Catégorie : Beauté

8 novembre 2014

Un bal d’Afrique, une montre au poignet, la tête dans le masque

Samedi, jour béni, jour de congé, oh oui oh oui !

J’ai enfin pu faire la grasse matinée, allongée (étalée comme un hippopotame en phase de digestion, j’avais de quoi baver sur l’oreiller), pliée comme un origami, même pas mal au cou au réveil, j’étais une pivoine fraîche prête à affronter la tempête.

Sauf qu’il faisait beau quand j’ai ouvert les yeux, un soleil jaune et radieux, une ampoule collée au ciel qui me narguait dans mon demi-sommeil en me hurlant « allez allez, debout là-dedans ! ».

 

Je pense que j’arrive plus ou moins à trouver mon rythme, malgré des horaires changeants, le décalage horaire de mi-saison (j’ai une âme de pigeon voyageur, les pendules à l’envers), et la course vers la maison quand « il faut – bordel de quiche – que je me magne si je veux capter la lumière naturelle pour les photos ».

Toute ma vie je serai le petit lapin d’Alice au pays des merveilles, toute ma vie.
Si vous ne me voyez pas courir pendant une journée, c’est que j’ai trouvé de quoi me calmer.

Ces derniers jours, trois choses font mon bonheur, un masque, un bal d’Afrique, et une montre.
Faut peu de chose pour ralentir la cadence.

 

Un bal d’Afrique par Byredo
// Hand Cream 30 ml // Achetée 25 euros
Free shipping sur le site Byredo

A CHAQUE FOIS je vais chez Kroonen & Brown en me disant « je ne vais acheter que ça et papoter ». Puis je ressors avec trois trucs en plus. Epic fail.

Fait étonnant, j’ai craqué pour une crème pour les mains parfumée, le genre de produit qui m’écoeure et que j’ignore en évitant soigneusement les stands dans les grands magasins (tout ce qui sent trop les fruits sucrés comme on plonge ses mains dans les pamplemousses ne me tente pas)(sinon je serais occupée à exploser des raisins avec mes palmes dans un baquet).
Au départ, j’ai beaucoup aimé Tulipe, un univers floral, comme un petit bouquet de printemps qui traînait sur le bras (oui, on a « swatché » le produit sur tout mon corps).

Mais il n’était plus en stock – rapport à mon karma en berne depuis un bon mois – et j’avais surtout besoin d’une odeur plus cocoon pour la période.

D’où mon détour par les régions africaines.

bal-d-afrique33.jpg byredo.jpg

Bal d’Afrique est un parfum de Byredo qu’ils ont décliné en plusieurs gammes de produits, dont des soins pour le corps. On retrouve de la bergamote (miam miam), du citron (à peine, et tant mieux), néroli, du jasmin, cèdre marocain et de l’ambre noire entre autres.

Ma description perso de la fragrance : classe et olfactivement crémeux, très cocooning et douillet dans le sens « sentiment de linge de maison bien lavé/plié/rangé », avec une touche plantue et de la chaleur dans la bergamote et le jasmin.
Alors, bien sûr, j’ai aussi craqué pour le packaging, une crème pour les mains en faux tube de peinture, c’est un attrape-Caribou tout désigné.

 

Au niveau de la composition, il y a de l’eau et du beurre de karité, et le reste est plutôt chimique. DONC on n’achète pas cette crème mains pour le soin (même si elle assure, les 30 ml vont se finir bien vite), mais plutôt pour la petite bouffée de plaisir dans le tram et se couper du reste du monde.

Un parfum bulle.

 

Oh la belle Swatch
// Forêt Noire // 85 euros
Bruxelles Store – Rue au Beurre 42 

En gagnant mon award l’autre jour, j’avais reçu un bon d’une valeur maximum de 130 euros pour aller m’acheter une montre dans le nouveau popupstore de bruxelles.

Autant te dire que je comptais faire exploser les cadrans, quitte à rajouter de l’argent, je voulais une montre haut de gamme, ma dernière remontant à l’ère flik flak, une rose et bleue avec trotteuse à tête de bonhomme rouge.

 

Une fois en boutique, j’ai très vite compris que :

  • mon minuscule poignet serait un frein pour certains modèles
  • que je n’aimais pas le style madame (le genre tout en or ou argent, j’aime les diamants mais pas le clinquant de partout)
  • que je voulais qu’on voit des chiffres, pas juste des lignes pour indiquer les heures (vieille école)
  • que je ne dépenserais pas autant que prévu sur mon bon cadeau

 

foretnoireswatch.jpg
En faisant mon petit tour, j’ai rapidement repéré celle-ci, la Swatch Forêt Noire de la collection Let it Shine : un bon style old school dans la présentations des heures, les mécanismes à l’air libre, le bracelet en cuir (faut que ce soit PERENNE), un poids plume et une taille parfaite pour mon poignet de moustique.

Love Love Love en noir et or, j’ai un peu de Nowel au bout du bras, il ne manque plus que les boules rouges et le givre.

 

Le carnage automnal
// Reçu Masque apaisant hydratant Avène

Je suis la première à dire à tout le monde « prenez bien soin de vous », en oubliant de, personnellement, faire attention à moi. Un jour sans écharpe et j’ai failli décéder d’une pneumonie (bon, d’un rhume à rallonge)(qui faisait pleurer), et à la fin du carnage, les ailes de mon nez ressemblaient à deux drapeaux rouges prêts à s’envoler.

Ni une ni deux, j’ai ressorti une valeur sûre que j’avais en back-up, le masque cultissime pour les peaux qui crient « merde, je deviens parchemin ».
ave-nemm.jpgJ’ai déjà utilisé au moins quatre tubes de ce masque, mais c’est le seul qui fasse un bien fou à mon visage après une longue journée à gober un ouragan. Appliqué en couche épaisse, j’attends de voir par où la matière est absorbée en mode glouglou j’ai soif et j’en rajoute un peu aux endroits les plus arides.

Le lendemain, TADAM, un nouveau Caribou sort de mon corps.

Si j’ai un hydrolat sous la main, j’en profite pour masser ce qui reste du masque sur mon visage avec la lotion, histoire d’augmenter encore le potentiel réparateur (le mieux, c’est de choisir une eau florale réputée pour apaiser, comme la camomille, la fleur d’oranger, la rose, le bleuet, l’immortelle, etc.)

Pas de miracle pour les zones gercées de mon nez, j’ai utilisé tour à tour l’huile de noisette et le baume absolution en stick, et ce soir il ne reste plus qu’un léger souvenir de la bataille.
HEY, demain, je serai à nouveau humaine !

 

Voilà pour le petit tour de mes doudou-dis-donc du saturday, j’espère que votre week-end a bien commencé, en mode cocooning avancé SURTOUT !

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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5 novembre 2014

Jane Iredale et ses blushs

blush1.jpg

Il fait un temps à se fourrer la tête dans un bronzer.

Dans un mouchoir imbibé de bronzer. Ou encore mieux, à se badigeonner d’auto-bronzant tout en mangeant une carotte en tenue de bibendum orange, à la gloire de la Hollande, une tulipe plantée entre les fesses.

Je suis clairement en train de vivre un mois éprouvant, où Mona La Pwasse dans toute sa grandeur a décidé que c’était ma fête. J’ai eu droit à un petit tour dans les toilettes d’un paki, débarquant avec ma tarte et les cheveux en bataille, parce que je n’en pouvais plus et qu’il fallait que j’évacue mon « pipi de baleine ».

Raz de marée et soulagement.

Jusqu’à la prochaine poisse, le prochain couac.

 

Chaque jour m’offre une petite misère, comme la couque aux noix de pécan dont j’ai rêvé dans mon sommeil qui n’est présente dans aucune boulangerie où je plante mes sabots, une crème main en rupture de stock, un rhume doublé d’un torticolis, des réveils en sursaut chaque matin (concerto de chien et travaux à côté), des colis qu’on laisse sur le pas de la porte, des trajets interminables.

Autant l’an passé, le mois de novembre était sûrement passé comme une feuille d’automne dans le caniveau, autant cette année, j’ai vraiment HÂTE d’être en décembre, que j’enclenche la deuxième sur 2015 et qu’on me foute la paix.

Du coup, j’en ai profité pour refaire un peu de shopping, me laisser emmerder par les gens en rue (y en a pas un pour me contourner, on dirait des obus fonçant sur leur cible) et exploser mon budget.

 

Personnellement, si je suis en mode « gros blues », il y a trois endroits où vous pouvez me trouver : dans la salle de bains, chez Kroonen & Brown, ou chez le coiffeur.
La tête dans un cappuccino est aussi valable.

 

Des blushs et copper wind

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A une époque, quand je sentais que j’avais le moral qui criait trompette, HOP, je débarquais avec ma charrette dans une boutique et tout ce qui tombait dedans était le bienvenu.

J’appelais ça la string therapy.

Je me ruais dans un magasin de lingerie et achetais des millions de culottes en sachant pertinemment que tout m’irait. Simple satisfaction de l’achat sans faille, sourire en coin, il ne m’en fallait pas plus.
Depuis que je connais le monde des cosmétiques, j’ai un peu changé de crèmerie.

Je fais des listes de ce qui me rend fofolle, et une fois que j’ai besoin de réconfort, de souffler, je plie et succombe au plaisir de la dépense.

 

C’est en allant faire un tour chez Kroonen & Brown, avec mes cernes et ma mauvaise humeur passagère, que j’ai repensé à ce blush que Sybille m’avait posé sur les bajoues, le genre de produit qui illumine une journée rien qu’en le regardant (oui oui, il y a tout ça dans une si petite boîte).

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Durant la saison chaude, j’aime énormément – au point de lui vouer un culte – le pot rouge fresh melon de Bobbi Brown, le genre de touche fraîche et peps, avec de minuscules paillettes qui illuminent tout le visage.

Puis, en recevant le magnifique cadeau de Ioana, une beauty box de Jane Iredale, j’ai découvert et adoré cotton candy : un rose froid, irisé, qui réveille instantanément le teint (comme une bonne baffe) et flatte SUPER BIEN les peaux claires.

 

Mais il restait le copper wind en toile de fond, comme une ritournelle, une chanson d’LMFAO qui ne me quittait pas (I’m Sexy & I Know It), j’avais besoin d’un entre-deux.

Ce petit nouveau est cher (36 euros pour la même quantité que le pot rouge) mat, en format poudre, et différent de mes deux favoris habituels : il est un corail orangé, plus du côté doré que rouge de la force, sans fioritures, simplement parfait.

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Haut : Fresh Melon Bobbi Brown  Milieu : Jane Iredale Copper Wind  Bas: Jane Iredale Cotton Candy

 

Je l’avais déjà évoqué, mais les blushs de Jane Iredale sont exempts de talc (souvent présent dans les matières sèches pour le teint, il rend ma peau granuleuse) : on retrouve dedans seulement du mica (minéral), du boron nitride (facilite l’application du blush, naturel), de l’extrait de pin et de grenade. Tu apprécieras la composition courte et efficace, quant au silicone, il est vraiment présent en quantité minime, et je n’ai JAMAIS eu de problèmes.

Mica, Boron Nitride, Dimethicone, Pinus Strobus (Pine) Bark Extract, Punica Granatum (Pomegranate) Extract. [+/- (May Contain) Titanium Dioxide (Ci 77891), Iron Oxides (Ci 77489, Ci 77491, Ci 77492, Ci 77499), Carmine (Ci 75470), Manganese Violet (Ci 77742), Ultramarines (Ci 77007), Red 30 Lake (Ci 73360).

 

Ce que j’adore :

  • pour le cotton candy comme le copper wind : la meilleure tenue de tous les blushs que j’ai pu avoir dans ma vie. On atteint facilement les 8h !
  • le rendu est ultra naturel pour une matière poudre : je suppose que ça tient à leur nature minérale, mais ils sont facile à poser, facile à estomper, une fois en place ils ne bougent pas, des amours de blushs
  • le prix est élevé MAIS, j’ai cotton candy depuis 3 mois, je l’utilise au moins 25 jours sur 30, et il commence à peine à se creuser, donc il va sûrement me durer 9 mois-un an (yeah, encore un produit interminable !)
  • la matière ne s’effrite pas en la prélevant
  • la couleur de copper wind me souffle, il était le petit plus qu’il me fallait pour cet automne (en supplément du thé – du plaid – la doudouce au chien)

 

blush-5.jpg

Je suis contente comme une gosse qui a eu droit à sa barbapapa au saut du manège parce que je le voulais depuis des mois, et qu’il est enfin à moi au meilleur moment de l’année.

Pas sûre qu’il m’aide à affronter le mauvais temps, le froid et la tenue statique dehors pendant des heures, mais il me fait le même effet qu’une boisson chaude, un rayon de soleil manqué coincé dans un boîtier.

Et si je pouvais, je m’en ferais une écharpe de poudre dorée.

 

Des Bisous les Caribous !
Acheté 36 euros chez Kroonen & Brown
Egalement disponible sur feelunique 

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1 septembre 2014

Celui qui rattrape le regard du « boeuf qui a mal dormi », ou le correcteur de Bobbi Brown

bbcorrector00.jpg Ma descente dans la fosse du maquillage est encore récente.

Il y a un peu plus d’un an, j’avais juste une poudre que je me saupoudrais sans retenue sur le visage comme on sucre une pâtisserie, un mascara en fin de vie « mais même si ça fait des croûtes de cils, ça me transforme en fille belle », aucun blush, et un bronzer orange.

Avec tout ça, je pouvais, au mieux, avoir l’air d’un macaque qui veut s’accoupler, au pire, d’un lémurien de Madagascar au pagne froufrou-tralala.

J’exagère le trait.

A peine, tu vois.

 

Les sourcils, je m’en tamponnais le coquillard (tu savais que ça voulait dire « anus » ?)(genre « je m’en chatouille le trou de fesses » ?), j’étais une zen du pinceau et il ne fallait surtout pas m’engager sur le terrain du coloriage de la paupière parce que je n’en voyais pas l’intérêt.

Puis j’ai appris des mots comme primer/blender/swatch, j’ai compris l’astuce de la fille qui gère derrière sa coiffeuse.
Et quand j’ai su faire la différence entre un correcteur et un anticernes dans une boutique Bobbi Brown, et que d’un coup mon visage s’est illuminé, j’ai saisi une magie que je ne voulais plus quitter (#fillesousacides)

Tu ne reviens pas de ce genre d’expériences, c’est la force du beauty flow, bébé.

 

Le correcteur de Bobbi

bbcorrector0-copie-1


Différence

Correcteur : corrige un défaut de couleur dans le teint (rose ou orange pour annuler certains cernes, jaune ou vert pour les rougeurs, etc)

Anticernes : a plus le rôle d’un camouflage, il couvre un cerne (une fois corrigé, idéalement), pour unifier la zone

Mais comme la langue française craint du boudin concernant les traductions, faudra faire confiance à ton instinct, parce qu’un concealer devient parfois un correcteur et vice versa.

 

Donc dans un monde parfait (ou du moins celui de Bobbinette), il faudrait exécuter un layering du dessous de l’oeil, sans parler de la poudre à rajouter par-dessus pour que rien ne file en journée, bonjour le cake oculaire.

 

Quand la maquilleuse m’avait mis le correcteur, je suis restée comme un rond de flan, j’aurais pu la prendre par le col de sa chemise et lui hurler « COMMENT T’AS FAIT CA, BORDEL ? ».

En deux coups de pinceau, on aurait dit que j’avais rencontré trois baffes sur mon chemin, un shot de caféine et une piqûre d’adrénaline, j’étais comme une de ces pimbêches de 16 ans, presque jeune ET fraîche, prête pour une nuit blanche.

J’avais quand même acheté l’anticernes en plus, la faute à la vendeuse, mais à vrai dire il ne me sert à rien : je n’ai pas TOUS les jours du bleu plaqué sous l’oeil, je trouve que l’association des deux est too much pour mon goût, mais c’est personnel. En soi, ça passe bien, ça ne colle juste pas à ce que j’aime, et puis surtout, no need means no need.

 

Compo/packaging/texture du correcteur

bbcorrector000.jpg

L’un comme l’autre ont exactement la même composition :

Les ingrédients sont assez lourds (huile minérale, cires), il y du tocopheryl acetate comme antioxydant plusieurs émollients pour ne pas assécher, entre autres.

Je sais que Bobbi fait souvent attention à faire des produits safe, mais si vous avez un contour de l’oeil sensible aux formulations riches/occlusives (dans le sens qui développe systématiquement des grains de miliums), alors il faudra passer son chemin.

Et pour bien me contredire, je vous avouerais que je suis totalement le cas de figure que je viens d’exclure mais comme je ne l’utilise pas tous les jours, sur moi ça passe.

petrolatum, octyldodecyl stearoyl stearate, bis-dyglyceryl polyacyladipate-2, methyl methacrylate crosspolymer, tribehenin, kaolin, silica, polyethylene, tocopheryl acetate, lecithin,polysorbate 20, tocopherol,propylene glycol stearate, tetrahexyldecyl ascorbate, microcrystalline wax, sorbitan laurate, caprylyl glycol, propylene glycol laurate May contain: titanium dioxide (ci 77891), iron oxides (ci 77491, ci 77492, ci 77499), mica, ultramarines (ci 77007)

 

Le petit pot contient 1.4gr de produit, et depuis que je l’ai, le produit baisse très lentement (parce que fort chargé en pigments, il n’en faut pas une truelle pleine), donc malgré son prix, on y gagne sur la longévité du bidule.

La touche girly-trop-mignon réside dans le packaging, qui propose un minuscule miroir qui permet de voir l’oeil qu’on maquille – et uniquement lui – quand on est en vadrouille. Le comble du chic.

 

Au niveau de la texture, on est loin des correcteurs légers, même si extrêmement modulable, il vaut mieux un peu chauffer la matière quand les températures ne sont pas idéales (type « atmosphère banquise » dans ta chambre), et une fois travaillé, il s’étale comme un charme et réveille instantanément le regard.

bbcorrectooor.jpg bbcorrector3.jpg Face // Dream tint light Jane iredale + Poudre Minérale Légère Une Beauty + High impact Clinique + Pot Rouge Fresh Melon Bobbi Brown

 

Bon sur les photos, en l’occurrence, j’avais passé une bonne nuit, donc la différence « yeux de boeuf, pas yeux de boeuf » est moins flagrante, mais on voit quand même que le correcteur lisse sans effet de matière.

 

Ce que j’aime :

  • l’ultraportabilité de la chose : alors oui, il faut y mettre les doigts si on ne veut pas s’encombrer d’un pinceau, mais en deux coups de cuiller à pot, je tapote et l’histoire est réglée
  • la durée de vie : je suis une fana des produits qui coûtent cher mais durent longtemps, donc oui, je ne regrette pas mon investissement
  • le rendu : poudré, pas poudré, même combat, sur moi rien ne file, ne devient caky, il ne m’irrite pas les yeux ni ne me donne envie de les frotter vigoureusement
  • la couleur : j’ai l’extra-light bisque, et la couleur est clairement faite pour moi, juste assez claire pour illuminer, et juste assez rosée pour corriger
  • l’effet photoshop: même sans silicone, on a vraiment un effet lissé du contour de l’oeil, donc pas mal (si bien appliqué) pour les personnes qui ont des rides dans la zone, la texture comblera ce qu’il faut

 

Le seul petit bémol, commun à tous les produits de make-up crémeux, c’est que c’est un vrai attrape-poussière dans le pot (t’inquiètes, tu ne vas pas finir comme une Chewbacca sous l’oeil), mais sans ça, il a tout bon.

 

Le cas des cernes marqués

Comme dit plus haut, normalement on peut doubler le correcteur d’un anticernes de la marque, chose que j’ai déjà faite, et si on prend le temps de poudrer entre chaque couche (m’sieur Goss Wayne le conseille), le résultat tient la route.

Mais c’est le genre de cas de figure qui intéressera surtout les personnes qui ont des cernes très marqués (héréditaires, manque cruel de sommeil, bébé qui fait pas ses nuits) et veulent être impeccables pour un rendez-vous.

 

Dans la vraie vie, je ne cherche pas la perfection juste les petites améliorations qui apportent un plus, et clairement le correcteur de Bobbi Brown joue son rôle à merveille.

Après, il y en aura encore pour râler sur le prix, mais, Jeannine, quand tu veux de la bonne came qui ne bouge pas, tu payes un peu plus cher la qualité.

Et puis, vu qu’il va me durer toute ma vie, le calcul est vite fait.

 

A choisir, tu fais comme tu veux, tu peux ne prendre que l’anticernes, mais je suis moins bluffée par le rendu des pigments jaunes que par le rose pâle qui donne un coup de flash de dingue.

DONC oui oui oui, ultra-oui au petit correcteur qui me fait un regard de fifille qui a bien dormi, et même si je le dis souvent, rajoutons-en, je t’aime à la folie Bobbi.

 

Des bisous les Caribous !
Achetés 26 euros pièce chez Bobbi Brown à Bruxelles
Correcteur en Extra-light Bisque // Concealer en Porcelain

Caribouland
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17 août 2014

Jane Iredale fait briller mes mirettes #discoverthebrand

janeiredale1.jpg
Quand j’ai découvert que les produits de Jane se vendaient à Bruxelles, chez Kroonen & Brown, et que je pourrais y trouver le magic mitt sans problème, j’avais dit banco.

Tout en flottant sur mon petit nuage, je pensais à Ioana qui avait pris tout son temps pour m’accueillir, me montrer le présentoir et mes mirettes brillaient comme des phares sur le trajet du retour, complètement gaga dans le bus, le gant démaquillant bien au chaud dans mon sac.

C’est à ce moment-là que je suis tombée amoureuse d’une marque addictive au possible, complètement en accord avec ce que je recherche en général (des actifs, respect de la peau sensible, une qualité over the top), et depuis le début de cet été, au niveau du teint, j’ai été assez mono-maniaque dans le genre, poussant le vice jusqu’à faire des infidélités à Bobbi.

 

Jane Iredale

Jane travaillait dans le milieu du cinéma, à l’époque, et c’est en voyant l’état de la peau des comédiens à cause du maquillage de tournage qu’elle en est venu à créer une ligne entièrement à base de substances minérales (1994).

 

À y regarder de plus près, son petit slogan « the skincare makeup » prend tout son sens :

  • la majorité des ingrédients sont naturels/minéraux
  • non testé sur les animaux
  • pas de nanoparticules minérales
  • mention sur le site si un produit est vegan
  • pas de parabens/phenoxyethanol
  • il y a également des composants bénéfiques pour le soin de la peau
  • ses produits ont été développés pour même convenir aux personnes qui viennent d’avoir un peeling chimique
  • tous les fonds de teint contiennent un SPF

 

Fait important, les poudres/blush ne contiennent pas de TALC, j’ai horreur de cet ingrédient qui fait le bonheur des industriels mais rend ma peau granuleuse comme un vieux frometon. Sans parler de l’irritation à cause de l’assèchement de la peau, il est rare de trouver une marque moyen de gamme sans ce composant, but JANE DID IT !

 

Les produits/mes favoris 

janeiredale2.jpg

Je suis peut-être un être à part, une sorte de golum ou de gremlin qui s’ignore, mais je ne suis pas une grande psychopathe de la cicatrice apparente.

Bien sûr ça me broute la biquette, surtout quand je vois qu’après avoir mâchouillé ma première madeleine au réveil, mon menton prend une teinte rosâtre (ancienne zone de guerre boutonneuse intense). Je suis tellement bardée de cicatrices qu’avec le temps, le bas de mon joli minois (oh oui, jette-toi des fleurs) a pris une seul et unique couleur, mais je fais avec.

Call me zebracadabra.

D’où ma recherche de produits teint qui font plus une belle peau qu’ils n’apportent de la couvrance, je privilégie toujours la vue d’ensemble au défaut particulier.

Je retouche rarement avec un concealer, oui ça va jusque-là.

 

Du coup, j’avais adoré la crème foundation de MUD parce qu’elle annulait à merveille le rose/rouge, tout comme le stick foundation de Bobbi brown pour son effet peau parfaite sans avoir l’air plâtrée.

Mais VOILÀ, en été, on veut du beau qui devient léger, et en tombant sur le dream tint j’ai trouvé mon graal.

dream.jpgDans le genre, je pense que certaines personnes l’utiliseront plutôt en lieu et place d’un primer, vu qu’il ne cache pas vraiment les imperfections, il peut tout à fait s’y prêter.

Mais comme hydratant teinté, il est PARFAIT : il apporte de la luminosité à la peau, un effet satiné magnifique, il est imperceptible et pourtant son effet « soft focus » me rend dingue (le genre de bonshommes qui réfléchissent la lumière pour donner l’illusion d’une peau sans pores)(enfin si, on les voit, mais on dirait qu’on les a affublés d’une parure royale, ça danse la salsa sur l’épiderme et me donne envie de chausser mes plus belles pompes pour simuler des claquettes).

La couvrance est légère, passablement modulable, mais le but est d’embellir et non de couvrir de toute manière (on n’achète pas une fourchette pour boire une soupe, m’voyez), et on a droit à un SPF de 15.

 

Au début je n’osais pas l’utiliser, à cause du dimethicone dans les premiers ingrédients, et finalement, rien à signaler, pas plus de points noirs ni de boutons, pas d’horrible micro-kystes. Une merveille je vous dis.

On trouve aussi du dioxyde de titane (comme protection solaire), du sureau noir pour rafraîchir et hydrater, des esthers de jojoba pour assouplir la peau (et de l’huile de jojoba entière plus loin), de l’huile de tournesol, du beurre de karité, de l’extrait de thé blanc (antioxydant), de l’huile essentielle de lavande (cicatrisante, apaisante), entre autres.

Ingredients: Aqua/Water/Eau, Algae Extract, Titanium Dioxide (Ci 77891), Sambucus Nigra (Elder Flower) Extract, Dimethicone, Jojoba Esters, Octyldodecyl Neopentanoate, Glyceryl Stearate, Helianthus Annuus (Sunflower) Seed Oil, Glycerin, Raphanus Sativus (Radish) Root Extract, Boron Nitride, Butyrospermum Parkii (Shea Butter), Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Camellia Sinensis (White Tea) Leaf Extract, Citrus Grandis (Grapefruit) Seed Extract, Lavandula Angustifolia (Lavender) Oil, Punica Granatum (Pomegranate) Extract, Glyceryl Polymethacrylate. [+/- (May Contain) Iron Oxides (Ci 77489, Ci 77491, Ci 77492, Ci 77499), Mica, Ultramarines (Ci 77007), Chromium Oxide Greens (Ci 77288)]

 

janeiredale3.jpgLà où l’histoire a vraiment commencé à devenir intéressante, c’est quand j’ai reçu un très beau cadeau de K&B dans ma boîte aux lettres : une box découverte dans laquelle se trouvait un produit sur lequel je louchais depuis longtemps, la purepressed base.

Waine Goss qualifie ce fond de teint de « naturel et lumineux malgré le fait que ce soit minéral », une petite prouesse dans un bijou qu’il place dans son top20 des produits à avoir, excusez du peu.

 

Encore une fois l’exemple qu’il ne faut pas s’arrêter au nom, il ne s’agit pas du tout d’une base mais d’une poudre pressée qui a une couvrance moyenne à forte, donc mieux vaut avoir la main légère si on l’utilise comme poudre de finition (au top!) parce qu’elle ajoute, par la porte ou par la fenêtre un petit voile de plus.

Il y a des produits poudreux qui laissent un effet sur la peau, comme une sorte de résidu, on voit que la bobine n’est pas naturellement veloutée mais qu’on l’a maquillée. Avec le pinceau du kit, que je mette la dose ou pas, en travaillant bien la matière, j’ai un rendu comme je n’en avais jamais vu avec du maquillage minéral.

J’ai utilisé du Lily Lolo pendant deux ans quasiment, en trouvant le résultat bien mais sans plus, mais ici le constat est sans appel : au niveau de la texture, on obtient un fini patiné complètement fondu dans la peau, et rien que pour ça, je demande un hands up.

purepressed.jpg

Au niveau de la composition, c’est kif-kif bourricot, Jane jette du dimethicone juste histoire de, mais vu le reste de la liste on est dans le bon : du mica, du dioxyde de titane et de l’oxyde de zinc pour la protection anti UV (SPF de 20), du boron nitride pour le toucher soyeux et la luminosité, le silicone, puis des extraits naturels (de plancton, pin et grenade).

Mica, Titanium Dioxide (Ci 77891), Boron Nitride, Zinc Oxide (Ci 77947), Dimethicone, Stearic Acid, Plankton Extract, Algae Extract, Pinus Strobus (Pine) Bark Extract, Punica Granatum (Pomegranate) Extract. [+/- (May Contain) Iron Oxides (Ci 77489, Ci 77491, Ci 77492, Ci 77499), Ultramarines (Ci 77007), Chromium Oxide Greens (Ci 77288)]

 

jane-iredale-pure-pressed-base.jpg

Pour l’instant j’utilise la teinte Amber ; j’ai encore un échantillon d’Ivory et de warm silk sous la main, mais je pense qu’ils m’iront mieux au coeur de l’hiver.

 

Je trouve que, pour les jours où j’ai vraiment envie de faire ma bibiche, la combinaison dream tint plus la purepressed est une association d’enfer qui me donne l’impression d’avoir une peau de poupée mais pas du tout figée.

Incredibeul.

 

En vrac

J’ai eu l’occasion de tester d’autres produits de la marque pendant des sessions de maquillages chez Kroonen, donc en vrac :

  • le jelly jar eyeliner : un eye-liner en gel que j’avais acheté en brun, parce que yeux noisettes et envie de changement. Il a très vite séché, en deux-trois semaine maximum, du coup quand je veux encore l’utiliser, je dégaine le sèche-cheveux pour réchauffer mon mini-pot, j’ai vu plus pratique pour se préparer le matin. Mais sinon, très bonne tenue, une couleur magnifique parce que la matière est piquée de minuscules paillettes bordeaux. Mais bon, tant de regrets devant cette beauté séchée.Mention spéciale pour le pinceau sur lequel j’avais aussi craqué, « c’est de la bonne » comme on dit
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  • les blushs : copper wind est sur ma wishlist, mais en attendant, j’ai pu me faire la main avec cotton candy, et rien à dire :: ces blushs sont un vrai plaisir à appliquer, il n’y en a jamais trop, la tenue est presque excellente sur ma peau (quand il en reste en fin de journée c’est bon signe, non ?). Pareil que pour les autres produits de teint, il y a un silicone jeté dans la composition, mais je n’ai pas eu de bubons qui ont poussé sur les joues, donc je valide
  • la bb cream : un peu plus chargée en silicones, mais BON DIEU, si votre peau les supporte et que vous cherchez un produit make-up de ce style, qui cache/lisse/vous change la vie mais avec un effet lumineux incroyable, c’est cette bb crème qu’il vous faut (et le fait qu’elle soit très chargée en pigments la rend couvrante au possible)
  • le circle delete : s’utilise logiquement comme correcteur et illuminateur pour les cernes mais je l’utilise plutôt comme cache cicatrice quand j’ai envie d’être impeccable, sa compo naturelle jouant en sa faveur vu qu’il camoufle sans me faire pulluler (mais il faut hydrater dans les règles sinon il marque)
  • le lipdrink : un baume à lèvres qui sent le fruitella à l’orange, très hydratant (mais au rendu un peu blanc qui en fait plutôt un doudou des lèvres pour le soir). Une vraie gourmandise !

 

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Face // Dream Tint Light + Purepressed Base Amber + forever pink on the lips + cotton candy blush + high impact clinique + brow shaper bobbi brown mahogany

 

Sur la photo, on voit ma tête après une journée de shopping sur bruxelles (y avait un trolley dans l’histoire, à trimbaler dans une Rue Neuve complètement bondée, et une proposition d’abandon de la valise sous peine de virer hystérique), et le maquillage tient tout à fait ses promesses vu que rien n’a bougé.

 

Pour conclure, Guldur, je pense qu’il ne faut pas faire comme moi, c’est-à-dire loucher sur tous les produits de la marque. Pour l’avoir testé en long en large et en travers, son odeur et sa contenance, je recommande vivement le Dream Tint, à tous les types de peau vu que je lui trouve un effet un peu matifiant mais sans altérer l’état de la peau.

Mais j’aime tellement la Purepressed Base aussi.

Et le forever pink.
Et mon magic mitt.

Et leurs sprays hydratants qui coûtent un pont.

 

Bref y a le choix, mais ne vous fiez pas au prix, la majorité des packagings pour le teint sont au-dessus de la moyenne (50ml), donc durent longtemps. Puis, finalement, ce test sur plusieurs mois a encore été la preuve qu’il ne fallait pas que je m’arrête au seul silicone perdu dans les ingrédients, les formulations priment !

J’espère vraiment que le petit tour d’horizon de Jane iredale vous aura plu, je compte mes sous, moi, j’ai un blush qui n’attend que mes joues sauf qu’il ne le sait pas (encore).

Je l’aurai un jour, je l’aurai, la patience paye paraît-il.

 

Des bisous les Caribous !
Tous les produits de la marque sont vendus chez Kroonen & Brown
Dream tint light 50ml/39 euros
Vous pouvez également trouver un point de vente par ici
Sinon, sur feelunique, beautybay…

Caribouland
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25 juillet 2014

Comme une touche de rose que je trimballe partout, le Just Kissed de Jane Iredale

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L’échantillon n’est pas fini, le full size est déjà acheté, c’est ce que j’appelle de l’amour.

Au début, je n’étais pas partie pour jeter mon dévolu sur ce baume, l’idée funky d’un rose universel qui s’adapte au pH des lèvres mettait le stick au tapis, le genre de gadget qui finit au fond de mes tiroirs et que je débecte.

 

Et puis, il y a quelques mois, insidieusement, le Just Kissed a commencé à faire son chemin dans ma routine, je l’utilisais tous les matins sur mes joues et mes babines, par réflexe, par envie.

Je pinçais mes lèvres, j’activais la matière et en deux temps trois mouvements, je passais de teint cadavérique à jeune fille en fleur.

Forever pink.

Je suis plutôt du côté corail de la force, le pêche me va à merveille, mon pot rouge d’amour en fresh melon commence déjà à se creuser (je vous dis pas l’addiction), mais j’ai les lèvres très pigmentées.

Plutôt sanguines avec une pointe de rose.

 

J’aurais pu mal tomber, avoir un pH labial à la dérive, finir avec une ventouse qui crie « gamine », tout le toutim princesse barbie à la plage qui a trop forcé sur sa couleur préférée.

Sauf que non.

Du coup j’ai râlé, parce que les évidences me forcent toujours la main, et la dernière visite chez Kroonen & Brown a fini de m’achever.

 

Le Just Kissed Lip& Cheek Stain de Jane Iredale

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Jane Iredale définit sa ligne de maquillage comme du « skin care makeup », une manière détournée de dire qu’on peut avoir confiance en ses formulations pour respecter la peau, si ce n’est l’embellir.

On en parlera en long et en large dans un autre article plus complet, mais de manière générale, à part du dimethicone jeté par moments dans une composition ou une autre, la majorité des ingrédients sont naturels ou d’origine naturelle et apportent un soin supplémentaire.

C’est aussi la seule marque de qualité que je connaisse qui propose des poudres et fonds de teint SANS TALC, composant qui me fait un teint granuleux à tous les coups.

A noter, sont exclus parabens et phenoxyethanol, la marque est certifiée cruelty free par Peta, et mentionne sur son site quand un produit est vegan ou gluten free.

 

Dans le tutube

Je peux raisonnablement dire, après 5 mois d’utilisation plus ou moins régulière de l’échantillon, que ce stick dure des plombes.
La couleur n’est pas complètement modulable à cause de l’effet baume : une fois qu’on en a assez appliqué, les lèvres ne prennent pas plus de matière que nécessaire, même chose pour les joues.

Du coup, c’est un peu comme une garde-robe, avec une seule chemise dedans qui fait invariablement le même résultat.

 

Dedans il y a 

Un émollient, de l’huile d’olive, d’avocat, de potiron, de jojoba, de l’extrait de grenade, de mûre, myrtille, de canneberge, de thé blanc, de l’huile de carthame, de la cire de rose de damas, deux antioxydants, et c’est à peu près tout.
Du coup, me v’là comme une idiote parce que je suis incapable de vous dire si ce sont les baies rouges qui donnent la teinte ou si les extraits choisis sont du genre frivoles quand ils dansent la lambada avec monsieur pH.

No Idea, mais la composition est impec’ et l’odeur fruitée gourmande.

Triisostearyl Citrate, Olea Europaea (Olive) Fruit Oil, Persea Gratissima (Avocado) Oil, Cucurbita Pepo (Pumpkin) Seed Oil, Beeswax, Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Punica Granatum (Pomegranate) Extract, Rubus Fruticosus (Blackberry) Fruit Extract, Vaccinium Angustifolium (Blueberry) Fruit Extract, Vaccinium Macrocarpon (Cranberry) Fruit Extract, Camellia Sinensis (White Tea) Leaf Extract, Carthamus Tinctorius (Safflower) Seed Oil, Rosa Damascena Flower Wax, Tocopherol, Ascorbyl Palmitate, Citric Acid. May Contain: Red 21 (CI 45380) (Aka 223)

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Je ne vous parlerai pas de la couleur, parce qu’elle sera vraiment différente d’une personne à l’autre, mais utilisé comme blush, il s’étale comme un charme (encore plus facilement que mon pot rouge), et sans aucune démarcation. Il s’affadit progressivement et tient 4h sans problème.

Quant à son utilisation principale, je le trouve parfait, il laisse un fini brillant non collant, il hydrate et nourrit les lèvres comme un dieu, ne dessèche pas, est bu progressivement par les babines en laissant un léger effet stain qui prolonge la tenue de quelques heures.

Je pense que c’est son côté « je suis nomade, prends-moi avec toi » qui me plaît autant. Pas besoin de miroir, il s’applique en trois coups de baguette et réplique sans faillir la même teinte à l’infini.

 

C’est typiquement le genre d’objet qui fera partie des intemporels de ma trousse, le vieux routard que je n’aurai pas fini dans dix ans mais que j’embarquerai illico les week-ends où je veux voyager léger.

Un petit bijou qui coûte son prix mais dure un moment, un petit rose qui me va (tout simplement, HINHIN).

 

Des bisous les Caribous !
Acheté 25 euros chez Kroonen & Brown

Caribouland
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