Elsewhere
Ca m’arrive à chaque fois que je vois un fim américain, c’est inévitable. C’est une espèce de fantasme qui ne me quitte pas, j’ai des envies irrépressibles de gratte-ciel, de baggle, et de starbucks, le tout mélangé dans une odeur chaude d’épices et de trottoirs mouillés.
De cafés où l’on s’assoit pour lire ou écrire pendant des heures, regarder par la fenêtre les serial shopper qui passent près de la vitrine et se mirent tandis qu’on surprend leurs regards.
D’appartement petit mais cossu qui donne sur un parc à Londres où je ferais mon jogging le matin pour rencontrer un beau brun qui aime mon accent de pseudo-frenchie.
So cliché, so easy.
C’est sûrement les contours de Bruxelles qui me blasent.
Pourtant qu’elle est belle et généreuse, même les jours gris et pluvieux même quand les gens râlent sur la bruine.
J’ai peut-être juste envie d’un ailleurs, pour un week-end, pour voir autre chose que les contours de ma ville.
Découvrir de nouveaux pavés, d’autres têtes, d’autres gens.
Ce genre de chose me démange grandement.
D’ici là, n’allons pas trop loin, restons ici.
Le dimanche, c’est film-culcul-day.
Bonne soirée.
Caribouland