Catégorie : Feel Good

10 juillet 2020

La douche froide

Quand mes petits remèdes n’arrivent plus à calmer mes migraines, c’est qu’on a atteint la goutte qui fait déborder le lac du coin. Y a l’inondation chez Gisèle et c’est le bordel à cause du déluge.

J’étais désespérée il y a un petit mois, à chercher une solution à tous mes maux de tête constants, jusqu’à ce qu’on me propose de me placer sous une cascade d’eau glacée dans ma douche pour me libérer de mes tensions.

 

Je n’ai JAMAIS aimé le froid. Le frais oui, ça picote un peu le bout des doigts, tu lances un « wouhouhou ça caille » et tu retournes chez toi en claquant la porte pour te fourrer sous un plaid et ne plus en bouger. 

Mais le froid. Qui pour dire « lol je kiffe, alaiz ça chauffe ». Non.

Personne pour baver plus loin que l’autre sur ce sujet-là, l’homme préfère de loin s’agglutiner autour d’un feu plutôt que d’admirer la banquise.

Il y en a qui pourtant adorent quand on se les gèle, c’est leur dada, ils se trémoussent, s’agitent en bord de falaise pour se choper la bourrasque la plus humide et frigorifiante. Ce sont des fous furieux qui se dandinent jusqu’à plonger dans un étang glacé, qui se ruent sur la marée une fois l’an pour marquer le coup. 

Ils sont timbrés. Tarés. Dérangés du ciboulot.

Je les regardais passer à la télé dans un documentaire, laissant échapper un « faut vraiment être con ». 
Promis je serai bien plus polie la prochaine fois, je suis moi aussi devenue une adepte des douches froides.

 

Comme background à cette histoire, tu dois intégrer que :

  • j’étais frileuse H24 avant – à porter des chaussettes doudounes + peignoir + écharpe et plaid. Compliqué pour se lever du canap en gardant le tout en place mais très confo

  • je ne prenais que des douches à 1099 degrés celsius, pas moins ni plus – la buée réduisait la visibilité à 10 cm, même en été

  • j’avais la température corporelle en zigzag – très chaud ou très froid, jamais tempérée

Comment prendre une douche froide

Comme il s’agit d’un gage que tu te lances à toi-même, il n’y a pas vraiment de technique à proprement parler. Tu peux te mouiller le cou (c’est mieux, pour éviter l’hydrocution, ou encore d’être saisi par la température et tomber dans les pommes sur le bord du bain)(c’est moyen comme technique zen).

Ou encore y aller franco.

Je suis plutôt transitionnelle : une touche d’eau tiède pour commencer, on nettoie ce qui doit l’être, et puis une fois rincé, on passe le corps sous le jet d’eau froide pendant au moins 2 mn – et plus si affinités.

On se tartine de gouttes gelées en tournant sur soi-même à 180°, histoire de bien couvrir tout le terrain. Quelle que soit la méthode, l’important est d’être dessous (même si je ne mets pas la tête sous la cascade, ça me congèle le cerveau). Et de tenir bon.

 

La philosophie

Quand je me suis renseignée sur le sujet, j’ai surtout retenu la phrase d’un conférencier lors d’un Ted Talk qui avait sorti en substance « si tu prends une douche froide le matin, qu’est ce qu’il peut t’arriver de plus dur à affronter sur le reste de ta journée ? « .

Elle représente à elle seule une souffrance – un obstacle – un défi – une montagne de pics et de rocs – un soucis que tu balaies d’un revers de main.

L’attrait principal pour moi, c’est ce rush d’adrénaline. On libère ses endorphines au choc thermique et on apprend à avoir un meilleur contrôle sur sa respiration. La douche froide est à elle seule la représentation physique d’un mauvais moment qu’on essaye de surmonter et qu’on arrive petit à petit à dompter.

Même si au début tu te donnes l’impression d’ahaner comme un boeuf lancé sur un 100m haie.

 

Les avantages – mes avis

On a moins de migraines / stress – ou en tout cas j’ai réussi à casser un cycle qui me pourrissait la vie rien qu’en changeant cette habitude là. 

On médite – je me recentre sur les idées good mood et ça me recadre assez vite si j’ai passé une mauvaise journée (oui je préfère les douches froides le soir).

On se sent ultra zen – telle une warrior des steppes qui vient d’anéantir un buffle à main nues, oui clairement, après ça, tu te sens forte et calme comme un moine

On a une plus belle peau – peut-être, elle est surtout beaucoup moins sèche que d’habitude vu que j’ai éradiqué les bains bouillants. J’ai aussi moins de cellulite visible, clairement.

On stimule son système immunitaire – j’ai pas chopé le covid, ça compte ? on verra ce que ça donne en hiver

On se détend les muscles – alors oui oui et plus que oui, après le sport c’est un vrai plaisir – cela ne réduit pas mes courbatures du lendemain mais ça dézingue la sensation d’échauffement après le fitness.

On a un meilleur sommeil – clairement, ça rend un peu stone si on pratique la douche froide le soir, mais énergise si on la prend le matin, y a que du bon.

On perds du poids – comme le corps essaie de gérer sa température, il va y avoir une déperdition d’énergie qui entraîne une perte calorique, qu’ils disent.  Je m’entraîne 4 fois semaines depuis que les salles ont rouvert, j’ai donc perdu du poids mais surtout parce que je soulève de la fonte.

 

Nous sommes bien évidemment en été. En Belgique, certes, mais les degrés frôlent les 20-23 tous les deux jours, on peut donc parler d’un temps agréable qui facilite grandement cette nouvelle lubie chez moi.

J’avais commencé le challenge un peu perplexe – oui c’est pénible au début, mais c’est une question d’entraînement et le ressenti est unique quand tu sors de la douche – tu as une impression de chaleur douce qui t’enveloppe et t’habille.

Rien que pour le boost, et ce que vous ressentirez après, cela vous fera un bien fou. Et de quoi frimer comme un babouin capable de survivre à une apocalypse.

 

Je dirais que c’est un mode de vie qui ne va pas forcément convenir à tout le monde ; y a rien de moins attrayant que de se congeler la nouille quand on a le CHOIX de tourner le robinet vers l’eau chaude.

Mais qui vaut peut-être la peine d’être tenté ?

Des bisous les Caribous !
PS – renseignez-vous si vous avez des pathologies préexistantes comme d’insomnie, d’hypothyroïdisme ou de problèmes cardiaques, entre autres, .

Caribouland
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24 juin 2019

Kambukka, le petit point gourde

About
@kambukka Reno Insulated Trumpet Flower

La semaine qui arrive s’annonce caniculaire. J’ai beau avoir du sang italien dans les veines, la chaleur ne fait pas partie de mes indispensables de l’été. La petite brise sympa, l’ombre fraîche, les points d’eau dans lesquels se baigner (combien de fois je n’ai pas tanné l’homme pour qu’on aille se poser près d’une rivière juste pour planter mes pieds dans le courant), ça ça me parle un peu plus. 

Non, la bonne grosse vague qui dépasse les 30°C me donne envie d’aller me cacher,  de me plaindre à longueur de journée, c’est pénible les grosses chaleurs en ville.


Il y a un peu plus de deux ans, je vous avais parlé de mon nouveau réflexe gourde, toujours fourrée dans mon sac, me forçant à bien m’hydrater et à l’économie – je ne dépensais plus un écu dans une bouteille en plastique sauf urgence (oubli). J’ai cassé le premier exemplaire plus ou moins un an après l’achat, elle était déjà tombée quelques fois et la cinquième fut la bonne. 

Explosée sur le parking de mon ancien boulot et mon regard qui repassait la scène au ralenti. Le soir, j’en recommandais une sur amazon.

 

J’ai beaucoup aimé la miu, mais, à l’usage, elle avait quelques défauts : 

♦ l’espace entre le silicone et la paroi de verre devenait de plus en plus sale malgré le lavage (je passais des heures à tenter de décoller la crasse)

♦ pas de qualité isotherme – un peu rêche quand tu dois la balader en plein soleil, l’eau devenait tiède – this is a NO NO for me

♦ le verre est une matière fragile – elle a quand même résisté à plusieurs chutes, celle de l’homme n’a jamais cassé, mais ce matériau n’est pas le plus longue durée quand on est maladroite de naissance

 

Kambukka

J’ai bêtement participé à un concours l’autre jour pour remporter une gourde. Le genre d’événement où je n’ai jamais aucune chance, mais, fait intéressant, j’ai gagné. 

J’avais choisi mon modèle (500ml, moins que ça c’était beaucoup trop peu), j’ai encore craqué pour des tons roses, et une fois arrivée chez moi, je ne l’ai plus lâchée.

Une collègue à moi en a aussi gagnée une, ça commençait à se poser des questions au boulot : invasion ? les martiens attaquent ? pourquoi tant de rose ? 

 

Elle a trois gros avantages par rapport à la Miu Color :

♥ elle garde le liquide au frais longtemps : elle a passé un après-midi dans ma voiture avec un pic de thermostat, ça n’a quasiment pas fait bouger la température de l’eau

♥ le goulot est beaucoup plus bouche friendly : c’est con, mais comme il est plus étroit, et dans une matière inconnue (ça doit être du plastique, vu de loin, mais doux…), c’est vraiment agréable et impossible d’en mettre partout

♥ elle se transporte plus facilement : j’ai toujours un doigt glissé dans la anse, et elle ne pèse pas une tonne – mega ++ pour mes mains de gnome

 

Et le truc en plus, c’est que le dessus de la gourde se dévisse aussi pour permettre de mieux nettoyer tout le toutim, mais aussi, pour pouvoir y fourrer des glaçons (parce que merci, mais avec la plupart des gourdasses tu dois batailler pour fourrer l’ice cube dans un si petit trou)


Le seul bémol est que, malgré que ce soit une marque belge, tout est made in china (j’imagine que les designs sentent la frites et la bière, mais y a de la nouille derrière l’assemblage) – pas des plus éco. 

Ce détail mis à part, tout est pensé comme un produit ikea, avec des bouchons interchangeables, des technologies spill proof et sans BPA.

 

Bref Kambukka a presque tout bon, et est un gros clin d’oeil à Contigo. Si tout pouvait à terme être fabriqué et assemblé sur notre sol belge, ce serait merveilleux (wink wink).

Jusqu’à ce vendredi 28/06 vous pouvez profiter des frais de port gratos avec le petit code IAMTHIRSTY.

Enjoy !

 

Des bisous les caribous !
Produit gagné sur concours, modèle dispo ici sur Kambukka

Caribouland
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11 mars 2018

Une routine naturelle dans du plastique

J’ai tendance à être ce genre de femme qui réfléchit plus qu’elle ne parle et la turbine part en cacahuète quand le tempo s’accélère. La surchauffe est bonne à vivre, ça veut dire que je pense, que j’élabore des petits projets.

Je me bidouille les neurones H24, même quand je dors à poings fermés, pourtant je vous assure que de l’extérieur j’ai l’air plus ou moins calme et posée.

J’ai des sursauts la nuit, je me réveille d’un coup en pensant à une idée géniale – OMAGAD, SI J’INVENTAIS UN TIRE-BOUCH-TRUK -, un changement s’opère, j’ai une prise de conscience générale.

La dernière en date est directement liée à mon mode de vie – il était temps de se secouer les puces, darling.

 

Depuis que j’ai emménagé avec l’homme,
on a un peu changé nos habitudes de consommation 

  • je fabrique moi-même mon nettoyant cuisine / la lessive est quasiment entièrement home-made
  • on a masse de bocaux pour tous les aliments secs type graines, lentilles, épices – à shopper en vrac, on s’attaque aux pâtes bientôt
  • on achète le moins possible d’aliments frais conditionnés en emballage : l’autre jour j’ai vu une dame fourrer deux aubergines emballées chacun dans leur protection plastique individuelle, c’était…con et limite indécent. Quand t’es dans le rush, je comprends, mais les supermarchés devraient vraiment faire un effort là-dessus
  • j’ai, attention, UN SAC DE COURSES – parce que, merde, payer 10 cents à chaque fois que j’en oubliais un, ça commençait à devenir ridicule.

Loin de moi l’idée de virer bobo – tu sais que les gens qui « font attention » peuvent aussi être riches ? – , ça a juste du sens de commencer à s’intéresser à ce qu’on l’on utilise au quotidien.

Le déclic est rude, je suis en concentration constante parce que certains réflexes ne s’abandonnent pas si vite qu’on ne le croit – la main qui se tend toute seule dans les rayons, autonome et qui se fout de l’avis du reste du corps, reste une réalité.

J’ai le temps de regarder les gens se battre avec les petits sachets dans lesquels ils vont mettre un fruit, le peser, en reprendre un autre pour les pamplemousses. Depuis quand est-il normal d’avoir, en magasin, autant le choix de polluer intentionnellement en se penchant par dessus les pommes pour attraper un sac qu’on n’utilisera qu’une fois – pendant 30mn ?

On parle d’évoluer vers un natural branding, de marquer au laser à même la peau des aliments pour éviter le superflu.

J’attends de voir, ça fait un an qu’on en parle, et je n’ai pas constaté d’amélioration flagrante.

 

En cosmétique,
c’est un peu le même business qui s’opère

On a un tube en plastique, emballé dans une protection dans la même matière, puis dans une boîte en carton avec du cellophane par-dessus – et pour les plus fancys, un petit noeud tout mignon qui tient avec une sclotch de colle.

Et je ne parle que de l’extérieur. 

Dedans, c’est la foire au slip kangourou; les mentions « sans » ne sont plus des petites notes placées sur les flacons, certaines substances sont source de panique pour la personne lambda qui essaie d’éviter les parabènes et les trucs en ONE.
Sauf que tu sais, avec les huiles minérales et les silicones, le problème est moins sur ta peau qu’environnemental.

Y en a que ça fait courir comme des dératés tellement ils sont effrayés par ce qu’ils peuvent bien s’étaler sur le corps, on devrait déjà se réjouir que l’information soit plus accessible qu’il y a 5-10 ans dans ce domaine.
L’upgrade, c’est d’expliquer les impacts, on peut essayer de dire aux gens POURQUOI un ingrédient est source de débat.

Histoire de ne plus perdre son temps.

 

On pourrait faire du brand-shaming quand on voit qu’une marque dépasse les bornes dans sa communication, qu’un minuscule produit arrive dans une box de 40cm sur 50. On pourrait leur dire que cette histoire de packaging est aussi importante que ce qu’il y a dans la bouteille. Qu’on peut très bien avoir une lotion stable dans du verre recyclé, et que l’argument du plastique parce que c’est plus « safe » pour les formulations n’est plus valable.

Combien de marques bio ont-elles déjà réussi à sortir des sérums à la vitamine C – vive l’instabilité – dans des pots air-less, teintés et eco-friendly ? Quelques-unes, pourtant ce n’est pas devenu une norme.

C’aurait du.

 

Quelques petits gestes skincare à mettre en place
quand t’es chez toi

et que tu veux un peu améliorer les choses :

  • évite les gommages à billes de plastique : elles sont minuscules et polluent les fonds marins, rien ne vaut le niveau de plaisir d’un bon vieux gommage au miel et sucre
  • démaquille-toi avec des cotons lavables plutôt que des cotons jetables : j’ai perdu les miens dans le déménagement, mais je vais en racheter, je sais me démaquiller avec un seul disque réutilisable , quand j’en utilise 3 ou 4 jetables
  • privilégier une muslin imbibée pour se rincer le visage plutôt que de laisser couleur l’eau en se splashant la couenne pendant 3 heures parce qu’on a pas bien rincé le front (même si c’est drôle, surtout en été)
  • TRIER les pots vides : ce n’est pas parce que ce n’est pas alimentaire que le tri s’oublie
  • se renseigner sur les plastiques végétaux : même si dans l’absolu, un label OK COMPOST n’est pas encore très courant – quand je peux, j’essaye de prendre une crème dans un pot en verre par exemple

 

Pas de morale entre nous, je préfère la conscience active que le déni total. Une personne qui sait est toujours plus responsable qu’une personne qui ferme les yeux en espérant passer à travers la tempête.

Je pense surtout qu’une fois que j’aurai bien fait le tour du sujet alimentaire, les cosmétiques seront dans ma ligne de mire, parce qu’il n’est pas acceptable qu’en 2018, on en soit encore à tolérer des (sur)emballages plastiques, même en BIO.

Tu le savais toi que biodégradable ne veut pas forcément dire sans impact sur la nature ? Que certains plastiques sont en fait composés d’une substance qui les aident à se dégrader mais ne les rend pas pour autant compostables ?
Que le seul label intéressant comme le « compost ok » n’est pas forcément présent dans toutes les caboches ni sur tous les supports ?

Et enfin que si tu te payais une gourde en verre, tu t’éviterais l’achat d’une bouteille d’eau que tu jetterais à la poubelle juste après usage ?

PS : juste pour être claire, je fais des efforts me ne suis pas parfaite, mon shampoing préféré c’est un Dove, mon makeup de tout les jours vient d’entreprises qui produisent en masse, parce que ce sont des produits qui me conviennent je continue à les racheter.  Mais si on pouvait déjà être conscients que SOUVENT, on aurait pu s’éviter un packaging à 6 couches, ce serait déjà TOP.

 

Des bisous les Caribous !
Caribouland

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30 mai 2017

Le tapis champ de fleurs

Que ceux qui font partie de la team « mal de dos » lèvent la patoune !

Jeune ou pas d’ailleurs, c’est une petite crasse qui peut toucher tout le monde, il suffit de marcher en forme d’équerre toute la journée, d’avoir la nuque qui tire sur le mauvais os, sans parler des gens qui ont des scolioses légères (comme moi) à importantes, le « tu n’as qu’à mieux te tenir pour éviter les tensions » ne résout pas toujours tout.

Crois-moi, que tu bosses assis, debout ou en diagonale, il y aura toujours ta morphologie pour tasser des vertèbres ou te donner une jambe plus courte que l’autre (bah oui, tant qu’on y est).

Sans parler des sacs de courses qu’on porte à un bras – pour plus de fun et de crispation, du gosse qui passe sa journée agrippé à la hanche de sa mère en hurlant « je veux des gervaaaaais », la chaise trop haute ou trop basse par rapport au bureau. Et le manque de sport.

On n’est pas sorti de l’auberge, Serge, mais on essaie de se soulager comme on peut.

 

Sportivement

Quand je m’étais plus ou moins engagée à m’entraîner de manière régulière, seule chez moi avec mes haltères et le poids de mon corps, j’étais arrivée à d’excellents résultats rien qu’avec un sacré renforcement des lombaires (bonjour les deadlifts, les rowing, les planches à te faire suer l’échine). De mois en mois, c’était le jour et la nuit, j’étais bluffée d’avoir réussi à me créer une telle sangle qu’elle me permettait de ne pas finir la journée avec un dos en bouillie à cause de positions folkloriques pendant mon boulot.

D’expérience, je SAIS qu’un body sportivement entretenu résiste mieux à tous les niveaux, mais j’ai un peu baissé les bras, puis j’ai du faire face à pas mal de changements qui m’ont conduite à finalement laisser ce sujet de côté.

J’en râle, j’ai même piqué la carte de fitness de ma soeur pour pouvoir m’y remettre, on y croit les caribous !

 

Je peux donc concevoir qu’en ayant plus ou moins mal on ne voie pas l’intérêt d’aller en plus de ça pousser de la fonte avec, pour seul résultat direct, des courbatures pendant 3 jours.

On en aura, certes, mais on décroche aussi au passage une meilleure posture et moins de douleurs musculaires au quotidien – promis.

De plus, si tu as envie d’élever le débat, des exercices simples de souplesse peuvent aider à étirer les muscles et une détente générale.

 

Psychologiquement

Faut me voir, quand je suis au bout du rouleau, je me déplace lentement en mode zombie, le moindre mouvement m’arrache un râle, j’arrive souvent à être claquée sans arriver à m’endormir. On me retrouve deux heures après mon retour à la maison, toujours dans mes habits de la journée, à regarder des vidéos youtube en pensant à la douche que je devais prendre en rentrant. Soi disant.

Souvent, quand on se met dans cet état, c’est aussi parce que, dans la caboche, il y a un trop plein, qu’on a aucun moyen d’évacuer proprement son stress (non, hurler comme une truie sur l’entourage ne fait pas partie des thérapies recommandées par Caribouland) ni qu’on ne sait par où commencer.

Et comme l’adage parle d’un esprit sain dans un corps sain, si tu rumines comme une vache turque, tu passes en mode gremlin voûté, alors que si tu voyais la vie en rose Barbie, tout de suite, ça pointe la poitrine vers le monde entier.

On est dans le bête principe du vase communiquant – si l’extérieur va mal, l’intérieur en pâtit, et vice versa. Il faut alors trouver un moyen de soulager l’un des deux pour aller mieux.

Le tapis champ de fleurs

Au détour d’un mail, alors que je mordais dans ma craquotte/gelée de groseille, je vois qu’on me propose de me la jouer maso et d’étaler mon divin corps sur des pétales piquants.

Moui – j’aime bien les trucs moelleux moi, plutôt.

 

Le tapis champ de fleurs aurait des vertus miraculeuses, soulagerait des petits maux jusqu’aux sciatiques – en voilà un argument – aiderait à se déstresser, s’endormir et rendrait heureux (si si, ça stimule la production de molécule du bonheur pendant que tu souffres en silence).

Bref, de loin ça a l’air d’être la représentation parfaite du guacamole : on ne se roulerait pas dedans même si ça nous fait du bien.

 

Je reçois le colis – la poste s’en fout que je sois là, la commande traîne sur le pas de la porte à la portée de tout bossu sans que personne ne s’inquiète dans mon quartier.

J’embarque la chose dans le salon, l’ouvre, mais n’ayant pas une confiance immédiate en le tapis, je le laisse à terre un moment.

En revenant du pendouillage de linge, je retrouve l’homme couché dessus en pleine transe de la piquouille, ça a l’air de lui plaire parce que quand je me pointe au-dessus de sa bouille pour le titiller, ça réagit pas des masses.

Il reste dessus pendant une vingtaine de minutes, la peau nue percée par les picots, et une fois sa séance de relaxation terminée, il se relève, le dos quadrillé de minuscules ronds rouges en me disant que ça lui a plutôt bien détendu la couenne.

 

Chaque fleur est composée de 25 pétales, sachant qu’il y en a 208, on arrive à une caresse de 5000 cure-dents sur le corps (certains, comme celui de Nature & Découvertes, peuvent monter jusqu’à 8000 points de pression – la vache !), autant te dire qu’à cette dose-là, on s’approche du délire du fakir et sa planche à clous.

Je n’ai pas spécialement le dos sensible de base (je peux me gratter l’omoplate comme une dingue avant de sentir quoi que ce soit), mais je m’en suis toujours servie avec un fin t-shirt.

D’abord parce que j’ai des centaines de grains de beauté de toutes tailles – FUN hein dis – et que l’idée d’un bouquet pointu qui les transperce ne m’excite pas des masses.

Ensuite parce que la moindre marque peut se transformer en bleu sur moi, et que je n’ai pas d’attirance spéciale pour un  pointillé en 3D sur l’arrière de ma personne.

 

Le feeling 

Quand on passe sa main sur une rose, ça peut potentiellement griffer/servir comme repousse-cuticule, on se demande d’ailleurs comment quelque chose qui, individuellement, peut t’arracher la peau, pourrait te rendre euphorique et te faire oublier tes douleurs.

La première fois que je m’en suis servie :

  • j’ai eu une sensation bizarre pendant les 5 première minutes : un peu comme de l’inconfort agréable, je sens quelques endroits où ça picote un peu plus
  • je me suis détendue au fur et à mesure
  • après, on ne sent plus les piques une par une mais comme un tout qui appuie partout
  • il ne faut surtout pas bouger – ça risque de créer de nouveaux points inconfortablement agréables si on a la gigote
  • j’ai fini par presque m’endormir dessus après 20mn

FACT : je n’ai pas le dos droit, je suis d’ailleurs assez cambrée, ce qui fait que, même couchée de tout mon long, j’ai un espace voûté dans le bas du dos, une zone qui ne touche absolument pas le sol. Pour régler le problème j’ai, dès la deuxième séance, relevé mes jambes sur une chaise pour être bien à plat sur le tapis.

J’en profite toujours pour brancher TaoMix, je vous en avais déjà parlé ici, c’est une application qui permet de créer ses ambiances perso de relaxation et de les sauvegarder. La version numéro 2 du software propose encore plus de sons et coûte dans les 2,50 euros si on achète le pack entier (j’avais reçu le code de téléchargement via la marque, mais je me serais payé l’update de toute façon, ça m’aide à travailler aussi).

Donc, je vous conseille de ne pas vous poser dans une zone de passage, de vous créer une sorte de bulle de zenitude autour de vous pour vraiment ne plus penser à rien – et si tu as grave envie d’écouter du death metal, fort bien, fais-toi plaisir.

 

Les bénéfices

Je ne saurai pas vous donner mon avis sur des cas particuliers et assez invalidants comme la sciatique, mais ce site répertorie déjà pas mal de bénéfices histoire que vous y voyiez plus clair.

Me concernant, le soulagement dorsal est secondaire, ce qui m’a bluffée dès le début c’était le niveau de relaxation. A mon avis, mon principal problème est le stress, et rien que de m’allonger dessus 20 minutes de temps en temps me permet déjà d’un peu plus lever le pied et de moins avoir l’impression d’être une boule de nerfs.

Est-ce que ça me rend heureuse ? Stone plutôt 😀 En fait, la « douleur » toute relative va créer une diversion, un afflux sanguin conséquent et un sentiment de bien-être assez important..

Est-ce que ça influe sur la qualité de mon sommeil ? Sur mon endormissement oui, si je me pose dessus une ou deux heures avant le dodo.

Est-ce que mon petit dos va mieux ? L’effet n’est pas vraiment permanent, parce que j’arrive toujours à m’énerver entre deux séances, donc le tapis doit bosser de presque zéro chaque fois, mais j’ai clairement moins mal – peut-être parce que je suis plus relax ?

 

Il y a d’autres façons moins académiques de s’en servir, avec par exemple un coussin sous la nuque et le tapis par-dessus pour qu’il stimule aussi la base de la caboche. Ou encore directement placé sur la chaise pendant les heures de travail afin de ne pas trop souffrir en fin de journée.

Bref, tu le poses et en disposes comme tu veux, du moment que tu ne t’amuses pas à remuer dessus : une fois que tu as choisi ta position, n’en bouge PLUS.

 

Si tu souffres du mal de dos de base ou de tensions toujours mal foutues et que tu n’as pas de voisin pour venir te masser l’omoplate, m’est avis que ce petit bout de tissu piquant pourrait bien te servir.

Je sais que, de loin, on dirait un instrument de torture – faut d’ailleurs faire gaffe en le transportant – mais, et je crois que c’est ce qui choque le plus, on finit par aimer la sensation d’avoir des milliers de picots plantés dans l’échine.

=> pour les intelligents qui se poseraient la question : oui, c’est différent d’une séance juste couchée à terre sans le tapis, il y a un gros plus avec le « massage » des fleurs, ça chauffe, stimule la circulation (tu m’étonnes, on te poignardes chaque millimètre carré de couenne), ça revigore quoi !

Franchement, je ne m’attendais pas à supporter cette carpette, mais je la garde bien précieusement sous le coude quand j’ai besoin d’un petite bouffée d’air et de me sentir plus légère. 

 

Un petit mot sur le prix avant de vous laisser creuser le sujet sur google, on peut aller de 40 à 120 euros, donc il y en a pour tous les budgets. 😉

 

Des bisous les Caribous !

En réassort – Tapis d’acupression Infinisense / #produitoffert
Aussi chez Nature & découvertesCaribouland

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24 mars 2017

6 years of blogging

Caribous, Caribous,

Cela fait déjà 6 ans qu’on traîne nos patounes ici, à parler minois, tartinage de cuisseau, peeling et hydratation du museau.

 

6 ans !

 

Je suis toujours aussi émerveillée et contente de voir qu’après tout ce temps, vous en voulez encore et que votre intérêt pour les cosmétiques n’a pas faibli – on chante tous en choeur : la couenne c’est la vie !

J’avais créé le blog pour parler des petits moments qui passent et me font du bien, de la détente de fin de journée, de la vérité derrière les pots – pas spécialement pour vous pousser à acheter bio, juste pour que vous sachiez dans quoi vous investissez votre argent quotidien.

Tout ça n’a pas changé d’un iota les gars.

Vous non plus d’ailleurs. Vous venez de France & Belgique  (avec quelques autres pays dans le panier, coucou !), vous êtes fidèles à vous-mêmes, avec vos avis aussi tranchés que les miens, vos petites recommandations pour les autres donzelles qui laissent un commentaire, ça s’aide et ça papote sec, ça fait plaisir à voir.

Je continuerai à écrire des vannes à se chatouiller le bidou avec une patte de hanneton. Pour vous décrocher un sourire – un rire – vous donner l’envie d’en savoir plus. C’est ma petite victoire à moi quand je réussis à illuminer votre matinée, que je vous aide sur un sujet, une question en particulier.

Parce qu’avant tout, ma vision du blogging est assez basique, je considère ce bloug comme un lieu de partage, une plaine de jeux de la goumiche où les crèmes volent et les idées fusent. Et j’aimerais que cela reste ainsi.

Pour tous ces échanges, votre bonne humeur sans faille, votre présence & votre soutien, du fond du coeur, MERCI.

 

 

Concours de l’amour

Je voulais vous gâter pour les 6 ans du bloug avec du big cadal de fifou. A cette occasion, Moncornerb, le coin bio & frenchie du web, a accepté de vous faire gagner 3 beaux lots choisis par mes petits soins.

Il y a du démaquillage, du skincare et du bien-être – j’ai essayé de concentrer l’univers du caribou dans tout ça, t’as vu – que des produits testés et approuvés.

Conditions de participation

* Du 24/03/2017 midi au 31/03/2017 midi

* Ouvert à la France & la Belgique (ouiiiii ) !

* Suivre les pages Instagram de Rose Cocoon et Moncornerb (sans ça votre vote n’est pas pris en compte)

* Remplir le formulaire ci-dessous pour valider votre participation

* 1 lot par gagnant

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annonce des 3 gagnants le 31/03/2017  sur facebook et cet article

 

 

Un énorme merci à Moncornerb sans qui ce concours n’aurait pas pu avoir lieu. On se retrouve dans une semaine pour l’annonce du gagnant, et d’ici là, BONNE MERDE A TOUS !

EDIT : Bravo à Sandrine Pereira (gagnante LOT 1), Lisa-Luna Letist (gagnante LOT 2) et Carole Ortega (gagnante LOT 3)

Des bisous les Caribous !Caribouland

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