J’ai décoré le sapin aujourd’hui, seule, comme une grande.

Et je suis plutôt fière de moi.

Je fais partie des chanceux nés en fin d’année et qui peuvent dès lors grouper la saint-nicolas, la nowel et leur anniversaire en un package marschmallow à tomber par terre.

« Je faisais partie des chanceux »
J’ai toujours eu ce droit facultatif de dire que je suis une pauvre étudiante sans le sou, alors que c’est faux, mais comme ça fait bien de se faire passer pour une rapia, je mets le paquet.

En gros, je glisse à qui veut l’entendre tout ce que j’aimerais recevoir, mais bizarrement, je ne pense pas avoir la technique qu’il faut.

J’ai déjà tout essayé

Me glisser sous un lit pour souffler des idées cadeaux pendant que la personne dort, m’habiller avec des dessins de ce que je veux, faire des spots publicitaires pour la radio, ou encore dire « ah ça, oui mais non, tu sais, j’en ai pas teeeeeellement besoin. Enfin si un peu, mais pas..autant que ça ».

Rien ne marche.

Même en mettant tous les post-it explicatifs du monde, tu te retrouves toujours aux fêtes de fin d’année avec le cadeau qui te fait mais VRAIMENT super plaisir : la boîte de « mon chéri » avec une lettre et 50 euros dedans.

JE SAIS qu’il y en a qui ne reçoivent rien. Mais j’aimerais appeler à l’originalité du peuple, sachez surprendre : n’offrez pas de cravate pour papa mais un noeud papillon (chose déjà faite et bien appréciée), ne donnez pas de l’argent pour faire du shopping, faites du shopping avec moi.

Et Caetera, et caetera.

Apparemment nous n’irons pas à Paris non plus.

Un premier décembre, j’ai toujours les yeux qui pétillent, comme si je m’attendais à ce qu’il neige dehors, pourtant rien ne vient.

Les journaux parlent tous de la journée mondiale contre le sida, les noeuds rouges se trouvent un peu partout dans la rue, sur les sacs, les bonnets, aux fenêtres. A la télévision, certaines chaînes proposent des publicités tendancieuses qui font sourire.

Je suis née dans 21 jours, j’aurai l’âge de ma mère quand elle était enceinte de moi.

Les époques changent.

Aujourd’hui, plusieurs voitures avaient des sapins placés sur leur toit, les épines au vent, les fêtes arrivent toujours bien plus vite qu’avant.

A la maison on mendie, on aimerait ça pour noël, d’autres choses pour la saint-nicolas, on a pas encore fait le plein de speculoos mais ça ne saurait tarder.

Et sur la table on a déjà fait un sort au cake aux pommes, celui auquel on a oublié d’ajouter la cannelle mais que l’on trouve quand même très bon.

C’est une journée comme les autres.

Bon appétit.

Chaque matin, une fille se poste devant ses tiroirs pour choisir sa culotte du jour (son shorty, son string brésilien, comme elle le sent).

On aurait tort de ne pas prêter attention à ce moment, il s’agit de l’instant le plus important d’une journée. Si si.

Bien sûr, il y en aura toujours une pour se balader à poil sous les jupons, mesdames ça doit faire courant d’air cette histoire, mais la plupart des femmes font le même choix chaque matin.

J’ai vécu une grande époque où j’allais systématiquement, quand je faisais du shopping, m’acheter une nouvelle tenue de lingerie. On s’étonnait, on me demandait pourquoi je n’achetais pas plutôt quelque chose de plus utile comme un jean, ou une robe.

Vrai, j’aurais pu.

Sauf que, ce que les gens ne savent pas, c’est que la culotte est sûrement l’habit sur lequel on peut rarement se tromper, ça va TOUJOURS bien tomber, donne rarement un fessier laid. Le t-shirt, lui, peut aplatir la poitrine, avoir le col trop serré, être trop court ou trop grand.

C’est aussi sûrement pour ça qu’on passe moins de temps à choisir son shorty plutôt que sa tenue : on sait très bien que ça nous va.

J’ai fait le choix d’avoir énormément de pièces qui sont en dentelles, d’autres en matière plus fine, puis LES culottes de big mamma que je porte une fois par mois, pour la forme, les jours de cocooning ou de souffrance.

Faites plaisir à vos fesses, elles le méritent.

Et rien à voir avec le sujet, j’ai passé dix minutes à regarder la nouvelle affiche de Moët et Chandon placardée dans l’Abribus, avec une Scarlett rayonnant qui me toisait dans ma tenue pré-hivernale. Elle avait du mettre une culotte super moelleuse ce jour-là pour avoir un regard pareil.

Bonsoir.

Depuis plus de deux mois je me baladais sur le net par deux seuls moyens : mon blackberry et un acer 7 pouces ridicule, parce que mon ordinateur avait eu un crash et que j’avais tardé à l’apporter en réparation.

Après un mois et demi d’acharnement le verdict est tombé : on vous rembourse parce que ça fait trop longtemps et que les inondations en thaïlande on vraiment trop retardé la chose.

Tu parles.

Du coup j’ai eu droit à une petite virée shopping avec mon père pour pouvoir faire mon choix parmi les portables du marché, et c’est là qu’on est toujours largué. Depuis 8 ans j’étais sur packard bell, et je me trouvais comme un bon belge échoué sur une île sans savoir quoi choisir entre la papaye ou la mangue.

J’ai fini par trouver une belle petite bête, en m’étant plus basée sur les conseils objectifs d’une amie que sur mon coeur d’amatrice de technologies de dingue. Délestée de 900 euros, je suis sur la machine depuis tantôt comme un gosse fait « agagah ».

So I’m back.

Je retourne à mon nouveau pc, j’ai encore pas mal de boulot à rattraper (et de séries, faut pas rêver 😀 )

Bonne nuit la terre.