Je pensais qu’en finissant mes études, tout irait vite.
Que mes compétences seraient gage de qualité, qu’elles donneraient envie de travailler avec moi.
Que je serais quelqu’un qu’on a ENVIE d’embaucher sans se poser de questions.
En réalité, il n’y a pas d’envie dans ce monde de brute.
Tout le monde passe par un trou de souris pour essayer de décrocher le job de ses rêves, et tant pis si la foule en écrase certains.
J’ai un peu du mal avec cette notion de gagne, d’y arriver à tout prix.
Je sais qu’on a rien sans rien, et que, qui reste assis ne se cause que du soucis.
Quand je suis volontaire, je postule puis j’attends incrédule, parfois on ne me répond rien parfois je fais des tests auxquels j’échoue.
La déception est moins grande quand on s’imagine déjà rater la marche.
C’est ce qu’il me manque, le pouvoir d’y croire, celui qui s’est tellement affadi depuis quelques mois qu’il n’a plus que la taille d’un petit pois insignifiant.
J’ai l’impression de souffler sur un feu dont on m’enlève les braises une à une, qu’on ne me laisse jouer qu’avec une carte quand les autres ont un accordéon de possibilités.
C’est dur d’encore se dire qu’on est bon, qu’on vaut quelque chose, quand on est dans cette période de transition, celle où l’on sort de ses études, qu’on n’est pas encore au chômage, sans véritable statut à part celui de demandeur d’emploi.
Je demande à travailler.
Et je me sens inutile en attendant, c’est surtout ça.
Mais, si personne ne peut changer le cours des choses à part moi, comment avancer quand on ne sait plus trop quelle direction prendre ?
Comment garder un cap quand Madame Motivation baisse les bras, elle aussi ?
Il faut rester motivé, attendre qu’une opportunité se présente, plonger, et espérer avoir atteint son but sans s’être fait doubler.
Bah oui, c’est aussi simple que ça.
Je fais de mon mieux en tout cas.
Caribouland
Comme je te comprends… Quand j’ai fini mes études en 2009, j’avais l’impression que le monde me tendait les bras, qu’il n’attendait que moi, que j’en avais fini des petits boulots et des problèmes étudiants. Bah non en fait, des nouveaux problèmes ne faisaient que commencer. Je t’épargne le récit de l’hiver de déprime sous le plaid, mais sache que quelques mois plus tard, après deux petits boulots, j’ai changé de voie et trouvé un boulot qui me plait (pour l’instant ah ah!)
Courage et t’inquiètes, ça ira bien ♥
Ohh comme je te comprend! Je suis dans le même état d’esprit que toi! J’ai terminé mes études il y a deux ans j’ai travaillé un an sans trop me poser de questions (mon job d’étudiant m’avait engagé à la sortie de mes études) et quand ils ont mit fin à mon contrat j’étais sous le choc. Résultat ? Un an que je suis au chômage que j’envoie des cv à n’en plus compter! Que j’en compte les réponses sur les doigts d’une main… On me répond que je suis trop diplômée (juste un baccalauréat), pas assez expérimentée (un an de travail), ou pas primables (pas droit au ptp,…) Alors quoi je n’ai aucune valeur ?! Personne ne veut m’embaucher ? Un an que je me torture que les conseillers du forem me repondent qu’ils ne comprennent pas que j’ai des diplomes, le permis, les langues mais qu’on est dans une sale période ça me fait une belle jambe… Un an de remise en question permanente c’est dur mentalement! Mais pas le choix je continue à regarder devant moi et j’essaie de garder le sourire! Même si ce n’est pas rose tous les jours! Alors accroches-toi! Ne perds pas espoir! 😉 on va arriver à le trouver ce travail de nos rêves en attendant vivons l’instant présent.
Dans ces périodes de doutes, l’espoir est tout ce qu’il nous reste. Je ne suis pas encore sortie du système scolaire, mais je ne suis plus totalement dedans. Je dois trouver un stage de 2 ans, mais quel employeur accepte de donner sa chance à un bébé dans le monde du travail ? C’est comme si tous les rêves qui nous guidaient depuis des années se trouvent ensevelis, petit à petit, sans que l’on puisse les sauver. Puisqu’il ne faut jamais abandonner ses rêves, je me dis que l’avenir ne peut nous réserver que des surprises. Et je suis sûre que dans quelques temps, tu viendras nous dire que la vie est belle et que ta motivation a porté ses fruits.
Des bisous, du courage et de l’espoir, toujours.
allez allez on ne baisse pas les bras!!
c’est sur, c’est pas une situation facile mais ça viendra.
moi aussi j’ai galéré à trouver dans ma branche (bac+5 pourtant) j’ai fait des petits boulots et j’ai mis 5 ans avant de trouver en changeant de région…
bon courage! reste positive.
Courage ma belle.
Je connais les excuses : vous n’avez pas d’expériences, vous ne montrez pas assez de motivation.
D’ailleurs y’a encore deux semaine j’ai eu un entretient qui c’est tellement mal déroulé que j’ai verser des larmes devant les recruteurs. C’est vraiment devenu difficile de trouver du travail. Alors pour moi c’est different, j’en ai déjà un, je cherche juste à en changer.
Je te souhaite de trouver vite, et ne baisse pas les bras, ravive le peu de motivation qu’il te reste, tu vas réussir.
Pleins de bisous
C’est pas facile c’est sur mais garde espoir et courage.
Quand j’ai fini mes études je savais que je ne trouverais pas de suite dans ma branche, du coup j’avais le projet d’aller travailler pour mon père, à l’étranger. J’ai continuer mon job d’étudiant pour pouvoir passer le permis et préparer tout ça mais tout a été retardé à chaque fois de plus en plus. Au final j’ai abandonné l’idée mais 2 ans s’était écoulé sans que je m’en rende compte, du coup je n’avais pas assez d’expérience et mes études étaient loin. Je me suis mise au chômage pour avoir droit à une formation pour me rafraichir la mémoire, j’ai mis du temps mais j’ai trouvé! J’ai travaillé dans ce que je voulais pendant un an et demi puis mon contrat s’est terminé. Je suis venue à Bruxelles pleine d’espoir, me disant qu’ici c’est une grande capitale, celle de l’Europe, qu’on est a un carrefour et qu’il devait donc y avoir plein de possibilités. Je me suis dit qu’avec mon expérience, mon anglais et ma volonté je trouverai facilement mais non! Je me suis mise au Néerlandais afin de satisfaire aux exigence d’ici, j’ai eu un intérim de 2 mois dans la même boite que celle pour laquelle je bossais en France mais rien, toujours rien! Je ne sais plus quoi faire, ou chercher. En plus quand tu viens d’ailleurs et que tu ne connais personne, tu ne te fais pas de connaissance sans travail. Pour moi un travail c’est encore plus important que juste avoir un salaire, c’est avoir une vie. Mais à presque 30 ans je n’ai rien de tout ça! Je passe mes journée seule et désespéré de trouver un emploi en attendant le retour de mon heureusement merveilleux chéri!
Garde espoir, même si c’est long tu trouveras! Met ce temps à profit pour apprendre de nouvelles choses, développer certaines de tes compétences, met toi au dessin, la musique ou que sais je encore.
ohlalala, je connais bien ça aussi, je suis passée par là… Une chose que j’ai faite à un moment où je n’en pouvais vraiment plus, c’est filer au Forem pour me lancer dans un stage. À nouveau la sensation d’être « utile », de faire quelque chose, ça m’a fait un bien fou…
… je me reconnais tellement…
Je vais faire dans le répétitif, le « je te comprends » parce que oui, je te comprends.
Je suis passée d’aigle de la route, avec 7 ans d’expérience, à une chômeuse. Avec tous les clichés assortis. Avec les employeur qui ne voit que le trou de 4 mois et pas les 7 années avant.
Alors oui, faut se battre.
Oui, faut du courage.
Oui faut tout démonter, être la première partout, rappeler, encore et encore et encore. Tu dois devenir copine avec ta motivation. Tiens lui la main et elle te tiendra la tienne.
Tu y arriveras j’en suis sûre, mais ce ne sera peut être pas facile.
Conseil: appelles directement les boîtes qui t’intéressent. Demande s’ils engagent. Si oui, envoies, cv et rappelles 2-3 jours plus tard pour voir s’ils l’ont reçu si pas de réponse.
Et bé, je me reconnais entièrement dans ton article… Diplômée en 2009 et depuis…3 CDD. J’en arrive à me demander… ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie (en vrai, ça me déprime sévère, j’y pense tous les jours depuis presque 4 ans, mais j’essaie de garder la fritasse). Le sentiment d’être inutile est sans doute le plus terrible, c’est ce salopard qui nous fait nous remettre profondément en question et nous lamine intérieurement. Je pense à toi et je suis certaine que tu vas y arriver, ne perds pas cette flamme qui t’anime et que j’adore retrouver dans tes articles. Plein de bisous !
Eh oui… Période pas évidente, je l’ai vécu également. Envie de… mais motivation qui se dissipe à force de refus… pas évident du tout.
Je ne sais pas si ça peut t’aider mais perso au bout de quelques mois, j’ai pris un visa vacances travaille pour la Nouvelle Zélande (possible pour d’autres pays). Puis encore quelques mois infructueux plus tard, j’ai choisi d’aller faire tamponner ce visa et je suis partie 4 mois chez les kiwis.
En plus de me rendre une patate de fou, une confiance de malade, ça m’a fait dédramatiser cette situation de recherche d’emploi. Une fois rentrée, il m’a fallu quelques semaines de recherche à peine pour avoir le choix entre 3 propositions d’emploi. Voilà…
Moi je te parle voyage mais j’ai envie de te dire que le statut de chercheur d’emploi ne fait pas de toi une mendiante du travail, tu peux aussi choisir une autre voie, il n’y en a pas qu’une seule. Quand j’ai été embauchée, 1 an et demi après la fin de mes études, j’ai été préférée à une jeune diplômée du même cursus que le mien. Ce qui a fait pencher la balance de mon côté? Ce voyage chez les kiwis.
Alors fait ce qui te fait vibrer maintenant, ça ne te desservira jamais, cela pourrait même accélérer le processus.
Dans l’intervalle je te souhaite plein de gnack et plein d’envie.
Tout pareil que les autres…. Refusée en M2 l’année dernière, je suis devenue refusée a tous ce que j’ai demandé pour la rentrée 2013. Que faire, que vais-je devenir ?
Surtout, je me sens abandonnée par le système d’éducation français. Comment faire sans expérience, sans stage,…On ne peut faire de stage si on est pas étudiant, et on peut pas redevenir étudiant sans un super CV qui contiendrait lui meme des stages….Bref le cercle vicieux
ça donne envie d’aller voir ailleurs quand meme…
Et c’est pas pole emploi qui arrange le tout !
Je suis dans le même cas que toi, période de transition !
J’ai eu mon Master 1 en droit cette année et là je n’en peux plus des études de droit, j’ai « décidé » d’arrêter les études de droit, ou plutôt, je n’ai pas eu le choix puisque je n’en pouvais plus du tout de ces études, j’ai failli ne pas terminer l’année précédente…
Là je recherche un but, un objectif, qqs chose qui fasse que le matin en me levant je puisse me dire pourquoi je me lève, mais rien… Je voudrais une formation complétant la mienne, un truc pas trop durs, pas trop chiant, qui compte sur un CV, à faire en un an et qui me laisse le temps de faire des stages et des ptits jobs pour cette fameuse Expérience (oui un « E » majuscule parce que sans ça on n’a rien…).
Une p’tite formation pour que je ne sois pas éjectée du système étudiant d’un coup juste parce que je suis un peu perdue et que personne n’est là pour t’aider ou t’orienter (Ah y a des conseillers d’orientation en France ? ah je savais pas… Ils n’existent que de nom alors, je sais pas comment c’est en Belgique !!).
Un p’tit job pour que j’ai un p’tit but, un p’tit peu de temps pour me trouver un p’tit job ou un p’tit stage et surtout ne pas avoir de regrets plus tard…
Mais c’est pas facile… Lire tes avis dessus me font du bien, j’en avais déjà lu un autre l’an passé ou du disais être perdue dans tes études, avec ce que tu voudrais faire plus tard (un an après je suis toujours aussi perdue je crois), mais j’ai peut être un peu plus confiance en moi grâce à un ptit job et stage c’est un petit plus, mais rien qui décole… et dans tout ça j’ai peur de la déprime parce que à être perdue comme ça, ça se répercute sur les états d’âme.
Merci de nous dire qu’on est pas seul, faudrait qu’on se coatch !! ^_^
J’ai vu que tu disais être plus sur les nerfs cette année ? Tu t’affirmes plus ? 🙂 Je me dis que c’est sans doute ça le soucis aussi, à nous traiter comme des incapables on se le met dans la tête et après on ose moins… ! Bisous