Catégorie : Culture

8 décembre 2011

La chick lit à la loupe

Chick lit : littérature écrite par des femmes pour des femmes.

 

dame

 

Ceux qui me connaissent savent que je suis une grande lectrice.

Ceux qui me connaissent encore mieux savent que ma chambre ressemble à un labyrinthe, où pour atteindre l’évier, il faut piétiner des tours de livres.

J’AI une foule de bouquins en attente, des mangas pour adultes, des romans compliqués, des policiers prenants mais dans ma fièvre acheteuse, je n’ai pourtant jamais fait un seul arrêt en librairie au rayon Chick lit.

ETONNANT, SURPRENANT.

J’en ai déjà lu, je pense, ou vu, parce qu’étonnamment, la plupart des films cul-cul à souhait qu’on a pu voir au cinéma sont des adaptations de grands best-sellers pour filles larguées/romantiques/gaga.

 

Parmi eux, Le journal de Bridget Jones, le diable s’habille en Prada, le journal d’une princesse, et enfin le meilleur pour la fin, Sex and the city.

Ce pan de la littérature n’a pas toujours été bien vu, souvent qualifié de sous-genre, comme  incapable d’apprendre quoique ce soit d’autres, aux filles/ femmes, que l’attrait pour l’argent, ce qui se vend, la crise de la trentaine, et les maux de familles.

Certes.

On n’est pas là devant des monuments culturels, mais j’associe la chick lit à des fraises tagada, ça fait du bien d’en manger, mais il faut aussi avoir un peu de jugeotte quant à la quantité à dévorer.

 

Il s’agit du trésor de guerre à emporter en vacances, où l’on sait pertinemment qu’on n’arrivera pas à terminer du Capote (truman, pas la capote), un bouquin à lire quand on est dans son bain avec un masque à la mangue sur le visage, ou quand on est malade.

Ca s’avale comme des gourmandises.

 

A acheter 

Kinsella, confessions d’une accro au shopping (et les suites)

Bushnell, sex & the city

Laura Caldwell, people attitude

Ca en fait déjà quelques-uns.

 

Et si vous n’aimez pas lire, il vous reste toujours les films.

Caribouland
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20 septembre 2011

1Q84, trois ans plus tôt

Il sert à peu de chose d’aller à l’école ces deux derniers jours : les profs font grève (ou se la jouent étudiants).

Soit ils viennent en cours, et s’en vont après une heure. Soit ils ne viennent carrément pas et laissent les élèves livrés à eux-mêmes.

Du coup ça donne des scènes où on se réfugie au secrétariat pour remplir les derniers papiers nécessaires à l’ admission scolaire, suite à quoi, complètement HS, on reste planté en pleine rue après avoir dit au revoir à bachi et bouzouk, sans savoir que faire.

Tu parles, je sais toujours quoi faire, je m’imprime la phrase « tiens, moi, je vais aller faire du shopping » et me mets en pilote automatique jusqu’à destination.

J’ai atterri dans une librairie (damned)(pour changer). J’ai du prendre en main et reposer 1Q84 de murakami des dizaines de fois, avant de m’énerver toute seule au fond du magasin pour finir par le prendre.

« Ca fait que 25 euros, je les gagnerai demain en travaillant 3heures, ça va aller, ça ne va pas plomber mon budget de l’année, je viens de recevoir ma paye… oh puis merde »

Moitié fière moitié « t’aurais pas du faire ça », je suis rentrée chez moi, en me disant que quand même, avec le tome 2 qui me coûterait autant, j’espérais ne pas faire le même cirque dans ce magasin.

Murakami & Cat

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« De toute façon quand on est fan, vous savez ce qu’on dit. »

Note dans le tram : j’ai bien fait de l’acheter, l’histoire fait craquer mes mirettes.

Caribouland
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17 septembre 2011

La rentrée rouge

« A bruxelles, chaque matin, il pleut trois gouttes, histoire de. »

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J’ai réussi à passer par le chat d’une aiguille pour arriver en master, comme on se pose un peu ébahie par le périple. Il s’agit d’être motivée, de s’acheter un nouvel agenda, d’avoir plein de choses à écrire, à noter, à gérer. On redevient un daily wonder woman, qui se sait en surcharge de boulot mais qui fait toujours bonne figure, le talon cassé et le chemisier mal boutonné; il n’y a que charme qui compte.

J’ai déjà fait calculé mes revenus, observe vaguement la perspective d’un nouvel objectif pour mon appareil photo, histoire de (encore une fois). Mon chien boude les moments où je reprends le clavier, me regardant d’un air désespéré « viens, on va se promener ».

« L’herbe sent horriblement bon le matin », mon nez a repris du service à 2 mois et demi post-op. J’ai encore le nez gonflé comme le bonnet d’un champignon, et un tour de tête assez changeant.

Il y aura la rentrée littéraire, avec les bouquins sur lesquels je me doit de me jeter.

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Haruki Murakami, 1Q84, Tome 1 et 2

Ceux que je suis encore occupée à lire, comme Un jour, de David Nicholls, le plus cul-cul insoutenable, dans le genre je t’aime moi non plus, tout à fait ce qui peut tenir une lectrice en haleine du début à la fin du livre. Surtout que c’est bien écrit, et horriblement réaliste.

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Livre dont est tiré un film niais et sans couleur,

avec une Anne Hataway qui ne colle pas du tout au personnage initial de l’auteur.

Ma chambre a encore son bordel de fin de vacances + estudiage intensif (ou pas) de la dernière session d’examen. Y a pas à dire, la rentrée ça rime avec laisser-aller et scrogneugneu.

Caribouland
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14 juin 2011

90210 rires

Je crois être entrée dans une phase où je ne suis plus spectatrice de série, mais plutôt une espèce de spécialiste du genre. Je me souviens que quand j’étais petite je regardais Dawson, Friends, Hartley coeur à vif, Premiers baisers, et d’autres choses assez nunuches.

A l’époque on regardait un feuilleton, on gardait les histoires pour soi, on devait attendre une semaine entre les épisodes parce qu’on marchait au rythme de la télévision. Et si tu en ratais un, bah tant pis pour toi, il n’y avait pas de rediffusion.

C’est là que je me dis que, quand même, les ados d’aujourd’hui sont des gosses assez gâtés. Parce qu’ils peuvent faire pause pour aller se chercher à bouffer, twitter en même temps qu’ils regardent leur série en streaming, et tout ça dans le meilleur des mondes.

Cette nouvelle génération a de grandes jambes, est mince comme une sauterelle et souvent aussi quelque peu limitée niveau vocabulaire.

Donc oui, j’en suis venue à apprécier des séries que j’aurai du regarder du coin de l’oeil, parce qu’adressée à un public (bien) plus jeune que moi. Mais c’est les restes de Newport Beach d’il y a quelques années qui me font encore un effet dingue.

Alors 90210, même si je l’ai un peu nié quand j’avais 14 ans, convient tout à fait à mon côté midinette dans sa nouvelle version, avec des ados enceintes, et des répliques qui me font rire.

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Puis bon, moi les garces, dans les séries j’adore ça.

Caribouland
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25 mai 2011

Good Morning England

J’ai toujours eu un faible pour le rock des années soixante. Pour le côté déjanté de ces années, et la liberté qu’elles induisaient.

Je suis tombée sur le film qu’il me fallait en cette période pré-jury, un délice rien que pour la bande-son, les acteurs, les couleurs, l’histoire.

Alors je ne sais pas si vous avez du temps à tuer, mais c’est un petit bijou de bonne humeur et de musique.

Caribouland
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