Catégorie : Beauté

4 mars 2015

Les mascaras waterproof et le high impact

highimpWP

J’ai toujours essayé d’éviter le côté « mes cils sont une usine à carton, viens te fabriquer une cabane avec ». J’en vois qui ont des lianes dures comme le fer, on pourrait les lier et en faire un radeau, pour se casser, loin, prendre le large à dos de poil de mirette.

Bref, les éventails cartonneux m’ont toujours traumatisée, je plains la personne qui les porte, j’en viens à insidieusement lui parler de mascaras qui me comblent, histoire de diriger la conversation, l’envie, BORDEL ACHETE UN TRUC NATUREL.

Je pense que le choc vient de Madonna. Ou peut-être de  Kim Kardashian. Des rangées de faux-cils qu’on choisit comme on se demande quelle paire de pompe on va bien pouvoir porter.

Je préfère me déguiser la paupière que de trop toucher à mes lianes, question de saine raison de femme.

 

Parfois, je me dis que ce serait plus simple pour moi de faire l’apologie des noeils qui font « vroumf vroumf » et occasionnent un appel d’air à chaque clignement, mais ce serait aller contre ma nature.

Because lentilles, donc pas besoin d’en rajouter autour, je suis la première à m’essuyer un franc smoky eye sur toute la joue sans m’en rendre compte.

Because lunettes aussi, dès que le cil devient trop « solide », j’ai droit à des échos en dolby surround, « toc toc » sur le verre, qui est là ?

 

Depuis quelques années donc, j’ai un chouchou, le high impact de Clinique, et, rien que pour m’emmerder, ils ont sorti une version waterproof.

Dans un tube couleur vert d’eau.

Ils le font exprès.

 

Je passais à l’Inno il y a quelques semaines, je me mouvais nonchalamment entre les rayons, les pieds franchement dirigés vers le corner de clinique. J’espérais secrètement ne pas l’y trouver.

Forcément il était dispo, même en brun.

La vendeuse d’Estée Lauder a du penser que j’avais la gastro à gigoter comme une hyène, j’avais surtout une bataille qui s’engageait en mon for intérieur entre mon côté sain et le MAL.

C’est le Bad qui a gagné la bataille.

 

Le lendemain, premier test, et déception immédiate.

Ce nouveau mascara a tous les défauts que son compère non waterproof n’a pas

  • en une couche, il dépose trop de matière (même en essuyant le bitoniaud)
  • en deux couches, il y a un mieux mais on arrive déjà à un effet « lourd » que je n’aime pas
  • Les cils sont bien moins séparés qu’avec la version normale du High impact (qui a aussi l’avantage de donner plus de volume)
  • en fin de journée, il n’est pas des plus agréable à porter

 

Si j’aime autant le High Impact originel, c’est pour son rendu naturel, sa manière d’habiller les cils sans en faire trop, d’être un parfait indispensable makeup pour la journée.

(Pour le soir, ce sont tes bottes noires qui changeront tout, believe me)

Le waterproof, j’ai mis au moins quelques semaines avant d’arriver à le manier, et encore, le résultat ne me plaît toujours pas.

 

Je ne sais même pas pourquoi je fais ce genre d’achat.

Parfois je me retrouve comme un rond de flan chez moi avec UN article qui ne me convient pas, le petit canard bien trop noir qu’on pose sur l’étagère parce « qu’on sait jamais ». Dans le cas du mascara, j’ai du penser à un « en cas de pluie, ça sera pratique ».

Puis, à la réflexion, je sors toujours avec ma capuche vissée jusqu’au nez, pourquoi une seule goutte se permettrait de toucher mes mirettes ?

highWP

Bref, j’ai encore acheté un mascara qui me comble pas, alors que j’en ai un qui me suis depuis des plombes.

Comprends pas.

 

Des bisous les Caribous !
High impact waterproof de Clinique, environ 20 euros

Caribouland
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2 février 2015

Miracle Cushion de Lancôme, le petit coussin pour le teint

lancome7Quand j’ai lu le mail qui me proposait le test, je me suis sentie flattée, puis un peu prise au dépourvu : Lancôme est une marque que j’adore pour ses mascaras (l’hypnôse drama me charme tant), mais retomber dans une ère de fond de teint liquide me laissait toute pantoise.

Jusqu’à présent mon teint se résumait toujours à la même chose, en grande amoureuse que je suis du foundation stick de Bobbi Brown, dès qu’arrive l’hiver, il a toutes mes faveurs. Un petit trait sur le nez, le haut des pommettes, le menton et au centre du front. La matière étirée au doigt ou au pinceau et le tour est joué.

J’ai la routine makeup très basique, je ne cherche pas à en faire TROP.

PS : ce foutu tube est discontinué, si vous en trouvez encore, foncez, je ne sais pas DU TOUT ce que vaut sa nouvelle version, le skin foundation stick.

 

Mais je suis curieuse, tu sais bien, il m’en faut peu pour craquer (rapport au packaging déjà).

Lancôme a donc lancé un Miracle Cushion en parlant d’innovation, on dira plutôt qu’elle s’inspire de l’Asie pour nous en faire profiter, les européennes n’étant pas forcément des addictes du shopping en ligne mondial.

Le concept du cushion réunit la qualité d’un fond de teint liquide mais sous forme compacte, qu’on peut donc emporter partout avec soi, si l’on veut faire des retouches pendant la journée ni vu ni connu.

 

HONNÊTEMENT, et j’y reviendrai plus bas, une fois que la base de mon teint est faite, je ne réapplique pas un grain de maquillage pendant la journée.

Pour la simple et bonne raison que j’ai la peau mixte, que mon sébum et la première couche que je lui mets par-dessus sont déjà bien suffisants, et qu’une fois que la toile est peinte, je me lance dans la vie en criant « advienne que pourra ».

Ce qui m’intéressait donc plus c’était le côté « on t’as mis une bouteille entière de foundation liquide dans un compact, qu’est-ce que tu penses de ça ? ».

 

Le boîtier

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Classe internationale sur ta commode, même si mes empreintes se font peu discrètes sur le couvercle, on a droit à du design à trois étages : un miroir bien assez grand, une éponge qui repose sur un second clapet (qui cache le fameux coussin).

Le blanc c’est beau, quand ça le reste, ici le boîtier virevolte avec l’orange assez vite surtout si on n’a pas le réflexe (humain) de nettoyer son éponge après chaque usage.

Du coup j’ai trouvé le principe de la houppette – un peu – contraignant, même si, par la porte ou par la fenêtre, le fini avec leur soucoupe blanche (pleine de taches) est TRES beau.

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Est-ce que le coussin apporte un plus ?

J’ai déjà testé des fonds de teint liquide de manière plus ou moins heureuse et je trouve que la délivrance plus aérée de la matière donne un tout autre fini que la scroutch qu’on étale péniblement sur le visage avant qu’elle ne sèche.

DONC OUI, ça me donne envie de tester d’autres cushions rien que pour ça, parce que le dosage est hyper simple (et pourtant je suis une trute de première), qu’on tapote l’éponge sur le cushion puis on étale la matière ou on tamponne, c’est égal.

La facilité est à l’honneur.

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J’avais reçu la teinte porcelaine (1) et le beige rosé (2), j’ai directement exclu le deuxième sachant pertinemment qu’entre le rose et moi, c’est surtout une histoire de fleur, pas de couleur.

Aussi, je trouve que la différence entre les deux premières références de cette gamme est de 1,5 ton au moins.

Même si la couleur porcelaine me convient plutôt bien (tonalité nickel, un peu trop neutre POUR MON GOÛT mais rattrapable avec un blush), ils auraient mieux fait de proposer un peu plus de choix pour les peaux claires comme les plus foncées.

On n’a pas toujours ce qu’on veut Mireille, I KNOW.

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1 – peau nue, 2 – une couche de miracle cushion, 3 – zoom, 4 – fofolle

Pour celles qui aiment la couvrance légère, disons qu’on est plutôt dans un espace modulable. Rien que sur les rougeurs, on peut très bien aller assez haut dans la couvrance sans que cela fasse caky.

Vu la présence de silicones assez importante, la peau devient instantanément floutée comme celle d’une poupée. En zoomant, la matière est quasiment indétectable (et dieu sait que si on voit des pigments jouer au catch sur mon menton, ça me hérisse le pwal).

 

De manière générale

Les bons points

  • un effet soft focus instantané, pas besoin de faire d’effet flou sur les photos, j’ai une peau presque parfaite en vrai
  • la possibilité de changer l’intérieur du boîtier et donc de ne pas le racheter en entier chaque fois (45 euros avec produit, 35 euros la recharge)
  • je n’ai pas noté de brillance excessive : peut convenir aisément à tous les types de peau, un peu poudrer la zone T si vous l’avez assez grasse
  • le produit sent très bon
  • la tenue est IMPECCABLE

 

Les mauvais points

  • la teinte n’est pas parfaite et manque vraiment de jaune pour donner du boost à mon teint
  • forcément il y a du silicone, mais j’ai testé le produit en connaissance de cause, en me disant « pourquoi pas retenter ». Tout ce que je dirais c’est qu’en utilisation tous les jours ça passe (c’est un point positif ça) ===> l’important reste de BIEN SE DEMAQUILLER !
  • la couvrance reste quand même du côté « moyen », donc je n’arrive pas à obtenir de look léger, vu l’effet peau de poupée, je le trouve donc plus adapté aux jours où je veux être sur mon 31 épidermique/sortir/me sentir plus sûre de moi
  • il y a du parfum, donc pas idéal pour les peaux très sensibles
  • le prix, même s’il reste dans la moyenne des produits de parfumerie
  • l’histoire de replonger son éponge dedans chaque jour, entre chaque application, etc. Même nettoyée, ça reste problématique, le milieu est aqueux et n’est pas forcément la meilleure des solution pour les peaux vraiment acnéiques qui ont besoin d’un makeup le plus clean possible (au niveau « microbes) ===> si l’idée même vous dégoûte et que vous êtes psychopatate de l’hygiène, une éponge type celle de real techniques ou beauty blender sont parfaites pour ça

 

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Je suis contente d’avoir testé cette nouveauté (qui n’en est pas vraiment une pour les addictes de l’asiatic world), et j’attends AVEC IMPATIENCE que d’autres marques s’y mettent par ici – oui c’est moi la frileuse de la commande loin à l’étranger.

Je regrette juste VRAIMENT une chose : qu’on ne retrouve pas un vrai plus niveau soin même si la texture reste très confortable. Un petit schmut pour éclairer, assainir, whatever !

On a quand même droit à un SPF farfelu de 23 (PA++), donc pas de quoi se préoccuper des UVA pendant l’hiver, la garantie d’une protection est tenue.

 

Si vous aimez le fini naturel (dans le sens bouge avec tes mimiques), satiné (sans être glowy), et que vous cherchez un fond de teint pour parader comme une souris dans son champ, il pourra vous plaire – attention à l’accoutumance.

J’ai essayé de revenir à mon stick Bobbi Brown mais le fini parfait a un côté très addictif, surtout quand la peau va bien et que tout roule.

Bizarrement, les jours où je portais ce fond de teint on me trouvait très souriante.

C’est comme la bonne humeur qui passe par un string fluo, un petit sproutch de crème teintée peut tout changer.

Des bisous les Caribous !
Offert par Lancôme, 45 euros en parfumerie, disponible en 6 teintes.

Caribouland
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1 février 2015

Rachat, pas rachat

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J’ai une petite liste de choses qui ne craignent pas le rachat : parce que je les aime, que je crois en ces petits bonheurs sous forme de café à emporter (Emmi Caffé latté light machiatto mon amour), de smoothie à un euro, de déo infaillible qui te sauve ta journée.

Mais en matière de soin, j’ai toujours du mal à rester fidèle sur la durée.

Un peu comme l’amour honteux, le petit sentiment qui traîne comme un « je t’aime mais c’est mieux si on ne se voit plus pendant quelques mois ».

Comme un gosse nourrit exclusivement au chocolat voudra tremper sa main dans un pot de confiture, on aime le changement parce qu’on change avec le temps.

 

Je me suis donc rendue compte de mon tempérament volage, ma difficulté à rester sage, quand bien même j’aurais aimé, adoré, récuré le pot jusqu’au fond, je vais (quasi) naturellement voir ailleurs quand un produit a rendu son dernier souffle.

C’est systématique.

Pour que je sois dans le rachat indispensable, il faut qu’il y ait un vrai besoin, une envie irrépressible – et ça m’arrive rarement.

 

Mon brow shaper (Dieu) a vécu 8 mois sans faillir, je ne pouvais plus me maquiller sans, même les jours de no make-up je me trainais deux chenilles au-dessus des yeux pour me rassurer, me baladant avec un paravent à mirettes sur le visage comme un paon fier de son plumage.

Une fois arrivée au bout du tube, je suis tombée en dépression (fallait voir le raclage des parois au petit matin). J’ai alors considéré mon addiction avec un sourcil levé, en m’achevant avec un « FAUT QUE J’AILLE CHEZ BOBBI ».

I know, je suis faible.

Pareil pour le high impact de Clinique, seul mascara qui me comble depuis des plombes (sèche pas dans le tube, cils naturellement boostés, prix décent).

Ou l’eau d’Avène pour l’apaisement (et son côté multi-usage).

Same pour l’eau micellaire au bleuet de Klorane et la mousse nettoyante Nominoë.

Et le must de tous, l’ultrasimple de Lush, un baume de dingue à petit prix qui me convient été comme hiver.

 

Je suppose que je suis trop curieuse pour n’être fidèle qu’à une marque, un type de produit, tout au long de ma vie (boring), le côté « ma grand-mère a utilisé le pot bleu de nivea pendant 50 ans » est de loin mon pire cauchemar.

Comme si pendant un demi-siècle, rien n’avait évolué, que tu n’avais eu aucune envie, aucun impératif en matière de soin.

 

Finalement, c’est peut-être ça qui m’attire tant : la nouveauté (le déballage du produit), découvrir une nouvelle philosophie cosmétique (comme chez Hauschka), un aspect du bien-être pas encore envisagé (et si je m’achetais une brosse pour stimuler mes cuissailles ?), et une réponse à un problème posé au temps T.

Je me sens comme une folle qui veut expérimenter toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, mais a quelques indémodables qui l’accompagnent quoiqu’il arrive.

Un peu schyzo du pinceau, mais rien de grave.

 

Du coup, quand on me pose la question : « pourquoi pas rachat ? », je préfère simplement répondre « parce que j’ai plus BESOIN de ça ».

Ce n’est pas tant de l’insatisfaction ces changements « intempestifs », juste un changement d’horizon.

Comme on part au sud quand il fait froid au nord, on migre selon les saisons comme les oiseaux le font.

L’argument laisse parfois l’interlocuteur bouche bée, c’est vrai quoi, pourquoi tu adores un produit et n’en achètes pas un stock ? Parce qu’on ne vit plus à l’époque des mammouths et autres bachi-bouzouks de trois mètres d’envergure, qu’on a le choix, et que la diversité nous a rendu rêveurs.

Je joue donc à l’hirondelle qui se taille pour voir si il y a encore mieux ailleurs et ça me grise. 1

Tellement.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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6 décembre 2014

Real Techniques

realtechniques5Y a deux mondes dans le milieu du maquillage : celles qui ont des pinceaux, celles qui n’en ont pas.
Celles qui jurent que c’est indispensable, celles qui disent que ça ne vaut pas les doigts.

Deux terrains, deux points de vue, et comme d’habitude, je suis sur la ligne médiane entre les clans, j’ai toujours juré qu’en travaillant la matière avec ses boudins chauds, on arrivait à un meilleur résultat.

 

Mais depuis ma rencontre avec l’expert face brush, en avril, plus question de me tartouiller le minois avec mes mimines (sauf quand j’utilisais mon dream tint de Jane iredale (une crème teintée)), ce pinceau avait un rendu de dingue, restituait tous les fonds de teint crème d’une manière lisse et impeccable, un vrai dingo de la cosméto que j’aurais bien voulu acheter en plusieurs exemplaires.

 

Puis, la marque a débarqué comme une merde sur un trottoir.

Au détour d’un rayon d’un Di, je me suis retrouvée le mois passé nez à nez avec une tête de gondole jaune/mauve et rose, et j’ai lâché un « putain » appuyé sans pouvoir me retenir.

Finalement, quelques semaines après, j’ai quand même complété ma trousse avec deux petits nouveaux.
Viens que je te montre ce qui vaut le coup d’oeil.

 

Mon dino : l’expert face brush 

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Il a fait partie de mes premiers coups de coeur dans le domaine : je l’avais acheté pour travailler la matière compliquée de mes premiers VRAIS produits pour le teint, et clairement, entre SANS ou AVEC lui, je choisis de vivre ma vie entière agrippée à son manche (phrase du domaine du make-up, merci).

 

Ce que j’adore

  • depuis que je l’ai il n’a pas bougé/perdu un poil/changé de matière : il est toujours aussi doux et efficace et ne craint aucun lavage
  • son effet wonder pore : quelle que soit la matière, il la lisse comme un dieu, roi de la peau sans défaut (ou presque) et tutti guili-guili
  • il étale très bien le produit tout en offrant une couvrance moyenne : même quand j’en mets peu (du stick bobbi brown par exemple), il arrive à étirer sans se surcharger, donc quoiqu’il arrive, on se retrouve avec la même dose de fond de teint à l’arrivée. Aucune perte !
  • son petit dôme rend le travail d’une poudre minérale très intéressant : pour le moment je l’utilise pour la finition quand je n’applique pas trop de fond de teint (faut quand même bien buffer, donc ne pas l’utiliser si on a déjà une bonne dose de make-up avant la dernière touche), et il convient : il patine aussi bien qu’un kabuki et, vu qu’il est très dense, il écrase très bien les pigments

 

Clairement, son domaine de prédilection est celui des fonds de teint plutôt épais, gras, j’avais tellement galéré pour trouver un outil impeccable pour fonctionner avec ma Mud Foundation, qu’une fois que j’ai constaté qu’il était mon sauveur, j’ai été la plus faible de ses admiratrices.

Au taquet.

 

Le stippling brush

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Acheté récemment, je voulais juste voir si j’étais complètement obnubilée par l’expert face brush ou si je pouvais faire un peu de place à un outil plus adapté à ma dream tint.

Honnêtement, j’adore l’appliquer au doigt, elle s’étale comme un charme et sans broncher, mais certains jours, quand je me réveille avec la tête en losange, je cherche ce petit plus qui change tout.

 

Je pense que le mien est devenu le stippling brush :

  • moins « hard » que son compère, le stippling a plutôt tendance à offrir un rendu ULTRA naturel (avec FDT crème ou liquide), en donnant l’illusion d’un teint impeccable
  • avec ma dream tint, il vit une histoire d’amour : pas facile de trouver un pinceau qui fonctionne bien avec une crème teintée (y a déjà pas beaucoup de pigments, faudrait pas que ça soit gâché inutilement !), mais, fait étonnant, comme la matière est fluide, je sens que les poils se saturent puis redonnent tout ce qu’ils ont en magasin. J’aime beaucoup ce genre de prouesse
  • il est un peu moins doux (parce que moins dense) que l’expert face brush
  • tout aussi maniable

 

J’aime beaucoup ce pinceau, qui est un peu plus tout-terrain que l’expert face brush mais apporte cette « natural touch » et léger effet airbrush que j’aime tellement, le rendu du dream tint est d’ailleurs encore plus joli avec ce pinceau qu’avec mes doigts de fée.

Puis, bon, il est…rose.

 

Un top et un flop

realtechniques9_Fotor_Collage.jpgQuand j’avais acheté la Miracle Complexion Sponge, je croyais au mouvement de foule qui hurlait « ouais, c’est génial, t’as pas vu mon épiderme de wafoudingue avec mon tapotement ». J’ai essayé, mouillée, à peine humide, sèche, même épic fail.
Next.

J’ai, à la suite d’un commentaire de Léo, tenté de l’utiliser uniquement pour le dessous de l’oeil, pour mieux appliquer mon correcteur. Bah, j’aime autant te dire qu’avec mes doigts je vais plus vite puis surtout je m’évite un obus orange en collision avec mon oeil de grand matin (rapport à ma maladresse génétiquement non modifiable).

Mais dans l’absolu, ça fonctionne bien pour cet usage, j’ai juste la flemme de rajouter un outil pour une si petite zone. 

 

Et puisque j’aime la contradiction, j’ai quand même pris un petit pwalu pour la paupière (very small area) : je ne voulais pas spécialement le shading brush, mais juste un pinceau pour les yeux qui puisse me permettre de bien estomper les fards.

Et là, grosse découverte aussi, vu que cette petite brush m’évite de voir passer le sentiment « héhé, cool ton style droopy avec ton smokey brun mal foutu à la lumière de l’aube », tap tap, elle prend bien les pigments, adoucit les zones trop chargées, et ne me fait en aucun cas regretter le maquillage au doigt.

Maintenant, faudrait que je m’en trouve un autre pour vraiment faire de l’estompage plus prononcé, et ce sera PER-FECT.

 

Revue dix ans après la pluie, revue qui s’enrichit de plusieurs mois de test pour certains pinceaux, mais si je ne devais vous en conseiller qu’un ce serait l’expert face brush et le stippling brush (comment ça, je ne sais pas compter ?)(je triche)(un peu). Vraiment, je ne vois pas mon beauty bag sans ces pinceaux, au même titre que le brow shaper de bobbi, si je pars sans, il faut que je fasse demi-tour.

Oui, à ce point-là.

 

Dans l’absolu, pour en revenir aux deux clans, si vous êtes une sans-pinceaux convaincue parce que vous pensez que la nature, donc les mimines, font toujours mieux le travail sans accessoire de maquillage, sautez quand même le pas : on peut passer à côté de très grands produits de teint quand on utilise les mauvais outils.
C’est du vécu.

It’s just a tip.

 

Des bisous les Caribous !
La marque est dispo dans tous les Di en belgique

Tous les produits ont été achetés en magasin ou sur feelunique

Caribouland
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21 novembre 2014

Une (beauty) makeup d’automne

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Si je ne devais citer que trois marques qui m’inspirent confiance et des produits de qualité (durée, résistance aux larmes, à l’échauffement, aux crises de rires), je choisirais sans hésiter Jane Iredale, Bobbi Brown et Une Beauty.

Jane, parce que c’est une histoire d’amour entre ses produits et ma peau, une histoire de colorimétrie parfaite, de maquillage que je peux appliquer les yeux fermés sans me retrouver avec une trace mal étalée en plein jour (clairement, la marque que je choisis quand je dois me peinturlurer le visage à l’aube sans lumière naturelle).

Bobbinette, parce que, lors des matins compliqués, le stick foundation et son correcteur me sauvent la mise quoiqu’il arrive (même quand j’ai le teint brouillé à la fin du mois, paf la matière étirée jusqu’aux oreilles et je retrouve mon visage bien aimé).

Puis Une Beauty.

 

Une natural beauty

Bon, ça se saura, je ne suis pas VRAIMENT une makeup addict : je mets du temps avant de trouver ce qui me plairait sur le papier, j’en ai rien à fiche des dupes et autres compromis à moitié prix :: je regarde la compo, les revues, et si tout reste dans un canevas classique et indémodable, tu me retrouves à la caisse.

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La poudre minérale légère de la marque avait déjà été un gros coup de coeur, pour sa tenue sur mon minois, la bonne teinte pour peau de bidet, et puis surtout son petit budget.

Je l’avais achetée en avril, elle s’est décomposée il y a un mois, et elle a fini comme toute mes poudres compactes qui se cassent la pipe, dans ma boîte vintage au couvercle indestructible.
Pof pof, le pinceau qui écrase les pigments, pof pof, on patine le tout sur les bajoues.

Et roule ma poulette de compète.

 

J’avais aussi testé un de leurs breezy cheeks, rien de foufou au niveau du panel de couleur, mais de quoi avoir sous la main un blush qui tient la route et surtout, ne déclenche pas de crise de boutons quand on est dans une période de guerre déclarée (la fameuse « touche-moi pas sinon je te fais des pustules, gudule »). Une petite touche de fraîcheur qui fait du bien, dans un boîtier qui contient plus de 3 grammes de produit, qui dirait non devant tant de générosité ?

J’ai donc encore été happée comme une débutante, à force d’errer dans les rayons du Di, de voir les « wouhou, viens m’acheter avec un autre poto de ma gamme, je suis à -25% ». Tout ce qui comporte un moins me fait courir à ma perte.

Pour ça que je ne fais jamais les soldes. Never. Ever.

Deux produits pour les yeux plus tard, une soirée sous le bras et une tenue impeccable, j’ai du admettre que même au niveau du makeup pour les mirettes, Une gérait son bouzin.

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Je cherchais depuis un petit moment un khôl brun (à défaut de trouver un liner brun qui ne sèche pas après trois utilisations) histoire d’avoir un crayon ready-to-go, facile à appliquer, et pas onéreux.

J’ai une échelle de valeur en cosmétiques, si un produit de ce genre excède 20 euros, j’ai vraiment du mal, ou alors il faut qu’il ait une couleur de dingue et me fasse danser la capouera.

En le swatchant et l’estompant, j’ai bien senti qu’on allait être amis : rien que sur le dos de ma main il s’accrochait comme une sangsue qui se modère, donc ni trop ni trop peu, histoire d’avoir le temps de le travailler un peu, et la tonalité était froide.

Puis j’ai vu les -25%.

Du coup j’ai acheté une palette dans la foulée, alors que je venais de finir de composer mon quad perso avec les fards de chez MUD (oui oui, je vous montrerai ça), donc achat inutile sur le moment, mais goumiche voulait accomplir son devoir de femme en mode shopping.

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J’ai pris la P07. J’ai longtemps hésité avec la P08, plus dans des tons rosés et bruns, puis je me suis dit qu’il me fallait quelque chose de plus basique : un beau gris clair et un brun, tous deux irisés, et un sfumato gris.

Les trois teintes ne sont pas disponibles séparément, mais si je ne devais en garder qu’une ce serait le browny, complètement « buildable » et couleur parfaite pour mirettes noisette (cookie sur cookie ça fait des chocapics).

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Et depuis quelques semaines, je ne cherche pas les complications : fard clair sur la paupière, le petit browny dans le creux, le crayon en ras de cils et un peu de gris pour intensifier le bas et SFUMATER tout ça en douceur

Au niveau de la tenue, le crayon bat largement les ombres à paupières, vu qu’il faut que j’insiste bien avec mon baume pour le désintégrer, mais les fards tiennent quand même une bonne partie de la journée (même sans base, sur mes noeils).

unebeauty3.jpgJ’ai déjà essayé de m’amuser avec le sfumato gris seul, mais sans pinceaux (le mois prochain, je vais dévaliser les Real Techniques), c’est assez GALÈRE et comme vouloir chercher les poux dans une mer, une cause perdue d’avance.

 

Juste un petit bémol général, tant que j’y suis : autant j’adore les packagings de la marque autant je les hais par la même occasion. A la moindre chute, les matières en poudre se disloquent, et c’est parti pour aller chercher les bouts un peu partout sur le sol. Je te plains d’avance si tu as de la moquette chez toi, ou si ta maladresse mime la mienne.

Mais à part ça, rien à dire.

 

Beautiful makeup, beautiful mood, j’aime bien les marques qui font l’effort d’une compo safe et sont accessibles au grand public avec des prix raisonnables (bon, y a Bourjois derrière tout ça, donc pas d’étonnement). Pour les porteurs de lentilles, les ingrédients de la palette ou le crayon sont sans danger, donc aucun soucis de compatibilité !

Je sais pas vous, mais ça me donne envie d’aller boire un café latte et manger des macarons dorés.

 

Des bisous les Caribous !
Achetés : crayon Une K02 (khôl noirs absolus) & Palette yeux Universelle P07 
Le tout pour moins de 20 euros (bah oui, les 25% !)

Caribouland
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