19 mars 2012

Tout ce qu’on vit

Je m’imagine ces lettres qui ne trouvent pas leur chemin, se perdent dans une boîte, se retrouvent dans la mer.

Ces histoires qui se baladent, d’ici à là-bas, que l’on partage plus ou moins fort, ou bien pas.

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Je fais des rêves parfois,

d’une mémoire entière,

qui regrouperait toutes les images que nous voyons ou aimerions conter.

Comme d’un espace unique qui fourmillerait et donnerait tout ce que nous pensons en une même terre.

J’ai des frissons, ça m’inquiète.

 

Pendant que je suis paisible dans une rue, un temps parallèle réuni un tueur et ses victimes.

Il y a des histoires que j’aimerais raconter, à des gens qui en auraient besoin.

Il y a des histoires qui se perdent, d’une oreille à la bouche, des miettes dans la tête.

Je t’ai dit, ça m’inquiète.

 

On s’excuse, on danse de l’autre côté de la planète, on applaudit des artistes, on pleure un nouveau décès ou une naissance.

On vit tant de choses ensemble que tu ne vois rien.

Il y a le nombril et ceux qu’on aime.

J’aime tellement les humains.

Caribouland
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18 mars 2012

L’exfoliant aux algues The body Shop, au top!

Il y a des marques qui ne passent jamais la porte de ma salle de bains, parce qu’elles m’évoquent une image bobo-respect de la nature, wesh, et qu’en général, c’est moyen mon trip.

L’autre jour, alors qu’on faisait les magasins, je me suis dit « allez, donne sa chance à l’une d’entre elles ».

Je suis rentrée incognito dans la boutique, j’ai dit « j’ai la peau comme ça, il me manque ça pour faire ça »

Et la vendeuse m’a tendu un tube et m’a dit « voilà ».

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A priori rien d’excitant.

Sauf que la madame du magasin avait vu juste.

 

Qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’un exfoliant visage dont j’avais besoin pour retirer tous les points noirs de mon pif, qui habitent là depuis un peu

trop longtemps à mon goût.

Le produit contient des perles de jojoba, des particules de noyau d’olive et de loofa, de quoi bien décrasser la peau.

 

Pour qui ?

Alors, si vous avez la peau réactive, très sensible, et sèche, c’est no way, passez votre chemin.

Il s’agit d’un gommage qui convient plutôt aux peaux mixtes à grasses (la mienne est mixte).

 

Est-ce qu’on aime ?

Grave que oui !

J’ai déjà eu pleins de gommages, celui de chez nivea pour peaux jeunes, celui de belle à croquer et j’en passe.

Mais là, pour le coup, j’ai vraiment l’impression que le nom de ce soin prend tout son sens à l’usage !

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Il y a énormément de grains dedans, pas juste trois malheureux avec lesquels tu dois te battre pour les éparpiller sur le visage.

Il y en a des plus petits qu’on voit à peine mais qui sont bien là (si si), et vont bien plus profond que les gros bruns.

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L’odeur est assez appréciable, selon moi, ça sent la mer mélangé à du frais.

A l’utilisation c’est assez simple, je mouille un peu mon visage juste avant d’appliquer une noisette sur ma main, suffisante pour mon visage, même si je me concentre surtout sur la zone T.

Encore une fois, allez-y molo, c’est du gommage first class, il ne faut donc pas appuyer comme une malade pour avoir l’impression que ça marche.

 

Le résultat est très bon : en une utilisation j’avais déjà un teint plus net et quelques points noirs qui s’étaient fait la malle.

La peau crisse un peu sous les doigts, donc même si elle est douce et ne tire pas, on a vraiment l’impression d’une peau un peu trop neuve. Attention donc si vous avez la peau trop sensible.

 

Des bémols ?

Oui, aussi.

L’odeur, qui peut un chouilla rester et ne pas plaire à tout le monde.

Le tube que je trouve plutôt petit.

Mais c’est tout.

 

Le mot de la fin : un super love ce produit, moi qui reniait TBS, j’ai bien fait d’y passer.

J’ai enfin trouvé le gommage de mes rêves, tu penses bien que je dors avec maintenant.

Ça, allié à un masque à l’argile une fois par semaine, et vous devriez être comblées du pore.

On le trouve chez The Body Shopdonc,à 12 euros les 75ml.

 

Des bises, et une bonne fin de week-end !

Caribouland
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17 mars 2012

Mes gros seins

Quand je vois les filles dans la rue, qui ont des seins moitiés moins pleins que les miens, parfois j’envie, parfois je jalouse, parfois pas du tout, mais je me dis que dans certaines situations elles doivent avoir moins de lourdingues sur le dos.

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Quand je tombe sur le mec qui a voulu me taquiner là-dessus, de manière un peu trop ostentatoire, ça m’énerve.

Parce que je ne fais rien pour les montrer, que j’ai toujours des T-shirts jusque-là quand je vais bosser, mais qu’apparemment j’aurai du me ligoter la poitrine façon momie, pour éviter qu’on me regarde.

Alors c’est vrai, je suis fière, tout ce que tu veux, mais ce genre d’attributs ça transforme une journée paisible en attrape-débile, l’homme pensant que de te faire des blagues graveleuses te donneras envie d’être sympatoche et de limite lui laisser toucher un bout.

Mais non.

En quoi le fait que j’aie 2 kilos de bidoche en plus que la moyenne donnerait le droit à un quidam de me tripoter le cerveau avec des allusions malsaines et ce jusqu’à plus soif ?

Je suis fière de mon corps, sauf une fois par mois, mais en général je l’aime.

Avec ses rondeurs là-haut, et sa minceur en bas.

J’aimerais bien être une femme qui puisse faire ce qu’elle veut, mais dans ce genre de situations, je me demande chaque fois où commence la tenue qui fera fuser les commentaires.

Quand je met un décolleté, ça fait obscène pour tout le monde, alors qu’on voit que la naissance de mes seins.

Quand je mets un haut couvrant on me demande pourquoi je ne suis pas plus féminine.

Et quand je mets un bête col rond, apparemment ça moule un peu trop.

Alors quoi ?

Alors rien madame.

Être une fille avec des formes généreuses, où qu’elles soient, c’est toujours moins simple à assumer.

Ça tient à l’image de l’opulence, qui serait trop voyante, manquerait de faire vaciller les gens qui en ont moins, les gars qui n’y auront jamais droit.

Parfois j’ai l’impression qu’on m’oblige à avoir honte de ce que je suis, pour permettre à d’autres de mieux vivre dans leur suffisance.

J’aimerais bien que mes deux seins se sentent aussi bien que moi, j’y travaille grandement.

Mais y a des jours, j’assommerais bien certaines personnes avec mes pamplemousses, que ça envoie sur les murs et résonne dans l’air comme un claquement sec.

 

Merde quoi.

Caribouland
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14 mars 2012

Tous ces bouquets de pensées

Quand je me lève le matin, j’ai déjà des pensées dans la tête, qui se baladent, vaguement claires, souvent diffuses, mais pourtant là.

Des pensées qui me suivent, du matin au coucher, dont j’ai du mal à me débarrasser, qui peuvent prendre trop de place, dont je ne peux pas me défendre.

Et plus j’essaye de m’éloigner de moi-même, plus je me crée un monde où tout tourne autour d’un seul thème.

En chien qui se mord la queue, je tourne en rond.

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C’est comme de vivre avec deux penchants en moi, la fille qui pense trop et celle qui ne dit rien. Y en a souvent une qui parle, et je me retrouve avec dix personnes dans un corps qui ont chacune un avis différent.

Je danse d’un pied sur l’autre, je suis dubitative, pensive, ou juste complètement larguée.

J’ai des frissons, envie de crier et de boire un café bien fort.

Alors pour m’en sortir j’écris, ou je dessine, j’essaye de réunir tout ce que j’ai pour en faire des lignes, des gros traits noirs. J’appuie un peu plus pour que la plume crisse.

Puis souvent, la plupart du temps, je préfère être celle qui est dans le coin de la classe, qui observe tout mais ne lève jamais le doigt.

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Parce que, tu sais, c’est toujours plus simple d’abandonner, même si je ne le fais jamais vraiment.

Si je laisse tomber certaines idées, je n’ai plus l’envie, plus la rage, celle qui fait pousser les murs, donne envie de gravir des montagnes.

J’ai dans ma tête des bouquets de pensées qui se portent comme un charme.

Ils ont des couleurs à tomber par terre, illuminent le cerveau du plafond au plancher.
Il y a des pensées qu’on ne peut pas jeter, alors j’ai fait le tri.

Et ça va mieux depuis.

Caribouland
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13 mars 2012

L’allée des Sakuras

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« Quand je me perds, au printemps, j’échoue dans l’allée des cerisiers, celle qui suit directement la rue des pavés en prenant juste à droite.

En ce moment de l’an, les bourgeons s’épanouissent comme de petites perles rose, avec dans l’air la patience d’éclore bientôt.

Et moi,comme toujours, j’attends, j’attends encore, que les pétales tombent sur les trottoirs et forment une rivière rose et douce sous mes pas.

S’il y a bien une chose à voir par chez moi, c’est les Sakuras. »

Caribouland
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