Catégorie : Humeurs

4 juillet 2011

le syndrome de l’autruche méditerranéenne

Quand j’étais petite et que quelque chose ne me plaisait pas, j’avais tendance à me rouler par terre et à émettre des critiques horribles, ce qui rendait le déballage de cadeaux en famille assez pénible pour mes parents.

Puis j’ai grandi, j’ai changé d’axe, et je me suis mise à être cynique ou alors totalement muette.

J’allais développer une nouvelle technique de combat qui s’est avérée bien utile, celle de l’autruche.

Je connais DES GENS, qui arrivent toujours à entrer dans ma maison, par le trou de la porte, et qui une fois à l’intérieur, sont pire que la vermine, ou les puces de mon chat. Ce genre de personne me tient à la gorge.

 

Voilà l’histoire.

Il y a une mademoiselle C. qui est toujours en demande de beaucoup de choses par rapport à ce que je fais. Elle veut avoir le chat sauvage qui traîne dans mon jardin, et arrive à me foutre dans un dilemme pour des choses qui ne m’appartiennent même pas, mais que j’éprouve un malin plaisir à lui refuser. Juste pour rire.

Des fois, elle arrive avec un sujet dont elle doit absolument me parler, et moi je ne fais que déblatérer sur autre chose sans jamais lui laisser l’occasion d’en placer une. Je la martyrise un peu plus et finalement elle repart bredouille, sans avoir peu me soutirer un service de plus.

 

Sauf que par moments ça dépasse l’entendement humain, et je suis obligée de jouer à l’autruche, éviter tout contact, me barricader, histoire qu’elle ne vienne pas se coller à nous. J’en viens à faire semblant d’être au bout du rouleau alors que je pète la forme.

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Source : Cigarette Smoke

Et pour tout vous dire, ça a l’air de marcher, je n’ai pas vu Melle C. depuis trois jours. Ça paraît pas énorme, mais je vous jure que ça me fait des vacances.

Caribouland
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1 juillet 2011

Madame je peux rien faire.

Hier, on s’est toutes retrouvées dans la cuisine, les vieilles amies, la famille, les gens qui rient d’histoires typiques de femelles. Ca faisait du bien au zygomatiques, d’autant que je n’avais pas franchement sourit de la journée.

Parce que oui, j’étais déçue, d’avoir un nez qu’on avait déballé de son attelle et qui ressemblait plus à mon ancien nez en mieux qu’à un nouveau nez.

Alors oui j’ai fait ma ronchon un moment, avant que le chirurgien ne vienne pour me donner le mot de la fin, en me disant  » c’est bien, très bien, la bosse va s’abaisser, et ça sera bien droit ».

J’avais envie de répliquer « mon oeil », mais il était tellement gentil que j’ai gentiment capitulé.

Puis on m’a conseillé de faire un soin spécifique : massage des deux côtés du nez avec du gaze imbibé d’eau précieuse. Oui oui, la lotion que je n’avais pas utilisée depuis mes 15 ans, qui n’avait jamais réussi à me convaincre.

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Mon nez est devenu un paradoxe en deux jours à peine, il pèle et fournit plus de points noirs que sur n’importe quelle tête de boutonneux.

Vive moi, vive la guerre, madame je ne peux rien faire.

Caribouland
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27 juin 2011

Quand le visage prend congé.

Ca fait bien six jours que je me suis faite opérer, et presque autant que je ne peux que laver tout ce qu’il y a autour de mon nez, et pas mon nez. Du coup, dans un coup de folie, je commence à m’imaginer les bactéries pullulantes qui n’attendent que le retrait de l’attelle pour pouvoir se transformer en boutons moches et méchants; même si j’essaye de m’armer, je suis sûre que la bataille risque d’être rude.

D’autant que mes joues pèlent, mes lèvres sont une catastrophe, le no make-up dure depuis une semaine et on dirait que c’est pire que lorsque je me maquillais.

A 14h, j’ai rendez-vous avec mon chirurgien pour m’enlever les plaques que j’ai DANS le pif. Il était temps parce que là aussi, malgré la crème dans les narines, ça commençait sacrément à m’irriter les muqueuses.

zoui

 

Comble du comble, il fait canicule aujourd’hui. Mais pour de vrai, je suis de bonne humeur.

Caribouland
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24 juin 2011

Septo-rhinoplasthie – j+3

Je n’étais pas repassée par ici parce que je suis passablement stone depuis que je me suis faite opérer. Un passage par les sinus, une cloison remise droite, et une bosse en moins, mais une anesthésie qui a l’air de vouloir rester.

J’ai passé les deux premiers jours à vomir le sang que j’avais avalé pendant l’intervention, et que mon estomac n’avait pas l’air de gérer pour un sou. Entre nausées et gros dodo, j’ai à peine vu passer ces 48 heures-là.

Jusqu’à présent on ne voit rien, j’ai une sorte d’attelle sur le nez, du mauve et du jaune autour des yeux et sur le haut des joues, j’ai l’air d’une palette de couleurs à moi toute seule.

Je commence à respirer par une narine, ce que j’associe à une victoire, même si le fait même de le faire me chatouille et du coup je dois éternuer par la bouche, chose très classe.

Je dois attendre jusque lundi, je reverrai le chirurgien pour qu’il m’enlève les plaques à l’intérieur du nez. Pour l’attelle je devrai attendre le 31 pour qu’on me l’enlève.

D’ici là, c’est repos, lecture et télé.

Caribouland
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19 juin 2011

Dimanche en cuisine

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Quand je me suis réveillée ce matin, ça sentait incroyablement bon dans toute la maison. J’ai vu ma mère cuisiner des pâtisseries de toute sorte. Ça mettait l’eau à la bouche et les pupilles en vrac.

 

Il y avait des cerises, du sucre en poudre, des couleurs de partout, de quoi passer un bon dimanche.

Caribouland
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