En général, quand j’ouvre mon ordinateur, je sais très bien où je vais, ce que je vais y faire, et quand je le referme (quand je le referme) j’ai fait ce que j’avais à faire.
Sauf que des fois, il y a pas mal de choses qui me laissent perplexe.
Il ne faut pas croire que tout ce petit monde qui peuple l’espace virtuel est aussi insignifiant et gentil qu’au pays de Candy.
Non.
Y a du grabuge dans la fibre optique, ça pique, ça s’éclate, les gens se prennent pour des super-héros du clavier.
Faut voir à quelle allure des rumeurs se répandent quand on a juste émis une opinion.
C’est à devenir dingue et à se plâtrer un bras juste pour rire.
J’ai un peu du mal à visualiser les internautes autrement que comme des gens qui sont habillés avec la tête de tinky winky et une jupe à clochette, quand ce qu’ils tapent pour arriver sur mon blog a quelque chose d’étrange.
Je n’évoquerai même pas le mot « absurde », parce qu’on part plutôt du côté de la 86ème dimension, par là, vers la gauche.
Je les vois déjà, se lever le matin, l’édredon aux couleurs de la reine d’Angleterre, une franche gueule de bois bien assumée.
Se glisser jusqu’à la cuisine pour se verser des corn flakes alphabeta avec lesquels ils tentent d’écrire un mot.
Sauf qu’il y a trop de voyelles, c’est toujours la même rengaine.
Se traîner jusqu’à la douche, et se laver avec le savon de paris hilton, et une éponge jackson five.
Se faire la coupe d’Elvis, et mettre un tutu à floches.
Puis s’installer à leur tout de contrôle, AKA leur super ordinateur de geek, avec ventilo intégré pour ne pas mourir de chaud quand la bête est en surchauffe.
Et taper sur google, d’un geste nonchalant : « chihuahua avec une tête de lasagne ».
J’ai une réponse à fournir à ce genre de requête, si si :
« Monsieur (madame ?), le chihuahua est un chien, qui, je l’avoue volontiers, peut souvent avoir une tronche de cake, ou une face de canard.
Il peut ressembler à un roquet affublé d’yeux de merlan frits, avoir une démarche de baraki, et une haleine de chacal.
Mais en aucun cas il n’aura une tête de lasagne.
Jamais.
A moins que vous n’ayez envie de faire un nouveau genre de cuisine moléculaire, et dans ce cas, je vous souhaite bonne chance.
Car le milieu n’est pas très ouvert à ce genre d’intervention animale dans les plats traditionnels. »
Il y a du peuple pour qui ça ne tourne pas rond sous le capuchon.
Caribouland
Remarque, c’est quoi le pire : une lasagne à tête de chihuahua ? Quand on voit comment la majorité des lasagnes dégoulinent de toute part, quelque chose entre « L’attaque de la Moussaka géante » et « Chéri, j’ai encore vomi sur ton manteau en rentrant de Las Vegas »… Oh, et puis cette croute insupportable qui crisse sous la fourchette ! Et Cet air de « je n’en ai pas l’air mais avec un peu de chance je ne glisserai pas comme une vieille chaussette de ta fourchette quand tu essaieras de me piquer [la lasagne, pas le chien, le chien, il a encore rien fait, c’est un chien, c’est déjà pas mal, voire c’est déjà trop] ».
En vrai, j’aime beaucoup tes articles. Ils sont comme un frigo bien rangé. Frais à l’intérieur, lumineux à l’extérieur. Ou l’inverse, je sais plus.
Pardon mais…. J’ai rien compris à ton article 😀
*QI d’une huitre*