Hier, en fin de soirée, s’est passé un évènement qui marque un nouveau tournant dans l’histoire du web.

Megaupload, un des plus grands sites de partage de fichiers, a été fermé.

C’est tombé comme une bombe, et depuis, en se baladant sur la toile, on a l’impression d’un mouvement mondial opposant les « méchants du gouvernement » contre « les gentils internautes », allant d’actions gentillettes à de véritables soulèvements d’utilisateurs.

En quelques heures c’est twitter qui a été pris d’assaut, vite suivi par facebook, youtube relançant son compteur de visiteur avec une vidéo d’artistes soutenant megaupload, pourtant diffusée il y a de cela un mois déjà.

Le groupe Anonymous a contre attaqué en bloquant certains sites de maisons de disques ainsi que du gouvernement américain.

Beaucoupde gens s’insurgent contre cette incursion dans le terrain privé, revendiquant la liberté d’accès à l’internet et son contenu.

On citera juste notre cher Victor Hugo (piqué à ohmalice )

Le livre, comme livre, appartient à l’auteur, mais comme pensée, il appartient -le mot n’est pas tropvaste- au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l’un des deux droits, le droit de l’écrivain et le droit de l’esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l’écrivain, car l’intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous

▪ Discours d’ouverture du Congrès littéraire international de 1878., Victor Hugo, éd. In Libro Veritas, 2005, p. 1

This is a very bad bad day.

La guerre des souris est déclarée.

PS : en vrai je suis bien élevée.

Ce matin je suis partie comme une furie, avec une demie-heure de retard sur ce que j’avais planifié.

Je ne sais pas comment j’ai fait mais je suis arrivée à l’heure à mon cours.

Cependant j’aurais pu y arriver en trois voire six morceaux, vu comment les voitures roulaient mal.

JE SUIS une piétonne de coeur, j’aime ça, j’adore ça, on voit vraiment de tout dans les rues et ça m’amuse comme rien d’autre.

Je prends la peine de faire ce qu’on m’a appris depuis que je suis toute petite, droite, gauche, si rien, tu peux traverser, je me retrouve quand même sur le milieu du passage pour piétons, avec une camionnette rouge qui me passe devant le pif et un 4×4 qui la suit et me crache du klaxon en veux-tu en voilà.

J’ai dit « bordel, trou du cul, c’est vert, va chier chez les anglais ».

J’ai pas dit, j’ai gueulé.

Et quand la bagnole s’éloigne, tu penses que t’aurais du foutre un coup de pied sur le cul de la voiture.

Pour le principe.

Pour le couillon.

Ce matin j’ai ouvert les yeux, me suis penchée au balcon, les roses écloses étaient parfaites sous ce magnifique temps.

Source tumblr

Dans mes rêves.

J’ai ouvert une seconde fois les yeux, entrevoyant mes cils, mes joues bouffies comme des phares se reflétaient dans le miroir.

La princesse se lève.

Elle grogne, elle cherche dix fois la même robe qui traîne devant son nez, mais quand on est mal réveillée doublée d’une myope, la vie est injuste.

Une fois le tarin dehors, je décide d’aller me changer.

Je me lance dans la jungle, j’arrive en cours.

Personne.

Puis le prof, sans ses cheveux, il avait troqué une coupe à la Boney M contre une tête bouclée sans intérêt.

Et j’ai reçu des petits compliments par-ci par-là, sur mes dessins. Le genre que j’essaye de faire vomir par les professeurs de certains cours, et qui n’ont jamais trouvé leur chemin.

La princesse est sortie de l’entrevue avec un sourire colgate, le buste droit, les pieds jouant à la danseuse étoile.

Tu parles d’une journée extraordinaire, j’en aurai presque eu des larmes.