé avec de la vaisselle pimpante.

 

On verra ce que ça donne en été, vu qu’en ce moment je suis plutôt du côté chaud de la force, mais il paraît que ça peut réserver une boisson froide jusqu’à 12h.

Et puis, si tu te cherchais une excuse pour boire un peu plus chaque jour, il en existe en rose. Et bleu canard. Et vert. Un pour chaque tenue, oui Mireille.

 

Des bisous les Caribous !
West loop polar white acheté 32 euros sur le webshop contigo europe
(le west loop est arrivé en 3 jours, week-end compris, frais de port gratuits
vu que mon west loop dépassait 20 euros)
Plus d’infos sur les modèles ici
PS : j’ai vu quasiment toute la gamme chez Nature & Découvertes l’autre jour, au cas où 🙂

Caribouland
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16 janvier 2015

Plaisirs d’hiver pour matin grognon

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Cet hiver, le manque de soleil me tanne.

MAIS VRAIMENT.

J’ai une lumie pourtant, un globe lumineux qui te fait « coucou je suis là », paradant comme un coq fluorescent chaque matin. La lumière s’allume doucement, mime l’aube chantante, mais je ne capitule pas, et me retourne dans un râle en dormant un peu plus.

Chez moi le réveil douceur est un réveil à rallonge qui m’abandonne quand Marty pointe le bout de son museau pour la balade matinale.

Je ne suis jamais tranquille.

J’essaye de rester calme.

 

Chacun sa méthode pour se détendre, j’en connais qui devraient s’essayer au lancer de marteau contre une façade, d’autres qu’un petit tripen montagne avec un final dans un cabanon en bois isolé raviraient.

Je suis plutôt du genre à regarder des photos de pins sur pinterest et lancer noizio en fond sur le mac avec des sons de « café rempli de gens » et « feu de camp » pour passer en mode cool raoul.

Une simple écharpe aussi me comble, comme une tasse kawaï, et l’odeur du jasmin qui se promène dans mes narines. J’ai encore fait un malheur en magasin, mais on dira que c’est pour le bonheur de mes proches.

Au moins je m’assagis à ma manière (hum hum).

 

La poncho-scarf pour s’emmitoufler dedans
Pimkie-19 euros

C’était une erreur de casting, c’est devenu mon gros favori du moment : j’ai raconté à lexie comment je me suis retrouvée à errer dans un Pimkie, à la recherche d’un tissu doux comme le cul d’un mouton.

J’ai vu l’étoffe pliée sur un cintre avec des motifs COMPLETEMENT de saison, et j’ai marmonné un « toi & moi, on va se la jouer collé-serré ».

Une fois à la maison, en dépliant la bête, je me suis rendue compte que c’était un poncho, le genre de bidule qui sied très bien les grandes tiges mais moins les mini gabarits à gros boobs dont je fais partie.

(Essaye de mettre un drap sur toi, les gens croiront que t’es le piquet d’une tente)

Du coup, parfois poncho quand j’ai besoin d’une petite laine à la maison, parfois écharpe maxi-size quand je suis de sortie dans le grand froid du noooord, je suis in love d’un châle aux couleurs de Caribou.

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Une belle tasse, un bon thé pour se réchauffer
La tasse était une édition limitée N&D, il me semble..

Je suis une grosse addicte de thé noir parfumé et quand j’avais goûté ceux de la Caféière à Liège, j’ai tout de suite succombé (t’aurais du voir ma tête en goûtant celui à la lavande aussi).

La boutique ressemblait à un bon vieux magasin rempli de gros pots du sol au plafond. Je disais « épices » et la femme soulevait des couvercles, me faisant sentir les saveurs sans que je parvienne à me décider.

Un vrai plaisir de magasin de thé.

 

La madame étant en rupture de stock de celui que je voulais, c’est Kimmy qui m’a offert le jasmine tea lors d’un détour vers bruxelles, et depuis je ne bois que ça.

A faire infuser dans une tasse kawaï, avec une boule kawaï.

Et ne pas se brûler, surtout (oui, j’ai encore eu la bonne idée de craquer pour une tasse sans anse).

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Le chauffe-mains (sauve-mains) qui ne te fera pas râler à l’arrêt de bus

Encore une chaufferette en édition limitée pour Nowel, mais l’objet complètement utile quand t’as le nez qui gèle (et toutes tes extrémités avec). J’avais misé sur le modèle Renard, tu me connais, dès que les animaux de la forêt entrent en jeu, je danse d’un pied sur l’autre.

Je trouve le principe très adapté pour qui a oublié ses gants : on plie le petit rond en fer de la pochette qui se trouve dans la housse pour activer le gel qui devient chaud et le reste pendant une bonne demi-heure.

J’aurais aimé que ce soit plus hot que simplement réconfortant, mais quand on se les caille VRAIMENT, n’importe quelle source de chaleur devient vitale.

Le seul bémol c’est qu’il faille laisser mijoter la pochette de gel pendant 10-15 minutes pour la recharger, donc le « ré-utilisable à l’infini » prend tout son sens si tu te trimballes avec une plaque à induction et une casserole dans ton sac à main.

Ce que je ne fais pas.

Tu le fais toi ?
Mais sinon, c’est très pratique, puis il est choupi mon renard de poche.

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Les senteurs, en bougie ou pshiiit pour combler son pif
Parfum d’Empire Lys Casablanca chez Kroonen & Brown ( achetée 44 euros/200gr, je pense)
Herra haircare sur le site d’Herra   

J’ai ressorti mon parfum pour cheveux que j’avais reçu il y a un an, vu que chaque fois que reviennent les saisons froides s’imposent les soirées dans des ambiances aux odeurs mélangées.

La touffe qui sent bizarre le lendemain, tu dois connaître ça autant que moi.

Etant donné que je ne me lave pas les cheveux tous les jours, je tiens à zapper le coup d’eau en m’occupant de ma tignasse avec le spray d’Herra, qui, à force, a pris une autre odeur dans mon nez. On partait d’un bouquet floral (toujours présent), mais y a une petite note sucrée que j’ai fini par dénicher et qui me rappelle la barbapapa ou les marshmallows.

Miamoumiami.

 

Pour la bougie, on va dire que c’est la faute aux cloches qu’on soulève et qui nous poussent dans un univers qu’on ne connaissait pas.

Quand vous achetez la bougie d’un parfumeur, vous acheter un peu de ce qu’ils font de mieux. Vwala pourquoi les prix sont plus élevés que la moyenne (la quarantaine d’euros qui fait mal), mais :

  • on l’allume moins souvent parce que l’odeur embaume la pièce bien plus vite
  • le parfum est divin : ici, le jasmin danse avec le lys, OUAIS je suis monomaniaque dans les fragrances que je choisis, can’t help it : serti entre la tendresse et l’arrogance de ses notes animales, le coeur du lys exhale des senteurs suaves, épicées, tropicales… Le Jasmin et l’ylang-ylang ajoutent leur somptuosité à cette évocation de la variété la plus noble et a plus capiteuse des lys, le Casablanca
  • vu que mes fringues sont dans ma chambre, ma garde-robe sent comme un bouquet de fleurs chaque matin

 

Et rien que ces petits chemins parfumés me mettent de bonne humeur.

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Le mieux à faire, quand un matin grognon pointe le bout de son nez, c’est de ne pas trop zoner, prendre l’air (oui, même s’il pleut des cordes de 10 cm de large), lire, ouvrir son esprit, fermer sa gueule.

Avancer, quoi, faire des choses de ses dix doigts (peindre avec l’index, en mettre partout sur la table, jouer au gosse, ressortir ses légos et manger des gaufres légères comme des nuages).

Parfois, le plus simple, c’est d’essayer de se dessiner une lumière au bout du couloir, ou de voir ce qu’il y a de plus beau au fond des choses.

Comme de faire une pause et un gros voeu qui claque le cuisseau de Jean-yves.

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Et si t’es encore grognon après ça, tu n’as plus qu’à te passer un bon tube disco d’Abba.

 

Des bisous les Caribous !  

Caribouland
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28 décembre 2014

Pillow spray et embout cashmere, ou les douceurs du dimanche

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Il a neigé hier soir.

D’habitude, il tombe des flocons blancs le jour de mon anniversaire, mais le père Nowel et sa troupe avaient du retard dans la livraison, du coup, pluie le 22 et manteau blanc cinq jours plus tard, j’ai enfin pu entendre le « scrouic scrouic » du givre sous mes pieds, tandis que Marty devenait dingue, plongeant puis sortant d’une ornière le museau tacheté par des bouts glacés.

JOYANCE INTERNATIONALE.

 

Pourtant, j’avais très mal commencé la journée, on avait du appeler les pompiers et la police parce que j’avais réussi à m’enfermer SEULE dans un local avant même l’ouverture du fitness.

Hurlements pour qu’on m’entende en bas du bâtiment, crise de panique, sans rien d’autre à faire à part attendre que quelqu’un vienne me chercher.

Ca aussi, ce fut folklorique.

 

Quand tout s’enchaîne d’une manière si parfaite pour te foutre dans la mouise. Quand tu repenses à chaque élément, à la soeur qui POUR FINIR, ne vient pas s’entraîner à la première heure, la musique que j’ai choisi de mettre plus fort ce jour-là avant que les clients n’arrivent, la porte d’entrée fermée à clef pour qu’ils ne se présentent pas à l’avance.

Puis compléter le tableau avec une apothéose parfaite, le smartphone laissé en bas avant l’inspection des locaux alors que je le prends toujours avec moi, et cette foutue clinche qui ne marchait que du côté extérieur de la pièce et tournait à vide au-dedans.

Un évènement domino, où tout cascade sans faillir jusqu’à ce que tu trébuches sans l’avoir vu venir.

 

Du coup, ce matin, j’ai greffé mon téléphone dans ma main, j’ai demandé à ce qu’on m’offre un couteau suisse comme extra-cadal, un cale porte aussi, et je suis à la recherche d’un jumeau qui me suive où que j’aille.

Bref, ne me laissez jamais seule, je fais trop de conneries.

 

Pillow Spray
Susanne Kaufmann
19 euros 75ml chez K&B

En rentrant chez moi, j’étais vannée, comme quelqu’un qui a passé sa journée sur des montagnes russes alors que le monde tourne au ralenti à cause des intempéries. Décalage temporel, grosse envie de me coincer dans un plaid (en mode burrito de Mona), de dessiner, boire du thé, j’avais l’air d’un zombie de niveau 5.

Depuis quelques temps, j’utilise un spray de coussin.
(ça te choque ? T’achètes bien un pshiiit pshiiit juste pour la pointe de tes cheveux)

Rien de révolutionnaire dans le tube, même si on frôle déjà l’apaisement quand je commence à le vaporiser sur mon drap, ma couette, mon oreiller, et qu’une fois glissée dans mon lit, je me plonge dans un petit champ de lavande en me sentant bien..MIEUX !

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Dedans il n’y a que des ingrédients naturels : de l’eau, de l’alcool dénaturé, de l’huile essentielle de lavande, d’orange douce et de citron.

Le parfum est très frais et agréable, pourtant j’ai un petit regret qui me colle au nez depuis le premier soir d’utilisation : je trouve que l’odeur se disperse trop vite, ou n’a pas assez de corps, c’est selon.

J’ai toujours été à la recherche d’un pillow spray de compète qui sente la Provence à plein nez (avec les criquets en fond sonore, s’il y a moyen), et celui-ci joue plutôt dans la cour des mini-grains violets qui ont déjà donné leur première fragrance.

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Mais comme j’aime aussi les odeurs douces et évanescentes (point trop n’en faut), je dois avouer que celui-ci est justement dosé, assez pour me relaxer avant de fermer les yeux et sans me donner la migraine en prime (bonus point).

Ca fait déjà 4 semaines que je l’utilise et il descend très lentement, pourtant j’en use et en abuse jusqu’à finir comme une hystérique qui lance des « ah, encore un petit peu ici, et un pshiiit par-là ». « Ah et puis là aussi ». « Marty, amène ton museau ».

Finalement je vais dormir plus tard à force de me préparer au dodo, les rituels bien-être me crèvent, peut-être pour ça qu’ils marchent aussi bien sur moi.

 

Embout cashmere deluxe
reçu par Clarisonic
30 euros

Finally mine.

Après avoir parlé de la série cashmere deluxe de clarisonic il y a plus d’un an, j’avais un peu lâché l’affaire de me procurer une brush de la gamme, j’étais tombée dans une marmite de cleansing balms, l’embout pour peaux délicates me convenait à merveille, alors pourquoi changer quand on a déjà ce qu’on aime ?

PARCE QU’ON VEUT TOUJOURS MIEUX.

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En attendant que mon précieux embout radiance (gniiiih) et tous les produits éclat débarquent ici en Gelbik, j’ai donc testé la fameuse brosse « qui mime l’effet tosowoong sur le minois ».

En réalité, contrairement à la toso, la brush cashmere possède trois niveaux de longueurs: donc on garde l’intérêt des vibrations soniques (à mon sens), vu qu’il y a bien une base de poils STATIQUE pour garder l’efficacité au nettoyage, pendant que les plus longs ploient un peu et s’occupent de nettoyer les pores de manière plus subtile.

 

Alors, je trouve quand même, et dans l’absolu, que la douceur de la tosowoong est difficile à égaler quand elle est en action, vu la finesse de sa fourrure.

Ceci étant dit, cet embout-ci est vraiment très approchant au niveau de l’effet ultra-soft (un peu comme une patoune de lapin, sans coussinets) et nettoie aussi bien que mon delicate, tant qu’on l’utilise correctement : quel que soit l’outil, plus les poils sont fins, plus ils pénètrent la peau (dans une mini-mesure hein), donc rien ne serre de presser l’engin, il faut laisser la machine fonctionner d’elle-même.

 

Après test, avec d’un côté la toso et de l’autre la clari + la cashmere brush, je préfère la seconde :

  • elle polit bien mieux le visage, et la peau est plus douce au rinçage
  • on doit rien faire, comparé à l’usage d’une brosse mécanique
  • même si sa douceur est un mini-cran sous celle de la toso (du à un nombre de poils inférieur, donc une plus petite densité), les trois niveaux de poils sont bien plus efficaces sans arracher le minois
  • Je garde quand même un côté très old school, et mon visage est habitué aux embouts « plats » de chez Clarisonic, celui pour peaux délicates étant mon favori
  • A choisir, je mets la delicate en premier parce que je l’adore, je la tolère, c’est ma pote, mais la cashmere sera mon petit à côté pour les jours (comme hier) où je veux me décrasser la couenne avec une patoune de lapinou et souffler en même temps

 

Si tu as la peau très sensible, que ta Mia prend la poussière, ou que l’embout delicate te fait peur depuis des années, alors celui-ci devrait sûrement bien passer.

 

Je me suis encore réfugiée dans ce qui me rassure, l’effet doudouce, la lavande, un peu de neige sur les Uggs, inspire-expire, et écoute toi marcher/sauter sur les pavés quand la rue est déserte, blanche, déjà empreinte de bouillasse.

Je fais un patchwork de tout ça, je m’enroule dedans si je veux.

Y a juste des soirs comme ceux-là où il vaut mieux se relaxer, me laisser tricoter une écharpe brodée d’un « fais pas chier, ma journée a mal commencé ».

Du moment qu’elle termine bien, hein, ce qui importe c’est la fin.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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4 décembre 2014

La tête sous le sapin #parfumsdambiance

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Cette fois, Rituals n’a pas eu ma peau.

Pourtant, je voulais repartir avec leur nouvelle édition de Nowel, sur le papier tout avait l’air de sentir comme une haleine de Caribou, en revanche, en boutique, j’ai fait peur à la vendeuse (forcément, elle rangeait les bougies, j’attendais derrière elle depuis deux minutes, le temps qu’elle finisse son ramdam), et une fois le naseau collé à la cloche de sniffage, j’ai dit « ha que non non non », et je suis partie.

Pas sûre que le personnel du magasin me prenne pour quelqu’un de très droit dans ses moonboots.
Mais passons.

 

J’ai donc été naviguer dans les rayons de Nature & Découvertes, en couinant devant les tasses et autres objets en forme de renard kawai (classique, qui dit mois de Santa Claus, dit fox, hibou, marmotte gelée), râlant en vérifiant le prix d’un super plaid, et, en dix minutes de temps, j’avais les bras chargés de 50 euros de marchandise.

Fière comme une tortue un soir de baignade.

 

La recharge pour capilla

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Je n’ai pas lâché l’affaire du stuut à bâtonnets qu’on pose sur l’armoire et qu’on oublie pendant quelques semaines ; après celui au mumulilas (muguet + lilas) qui m’avait duré un bon moment, je comptais remettre le couvert avec une odeur de saison.

Quand j’ai senti le tester dans la boutique, un ouragan frais m’a prise, la tête sous les pins, le col qu’on remonte, ça me faisait penser à ce genre de parfum qu’on trouve dans une maison où le sapin attend qu’on allume enfin le feu après une journée sans chauffage.

Un délice hivernal.

Du coup j’ai pris la recharge de peur qu’on me la pique sous le nez, elle représentait vraiment tout ce que je voulais avoir comme paysage odorant en rentrant chez moi.

Une fois à la maison, j’ai rincé le petit pot blanc de ma première cuvée, l’ai rempli avec Sapin Blanc, et une fois les petites tiges bien placées, j’ai attendu que la magie opère (un peu à la manière du gosse qui attend que l’âne vienne -enfin- manger ses carottes).

 

Clairement, en comparaison avec le mumulilas, ici le parfum est bien plus « ample » : le premier soir, j’ai du fermer le pot avec le bouchon pour ne pas trop saturer l’air, et deux jours plus tard, on avait toujours l’impression de rentrer dans la maison du père nowel quand on franchissait la porte de ma chambre.

Vu que cette fin d’année s’annonçait SANS l’achat d’un christmas tree, je n’ai plus qu’à habiller la spirale de rotin avec des paillettes et des mini boules pour coller au thème.

En tout cas, au niveau olfactif, je suis aux anges !

 

La petite synergie inutile (ou presque)(pour le moment)

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J’étais VRAIMENT remplie de bonnes intentions l’autre jour : j’avais acheté le nettoyant pour la verrerie de mon diffuseur et une nouvelle synergie pour me fourrer encore plus au fond d’un plaid, totale continuité dans les idées.

Mais comme toujours, j’ai buté contre Maladresse, le globe s’est fendu en milles morceaux sur le bord de l’évier, et moi j’espérais voir apparaître un bouton » rewind » pour revenir quelques secondes en arrière et me souffler un « fais attention, tu portes un objet fragile entre les mains ».

 

J’ai donc, pour la deuxième fois en un an, cassé l’extérieur de mon aromaglobe. Au point où j’en suis, je pense instaurer une journée de pitié pour ma personne, et fabriquer un carton pour collecter de l’argent et m’acheter un appareil que je ne doive pas laver.
Jamais.

Un qui s’auto-nettoie, encore mieux.

 

Ne m’avouant pas vaincue, j’ai fini par mettre l’appareillage à ultrason dans un vase haut, et même si ça ne diffusait pas aussi bien, au moins, j’avais une idée de ce que cela pouvait donner une fois porté par la vapeur. La synergie sent surtout l’orange douce, la canelle et les clous de girofle, typiquement LE mélange réconfortant, qui te veux du bien et aide à la relaxation.

Dans l’absolu, elle se marie bien avec un canard à l’orange voir une sangria sirotée en plein mois de décembre sur un banc givré,  la bouteille d’Hiver Réconfortant restant dans la lignée de ces parfums « qui mettent tout le monde d’accord », sont gourmands et séduisants, à sortir de temps en temps sans en abuser.

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Je suis vraiment emballée par Sapin Blanc, au point qu’à chaque fois que je rentre dans mon cocon, j’ai un petit frétillement de la tête au pied, danse de la joie et chapeau rouge et blanc, pourvu qu’il neige, pourvu qu’on ait une vraie pleine immaculée à se mettre sous l’oeil pour mon anniversaire.

Il n’y a que les petites choses qui changent le quotidien, mais ce parfum-là est devenu mon petit trésor de ces derniers-jours.
Amour et cookies lactés, faudrait que je ressorte des guirlandes lumineuses colorées.

 

Des bisous les Caribous !
Synergie Hiver réconfortant, achetée 19,95 euros
Parfum recharge capilla (dispo avec tout le système aussi), acheté 9,95 euros 

Caribouland
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1 décembre 2014

My piercingology & les soins

piercingology-copie-1.jpgJ’ai toujours eu dans l’esprit de me faire un piercing un jour.

Pour mes 15 ans, je m’étais rendue dans une boutique avec ma mère et une copine de classe, elle avait eu droit à son bijou au nombril (la friend), moi pas, faute au « trop peu de gras au niveau du bidou, sorry mademoiselle ».

Je t’en ficherais des lipides manquants.

 

J’ai mordu sur ma chique mais c’était toujours resté en arrière de mon cerveau, la petite clochette qui tintait à chaque fois que j’ouvrais la porte de mes envies, le ding dong des grands projets au petit matin.

Une cure de chocolat plus tard, la fin de l’adolescence aidant, j’ai pris un tour de taille un peu plus moyen que maigrichon, et l’an passé, je me suis fait PLAISIR.

Mon belly button a eu droit à son diamant ( troisième piercing en un mois de temps), j’étais plus ou moins en recherche de ce moment où on se glisse sous une aiguille, on inspire, on expire, et c’est fini.

 

En général, mes choix ne sont pas anodins, tous ceux que j’ai sont à des endroits qui me marquent ou ont besoin d’un « petit plus beauté ».
Les gens pensent toujours qu’un bijou passé dans la chair n’est qu’esthétique, dans mon esprit ça va plus loin ; ça rime avec mon parcours perso, un peu comme pour les tatoués, je me construis par étapes.

 

Les petites réflexions

Quand on est tenté par l’auto-médication, la culture de betteraves, l’amputation maison ou une cure de scalp à l’acide, on demande conseil à un spécialiste (oui, même pour la dernière option). Dans le cas du piercing, on va emmerder le perceur.

 

  • on lit de tout sur les forums : même en demandant conseil à des amis, sur twitter, sur facebook, on se retrouve avec un bouquet d’expériences, de problèmes après un piercing mal fait, etc. On ne sait jamais ce que font les gens dans leur salle de bains ni leur profil génétique (influe sur la cicatrisation), donc le meilleur moyen de savoir, c’est d’aller à la source OU de faire preuve d’un très grand recul en consultant les retours sur le net
  • concernant les salons recommandables, là, par contre, rien ne vaut le bon vieux bouche à oreille, c’est comme de se passer une bonne recette sous le manteau, c’est précieux
  • on épargne si ça coûte cher, pas d’économies qui compte quand il s’agit de mettre sa peau entre les mains d’autrui. Je m’imagine mal payer moins de 30 euros pour un piercing basique + bijou, j’ai toujours mis un peu de côté spécialement à cet effet
  • on y va en bonne forme, et pas accompagné par une personne qui répète sans arrêt « t’es sûre de ton coup ? ». Quand on y a assez réfléchi et qu’on se voit avec, on saute le pas, point barre

 

L’acte en lui-même

Je ne suis pas un très bon exemple, parce que pour mes cinq piercings (hors lobes d’oreilles qu’on m’a percé à 6 mois)(coucou je suis une poupée), je me suis levée le matin avec un mal de crâne, deux fois un début de migraine, et pourtant je n’ai pas reculé.

L’idéal est quand même d’être dans une forme olympique, smoothie et barre de chocolat, et de ne pas arriver sur la tête dans la boutique.

 

Je suis très sujette aux pics d’adrénaline, personnellement : avant je stresse, pendant je me dis oh ça va, et par après, j’ai une formidable fatigue qui s’installe, couplée à l’euphorie du moment que je viens de passer, et à l’excitation de vouloir à nouveau me planter une tige de fer dans le corps.
Addiction totale.

 

Vous devez prêter attention à trois choses essentielles  avant de sauter le pas : que le salon de piercing soit clean et les instruments stériles (ou stérilisés), que le perceur soit sympa avec vous (celui qui te presse, ne répond pas bien aux questions est OUT), et qu’il prenne le temps de bien marquer l’entrée et la sortie pour les piercings plus compliqués qu’un lobe (faut que ça tienne et que ce soit DROIT)(sauf si tu es dans un trip asymétrique).

 

Quant à la douleur, je trouve que c’est parfois plus par après qu’on souffre d’un mal sourd plutôt que pendant le perçage. Vu la vitesse à laquelle mon perceur…perce, j’ai à peine le temps de dire aïe que c’est déjà fini. Il faut juste trouver ses marques, ne plus passer vigoureusement son doigt dans l’oreille quand on vient de se faire le tragus, mais une fois qu’on s’habitue à éviter certaines zones (ou même la fleur de douche pendant le wash-wash à grande eau), on le vit bien.

Si tu as peur des aiguilles, c’est une autre histoire, mais je trouve qu’une fois qu’on « en est », se coincer le doigt paraît plus terrible que de se faire des trous. Une inspiration et expiration plus tard, tu es déjà quelqu’un d’autre.

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Au début, quand je me suis renseignée sur l’univers des soins des piercings, je lisais des récits de personnes complètement alarmées « parce que j’ai une boule qui pousse à côté de celle du bijou », ou encore « la peau bleuit, on voit la barre à travers, je dois l’enlever ? ».

Le chéloïde est fréquent dans les zones de cartilage (mais peut arriver autre part), donc dès qu’il se pointe, un peu de tea tree dessus et tout se calme.

Pour le rejet, on demande l’avis de M’sieur Troutrou, au pire tu pourras le refaire plus tard, même si tu l’enlèveras la mort dans l’âme.

Et pour l’infection, on ne retire SURTOUT PAS le bijou : il sert de drain au niveau du canal, donc tant qu’il est en place, on s’évite de gros problèmes. Dès que c’est bizarre-que l’aspect change, on peut toujours aller faire un saut en boutique, mais si ON SOUFFRE, autant aller voir le médecin (antibio powa).

 

Mes soins classiques en période de cica (surtout les quelques premières semaines)

 

En sortant de chez le perceur, la première fois, j’avais reçu un papier avec la marche à suivre pour les soins, un mode d’emploi assez basique par rapport à ce que j’avais lu sur internet et qui s’est avéré efficace :

  • les quelques premiers jours (environ deux semaines), je passe un coton-tige imbibé de sterimar le matin, le midi, et le soir après la douche, puis je ne le fais plus qu’une fois le soir (le sérum phy fait aussi l’affaire). Je ne force pas pour enlever les éventuelles croûtes, elle tomberont d’elles-mêmes
  • dès que le piercing a un problème : il lymphe beaucoup trop à cause d’un accrochage ou autre, je passe du diaseptyl de ducray (pareil, avec un coton-tige). Mais je le fais ULTRA rarement : même pendant la période de cicatrisation, j’ai du ouvrir la bouteille plus de 6 mois après le premier piercing. Tout ce qui est du même ordre comme la biseptine est à utiliser le moins souvent possible, les piercings gèrent mal la « sur-hygiène », sache que la nature fait assez bien les choses
  • en règle général : on se lave avec un savon au pH neutre, on rince bien, on applique le stérimar puis dodo
  • J’ai du faire des bains d’eau bouillante (refroidis, hein) et sel marin (histoire de profiter des vertus de l’iode) quand j’avais des petits problèmes pour cicatriser, ou que le piercing n’en faisait qu’à sa tête, mais à un rythme d’un bain de dix minutes par jour pendant 3 jours au moins, on se débarrasse vite de ces maux
  • si ça gonfle beaucoup (et que c’est externe, sorry, les piercings buccaux sont un autre topic), une compresse d’hélychrise italienne fonctionne aussi très bien

 

Je fais donc partie de l’école du « moins j’y touche, mieux ils se portent », je ne les chipote pas ni ne change de bijou trop tôt (j’en ai changé qu’un au final, parce que la barre était trop longue pour mon nombril), et jusqu’à présent je touche du bois vu que tout s’est plus ou moins bien passé.

 

Je n’ai jamais vraiment hésité avant de sauter le pas, ce qui me prenait le plus de temps à choisir était l’emplacement (j’essaie de cibler des endroits qui minimisent les contraintes), mais une fois que j’ai une idée en tête, il faut que je passe à la casserole sinon la frustration monte trop vite. Le mieux, si vous avez une appréhension négative, c’est d’aller en boutique, rien que pour s’imprégner de l’ambiance, parler un peu avec la personne qui tient le lieu, et surtout se mettre en confiance.

Au final, c’est un changement qui vous concerne, il est normal et humain d’avoir un peu les pelotes qui s’emmêlent, mais le jeu en vaut la chandelle.

No regrets !

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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