Ne me prenez jamais avec vous pour faire des courses du quotidien, je suis une vraie ruine pour la charrette, je n’observe jamais le prix au litre du lait ni le « autant d’euros le kilo » pour le jambon, j’en oublie ma règle de trois et préfère aller faire les yeux doux au rayon bonbon sans penser aux chiffres.
PAR CONTRE, quand il s’agit de cosmétiques, je suis une vraie bête de scène : un sérum à 30 euros les 30ml me fait pleurer, débourser deux billets de 20 hurler et cracher mon mécontentement au visage de la caissière (qui aurait préféré prendre une vraie douche, que la douce pluie de ma bouche)
Mais finalement, ce qui m’importe le plus, c’est la longévité du produit, c’est pourquoi j’ai ma petite technique pour éviter de crier au scandale si je débourse un peu plus que prévu, j’essaye d’être méthodique quand je joue à la planche à billets.
Le prix, le contenant, la durée de vie
Déjà, avant de chouiner, il faut observer trois constantes : le prix, le contenant et la durée de vie du produit.
Exemple : un sérum de 20ml qui contient de la vitamine C, coûte 90 euros et doit être utilisé dans les 3 mois.
===> Très mauvais rapport : le soin contient un ingrédient instable, une longévité assez courte et un prix élevé.
Deuxième exemple : la skin rescuer de kiehl’s :: une crème de 75ml pour le visage, qui coûte 35 euros et dure 12 mois après ouverture.
===> Très bon rapport : la quantité est quasiment le double du standard pour ce genre cosmétique pour un prix moyen, elle dure plus de 8 mois en utilisation bi-quotidienne (tu ne le sais pas à l’achat, je le concède), et tu peux l’utiliser pendant un an.
Souvent, j’entends des gens se plaindre d’un prix avant même d’avoir acheté un produit.
Et souvent, à y regarder de plus près, on se rend compte qu’on reverrait bien son jugement :
- il faut connaître les tailles moyennes : une crème fait 40ml, un contour des yeux 15ml, un sérum 30ml, un shampoing 200ml, un blush entre 3 et 5gr, un mascara 8ml, un masque 40ml (ou 75), etc.
- il faut comprendre les emballages : parfois, les marques bio proposent de plus grands formats que dans l’industrie traditionnelle quand les marques de luxe n’hésitent pas à vendre toujours plus petit vu que cela renforce le côté précieux. D’où mon intérêt pour le milieu parfait entre ces deux mondes, entre « cute-ism » et actifs essentiels
- il est normal de râler sur un prix qui frôle les 50 euros parce que le banquier ne comprend pas la notion « d’étalement de la dette beauté », mais si il s’agit d’une pommade démaquillante de 100gr, et que sa composition donne envie de baver, ça vaut la peine
- Tout ce qui est peu cher et en grand format n’est pas forcément plus intéressant qu’un gel douche de 100ml plus onéreux, parce que le premier, on aura peut-être pas le temps de le finir, et le second ne nécessite peut-être qu’une larmichette pour se laver
Je me suis aussi rendue compte que l’avis des gens dépend (trop souvent) de leur mauvaise utilisation après achat : non, le shampoing ne se dose pas à la cuiller à soupe, on ne trempe pas ses doigts-on utilise une spatule, quatre gouttes d’un sérum peuvent suffire pour le visage et le cou, la crème se compte en un trait sur la dernière phalange de l’index (et si tu ne sais pas ce que c’est, revois ton anatomie), on économisera un masque en l’appliquant uniformément au pinceau, pour le contour des yeux, un mini petit pois pour les DEUX yeux suffit.
Bien sûr, tout cela s’adapte à vos besoins et vos envies, si un tube de 200ml de crème vous dure deux semaines parce que vous aimez vous sentir comme un humain lubrifié, c’est votre droit.
Mais un soin de jour qui nécessite une double application parce qu’il est bu trop vite MAIS n’apporte pas de confort, ce n’est pas parce qu’il est mal formulé (enfin, pas TOUT LE TEMPS), mais parce que vous ne l’avez pas assez bien ciblé : d’où l’intérêt de savoir lire les ingrédients ou de les passer au crible sur COSDNA ou le flacon, et de lire les avis des gens UN PAR UN sur beauté-test.
Perdre 30 euros parce qu’on a confondu peau sèche et peau déshydratée, ça fait mal au porte-monnaie.
Donc oui, on peut dire d’un produit qu’il coûte une vache et son pré si c’est justifié, mais acheter n’est pas qu’affaire de prix,l’envie joue tout comme l’usage.
Et puis après l’achat d’un produit onéreux, il faudra rester sage, il vaut donc mieux être sûre de son coup avant de sortir la carte d’une main tremblante, en pleine nuit, avec pour seul éclairage la lumière de l’ordi.
Des bisous les Caribous !
Caribouland
C’est très difficile de trouver le bon compromis efficacité-prix-volume en cosmétique … une fois trouvé il n’est que temporaire parce que la peau change et les composant du produit aussi ^^pioufffff c’est un combat de longue haleine !!!
Très intéressant ton article on voit que tu connais ton sujet 🙂
Merci pour les conseils !
Céline
Hello Rose !
Super bien détaillé ton article, merci !
Par contre je n’ai pas bien compris le dosage de la crème sur la phalange; moi je compte toujours la taille d’une petite noisette.
J’ai tout faux ou bien ?
Un article très pertinent et très instructif! (comme toujours tu me diras)
Une bonne méthode pour apprendre à contrôler nos achats compulsifs et à viser juste que se soit pour notre peau comme pour notre porte monnaie!
« étalement de la dette beauté » J’adore !
Je te suis complètement à 100%. Je pense comme toi. Je fais toujours attention à ce que j’achète et au prix de « revient ». Le meilleur exemple que j’ai c’est le sérum midnight recovery de Kiehl’s. 35€, plus d’un an, même pas la moitié du flacon utilisé. Imbattable. J’ai le même exemple avec la crème de nuit à l’encens de REN (42€), qui dure une éternité. Je n’ai pas encore investi en elle, mais j’ai pu tester les formats « échantillons » qui durent facilement 1 mois.
Enfin bref, vive les achats réfléchis, mais aussi les compulsifs, à la lueur d’un écran de pc.
Bonjour! Je ne peux qu’être d’accord avec ton article et les supers conseils qui y sont distillés. J’ai récemment pu en faire l’expérience : la BB Cream d’Erborian par exemple, petit format, relativement « cher » par rapport à la contenance mais elle dure une éternité !! idem avec la base à paupières Too Faced, tout petit format, « cher », mais je n’en vois pas la fin. Finalement, ça fait du bien au porte-monnaie et à notre face ;-).
Merci pour cet article utile et plein de bon sens !!
Hello Mona (et les autres) !
J’ai recemment ete faire une « skin analysis » ainsi qu’un « dermalogica facial treatment » dans un « skin care center » a Bruxelles (experience geniale je serais bien restee dormir la bas), et j’en ai appris des choses ! Tout d’abord, ne faites pas l’erreur (comme moi) d’acheter de nouveaux produits tous les mois sans savoir finalement quel genre de peau vous avez en faisant de l’auto diagnostic et automedication!!
Par exemple, et comme mona l’a pointe du doigt:
– je croyais avoir une peau seche mais NON, pas du tout j’ai juste une peau desydrathee…D’ou l’apparence de certaines « ridules/lignes » sur le visage qui ne sont pas des rides mais un manque d’hydratation/eau pour ma peau..
– on m’a aussi conseille d’utiliser une brosse plus puissante pour clarisonic car j’ai une peau tout a faire « normale a mixte » ni reactive ni chiante… (1fois par jour MAXIMUM)
– Et surtout, pour toutes peaux normales a mixte: OIL FREE AND NO PERFUME ultra conseille…
Voila pour celles qui peut etre se retrouveront dans la description de le peau …
Aussi Mona, j imagine que tu connais, mais j ai du coup decouvert la gamme FIRST AID BEAUTY :
et la compo me fait rever…Tu m en diras ce que tu en penses? http://www.firstaidbeauty.com/categories/shop-by-concern/sensitive-skin/facecleanser.html
bises a toutes!