Author Archives: Mona

23 novembre 2011

Ou comment on a mangé mon ordinateur

Depuis plus de deux mois je me baladais sur le net par deux seuls moyens : mon blackberry et un acer 7 pouces ridicule, parce que mon ordinateur avait eu un crash et que j’avais tardé à l’apporter en réparation.

Après un mois et demi d’acharnement le verdict est tombé : on vous rembourse parce que ça fait trop longtemps et que les inondations en thaïlande on vraiment trop retardé la chose.

Tu parles.

Du coup j’ai eu droit à une petite virée shopping avec mon père pour pouvoir faire mon choix parmi les portables du marché, et c’est là qu’on est toujours largué. Depuis 8 ans j’étais sur packard bell, et je me trouvais comme un bon belge échoué sur une île sans savoir quoi choisir entre la papaye ou la mangue.

J’ai fini par trouver une belle petite bête, en m’étant plus basée sur les conseils objectifs d’une amie que sur mon coeur d’amatrice de technologies de dingue. Délestée de 900 euros, je suis sur la machine depuis tantôt comme un gosse fait « agagah ».

 

So I’m back.

maylis

 

Je retourne à mon nouveau pc, j’ai encore pas mal de boulot à rattraper (et de séries, faut pas rêver 😀 )

Bonne nuit la terre.

Caribouland
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21 octobre 2011

Change your color, change your hair

Some people sont des téméraires du coiff-tif, des foufous du sèche-cheveux.

J’ai beau dire, faire dans le mélodrame, mais j’ai toujours eu de beaux cheveux. L’année passée j’ai voulu faire ma maline, et suis passée par une étape lissage à la japonaise – par l’oréal. Même si ce fut une révélation (cheveux à tomber tellement ils étaient lisses et sans rebiquage), ça craignait niveau naturel, vu que mes bouclettes ont encore du mal après un an à refaire surface.

Du coup, il y a une semaine je me retrouvais avec de beaux cheveux, certes, mais plus à mon goût.

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Diagnostic : fallait me donner du peps, faire éclater la couleur sur ma tête.

Après un petit détour en magasin de trucs pour filles, je ressors avec une boîte de coloration semi-permanente, pas franchement sûre de ce que je fais, et limite à craindre qu’on m’arrête pour mauvais goût.

L’attente de deux jours pour le test cutané est assez pénible, mais finalement arrivée au moment où on a tout le produit sur la tête et du rouge (mais rouge ! ) qui transpire du cuir chevelu, on fait moins l’impatiente, et on se résigne, en préparant un discours poignant sur « oui mais tu sais, je voulais me la jouer rouge amour »..

Blague.

Le résultat est génial parce que déjà j’ai exactement choisi la couleur qu’il fallait – chocolat 535 : elle a unifié mes cheveux, donc plus les petites mèches claires que j’avais plus haut, je me retrouve avec des cheveux doux comme de la soie, l’impression de revenir de chez le coiffeur avec une superbe crinière flamboyante.

Puis les reflets, c’est surtout ça qui fait du bien à l’oeil : des rouges, des acajous, et du brun chocolat. Miam !

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A refaire, sans hésiter, mais je risque de ma la jouer un peu plus radicale la prochaine fois, plus foncé, ou reflets plus prononcés.

Produit : casting crème gloss l’oréal (N°535 chocolat)

 

Les plus : la couleur, le rendu brillant et que ça soit sans amoniaque.

L’extra : la gelée royale mise comme soin après shampoing est à tomber par terre

Les moins : l’odeur du colorant, ça coule un peu beaucoupà l’application.

Caribouland
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22 septembre 2011

Poupettes au sucre.

« C’était comme si les habits avaient été moulés sur elle, du pantalon bien fait, à la veste cintrée, tout se mariait parfaitement avec son corps, son sac Dior posé sur la table ».

Sac qu’elle a mis sur le comptoir, dont elle a sorti un portefeuille Prada, pour payer son café à deux euros. Y a qu’une poupette pour te faire croire à un tour de magie quand elle te règle sa consommation.

Et les poupettes, ça court pas MES rues.

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Une autre était assise dans un canapé, avec une aura de Chanel qui la couvrait des pieds à la tête. Un peu étourdie, j’ai jeté un coup d’oeil dans le miroir, pour réajuster mon pull et mes cheveux, en me disant que définitivement je ne ferais jamais partie de leur monde. Ce qui n’était pas vraiment un voeu, plutôt un constat.

Les jours ont passé, on allait aux cours, toujours pareils, et en rentrant chez moi hier après-midi, j’ai poussé la porte d’une boulangerie pour m’offrir ma gourmandise préférée : un éclair au café fourré de crème du même goût.

Je m’en léchais les babines en marchant jusque chez moi; il n’y a décidément que les petits plaisirs pour rendre de bonne humeur si vite.

Caribouland
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20 septembre 2011

1Q84, trois ans plus tôt

Il sert à peu de chose d’aller à l’école ces deux derniers jours : les profs font grève (ou se la jouent étudiants).

Soit ils viennent en cours, et s’en vont après une heure. Soit ils ne viennent carrément pas et laissent les élèves livrés à eux-mêmes.

Du coup ça donne des scènes où on se réfugie au secrétariat pour remplir les derniers papiers nécessaires à l’ admission scolaire, suite à quoi, complètement HS, on reste planté en pleine rue après avoir dit au revoir à bachi et bouzouk, sans savoir que faire.

Tu parles, je sais toujours quoi faire, je m’imprime la phrase « tiens, moi, je vais aller faire du shopping » et me mets en pilote automatique jusqu’à destination.

J’ai atterri dans une librairie (damned)(pour changer). J’ai du prendre en main et reposer 1Q84 de murakami des dizaines de fois, avant de m’énerver toute seule au fond du magasin pour finir par le prendre.

« Ca fait que 25 euros, je les gagnerai demain en travaillant 3heures, ça va aller, ça ne va pas plomber mon budget de l’année, je viens de recevoir ma paye… oh puis merde »

Moitié fière moitié « t’aurais pas du faire ça », je suis rentrée chez moi, en me disant que quand même, avec le tome 2 qui me coûterait autant, j’espérais ne pas faire le même cirque dans ce magasin.

Murakami & Cat

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« De toute façon quand on est fan, vous savez ce qu’on dit. »

Note dans le tram : j’ai bien fait de l’acheter, l’histoire fait craquer mes mirettes.

Caribouland
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17 septembre 2011

La rentrée rouge

« A bruxelles, chaque matin, il pleut trois gouttes, histoire de. »

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J’ai réussi à passer par le chat d’une aiguille pour arriver en master, comme on se pose un peu ébahie par le périple. Il s’agit d’être motivée, de s’acheter un nouvel agenda, d’avoir plein de choses à écrire, à noter, à gérer. On redevient un daily wonder woman, qui se sait en surcharge de boulot mais qui fait toujours bonne figure, le talon cassé et le chemisier mal boutonné; il n’y a que charme qui compte.

J’ai déjà fait calculé mes revenus, observe vaguement la perspective d’un nouvel objectif pour mon appareil photo, histoire de (encore une fois). Mon chien boude les moments où je reprends le clavier, me regardant d’un air désespéré « viens, on va se promener ».

« L’herbe sent horriblement bon le matin », mon nez a repris du service à 2 mois et demi post-op. J’ai encore le nez gonflé comme le bonnet d’un champignon, et un tour de tête assez changeant.

Il y aura la rentrée littéraire, avec les bouquins sur lesquels je me doit de me jeter.

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Haruki Murakami, 1Q84, Tome 1 et 2

Ceux que je suis encore occupée à lire, comme Un jour, de David Nicholls, le plus cul-cul insoutenable, dans le genre je t’aime moi non plus, tout à fait ce qui peut tenir une lectrice en haleine du début à la fin du livre. Surtout que c’est bien écrit, et horriblement réaliste.

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Livre dont est tiré un film niais et sans couleur,

avec une Anne Hataway qui ne colle pas du tout au personnage initial de l’auteur.

Ma chambre a encore son bordel de fin de vacances + estudiage intensif (ou pas) de la dernière session d’examen. Y a pas à dire, la rentrée ça rime avec laisser-aller et scrogneugneu.

Caribouland
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