Hier, on s’est toutes retrouvées dans la cuisine, les vieilles amies, la famille, les gens qui rient d’histoires typiques de femelles. Ca faisait du bien au zygomatiques, d’autant que je n’avais pas franchement sourit de la journée.
Parce que oui, j’étais déçue, d’avoir un nez qu’on avait déballé de son attelle et qui ressemblait plus à mon ancien nez en mieux qu’à un nouveau nez.
Alors oui j’ai fait ma ronchon un moment, avant que le chirurgien ne vienne pour me donner le mot de la fin, en me disant » c’est bien, très bien, la bosse va s’abaisser, et ça sera bien droit ».
J’avais envie de répliquer « mon oeil », mais il était tellement gentil que j’ai gentiment capitulé.
Puis on m’a conseillé de faire un soin spécifique : massage des deux côtés du nez avec du gaze imbibé d’eau précieuse. Oui oui, la lotion que je n’avais pas utilisée depuis mes 15 ans, qui n’avait jamais réussi à me convaincre.
Mon nez est devenu un paradoxe en deux jours à peine, il pèle et fournit plus de points noirs que sur n’importe quelle tête de boutonneux.
Vive moi, vive la guerre, madame je ne peux rien faire.
Caribouland